Sèvres - Manufacture et Musée nationaux

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Sèvres - Manufacture et Musée nationaux
Allée au sein de la manufacture de Sèvres.
Informations générales
Type
Usine, bâtiment scolaire, Manufacture royale (d), formation (d), institution de formation (en), manufacture de céramique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Musée : 1824 ; manufacture : 1740
Gestionnaire
Manufacture nationale de Sèvres (d) ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Dirigeant
Romane Sarfati, directrice générale / Valérie Jonca, directrice de la création et de la production (manufacture) / Charlotte Vignon, directrice du patrimoine et des collections (musée)
Surface
4 ha
Visiteurs par an
67 325 (2015)
64 873 (2016)
51 361 (2017)
66 393 (2018)
Site web
Collections
Collections
Nombre d'objets
50 000
Label
Bâtiment
Architecte
Alexandre Laudin
Protection
Localisation
Adresse

2, place de la Manufacture
92310 Sèvres

4, place André Malraux
75001 Paris
Sèvres, Hauts-de-Seine
 France
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Sèvres - Manufacture et Musée nationaux réunit la manufacture de porcelaine de Sèvres en activité depuis le XVIIIe siècle et le musée national de Céramique créé au siècle suivant. Située à Sèvres dans les Hauts-de-Seine, l'institution fait partie de la Cité de la céramique - Sèvres et Limoges, établissement public administratif sous tutelle du ministère de la Culture.

Vase de la Vendange représentant Adolphe Thiers, 1873-1874, Paris, musée du Louvre.

Une diversité d'artistes invités y produisent des œuvres et objets d'art en porcelaine. Le musée conserve des céramiques du monde entier et de toutes les époques (poterie, faïence, grès, porcelaine de Sèvres et d'ailleurs).

Manufacture de porcelaine de Sèvres

Historique

Origines

Achille Etna Michallon, La Manufacture de Sèvres (1817), Paris, Bibliothèque nationale de France.
Moulage à la manufacture, 1873.

En 1740, la manufacture de Vincennes est fondée, grâce au soutien de Louis XV et de Madame de Pompadour, afin de concurrencer les productions de Chantilly et de Meissen. En 1756, la manufacture est transférée à Sèvres dans un bâtiment construit à l'initiative de Madame de Pompadour, à proximité de son château de Bellevue.

Long de 130 mètres et haut de quatre étages, il est édifié entre 1753 et 1756 par l'architecte Lindet à l'emplacement de la ferme dite « de la Guyarde ». De part et d'autre du pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne verrerie royale, le bâtiment se développe sur deux longues ailes terminées par des pavillons d'angle aux deux extrémités. Le pavillon central est précédé d'une cour dite du public, fermée par une grille en fer forgé. Face à la manufacture est aménagée une demi-lune pour permettre le stationnement des carrosses des visiteurs.

Au rez-de-chaussée, le bâtiment renfermait les réserves de terres, le bûcher et les dépôts de matières premières. Le premier étage abritait les ateliers de moulage, de plâtrerie, de sculpture et de gravure ainsi que les fours. Au deuxième étage se trouvaient les sculpteurs, tourneurs, réparateurs et garnisseurs. Enfin, l'étage sous comble abritait les peintres, doreurs, animaliers et figuristes.

En 1756, Louis XV achète l'ensemble des actions de Sèvres et en devient l'unique actionnaire[1]. La manufacture est ensuite rattachée à la Couronne en 1759.

Mise au point de la porcelaine dure et autres avancées techniques

À l'origine, la manufacture produit une porcelaine tendre, dont Louis-François Ier Gravant a découvert le secret de fabrication. Dans son inventaire après décès du 11 mars 1765, il est désigné comme « inventeur des porcelaines de la manufacture royale établie à Sèvres ». Cette activité est continuée par son fils, Louis-François II Gravant[2]. En 1768, le pharmacien bordelais Vilaris et son ami Jean-Baptiste Darnet découvrent le premier gisement de kaolin sur le sol français, à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges. Le , le comte de Thy de Milly de l'Académie des sciences de Paris, communique à l'académie un mémoire sur la composition de la porcelaine dure. Ce mémoire est publié en 1777 dans le tome 4 de l'encyclopédie, à l'article nommé « Porcelaine ». Ces travaux sont issus de ses observations effectuées dans les différentes manufactures établies en Allemagne, notamment en Saxe. « Jusqu'à cette époque, on n'avait fait dans les manufactures de porcelaine établies en France, sans excepter celle de Sèvres, que des porcelaines vitreuses, qui n'avaient aucune des qualités réelles… »[3].

