Baugé-en-Anjou

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Baugé-en-Anjou
Baugé-en-Anjou
La fontaine du Roi René.
Image illustrative de l’article Baugé-en-Anjou
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Intercommunalité Communauté de communes Baugeois Vallée
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Chalopin
2020-2026
Code postal 49150
Code commune 49018
Démographie
Population
municipale
11 757 hab. (2021)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 32′ 31″ nord, 0° 06′ 11″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 104 m
Superficie 268,25 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Baugé-en-Anjou
(ville isolée)
Aire d'attraction Baugé-en-Anjou
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Beaufort-en-Anjou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Baugé-en-Anjou

Baugé-en-Anjou est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Cette commune nouvelle est née le du regroupement des cinq anciennes communes de Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé, qui deviennent des communes déléguées. Son chef-lieu est fixé à Baugé[1].

Le , ce regroupement est étendu aux neuf autres communes de l'ancienne communauté de communes du canton de Baugé (dont une ancienne commune nouvelle comptant deux communes déléguées). La commune nouvelle compte alors 15 communes déléguées[2] : Baugé, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, Vaulandry, Le Vieil-Baugé.

Géographie

Elle se situe dans la partie orientale du département de Maine-et-Loire (Baugeois).

Localisation

Commune angevine du Baugeois, Baugé-en-Anjou se situe dans l'ouest de la France, dans la partie nord-est du département de Maine-et-Loire[3]. Elle se trouve à 35 km d'Angers, à 32 de Saumur, à 55 du Mans, à 62 de Tours et à 233 km de Paris[4].

Par rapport à Baugé, Le Vieil-Baugé se trouve à 1,7 km au sud-ouest, Saint-Martin-d'Arcé à 2,4 km au nord-est, Pontigné à 4,85 km à l'est et Montpollin à 4,8 km au nord[4],[3].

Communes limitrophes

Géologie et relief

Son territoire a une superficie de plus de 268 km2 (26 825 hectares)[6] et son altitude varie de 27 (Le Vieil-Baugé) à 103 mètres (Montpollin)[7].

Situé sur le Bassin parisien[8], le territoire de Baugé-en-Anjou se trouve sur un plateau ondulé, où alternent buttes et étroites vallées. Son sous-sol se compose d'alluvions anciennes et modernes, et au nord s'étend un banc de terrain sénonien (sable et grès)[9]. Sur le territoire de Saint-Martin-d'Arcé, on trouve de hauts côteaux découpés par des vallées profondes, avec une géologie composée de grès tertiaire et de calcaire[10].

La ville de Baugé se situe dans une vallée, sur la rive droite du Couasnon[11].

Hydrographie

Ce territoire rural est traversé par la rivière du Couasnon, dont le paysage se compose d'un vallon et de bois, ainsi que par la rivière l'Altrée[3].

Végétation

Baugé-en-Anjou se situe à l’orée de la forêt de Chandelais. Cette forêt domaniale de 800 hectares est composée de chênes et de hêtres.

Située sur l'unité du plateau du Baugeois[12], son territoire comporte plusieurs protections[13] :

  • Protection réglementaire, site classé et inscrit pour la zone urbaine de Baugé ;
  • Inscription au réseau Natura 2000 du site d'importance communautaire de la cavité souterraine de La Poinsonnière (Le Vieil-Baugé)[14] ;
  • Inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) pour la zone du bois et vallée du Couasnon entre Baugé et Pontigné (Baugé, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé)[15], pour la zone du ruisseau Le Verdun (Montpollin, Saint-Martin-d'Arcé)[16],[15], pour la zone de la forêt de Chandelais et celles des bois de Vernus et de Lanfray (Pontigné)[17], et pour la zone de la cavité souterraine de La Poinsonnière et cavité souterraine de La Barangerie (Le Vieil-Baugé)[14] ;
  • Eau et milieux aquatiques, schémas d'aménagement et de gestion des eaux pour les cours de l'Authion et du Loir (Baugé).

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressortit au même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[20]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 646 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marcé », sur la commune de Marcé, mise en service en 1999[24] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[25],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 703,2 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 56 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[28], à 12 °C pour 1981-2010[29], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[30].

