Seiches-sur-le-Loir

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Seiches-sur-le-Loir
Seiches-sur-le-Loir
Le château de Brignac.
Blason de Seiches-sur-le-Loir
Héraldique
Seiches-sur-le-Loir
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Anjou Loir et Sarthe
Maire
Mandat
Thierry De Villoutreys
2020-2026
Code postal 49140
Code commune 49333
Démographie
Gentilé Seichois
Population
municipale
2 866 hab. (2021 en diminution de 3,89 % par rapport à 2015)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 25″ nord, 0° 21′ 17″ ouest
Altitude 28 m
Min. 15 m
Max. 64 m
Superficie 28,83 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Seiches-sur-le-Loir
(ville isolée)
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Angers-6
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Seiches-sur-le-Loir
Liens
Site web seiches.fr

Seiches-sur-le-Loir est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.

Située sur les bords du Loir, on retrouve des traces de son occupation dès le Néolithique.

Une importante tannerie y sera présente du XIXe au XXe siècle.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune angevine du Baugeois[1],[2], Seiches-sur-le-Loir se situe aux portes de l'agglomération d'Angers, à 18 km au nord-est de cette ville[3], sur la RD 323 (ex-RN 23) entre Angers et La Flèche[4].

Son territoire se trouve essentiellement dans une boucle du Loir sur laquelle domine la colline du village de Matheflon, dépendant de la commune de Seiches-sur-le-Loir, et sur les unités paysagères du plateau du Beaugeois et des plateaux du Haut Anjou[1].

Situation de la commune.

Communes les plus proches : Marcékm, Corzékm, Rives-du-Loir-en-Anjou-(Soucelles)km, Montreuil-sur-Loirkm, Rives-du-Loir-en-Anjou-(Villevêque)km, La Chapelle-Saint-Laudkm, Baracékm, Jarzé-Villages-(Chaumont-d'Anjou)km, Jarzé-Villages-(Beauvau)km, Huillé-Lézigné-(Lézigné)km, Verrière-en-Anjou-(Pellouaille-les-vignes)km, Tiercékm, Loire-Authion-(Bauné) 9 Km, Verrières-en-Anjou-(Saint-Sylvain-d'Anjou) 11 km, Le Plessis-Grammoire 11 km, Durtal 15 km, Écouflant 17 km, Angers 18 km et Saint-Barthélémy-d'Anjou 20 km[3].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le terrain crétacé occupe la majeure partie de Seiches. Dans la plaine de Bré, on trouve du grès tertiaire, et dans la vallée du Loir, on rencontre des terrains alluvionnaires. Au village de Matheflon, présence de plusieurs caves d'où l'on extrayait autrefois du tuffeau[6],[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Bord du Loir en automne.
Bord du Loir en automne.