La porcelaine dure est commercialisée à Sèvres dès 1770.

Le fond écaille apparaît à Sèvres en 1790. Il est employé en 1800 pour les vases Cordelier destinés à la galerie d'Apollon au château de Saint-Cloud en l'an X et en 1803 sur le service écaille utilisé par l'empereur au palais des Tuileries[4],[n 1].

De 1800 à 1847, la manufacture prend son essor et acquiert sa renommée internationale sous la direction d'Alexandre Brongniart, nommé par Claude Berthollet.

En 1875, la manufacture est déplacée dans des bâtiments spécialement construits par l'État français, en bordure du parc de Saint-Cloud. C'est toujours dans ces lieux, classés monument historique, que la production se poursuit.

Les anciens locaux de la manufacture, également situés à Sèvres (1 avenue Léon-Journault), sont occupés à partir de 1881 par l'École normale supérieure de jeunes filles puis, depuis 1945, par le Centre international d'études pédagogiques.

Femmes à la manufacture royale

À la manufacture de Vincennes, en plein développement, en 1748, on crée une « fleurisserie » composée d'une vingtaine de jeunes filles sous la direction de Mme Gravant. Elle est en activité jusqu'en 1753, date à laquelle l'on interdit les femmes au sein de la manufacture. En 1756, Sèvres compte deux cents employés de sexe masculin.

« […] les rares femmes qui continuèrent de travailler à Vincennes puis à Sèvres, après cela (la fleurisserie), le firent désormais chez elles, apportant et reprenant chaque jour, en dépit des risques de casse, les ouvrages délicats de peinture ou de brunissage. »

— Jean-Paul Desprat, Bleu de Sèvres (1759-1769), Éd. du Seuil, Paris, juin 2006.

Fabrication de la porcelaine

Le kaolin provenait traditionnellement de Saint-Yrieix, près de Limoges. Actuellement, les sources se sont diversifiées. La couverte, destinée à être appliquée comme émaillage sur la pâte de kaolin après cuisson, est constituée principalement de pegmatite de Marcognac, mélange de feldspath et de quartz[5].

Le bleu de Sèvres est une couleur caractéristique de la manufacture. Il s'agit d'un oxyde de cobalt qui est incorporé dans la couverte.

Fours du XIXe siècle

Four à céramique de Sèvres, Dictionnaire de chimie industrielle (Barreswil & Girard, 1864)[6].

Le céramiste Ambroise Milet entre à la manufacture où il est nommé successivement « directeur des fours et des pâtes » et « chef de fabrication » avant de quitter la manufacture en 1883. L'une des plus grandes tâches d'Ambroise Milet est la construction de six grands fours à bois en 1877. Ces fours sont aujourd'hui classés monuments historiques.

Les fours se composent d'un corps cylindrique séparé en trois niveaux, celui du bas dénommé premier laboratoire (diamètre 2,60 m hauteur 3 m), au milieu le second laboratoire (diamètre 2,60 m hauteur 2 m), et en haut le cône de cheminée (2 m). L'alandier est une ouverture dans le bas du premier laboratoire (hauteur 1 m largeur 0,58 m et profondeur 0,29 m)[7].

Dans la voûte, entre le premier et le deuxième laboratoire, se trouve un grand carneau au centre et neuf petits sur le pourtour. Ces carneaux permettent de guider les flammes et d'évacuer les gaz brûlés. Des grilles appelées « garde-feux » y sont disposés pour diviser la flamme.

Dans le bas du deuxième laboratoire, de petits alandiers permettent d'augmenter encore la température. Le four possède quatre foyers pour bien répartir la chaleur.