Aux alentours

Par rapport à Baugé-en-Anjou, le chef-lieu, les communes les plus proches sont Bocé (4 km), Échemiré (5 km), Chartrené (6 km), Le Guédeniau (7 km), Cuon (7 km), Vaulandry (8 km), Cheviré-le-Rouge (8 km), Sermaise (8 km), Lasse (9 km) et La Lande-Chasles (9 km)[4].

Le pays baugeois

Le Baugeois[31] est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au Sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'Ouest par la vallée de la Sarthe[32]. Baugé en est la capitale historique.

Outre la Sarthe, le Loir et l'Authion, le pays Baugeois est traversé par le Couasnon et son affluent l'Altrée. Cette rivière prend sa source sur la commune d'Auverse, pour se jeter dans l'Authion à Beaufort-en-Vallée et à Mazé. On trouve également dans la région les cours d'eau de la Marconne et du Lathan[33].

La région du Baugeois est la plus boisée du département. Elle est constituée de deux forêts domaniales (Chandelais et Monnaie) et de nombreuses forêts de chênes, de châtaigniers, de pins et de peupliers. Les étendues gagnées sur la forêt ont laissé place à des landes[13].

Son relief est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires, caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires[34].

Urbanisme

Typologie

Baugé-en-Anjou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Baugé-en-Anjou, une unité urbaine monocommunale[38] de 11 892 habitants en 2017, constituant une ville isolée[39],[40].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Baugé-en-Anjou, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[41],[42].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellogaecum à l'époque mérovingienne, Balgiacum [castrum] 1035 - 1060; [Ermenbertus de] Balgi en 1060; Baugeium en 1100; Baugé en 1575, bien qu'on trouve aussi parfois dans des écrits l'orthographe Beaugé[43],[44]; Baugé en 1793[45],[Note 6].

Le déterminant complémentaire en-Anjou est un ajout récent. Le nom de la commune nouvelle a été décidé par l'ensemble des conseillers, faisant apparaître les noms de Baugé et d’Anjou, caractérisants le territoire et bénéficiant d’une notoriété.

Il s’agit d'une formation toponymique en -(i)acum suffixe gaulois localisant et marquant la propriété[43]. La finale représente son évolution la plus courante à l'ouest de la France, alors qu'ailleurs dans la partie nord de l'hexagone c'est -y la plus fréquente. Le premier élément Baug(i)- représente un anthroponyme[43]. Albert Dauzat propose le nom d'homme latin Balbius que l'on retrouve dans les formations homonymes Baugy (Oise, Baugiacus 1263); Baugy (Cher, Balgiacus 856); Bâgé-la-Ville (Ain, [in villa] Balgiaco 1004 - 1019)[43].

Remarque : le mot bauge n'est pas attesté en français avant le XVe siècle au sens de « hutte en torchis », puis « cabane, maisonnette de certains animaux »[46]. En maçonnerie, il désigne un mortier de terre grasse et de paille dont on enduit les murs extérieurs des habitations, c'est-à-dire un torchis[46]. Le sens péjoratif de « gîte fangeux de certains animaux » est tardif[46].

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Un site mégalithique est présent sur Baugé, témoin des premières occupations humaines de ce territoire. Il s'agit du dolmen de La Pierre-Couverte. Il est formé d'une chambre unique, précédée d'un vestibule, et ses deux tables appuient sur cinq supports[47].

Présence de vestiges d'une occupation préhistorique, on a retrouvé à Pontigné vingt-deux haches en pierre polie, deux menhirs (détruits) et un dolmen (de Pierre-Couverte)[48], à Saint-Martin-d'Arcé, dix haches en pierre polie et un menhir (Pierrefrite)[10], et au Vieil-Baugé, une hache en pierre polie[49].

Moyen Âge

Au Moyen Âge,

  • le centre primitif de Baugé se situe au Vieil-Baugé ;
  • à Montplollin, la villa est donnée à Notre-Dame de Saintes en 1047 par Geoffroy II d'Anjou, dit Geoffroy Martel, et la comtesse Agnès, l’abbesse de Notre-Dame de Saintes étant dès lors dame de la seigneurie[50] ;
  • la seigneurie de Pontigné dépend de la terre de Bareille en Chalonnes-sous-le-Lude, appartenant aux seigneurs du Lude[48] ;
  • à Saint-Martin-d'Arcé, il apparait une église dès le milieu du XIe siècle, appartenant au seigneur de Doussé[10] ;
  • le fief du Vieil-Baugé appartient à Hugues de Beaupreau, qui fait don aux religieux de Saint-Serge d'Angers de l'église Saint-Symphorien[49].