Seiches-sur-le-Loir est bordée par le Loir, qui coule à l'Ouest de la commune[8], et qui peut déborder sur son territoire en période de crues.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marcé à 2 km à vol d'oiseau[11], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Statistiques 1991-2020 et records MARCE (49) - alt : 53m, lat : 47°33'42"N, lon : 0°19'01"O
Records établis sur la période du 01-03-1999 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2 3,7 5,6 9 12,3 13,8 13,4 10,7 8,6 5 2,4 7,4
Température moyenne (°C) 5,4 5,9 8,5 11,2 14,5 18,1 19,8 19,5 16,7 13,1 8,6 5,8 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 13,2 16,8 20 23,9 25,9 25,5 22,6 17,5 12,3 9,1 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−10,3
07.01.09
−13,8
12.02.12
−11,3
01.03.05
−5,3
04.04.22
−1,5
06.05.19
2,3
01.06.06
5,5
10.07.04
4,6
21.08.14
1,3
29.09.07
−3,2
26.10.10
−6,8
30.11.10
−9,5
17.12.09
−13,8
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
24.01.16
21,8
27.02.19
25
30.03.21
29
30.04.05
32
27.05.05
40,3
18.06.22
41,1
23.07.19
39,5
10.08.03
35,4
14.09.20
30,3
02.10.23
22
07.11.15
18,5
07.12.00
41,1
2019
Précipitations (mm) 67,3 52,9 50,3 54,2 57,7 50,4 46,9 52,1 54,1 71 70,2 74 701,1
Source : « Fiche 49188001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Seiches-sur-le-Loir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Seiches-sur-le-Loir, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 866 habitants en 2021, constituant une ville isolée[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), terres arables (17,4 %), prairies (16,4 %), zones urbanisées (6,4 %), cultures permanentes (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits : l'Aiderie, l'Anguicherie, Bas-Boudré, Bas-Prigné, Beaulieu, Beausoleil, Beauvallon, Bel-Air, Bessus, les Blaisonnières, les Blottières, le Bois, le Bois-aux-Geais, le Bois-Fleuri, le Bois-Madame, Boudré, la Bouhourderie, les Bourseillères, le Bout-du-Monde, la Boutardière, Bré, la Brosse, la Chaise, Chanteloup, la Chaupardière, la Chiquetière, Cœur, la Coquille, les Cosses, la Coudre, le Couvent, les Essards, la Fouquellerie, le Figuier, la Garenne, la Gauguerière, la Gayonnière, la Gazelière, les Gigonnières, le Grand-Chaussé, Gentillé, la Granderie, les Grandes-Ecuries, la Grange, les Grouas, la Guitière, le Haut-Châ-teau, l'Homas, la Hourdrière, l'IHumeline, la Jechetière, la Lande, le Lisieux, la Maillère, la Maison-Neuve, Marolles, les Marouers, Matheflon, le Mortier, les Mulottières, l'Orgerie, l'Ouche, le Patis, le Pavé, Petit-Chaussé, la Petite-Gentillé, Pierre-Frite, le Ponceau, Pont-herbault, les Portes, Prignes, la Reinière, la Redonnière, la Renardière, la Robinière, les Rotis, la Roussière, Souillard, Tartifume, la Thibaudière, le Tronchet, la Tufière, les Vêquetières, le Verger, la Vironnière, etc[8].

À la fin du XXe siècle, la commune compte trois gros villages : le bourg (Seiches), Matheflon et Suette[24].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes 402 et 402B du réseau de transports en commun régional Aléop. Il dessert également le collège de Seiches-sur-le-Loir[25].

Deux parking-relais sont disponibles à une quinzaine de km de Seiches-sur-le-Loir, pour pouvoir se déplacer plus facilement sur l'ensemble de l'agglomération d'Angers.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Villa nuncupante Cipia in pago Andecavo supra Liddo flumine en 847, Curtis que Cepia vocatur en 1035, Ecclesia Cepie, ecclesia nomine Cepia en 1035, Apud Cechiam die dedicationis ecclesiæ villæ, en 1052-1082, Vicus Cepie, villa Cepie vers 1085, Sacerdos de Cecheia en 1102-1114, Cepiensis ecclesia en 1124-1130, Chechia en 1132, Monasterium Sancti-Albini quod est Cepie en 1137, Ceche en 1142-1145, Burgus Cepie en 1159, Crux Cepie juxta viam en 1164[26], Seiche vers 1250, Seiches en 1643, Seche en 1787[27], Seiches en 1793, Seiche en 1801, puis Seiches et Seiches-sur-le-loir par décret du [28],[26], à la suite d'une décision du conseil municipal du .

Nom des habitants (gentilé) : les Seichois[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Dolmen de la Pierre au Loup.
Dolmen de la Pierre au Loup.

On trouve sur la commune des traces du Néolithique : dolmen de la Pierre-au-Loup, sur la colline de Matheflon, avec table de 4 mètres de côté, et dolmen du Lisieux, en grande partie détruit, dont ne subsiste qu'une dalle. Au village de Matheflon, traces d'enceintes néolithiques contenant des silex taillés, des haches polies et des ossements[29],[30],[31].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Présence gallo-romaine : il a été trouvé une monnaie gauloise en or près de Suette ainsi que plusieurs monnaies d'argent romaines aux Véquetières. Un centre gallo-romain a dû exister au bord du Loir[29].