Le bois utilisé pour chauffer les fours est exclusivement du bois de bouleau. Sa combustion forte et rapide est uniforme, sa flamme est longue et il dégage peu de cendres. Ce bois est le seul capable de porter le four aux températures recherchées (petit feu vers 800 °C, grand feu vers 1 300 °C). La cuisson se fait avec des bûches de 73 cm de longueur.

Dans ce même four, le biscuit peut être cuit en 15 à 16 heures, et le vernis ou glaçure en 11 à 12 heures.

Une cuisson nécessite 25 stères de bois qui seront brûlés en 48 heures avec une technique précise de montée en température. Le four met ensuite entre quinze et vingt jours pour refroidir. Le mur qui obstrue la porte est démantelé pour le défournement.

Une centaine de pièces sont cuites en même temps, en fonction de leur taille et de leur encombrement.

La cuisson dans ces fours donne des qualités d'émaux inégalables impossibles à obtenir avec d'autres techniques de chauffe. La très grande uniformité de la chaleur dans le four et le refroidissement extrêmement progressif explique ces qualités. Par ailleurs, ces fours sont les seuls capables de produire des pièces de taille exceptionnelle, dont Sèvres s'est fait une spécialité.

La dernière grande cuisson au bois a eu lieu en . L'avant dernière était en 2006, près de 180 pièces ont été mises à « l'Épreuve du Feu », nom de l'exposition qui a ensuite présenté ces pièces, dans la galerie parisienne de la manufacture[8], avant d'être dispersées. Près d'un an de travail de l'ensemble des ateliers a été nécessaire pour fabriquer et décorer les pièces. L'ouverture du four, comme sa mise à feu ont été retransmises en direct à la télévision. La prochaine cuisson au bois sera indiquée sur le site officiel de la manufacture.

En dehors de ces cuissons exceptionnelles, la manufacture utilise des fours à gaz pour toute sa production courante.


La manufacture aujourd'hui

Tasses à thé de forme « litron », sorties d'un « four de blanc », portant la marque de la manufacture.

Jusqu'en 2009, la Manufacture nationale de Sèvres fut un service à compétence nationale du ministère français de la Culture et de la Communication.

Au , la manufacture de Sèvres et le musée national de Céramique fusionnent au sein d'un établissement public en vertu du décret du .[9]. Le , le musée national Adrien-Dubouché est également rattaché à cet établissement public qui prend le nom de Cité de la céramique - Sèvres et Limoges[10]. En 2018, le designer Philippe Apeloig repense le logo et la charte graphique du site sévrien, les rendant plus modernes et en accord avec la volonté de s'inscrire pleinement dans la création contemporaine. D'un point de vue de la communication, la manufacture et le musée de Sèvres communiquent d'une seule voix sous le nom Sèvres - Manufacture et Musée nationaux.

Logo de 2018.

Au sein de cet établissement public, sa mission, identique depuis ses origines en 1740, est de produire des objets de céramique d'art selon des techniques artisanales, que ce soit des rééditions de modèles anciens ou bien des créations contemporaines. Elle assure la diffusion de sa production à la fois destinée aux besoins de l'État et à la vente commerciale et se charge de promouvoir la recherche technologique et artistique dans le domaine de la céramique. Ses créations se concentrent sur les pièces de haut de gamme, perpétuant un artisanat d'excellence qui ne cherche pas a atteindre une production de céramiques de dimension industrielle.

Les créations de la manufacture sont visibles dans seulement deux galeries : la première à Sèvres, et la seconde au cœur de Paris au 4, place André-Malraux, entre le palais du Louvre et la Comédie-Française . La manufacture organise en outre de nombreuses expositions dans le monde, et participe à de nombreux salons et foires d'art contemporain comme la Brafa, la Fiac, le PAD ou Art Dubai.

Fin 2020, la démolition de l'enceinte et d'un pavillon de garde (du Second Empire) de la manufacture afin de créer une promenade piétonne suscite les critiques d'associations de défense du patrimoine et de la nature, alors que ces terrains et bâtiments sont classés aux titres des monuments historiques et des sites. 66 grands arbres doivent également être abattus[11].