Jusqu'au XIe siècle, Baugé se confond avec le Vieil-Baugé, riche alors de deux églises avec prieuré[51]. Foulques Nerra déplace le centre de la viguerie sur un emplacement qui domine le val du Couesnon, et créé une motte féodale avec château-fort et église, autour desquels se constitua une nouvelle ville, Baugé (1015-1025)[11].

En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait alors partie des pays de « grande gabelle », et comprend seize tribunaux spéciaux (ou greniers à sel), dont celui de Baugé.

De la moitié du XIVe siècle à celle du XVe, la guerre de Cent Ans n'épargne pas la région. En 1421 une armée française, principalement composée d'alliés écossais, remporte la bataille de Baugé contre une armée anglaise.

De la motte féodale initiale de Baugé il ne reste rien. Un nouveau château est édifié à son emplacement actuel par les Plantagenêt. Incendié à plusieurs reprises, en 1451 le roi René le fait reconstruire, en faisant consolider puis restaurer les ruines.

Le roi René fait de ce château sa résidence de chasse et y vient régulièrement. Séduit par l'abondance et la richesse des forêts baugeoises, il y séjourne pour pratiquer la chasse[52]. Vouant une dévotion particulière à la croix de Baugé, il l'adopte en son blason et en fait le symbole de l'Anjou[47].

Ancien Régime

Carte de la sénéchaussée de Baugé en Anjou au XVIIIe siècle.
Carte de la sénéchaussée de Baugé en Anjou au XVIIIe siècle.

L'autorisation de clore la ville de Baugé est accordée en 1539 (ville close de l'Anjou). Le mur et les tours sont édifiés dans les années suivantes[53].

Durant les guerres de religion, Baugé s'oppose au pouvoir royal. Henri IV devenu souverain, une grande partie de la province d'Anjou, hormis Angers et Saumur, refuse de reconnaître ce roi huguenot. Les ligueurs de Segré, Baugé, Beaupréau et Chalonnes refusent de se rallier au roi. En 1593, le roi s'étant converti au catholicisme, la paix revient[54].

En 1685 la révocation de l'édit de Nantes a des répercussions en Anjou, surtout à Baugé et à Saumur où les protestants sont fortement implantés.

Sous l'Ancien Régime, Baugé est à la tête d'une importante sénéchaussée de l'Anjou, dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers. Jusqu'au XVIe siècle, cette juridiction couvrira un territoire allant jusqu'à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire) à l'est et Le Lude (Sarthe) au nord.

Époque contemporaine

Après la Révolution éclate une insurrection royaliste, et en 1793 celle de la guerre de Vendée. Tout l'Anjou sera concerné par ces événements.

À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, les communes qui constituent aujourd'hui Baugé-en-Anjou sont rattachées au canton de Baugé et au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926 à l'arrondissement de Saumur[45],[55],[56],[57],[58].

Au XVIIIe siècle, le marquis de Turbilly réalise des expériences de défrichement, améliore les prairies et l'élevage des moutons[54].

Au XIXe siècle se déroule chaque année dans le Baugeois des comices cantonaux particulièrement dynamiques, que ce soit sur le canton de Baugé, celui de Seiches, de Durtal ou encore celui de Noyant. À l'époque, c'est l'occasion de démonstrations, notamment pour les outils de travail du sol[59].

À la fin du XIXe siècle, la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite, dont la ligne Angers-Noyant passait par Baugé, Pontigné et Lasse.

Commune nouvelle de Baugé-en-Anjou

Lancé en mai 2011[60], le projet de création d'une commune nouvelle est approuvé par les conseils municipaux des cinq communes concernées le 8 mars 2012[61]. L'arrêté préfectoral du 30 mars 2012 crée officiellement la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », qui prend effet le 1er janvier 2013[1]. À cette même date d'autres communes du département voient également le jour, Clefs-Val d'Anjou dans le Baugeois et Chemillé-Melay dans les Mauges[60].