Les voies de Durtal à Angers, de Tours à Laval par Baugé, dont Seiches est alors à cet endroit un point de franchissement du Loir, se croisaient à l'emplacement du village de Suette, rejointes ensuite par la voie du Mans[29].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Présence sans doute dès le IXe siècle d'une église, de moulins et de dépendances[32].

Au XIe siècle, Seiches est tenu par le vicomte Eudes. Foulques Nerra le met ensuite entre les mains de son épouse, la comtesse Hildegarde (de Haute-Lorraine de Sundgau), qui en fait don aux religieuses de l'abbaye du Ronceray d'Angers[33].

Foulque Nerra y fait construire un château dominant le Loir, pour « mater les félons », terme qui donnera Matheflon[34]. La famille de Mathefelon est une dynastie de seigneurs angevins dans leur domaine de Matheflon. Ils sont inhumés en l'abbaye de Chaloché.

La vicomté de Seiches est attribuée en 1403 au Chapitre de Saint-Laud[33].

La suprématie de Matheflon passe au XVe siècle au château du Verger[33], édifié par Pierre de Rohan. L'édifice sera par la suite en partie détruit par le cardinal de Rohan[35].

Le Ronceray établit un prieuré, qui a droit de châtellenie avec haute, moyenne et basse justice, ainsi que les honneurs seigneuriaux[33].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le prieuré possède le privilège de bac et passage sur le Loir, y percevant un droit suivant la hauteur des eaux. En dépendant aussi le fief du Petit-Seiches à Angers. Tous les domaines du prieuré seront vendus à la Révolution, et la commune rachètera le bâtiment au début du XIXe siècle pour y installer la mairie et la cure[33].

À la fin de l'Ancien régime, Seiches dépend de l'élection et du présidial d'Angers[36].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

À la Révolution, Seiches devient chef-lieu de canton (canton de Seiches-sur-le-Loir), comprenant d'abord en 1790 Corzé, Marcé et Seiches, auquel est ajouté l'année suivante La Chapelle-Saint-Laud et Lézigné, puis en 1801, Bauné, Beauveau, Chaumont, Cornillé, Fontaine-Milon, Jarzé, Lué et Sermaise[36]. Le canton de Seiches perdurera jusqu'en 2014.

La Chouannerie est active dans la région à la fin du XVIIIe, avec notamment des troubles en 1795. L'administration municipale de Seiches décide alors de tenir temporairement ses séances à Angers en raison des troubles occasionnés[37].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au XIXe, plusieurs activités économiques sont présentes à Seiches : papeterie, filature de laine cardée, fabrique de pointes, four à chaux, carrière de grès, tannerie[38].

Tanneries Angevines[modifier | modifier le code]

Logo des Tanneries Angevines fin des années 1920.
Logo des Tanneries Angevines fin des années 1920.

Une tannerie ouvre à Seiches en 1845. Le modeste atelier artisanal, la Tannerie de l'Arche, devient en 1885 la propriété de Louis Le Nénaon, qui ne compte alors qu'un seul ouvrier. En 1903, la Tannerie Le Nénaon comprend un hangar et quelques bâtiments. Louis cède l'activité cette année-là à son fils Henri pour la somme de 4 300 F.

La Première Guerre mondiale donne à l'entreprise son véritable essor, les besoins en cuir de l'armée étant importants. Elle compte quinze ouvriers en 1915, soixante en 1924, deux-cents en 1944 et trois-cents en 1954. En 1919, elle change de nom pour devenir les « Tanneries Angevines ».

Toute une cité va naître autour de l'entreprise devenue une usine. Henri Le Nénaon cré une série d'œuvres sociales et fait installer des équipements pour ses employés : des équipements culturels (cinéma de six cents places, salle de lecture, bibliothèque), des équipements sportifs (terrains de basket et football, avec tribune couverte de cinq cents places, stade nautique, salle de gymnastique)[39], et une maison de retraite. Le domaine de la Châtaigneraie est transformé en colonie de vacances pour les enfants du personnel. Henri Le Nénaon meurt en .

