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Bombardiers nucléaires B-52, démantelés à la suite de la signature de l'accord START

Le désarmement nucléaire est l'expression qui désigne une volonté politique, juridique ou militante qui vise à réduire ou à supprimer les armes nucléaires. D'après le CNRTL, le désarmement est l'« action de réduire ou de supprimer les forces armées d'un pays ».

Il intervient théoriquement après la maîtrise des armes nucléaires ainsi que leur non-prolifération.

https://www.cairn.info/revue-agone-2014-1-page-195.htm

https://www.un.org/disarmament/wp-content/uploads/2015/02/French-Disarmament-Basic-Guide-3rd-Edition.pdf

https://journals.openedition.org/1895/3222#tocto1n2

https://www.un.org/fr/chronicle/article/les-prochaines-etapesdu-desarmement-universel-nucleaire

Définition[modifier | modifier le code]

Selon l'encyclopédie Universalis, dans son acceptation étroite, le terme désarmement vise à la diminution voire à la destruction des forces armées. Dans une acceptation plus large, le terme englobe aussi la maitrise et la limitation des armes ce qui amène parfois à confondre maitrise des armements et désarmement[1].

L'encyclopédie Britannica dresse elle quatre définitions du désarmement :

  • (1) la destruction ou la réduction pénales de l'armement d'un pays vaincu en guerre (la disposition du traité de Versailles [1919] prévoyant le désarmement de l'Allemagne et de ses alliés est un exemple de cette conception du désarmement) ;
  • (2) les accords bilatéraux de désarmement s'appliquant à des zones géographiques spécifiques (le désarmement naval dans ce sens est représenté par l'accord Rush-Bagot entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui, depuis 1817, maintient les Grands Lacs désarmés) ;
  • (3) l'abolition complète de tous les armements, telle que préconisée par les penseurs utopiques et parfois par les gouvernements ;
  • (4) la réduction et la limitation de l'armement national par un accord international général par le biais de forums internationaux tels que la Société des Nations, dans le passé, et les Nations Unies, dans le présent. Cette dernière est l'utilisation actuelle la plus fréquente du terme.

https://www.encyclopedia.com/social-sciences-and-law/political-science-and-government/international-affairs-diplomacy/nuclear-disarmament

Historique[modifier | modifier le code]

États possédant ou ayant possédé l'arme nucléaire[modifier | modifier le code]

États possédants l'arme nucléaire selon le TNP[modifier | modifier le code]

Des armes nucléaires ont été utilisées dans le cadre d'opérations militaires belliqueuses à deux reprises : par les États-Unis sur les villes d'Hiroshima et Nagasaki au Japon, durant la Seconde Guerre mondiale.

Carte des neuf États dotés de l'arme nucléaire en 2017

Rapidement après l'acquisition de l'arme nucléaire par les États-Unis en 1945, en l'espace de quelques années, plusieurs autres pays l'ont rejoint dans cette course :

États ayant reconnu posséder l'arme nucléaire[modifier | modifier le code]

États possédant l'arme nucléaire sans reconnaissance officielle[modifier | modifier le code]

  • Drapeau d’Israël Israël, un programme d'acquisition de l'arme nucléaire a commencé au début des années 1960, le pays serait actuellement doté de la puissance nucléaire

États hébergeant l'arme nucléaire à travers l'OTAN[modifier | modifier le code]

États anciennement dotés de l'arme nucléaire[modifier | modifier le code]

D'autres pays sont, ou ont été, soupçonnés de vouloir développer un programme nucléaire militaire, comme l'Algérie, le Brésil, l'Iran, l'Irak, la Syrie, l'Arabie saoudite, la Turquie etc.

Traités de maîtrise des armements[modifier | modifier le code]

Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires en 1963[modifier | modifier le code]

Traité de non-prolifération nucléaire en 1968[modifier | modifier le code]

Traités SALT I en 1972 et SALT II en 1979[modifier | modifier le code]

Dans un climat de détente de la Guerre froide, la communauté internationale a estimé dans les années 1960 qu'il fallait stopper la prolifération des armes nucléaires.

La première étape fut la signature du Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, signé en 1963 à Moscou, par les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne.

En 1968, une avancée majeure est réalisée par la conclusion du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) qui fut signé par la totalité des États du monde sauf l'Inde, le Pakistan et Israël.[réf. nécessaire]

Entamées en 1969, les négociations sur la limitation des armements stratégiques, entre les États-Unis et l'Union soviétique, aboutissent à la conclusion des traités SALT I en 1972 et SALT II en 1979. Ces accords sur la planification et le contrôle de la production d'armes stratégiques seront prolongés par le traité de réduction des armes stratégiques (START I et II, signés respectivement en 1991 et 1993).

En réponse à la décision de l'OTAN de décembre 1979, consistant à déployer des missiles de croisière et Pershing en Europe pour répliquer à la position de l'URSS, le mouvement END (pour European Nuclear Disarmament, en anglais, Désarmement nucléaire en Europe, en français), à l'origine britannique, se met en place en 1980. Il se transformera en mouvement plus large, organisateur d'une convention annuelle sur le désarmement nucléaire, de 1982 à 1991.

Également, le Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty (FNI) est signé en 1987. Enfin, les négociations MBFR (sur la réduction mutuelle et l'équilibre des forces en Europe), qui avaient été engagées dès 1973 entre le Pacte de Varsovie et l'OTAN, ont abouti à la signature en 1990 d'un important accord de désarmement des Forces armées conventionnelles en Europe.

En 2000, les USA et la Russie signent l'accord nucléaire russo-américain sur le plutonium militaire (PDMA) qui prévoit l'élimination par chacune des parties de 34 tonnes de plutonium militaire issu de la guerre froide sous forme de combustible MOX utilisable dans certains réacteurs de centrales nucléaires civiles.