En novembre 2014, la seconde rencontre des communes nouvelles se déroule à Baugé-en-Anjou[62].

En 2014, un nouveau projet de fusion se dessine, les municipalités de l'ancienne communauté de communes du canton de Baugé envisageant de se réunir en une seule commune. Le 29 avril 2015, le conseil communautaire se prononce en faveur du projet de commune nouvelle constituée de quinze communes déléguées : les cinq communes déléguées (Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé) de l'ancienne commune nouvelle de Baugé-en-Anjou, les deux communes déléguées (Clefs et Vaulandry) de l'ancienne commune nouvelle de Clefs-Val d'Anjou et huit autres communes devenant communes déléguées (Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire)[63]. Le 18 mai, l'ensemble des conseils municipaux votent en faveur de la création de la commune nouvelle[64]. L'arrêté préfectoral est signé le 10 juillet et porte sur la création au 1er janvier 2016 de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou (homonyme), groupant les dix anciennes communes et supprimant l'ancienne communauté de communes[2].

Politique et administration

Administration municipale

En janvier 2013, une période de transition s'ouvre pour la commune nouvelle jusqu'aux élections municipales de mars 2014. Conformément à l'arrêté de création, la commune est administrée durant cette période par un conseil municipal formé de 58 élus, 27 membres du précédent conseil de Baugé, 4 de celui de Montpollin, 4 de celui de Pontigné, 8 de celui de Saint-Martin-d'Arcé et 15 du précédent conseil du Vieil-Baugé[1].

Le 3 janvier, le premier maire de la commune de Baugé-en-Anjou est élu[65].

Après les élections de mars 2014, le conseil municipal comprend 29 conseillers municipaux.

L'administration de la commune nouvelle relève de la compétence du maire de Baugé-en-Anjou et de son conseil. Il n'existe qu'un seul budget et l'ensemble du personnel est sous la responsabilité du maire de la commune nouvelle. La commune déléguée peut bénéficier d'une dotation de fonctionnement ou d'animation.

Les anciennes communes, dites communes historiques, sont administrées par un maire délégué désigné par le conseil municipal de Baugé-en-Anjou. Pour faciliter la gestion au quotidien, le maire délégué est assisté d'un conseil communal consultatif désigné par le conseil municipal. Le maire délégué est officier d'état civil et de police judiciaire, il est chargé de la gestion des équipements de proximité.

Après la fusion de 2016, une nouvelle période de transition s'ouvre avec un conseil municipal de 143 conseillers, en fonction jusqu'aux élections municipales de 2020.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
3 janvier 2013 En cours
(au 24 mai 2020)
Philippe Chalopin[65],[66],[67],[68],[69] DVD Avocat
Conseiller général (2011-2015)
Conseiller départemental (depuis 2015)
Président de la communauté de communes Baugeois Vallée (depuis 2017)

Communes déléguées

La commune de Baugé-en-Anjou est constituée de quinze communes déléguées[2].

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Baugé
(siège)
49018 CC du Canton de Baugé 8,55 3 681 (2010) 431


Bocé 49031 CC du Canton de Baugé 16,01 624 (2013) 39
Chartrené 49079 CC du Canton de Baugé 3,79 52 (2013) 14
Cheviré-le-Rouge 49097 CC du Canton de Baugé 35,96 961 (2013) 27
Clefs 49101 CC du Canton de Baugé 25,92 979 (2010) 38
Cuon 49116 CC du Canton de Baugé 13,13 608 (2013) 46
Échemiré 49128 CC du Canton de Baugé 16,98 595 (2013) 35
Fougeré 49143 CC du Canton de Baugé 24,18 776 (2013) 32
Le Guédeniau 49157 CC du Canton de Baugé 18,10 357 (2013) 20
Montpollin 49213 CC du Canton de Baugé 4,49 214 (2010) 48
Pontigné 49245 CC du Canton de Baugé 24,17 257 (2010) 11
Saint-Martin-d'Arcé 49303 CC du Canton de Baugé 13,18 794 (2010) 60
Saint-Quentin-lès-Beaurepaire 49315 CC du Canton de Baugé 7,51 291 (2013) 39
Vaulandry 49380 CC du Canton de Baugé 27,65 313 (2010) 11
Le Vieil-Baugé 49372 CC du Canton de Baugé 28,63 1 266 (2010) 44