Victime de la crise de l'industrie du cuir, l'entreprise dépose son bilan le . Les bâtiments sont vendus aux enchères l'année suivante et une partie de ceux-ci sont repris par la commune[40],[8],[41].

La croissance démographique de la commune, de l'entre-deux guerres jusqu'aux années 1960, est liée à l'essor des Tanneries Angevines, dont les effectifs passèrent de soixante en 1924 à trois cents en 1954. Sa fermeture en 1980 explique la stagnation démographique des décennies suivantes[8].

Résistance pendant l'Occupation[modifier | modifier le code]

Durant l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de résistants s'organise à Seiches autour d'Ernest Mottais, affilié au réseau Honneur et Patrie de Victor Chatenay. Le groupe va conduire des actions de sabotage notamment sur la voie ferrée traversant le bourg. Il est démantelé en 1944 par la Gestapo à la suite d'une dénonciation. Le samedi , le parachutage de matériels est prévu à Boudré à la tombée de la nuit. Les résistants ont pour mission d'indiquer au pilote la zone de largage par des signaux lumineux. À quelques minutes du début de l'opération, alors que le groupe est rassemblé dans une maison du bourg de Seiches, deux allemands font irruption et tirent. Parmi les membres du groupe certains meurent sur le coup, d'autres sont interrogés puis arrêtés. Malgré l'action allemande le largage a tout de même lieu, une fenêtre éclairée dans le parc du château du Verger étant interprétée comme le signal indiquant la zone de largage[42],[43].

Parmi ces résistants seichois, plusieurs seront tués : Ernest Mottay, tué le  ; Auguste Gautier, tué le  ; Hubert Neveux, mort sous la torture à Angers le  ; Victor Gernigon, déporté, mort le au camp de Bukenwald ; Madeleine Gernigon , déportée, mort le au camp Ravensbruck ; Albert Lair, déporté, mort le à Hersbruck ; Henri Lair, déporté, mort le à Hersbruck[43].

La commune de Seiches-sur-le-Loir est libérée par les troupes américaines le [43].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La commune est créée à la Révolution (Seiches puis Seiches-sur-le-Loir), chef-lieu de canton en 1793 et 1801[28].

Liste des maires successifs[44]
Période Identité Étiquette Qualité
9 mai 1944 1947 Henri Régnier    
1947 1953 Ernest Chevreux    
1953 1954 Henri Régnier    
1954 1960 Joseph Fremy    
1961 1964
(décès)
Henri Régnier    
1964 mars 1977 André Retailleau   Responsable de coopérative agricole
mars 1977 mars 1989 Yves Merrot   Retraité de la gendarmerie
mars 1989 mars 2008 André Lainard DVG-PS Directeur d'établissement pour enfants handicapés
Conseiller général (2001 → 2008)
mars 2008 mars 2014 Odile Chalain[45] DVG Professeur d'allemand
mars 2014
(démission)[46]
Gabriel Prieur[47]   Formateur contrôleur
En cours
(au 28 mai 2020)
Thierry de Villoutreys[48],[49] DVD Directeur de projet

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe, elle-même membre du syndicat mixte Pôle métropolitain Loire Angers. La commune était précédemment membre de la communauté de communes du Loir[51], elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers.

Autres circonscriptions[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014, Seiches-sur-le-Loir est chef-lieu du canton de Seiches-sur-le-Loir, et fait partie de l'arrondissement d'Angers[52]. Ce canton compte alors treize communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton d'Angers-6, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[53].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

En 2021, la commune comptait 2 866 habitants[Note 4], en diminution de 3,89 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 3681 4131 3631 6191 5251 5921 6451 704
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7781 5901 5904661 4441 5901 4251 4301 396
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3321 3611 4221 2951 4301 5711 7341 9602 121
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 2602 1992 1682 2072 2482 4122 9983 0192 960
2015 2020 2021 - - - - - -
2 9822 8792 866------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 464 hommes pour 1 481 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,8 
6,1 
75-89 ans
8,5 
15,2 
60-74 ans
16,4 
21,7 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
19,5 
19,2 
15-29 ans
15,1 
20,1 
0-14 ans
17,1 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16 
60-74 ans
16,8 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,3 
30-44 ans
17,5 
18,7 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Un important pensionnat existait au château du Verger en 1795-1796. Une école communale est d'abord installée dans un immeuble avant d'être construite, en 1865-1866, entre le bourg et le village de Suette. Elle est agrandie ensuite à plusieurs reprises[24].

