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==Biographie==
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Hassoun est né à [[Alexandrie]] (Égypte) en 1936 et s'est installé en [[France]] en 1954 pour poursuivre ses études ; il y restera jusqu'à sa mort à l'âge de 63 ans, causée par une tumeur au cerveau.
Hassoun est né à [[Alexandrie]] (Égypte) en 1936 et juif athée<ref>[http://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-hassoun/ article l'encyclopédie universalis.fr]</ref> s'est installé en [[France]] en 1954 pour poursuivre ses études.

Il est analysé par Conrad Stein puis par Jean Clavreul. Il devient en 1979 membre de l'École freudienne. Son travail sur le narcissisme primaire le rapproche de Lacan. Il est cofondateur du Cercle freudien, il participe à des revues comme : L'Ordinaire du psychanalyste, Patio, Études freudiennes...

Il meurt à l'âge de 63 ans, d'une tumeur au cerveau.


== Théorie de la mélancolie ==
== Théorie de la mélancolie ==
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==Bibliographie==
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Hassoun a, dans ces dernières années, écrit une histoires des [[Juif]]s égyptiens, ''Histoire des Juifs du Nil'' (Minerve, 1990) <ref>[http://www.webcitation.org/query?url=http://www.geocities.com/rainforest/vines/5855/hassoun.htm&date=2009-10-26+01:23:40]</ref>
*''L'obscur objet de la haine'', Aubier, 1997
*''La cruauté mélancolique'', Aubier, 1995
*''L'Exil de la langue'', Point hors ligne, 1993
*''Histoire des Juifs du Nil'', Minerve, 1990<ref>[http://www.webcitation.org/query?url=http://www.geocities.com/rainforest/vines/5855/hassoun.htm&date=2009-10-26+01:23:40]</ref>
*''Les passions intraitables'', Aubier, 1989
*''Fragments de langue maternelle'', Payot, 1979
*''Entre la mort et la famille : la crèche'', 1re édition F. Maspero, 1973, 2e édition Petite Bibliothèque Payot, 1977 (épuisé).
===Sur Hassoun===
*''Jacques Hassoun... de mémoire'' sous la direction de Claude Spielmann, 2010. Collection
Actualité de la psychanalyse (érès) I.S.B.N. 9782749212722.<ref>[http://www.cairn.info/jacques-hassoun-de-memoire--9782749212722.htm présentation]</ref>
*''Jacques Hassoun'', Revue ''Che Vuoi ?'' n° 12, Paris, L’Harmattan, 2000.
*''Traits pour traits'' (nouvelles), édition à compte d’auteur.
*Dvd intitulé ''Jacques Hassoun, de mémoire'', réalisé par Paul Pérez. I
==Références et notes==
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==Liens externes==
*[http://bibliohassoun.org/ site de la bibliothèque de J Hassoun]



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Version du 13 février 2012 à 20:07

Modèle:Infobox Personnalité des sciences sociales

Jacques Hassoun (1936-1999) est un médecin psychiatre français puis psychanalyste lacanien (il est un proche de celui-ci). Hassoun a développé une théorie de la dépression.

Biographie

Hassoun est né à Alexandrie (Égypte) en 1936 et juif athée[1] s'est installé en France en 1954 pour poursuivre ses études.

Il est analysé par Conrad Stein puis par Jean Clavreul. Il devient en 1979 membre de l'École freudienne. Son travail sur le narcissisme primaire le rapproche de Lacan. Il est cofondateur du Cercle freudien, il participe à des revues comme : L'Ordinaire du psychanalyste, Patio, Études freudiennes...

Il meurt à l'âge de 63 ans, d'une tumeur au cerveau.

Théorie de la mélancolie

Pour Hassoun, la mélancolie (ou la dépression) provient d'un désir individuel pour un autre non-désigné.

Dans le modèle de Hassoun, cet objet flou qui manque est le sein de la mère. Le discours s'articule ainsi : si la mère enlève son sein ou force un sevrage prématuré, l'enfant ne peut naturellement faire le deuil de cette perte inévitable, et ne peut pas non plus essayer de forger des relations avec d'autres objets (des amants, etc.) pour succéder à l'amour du sein.

Pour s'assurer de la bonne marche d'un enfant dans le monde, sa mère doit 'abandonner' le sein à son enfant, lui permettant de transformer son sein d'un emblème sexuel à une entité transmettant le soin maternel. Il faut laisser le temps à l'enfant d'abandonner en temps et en heure le sein. [2]

Au sujet de la mémoire et du souvenir

Hassoun souligne le besoin de dire le passé. En cas de crise : quand l'individu grandit, quand il y a besoin de préserver une culture, etc. De nouveaux faits demandent un effort psychologique pour s'y adapter, et c'est la raison pour laquelle une personne peut rejeter de nouvelles situations. La théorie stipule que nous retournions dans le passé afin de résoudre ce besoin d'adaptation à la réalité, parce qu'il considère que les expériences du passé sont des outils de survie. Raconter le passé ne signifie pas exhorter quelqu'un à suivre la tradition. La tradition assujettit les individus à des motifs de vie qui peuvent causer plus de dommages que de bonheur. Raconter le passé, c'est autre chose. La dialectique est la continuité ou la destruction du passé.

Critiques

D'aucuns[Qui ?] disent que les théories de Hassoun s'appuient de façon trop profonde sur la psychanalyse, sur les théories de Freud, qui sont bien trop déterministe et manquant de preuve.

Bibliographie

  • L'obscur objet de la haine, Aubier, 1997
  • La cruauté mélancolique, Aubier, 1995
  • L'Exil de la langue, Point hors ligne, 1993
  • Histoire des Juifs du Nil, Minerve, 1990[3]
  • Les passions intraitables, Aubier, 1989
  • Fragments de langue maternelle, Payot, 1979
  • Entre la mort et la famille : la crèche, 1re édition F. Maspero, 1973, 2e édition Petite Bibliothèque Payot, 1977 (épuisé).

Sur Hassoun

  • Jacques Hassoun... de mémoire sous la direction de Claude Spielmann, 2010. Collection

Actualité de la psychanalyse (érès) I.S.B.N. 9782749212722.[4]

  • Jacques Hassoun, Revue Che Vuoi ? n° 12, Paris, L’Harmattan, 2000.
  • Traits pour traits (nouvelles), édition à compte d’auteur.
  • Dvd intitulé Jacques Hassoun, de mémoire, réalisé par Paul Pérez. I

Références et notes

Liens externes