Tendances politiques et résultats

Intercommunalité

La commune était intégrée à la communauté de communes du canton de Baugé. Créée en 1994[70], cette structure intercommunale regroupait jusqu'en fin 2015 les dix communes du canton : les anciennes communes nouvelles de Baugé-en-Anjou (qui y avait adhéré dès sa création initiale en 2013 en lieu et place des 5 anciennes communes devenues communes déléguées) et de Clefs-Val d'Anjou (qui y avait adhéré dès sa création en 2013 en lieu et place de deux anciennes communes devenues communes déléguées), ainsi que les huit anciennes communes de Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[71].

Elle avait pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace[72].

La communauté de communes était membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA), structure administrative d'aménagement du territoire qui regroupe six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué et Portes-de-l'Anjou[73].

La création de la commune nouvelle, le 1er janvier 2016, a emporté suppression de la communauté de communes du canton de Baugé. La commune nouvelle, dont toutes les compétences ont été transférées à la commune nouvelle, est alors devenue membre direct du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou en lieu et place de l'ancienne communauté de communes dont la commune nouvelle faisait partie de 2013 à 2015. De même, la commune nouvelle est devenue membre direct des autres EPCI sans fiscalité propre (syndicats) dont faisait partie l'ancienne communauté de communes. Les autres syndicats dont les membres comprenaient uniquement certaines anciennes communes devenues communes déléguées dans la commune nouvelle ont également été dissous, leurs compétences transférées à la commune nouvelle.

Depuis cette date, la commune nouvelle ne fait plus partie d'aucun EPCI à fiscalité propre, elle continue cependant à bénéficier jusqu'à leur terme les avantages dont disposaient l'ancienne communauté de communes en termes de dotations publiques par l'État. Elle devient libre d'adhérer si elle le souhaite à un autre EPCI à fiscalité propre.

Le SDCI de Maine-et-Loire[74], approuvé le par la commission départementale de coopération intercommunale, envisage la création d'une nouvelle intercommunalité réunissant Baugé-en-Anjou et les communautés de communes de Beaufort-en-Anjou et du canton de Noyant à partir du . Ce projet se concrétise par la création, le , de la communauté de communes Baugeois-Vallée dont Baugé-en-Anjou est le siège.

Autres organismes de coopération

La commune est également membre du :

  • conseil de développement du Pays des Vallées d'Anjou (CDPVA) ;
  • syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l'agglomération baugeoise ;
  • syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou (SIVERT), situé à Lasse ;
  • syndicat intercommunal pour l'aménagement du Couasnon (SIAC).

D'autre part, les musées de Baugé, Beaufort-en-Vallée et Parçay-les-Pins se sont associés et fonctionnent en réseau depuis 2001 au sein d'un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU).

Autres circonscriptions

Jusqu'en 2014, Baugé, puis Baugé-en-Anjou, est chef-lieu du canton de Baugé, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[75]. Ce canton compte alors les dix mêmes communes que celles de la communauté de communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[76].

Baugé-en-Anjou fait partie de la troisième circonscription législative de Maine-et-Loire.

Jumelages et partenariats

Avant la création de la nouvelle commune, la ville de Baugé (contrairement aux quatre autres communes) était déjà jumelée avec deux villes étrangères :

Instances judiciaires

Baugé-en-Anjou est située dans le ressort du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes qui siègent à Saumur. Elle dépend d'Angers pour le tribunal de grande instance, la cour d'appel, le tribunal pour enfants et le tribunal de commerce. Enfin, elle relève du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel qui se situent à Nantes[77].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 11 757 habitants[Note 7], en diminution de 0,89 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2016 2021
11 86811 757
(Sources : Insee à partir de 2014[78].)