Peintres et autres artistes

Service des fleuves et rivières de France, assiette par P. Langlois.
Décor de soieries par Jacques-François Micault.

En raison de sa réputation d'excellence et de son prestige, la manufacture a pu attirer[Comment ?] les meilleurs artistes de son temps. Parmi les plus connus, on peut noter :

A
B
C
D
F
G
H
I
J
K
L
M
P
R
S
T
W
X


Liste des dirigeants

  • Jacques-René Boileau, inspecteur (1745-1753) puis directeur (1753-1772)
  • Melchior François Parent, directeur (1772-1778)
  • Antoine Régnier, directeur (1778-1793)
  • Haudry, Delaporte, Battelier, commissaires de la Convention, successivement délégués à la direction de la manufacture en 1793
  • Jean-Jacques Hettlinger, Salmon l'aîné, François Meyer, co-directeurs en 1793
  • Jean-Jacques Hettlinger, Salmon l'aîné, co-directeurs (1797 à 1800)
  • Alexandre Brongniart, directeur (1800-1847)
  • Jacques-Joseph Ebelmen, administrateur (1847-1852)
  • Victor Regnault, administrateur (1852-1871)
  • Maurice Savreux, directeur (1946-1947)

Musée national de Céramique

Le musée national de Céramique est le musée attenant à la manufacture, créé en 1824. Il se veut le navire amiral de la manufacture de Sèvres mais également le musée des céramiques de toutes les époques et de tous les continents.

Collections

Le musée regroupe près de 50 000 objets en céramiques de toutes les époques, des plus reculées aux plus récentes, provenant de toutes les civilisations du monde.

Les céramiques de la Grèce antique et de l'Europe côtoient des porcelaines chinoises et islamiques, de la faïence hispano-mauresque, des terres cuites américaines, ou des pièces en grès ou en verre d'artistes contemporains. Cependant, la plus grosse part des pièces exposées sont européennes et se situent entre le XVe et le XIXe siècle.

Kernos. Terre cuite, Cycladique Ancien III - Cycladique Moyen II (vers 2000 av. J.-C.). Découvert dans une tombe à Mélos. Paris, musée du Louvre.

Histoire du musée

Période d'Alexandre Brongniart : 1800-1847

Jules Pizzetta, Portrait d'Alexandre Brongniart, publié dans la Galerie des naturalistes, Éd. Hennuyer, 1893.

Le musée a été créé en 1824 (date officielle) par Alexandre Brongniart, directeur de la manufacture impériale de porcelaine de Sèvres, sous le nom de Musée Céramique et Vitrique. Soucieux de présenter l'histoire des techniques de la céramique et des matières vitreuses, à travers le monde et les époques, ce dernier a constitué l'une des collections de céramiques des plus variées. Esprit curieux, son souhait était d'écrire un ouvrage, le Traité des arts céramique ou des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie (Paris, 1844). Dès son arrivée à la manufacture, il eut donc l'idée de créer un « musée-laboratoire », source première d'inspiration pour la rédaction de ce livre. Deux collections, dans les locaux de la manufacture, sont à l'origine de ce projet : il s'agit des séries de modèles en terre cuite pour la fabrication des biscuits de porcelaine ainsi que les vases antiques (grecs, étrusques et romains) provenant de la collection de Dominique-Vivant Denon, acquise par le roi Louis XVI en 1785 et déposée à la manufacture l'année suivante.

En 1824, Brongniart nomme Désiré Riocreux premier conservateur du musée. Ancien peintre sur porcelaine à la manufacture, il ne pouvait plus y travailler à cause d'une vue très basse. En 1845, tous deux publièrent, ensemble, le premier catalogue du musée, Description méthodique du musée Céramique de la Manufacture royale de Sèvres[12].

Brongniart avait opté pour une présentation des collections, à la fois chronologique et technique, afin de refléter le classement présenté dans le Traité des arts céramiques : chaque technique de céramique était bien séparée des autres. Ce système a évidemment été adopté par Riocreux.