Trois établissements scolaires sont présents sur la commune au début du XXIe siècle : l'école maternelle Les P'tits Quéniaux, l'école élémentaire André-Moine et le collège d'études du second degré Vallée du Loir[60].

Le collège a ouvert ses portes en 1970. Il accueille 750 élèves en 1995, de la 6e à la 3e, et 730 élèves à la rentrée 2019-2020. Il est alors l'un des plus importants collèges du département[61],[24],[62].

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade des Rabières, installé par les Tanneries Angevines, est repris en 1969 par la municipalité. La commune comporte, au milieu des années 1990, deux terrains de football, une salle omnisports, une piscine et plusieurs courts de tennis, ainsi que trois jeux de boules et un hippodrome[39]. Dans les années 2010 c'est le syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) de Seiches-sur-le-Loir qui assure la gestion du gymnase et du terrain de sport[63].

Santé[modifier | modifier le code]

En 2020, présence de plusieurs services de santé sur la commune : médecine générale, dentaire, soins infirmiers, psychologie, kinésithérapie, ostéopatie, orthophonie, etc[64].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Salle Villa-Cipia.
Salle Villa-Cipia.

La salle des fêtes est acquise par la municipalité en 1979 et la transforme en 1983 en maison commune des loisirs[39].

La bibliothèque est gérée par l'association Histoire de lire et fait partie du réseau des bibliothèques de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe[65].

Autres services et équipements[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'un centre de secours, comptant 47 sapeurs pompiers volontaires en 2016[66],[67], et d'une gendarmerie. Le centre de secours Joseph-Troissant a été inauguré en 1977[32].

L'antenne de Durtal à Seiches-sur-le-Loir de la maison de services au public (MSAP) offre un accompagnement dans les démarches administratives[68].

L'office de tourisme se trouve à Durtal[69].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le revenu fiscal médian par ménage à Seiches-sur-le-Loir est de 20 640  en 2018, pour une moyenne de 21 110  dans le département[70].

Population active et emploi[modifier | modifier le code]

La population âgée de 15 à 64 ans s'élève en 2017 à 1 832 personnes (pour 1 782 en 2007), parmi lesquelles on comptait 76 % d'actifs dont 69 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs[71].

En 2017 on comptait 1 743 emplois dans la commune, contre 1 498 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 1 265. L'indicateur de concentration d'emploi est de 61 %, ce qui signifie que la commune offre un nombre d'emplois inférieur au nombre d'actifs, indicateur en légère baisse par rapport à 2007 (62 %)[71].

Activités économiques[modifier | modifier le code]

On recense sur la commune dans les années 1990, vingt-sept exploitations agricoles (cultures du maïs et du tournesol, élevage de bovins, production fruitière) et une pépinière, une carrière (production de grave et de sable), dix-neuf artisans, vingt-six commerçants et vingt-quatre professions libérales[72].

Au XXIe siècle, sur 228 établissements présents sur la commune à fin 2010, 8 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % dans le département), 10 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 58 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[73]. Fin 2017, sur les 113 établissements présents sur la commune, 4,4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 7,9 % dans le département), 14,2 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 59,3 % de celui du commerce, des transports et des services divers et 14,2 % du secteur de l'administration publique, de l'enseignement, la santé et l'action sociale[74].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Seiches-sur-le-Loir comporte plusieurs monuments[75],[76] :