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,6 %) est en effet supérieur au taux national (25,5 %) et au taux départemental (25,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %) et le taux départemental (51,3 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2017, la suivante :

  • 48,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,5 %, 15 à 29 ans = 13,8 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 27,1 %) ;
  • 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 13,1 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 31,9 %).
Pyramide des âges de Baugé-en-Anjou en 2017 en pourcentage[79]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90  ans ou +
2,6 
10,1 
75 à 89 ans
11,5 
15,9 
60 à 74 ans
17,8 
19,4 
45 à 59 ans
18,7 
18,2 
30 à 44 ans
17,6 
13,8 
15 à 29 ans
13,1 
21,5 
0 à 14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2017 en pourcentage[80].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90  ans ou +
1,9 
6,9 
75 à 89 ans
9,6 
15,2 
60 à 74 ans
15,9 
19,4 
45 à 59 ans
18,7 
18,8 
30 à 44 ans
17,9 
18,6 
15 à 29 ans
17,5 
20,4 
0 à 14 ans
18,5 

Vie locale

Économie

Tissu économique

Sur 538 établissements présents sur l'ensemble de ce territoire à fin 2010, 17 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 49 % de celui du commerce et des services et 19 % du secteur de l'administration et de la santé[81].

Activité économique de la région

Ville la plus importante du Baugeois, Baugé-en-Anjou se trouve au cœur de l'activité économique intercommunale. On y trouve notamment une zone d'activité, la Z.A. Anjou Actiparc Sainte Catherine[82].

Sur le territoire de la communauté de communes, sur 976 établissements présents à fin 2010, 26 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 43 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[83].
Seuls 6 % des établissements comptent plus de 10 salariés, pour 8 % sur le département[83].

Sur ce même territoire, 918 établissements étaient présents à fin 2009, dont 43 % dans le secteur du commerce et des services et 28 % dans le secteur de l'agriculture (pour 18 % dans le département)[84].

Le tourisme se développe sur la région, les sites à visiter y étant nombreux : château de Baugé, l'apothicairerie de Baugé, centres villes dont celui de Baugé, églises dont celles de Chartrené ou de Pontigné, clochers tors de Fougeré, Le Vieil-Baugé et Pontigné, prieurés dont celui du Guédeniau, manoirs dont celui du Vieil-Baugé, musées dont ceux de Baugé et Cheviré, etc.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments historiques sur Baugé

Photographie du château de Baugé.
Le château de Baugé.

La commune de Baugé comporte plus de cent quarante monuments inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel[53], dont onze monuments historiques, un site protégé et une zone de protection du patrimoine urbain[85].

  • Château de Baugé, du XVe siècle, oratoire bibliothèque tourelle escalier élévation toiture décor, Monument historique classé en 1961 par arrêté.
  • Ancien couvent des Bénédictines, du XVIIe siècle, couvent créé pour l'éducation des jeunes filles de la ville puis aménagé en sous-préfecture au début du XIXe siècle, Monument historique inscrit en 1997 par arrêté.
  • Église Saint-Pierre et Saint-Laurent, des XVIe XVIIe et XVIIIe siècles, bâtie de 1593 à 1599, clocher de 1630 à 1638, Monument historique classé en 1979 par arrêté.
  • Hôtel Les Cèdres, du XIXe siècle, jardin terrasse bureau portail pavillon cheminée salon élévation toiture décor, Monument historique inscrit et classé en 1984 par arrêté.
  • Hôtel-Dieu, des XVIIe et XVIIIe siècles, Monument historique inscrit en 1990 et classé en 1993.
  • Hôtel Mabille-Duchêne, hôtel particulier des XVIe XVIIe XVIIIe et XIXe siècles, cour jardin communs puits four à pain, Monument historique inscrit en 1992 par arrêté.
  • Hôtel Maillard, des XVIe et XVIIe siècles, logis escalier, Monument historique inscrit en 1995 par arrêté.
  • Hôtel particulier, du XVIIe siècle, maison communs orangerie jardin porche, Monument historique inscrit en 1991 par arrêté.
  • Palais de justice, du XIXe siècle, clôture grille, Monument historique inscrit en 1986 par arrêté.
  • Site urbain, centre ville de Baugé, Site protégé inscrit en 1972 par arrêté.
  • Zone de protection du patrimoine architectural et urbain, Protection inscrite en 2006.

Monuments historiques sur Montpollin

La commune de Montpollin comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[86], dont un monument historique[87].

Photographie du clocher de l'église du Vieil-Baugé.
Clocher de l'église du Vieil-Baugé.