Le 7 juillet 2017, le traité sur l’interdiction des armes nucléaires est voté à l'Assemblée générale des Nations unies, à 122 voix sur 192. L'ensemble des puissances nucléaires, ainsi que les pays membres de l'OTAN, plusieurs pays d'Afrique et d'Asie centrale, l'Australie et le Japon entre autres, ont boycotté l'adoption du traité.

Traité d'interdiction des armes nucléaires[modifier | modifier le code]

L’ICAN a effectivement fait des pas de géant cette année dans la démarche d’abolition des armes nucléaires. Le 7 juillet dernier, la campagne a réussi à faire adopter un traité d’interdiction des armes nucléaires aux Nations Unies, ce qui lui a valu en grande partie l’attribution du Prix Nobel de la Paix. (plagiat)

Le traité, premier en son genre depuis le traité de non-prolifération des armes nucléaires en 1968, a été signé par 122 pays. (plagiat)

Contexte d'escalade nucléaire entre les États-Unis de Donald Trump et la Corée du Nord de Kim Jong-un.

Aucune des puissances possédant l’arme nucléaire n’a souhaité prendre part aux négociations et signer ce traité. Ces neuf pays, à savoir la Chine, la Corée du Nord, les États-Unis, la France, l’Inde, le Pakistan, le Royaume-Uni, la Russie et officieusement Israël, n’envisagent pas le désarmement nucléaire comme une solution viable pour la sécurité internationale[2]. (plagiat)

L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et le Japon, pourtant seul pays ayant été frappé par des attaques nucléaires à ce jour, se sont également refusés aux discussions, avançant que les conditions sécuritaires internationales actuelles ne permettaient pas l’abandon de l’arme nucléaire. (plagiat)

Bien d’autres pays comme le Brésil, le Mexique, l’Afrique du Sud, la Suède ou encore l’Autriche ont affiché leur soutien au traité, qui proscrit également la politique de dissuasion. (plagiat)

Position de la France[modifier | modifier le code]

La France souligne que, si le désarmement a pour fin la sécurité collective, "il ne saurait se faire sans la prise en compte des intérêts de sécurité de ceux qui le mettent effectivement en œuvre. Et c'est particulièrement vrai s'agissant du désarmement nucléaire qui se construit peu à peu sur la base du principe de sécurité non diminuée pour tous."

Les raisons pour lesquelles la France n'adhère pas au TIAN (nouvelle fenêtre) sont au nombre de trois :

  • Le TIAN est un texte jugé "inadapté" au contexte sécuritaire international marqué par la résurgence des menaces d’emploi de la force ;
  • Le TIAN s’adresse exclusivement aux démocraties occidentales et "ne servira donc pas la cause du désarmement, puisqu’aucun État disposant de l’arme nucléaire ne le signera" ;
  • Le TIAN "fragilise une approche réaliste d’un désarmement s’effectuant étape par étape."[3]

Situation actuelle[modifier | modifier le code]

Un désarmement notable...[modifier | modifier le code]

Pourtant, en dépit de ces différents engagements et malgré la chute du bloc communiste, la prolifération se poursuit. Et plusieurs pays ont toujours des programmes nucléaires militaires.

Les puissances nucléaires continuent de développer et de moderniser leurs arsenaux, à travers la modernisation de leurs arsenal (comme la France avec le développement du missile M51 destiné à succéder au missile M45), mais aussi à travers des simulations numériques (les essais nucléaires ayant été abandonné par les principales puissances nucléaires).

Actuellement, la Corée du Nord dispose de moins de dix têtes nucléaires selon les services de renseignements des États-Unis. À la suite de cette révélation, la Corée du Nord s'est retirée du TNP en 2002, mais après des négociations, elle accepte en 2005 d'y être réintégrée. Mais le elle réalise un essai non autorisé, en réponse, le Conseil de sécurité des Nations unies vote la résolution 1718 qui prévoit notamment des sanctions économiques.

L'Iran dispose peut-être aussi d'un programme militaire de recherche nucléaire, une enquête est actuellement (janvier 2006) en cours. L'Iran a construit une centrale nucléaire qui produira du plutonium qui pourrait être utilisé à des fins militaires[réf. nécessaire].

En 1995, la France a proposé un Traité d'interdiction de la production de matières fissiles et a entre 1992 et 1996 démantelé ses installations consacrées à la production de matières fissiles à usage militaire. Cette proposition a été reprise en 2006 par les États-Unis qui demande à nouveau en 2008 l'ouverture de négociations sur le sujet.

... mais insuffisant[modifier | modifier le code]

L'opacité autour des nouvelles puissance nucléaires[modifier | modifier le code]

https://www.un.org/disarmament/wmd/nuclear/

https://www.cairn.info/revue-etudes-2013-9-page-163.htm

Mise en œuvre[modifier | modifier le code]

Réutilisation des armes nucléaires à des fins civiles[modifier | modifier le code]

Destruction des armes nucléaires[modifier | modifier le code]

Prises de position[modifier | modifier le code]

Oppositions[modifier | modifier le code]

Dissuasion nucléaire[modifier | modifier le code]

Dissuasion nucléaire

Les défenseurs de cette théorie s'appuie sur l'historique de l'arme nucléaire qui, depuis son introduction, n'a été utilisée qu'à deux reprises.

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_48895.htm

Principe de sécurité non diminuée pour tous[modifier | modifier le code]

Soutiens[modifier | modifier le code]

ICAN

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Encyclopædia Universalis‎, « DÉSARMEMENT », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  2. @NatGeoFrance, « Désarmement nucléaire : bientôt une réalité ? », sur National Geographic, (consulté le )
  3. « Le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires entre en vigueur en 2021 », sur Vie publique.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]