  • le dolmen du Lisieux, détruit, dont ne subsiste qu'une dalle de 2,80 mètres de long[29] ;
  • le dolmen dit de la Pierre au Loup, grès éocène avec table de 4 mètres de côté supportée par trois grands blocs de pierre. Logo monument historique Classé MH (1978)[30],[29] ;
  • le château de Brignac, représentatif du courant néo-gothique en Anjou, construit au XIXe siècle par l'architecte angevin René Hodé. Logo monument historique Inscrit MH (2014)[77],[8] ;
  • le château de la Garenne, construit au XIXe siècle par Jean Ouvrard, alors maire de la commune, au lieu-dit le Grand-Chaussé. Il a la forme d'un quadrilatère. La façade nord-est est flanquée de deux tourelles couvertes d'un toit pointu. Acheté plus tard par Emile Alexis Segris[78] ;
  • le château du Verger (XVe siècle) : vestiges du château constitué ou construit pour Pierre de Rohan, maréchal de Gié, détruit en partie au XVIIIe siècle : tours à mâchicoulis, fossés, douves ; mur de clôture du parc et écuries, ancien logis prioral et bâtiment XVIe siècle. Logo monument historique Inscrit MH (2007)[79],[8] ;
  • le manoir du Grand Chaussé. Logis salle[80] ;
  • la chapelle de la Chiquetière (XVe siècle et 1995) : sur le chemin de l'Isle-Bruneau. La Chiquetière dépendait du chapitre Saint-Laud d'Angers. Un pigeonnier est aménagé dans le comble de la chapelle, ce qui est assez rare. La présence d'un blason sculpté sur une clef de voûte ne renseigne en rien sur l'origine du sanctuaire ;
  • la chapelle de Mathefelon, du XIXe siècle, de style néogothique[32],[81] ;
  • la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde, du XVe siècle. Logo monument historique Inscrit MH (1973)[82],[32] ;
  • l'église Saint-Aubin, édifice des XIe et XIIIe siècles, agrandie au XIXe siècle : clocher, voûtes du chœur XIIIe, transept, chapelle seigneuriale, sacristie ; chapiteaux XIIe ; pietàs XIVe / XVIIe siècle, retable XVIIIe, groupe sculpté XVIe. Logo monument historique Inscrit MH (1987)[83],[76] ;
  • la croix au Chien, obélisque surmonté d'une croix[32] ;
  • le presbytère, ancien prieuré de bénédictine dépendant de l'abbaye du Ronceray, des XVe et XVIe, rénové au XIXe siècle[32] ;
  • le moulin sur le Loir à Matheflon du XVIIIe[84].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Mi-parti : au premier, d'azur à la fleur de lys d'argent ; qui est de Seiches. au second, de gueules à trois écus d'or, posés deux et un ; qui est de Matheflon. Dessin exécuté par M. Réveillant, 1932.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 4, Angers, H. Siraudeau, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 377-383. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, (BNF 34106676), p. 516-518.
  • Louis Maucourt, Seiches-sur-le-Loir en Anjou : lieu de rencontre avec l'histoire de France, Seiches-sur-le-Loir, Familles rurales Association Seiches-sur-le-Loir, , 2e éd. (1re éd. 1999, Angers, Impr. Paquereau), 588 p. (ISBN 978-2-907831-69-7 et 2-907831-69-0, BNF 37096488). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière, Indicateur de Maine-et-Loire, ou Indicateur par communes de ce que chacune d'elles renferme sous les rapports de la géographie, des productions naturelles, des monuments historiques, de l'industrie et du commerce, t. 1, Angers, Cosnier et Lachèse, (BNF 30948266), p. 738-746.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. P. Wagret, J. Boussard, J. Levron, S. Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, coll. « Provinciales », (BNF 31614504), p. 10.
  3. a et b Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Seiches-sur-le-Loir (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), Distances orthodromiques à partir de Seiches-sur-le-Loir (49), consulté le 11 novembre 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  4. IGN et BRGM, Géoportail Seiches-sur-le-Loir (49), consulté le 11 novembre 2012.
  5. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  6. Célestin Port 1996, p. 377, d'après Millet (Indicateur de Maine-et-Loire, t. I, 1864, p. 740-741).
  7. Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière 1864, p. 740-741.
  8. a b c d e et f Célestin Port 1996, p. 377.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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