Monuments historiques sur Pontigné

La commune de Pontigné comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[88], dont deux monuments historiques[89].

Monuments historiques sur Saint-Martin-d'Arcé

La commune de Saint-Martin-d'Arcé comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[90], dont un monument historique[91].

  • Château de Sancé, des XVIe XVIIe et XVIIIe siècles, Monument historique classé en 1964 pour le vestibule, le grand salon, l'office et l'escalier, et Monument historique inscrit la même année pour les façades et toitures du bâtiment d'habitation.

Monuments historiques sur Le Vieil-Baugé

La commune du Vieil-Baugé comporte plusieurs monuments inscrits au Patrimoine[92], dont trois monuments historiques[93] :

Autres monuments

Équipements culturels

Maison culturelle de l'espéranto : le château de Grésillon héberge la Maison culturelle de l'espéranto depuis 1951[94].

Personnalités liées à Baugé-en-Anjou

Pour approfondir

Bibliographie

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105)
  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310)
  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd., 545 p. (ISBN 2-85672-008-0)
  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 35857376)
  • Jean Renard, Baugé, jadis et naguère - Les pierres et les hommes, Éd. Hérault, 1998
  • Jean Renard, Vin de lune et pain de misère, la sénéchaussée de Baugé sous l'ancien régime, Imprimerie de l’Université Catholique de l'Ouest, 1982
  • Jean Renard, Quand les lys triomphants brisent les léopards , d'Azincourt à Castillon, la lente reconquête du royaume, 1415-1453, imprimerie Lemercier,1993.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. a b et c Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté no 2012090-0002 portant création de la commune nouvelle de Baugé en Anjou, du 30 mars 2012 (JORF no 0133 du 9 juin 2012 page 9778 texte no 8).
  2. a b et c « Arrêté no DRCL-2015-525 du 10 juillet 2015 portant création de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 47,‎ (lire en ligne [PDF]).
  3. a b et c IGN et BRGM, Géoportail Baugé (49), consulté le 2 janvier 2013.
  4. a b et c Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Baugé (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 4 octobre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  5. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  6. IGN, Répertoire Géographique des Communes (superficies RGC 2011), compilation des communes regroupées, consulté le 5 janvier 2013 — Données consultables sur WikiAnjou.
  7. IGN, Répertoire Géographique des Communes (altitudes RGC 2011), compilation des communes regroupées, consulté le 5 janvier 2013 — Données consultables sur WikiAnjou.
  8. La rivière la Sarthe marque la ligne de partage entre le Massif armoricain et le Bassin parisien, comme à la hauteur de Briollay.
  9. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1, p. 246 et suivantes.
  10. a b et c Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, Édition révisée de 1996 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 4, p. 170 et suivantes.
  11. a et b Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, Lachèse Belleuvre & Dolbeau, 1874, t. 1, p. 223 et suivantes - selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  12. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 58.
  13. a et b DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur Baugé, consulté le 19 décembre 2010.
  14. a et b DREAL Pays de la Loire, GéoSource Le Vieil-Baugé, consultées le 5 juillet 2011.
  15. a et b DREAL Pays de la Loire, GéoSource Saint-Martin-d'Arcé, consultées le 5 juillet 2011.
  16. DREAL Pays de la Loire, GéoSource Montpollin, consultées le 5 juillet 2011.
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  31. Baugeois(e) : adjectif relatif à Baugé ou à ses habitants, ou relatif à la région autour de Baugé, le Baugeois (voir Baugeois).
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  45. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Baugé », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Pontigné », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  72. Statuts de la Communauté de communes du Canton de Baugé, Arrêté préfectoral no 2007-107, du 9 mai 2007.
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  90. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 15 avril 2012.
  91. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine, Liste des protections sur Saint-Martin-d'Arcé, consulté le 7 février 2011.
  92. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 20 mars 2012.
  93. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine du Maine-et-Loire, Liste des protections au Vieil-Baugé, consultée le 20 mars 2012.
  94. Société coopérative Maison Culturelle de l’Espéranto,Château de Grésillon à St Martin d’Arcé, consulté le 10 janvier 2013.
  95. Comité météorologique départemental, La météo et l'Anjou, consulté le 22 décembre 2011.
  96. « Hervé Coué », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (lire en ligne).