Direction de Désiré Riocreux

À la mort d'Alexandre Brongniart, en 1847, Désiré Riocreux reste conservateur au musée. Il continue le projet voulu par Brongniart. Avec peu de moyens, il enrichit considérablement les collections, rassemblant plus de 20 000 objets. Le critère technique, voulu par Brongniart, l'emporte toujours : il conserve ainsi le classement effectué par son ancien directeur.

« Nouveau » musée de Champfleury

En 1876, la manufacture et le musée déménagent vers leur emplacement actuel au bord du parc de Saint-Cloud. Un bâtiment spécifique, construit par l'architecte Alexandre Laudin, est réservé au musée, bien que cohabitant avec quelques ateliers et la boutique de la manufacture. Jules-François-Félix Husson-Fleury, dit Champfleury (1821-1889), conservateur et successeur de Riocreux, a la lourde tâche d'aménager ce nouveau lieu. De forme très allongée et étroite, il essaye d'y adapter le classement de Brongniart. Le musée privilégie toujours le dessein de Brongniart, à savoir un musée sur les techniques de la céramique.

De 1927 à 2009, le musée est rattaché à la Direction des musées de France.

Le , le musée est touché par au moins sept bombes[réf. nécessaire] lors du bombardement de la Royal Air Force visant l'usine Renault de l'île Seguin[13]. Environ 8 000 objets ont été détruits ou abîmés[réf. nécessaire][14].

Notes et références

Notes

  1. Une paire de vases à fond écaille (haut. 66 cm) offerte par Napoléon à son frère Jérôme en 1812, a atteint le prix de 983 150 euros en 2011. Voir Paires de vases à fond écaille.
  2. a b et c Nicolas-Antoine Le Bel peint une ou plusieurs plaques latérales du coffret de la reine Marie-Amélie, Jean-Baptiste Gabriel Langlacé (1786-1864) peint les autres plaques latérales ; Jean-Charles_Develly peint le couvercle ; le décor peint est de François-Hubert Barbin (1786-1857). Voir « Coffret de la reine Marie-Amélie », sur photo.rmn.fr.
  3. Charles Buteux, peintre, est né à Grandvilliers en 1719.
  4. Charles-Nicolas Buteux fils aîné est peintre de fleurs et de motifs, et doreur. Il est actif de 1763 à 1801. Voir entre autres « Plateau de moutardier, 1764, porcelaine tendre, [[musée Gallé-Juillet]] de Creil », notice no M0805000277, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture ; (en) « Covered Bowl and Stand, 1781 », sur clarkart.edu (consulté en ).
  5. Pierre Théodore Buteux est né à Grandvilliers en 1721.
  6. Antoine Buteux est né à Grandvilliers en 1732.
  7. Théodore Deck devient directeur de la manufacture nationale de Sèvres en 1887.
  8. Peintre décorateur de 1802 à 1813.
  9. Paul Ducuing y travailla de 1915 à 1927 en tant que responsable de la direction des travaux de biscuit, puis professeur à l'école de céramique, titularisé en 1919.
  10. Alexandre-Évariste Fragonard est le fils du peintre Jean-Honoré Fragonard.
  11. Louis Hista y enseigna l'histoire des styles et compositions décoratives de 1894 à 1920.
  12. Alfred Meyer : peintre, céramiste, décorateur de 1857 à 1871.

Références

  1. François Lorand, « La porcelaine de Sèvres ou la rencontre entre l'art et la science », sur Antikeo Magazine, (consulté le )
  2. [Granges de Surgères 1893] Anatole Louis Théodore Marie marquis de Granges de Surgères, Artistes français des XVIIe et XVIIIe siècles (1681-1787) : Extraits des comptes des États de Bretagne, Paris, éds. Charavay frères, , sur archive.org (lire en ligne), p. 94-95.
  3. Art de la porcelaine, p. 147.
  4. Cyrille Froissart (expert en céramiques anciennes), « Résultat : 983,150.00 euros. Record mondial pour des vases en porcelaine de Sèvres du XIXe siècle », vente par Sotheby's (Paris), 26 octobre 2011, galerie Charpentier, lot 178, sur cyrillefroissart.com (consulté en ).
  5. Antoine D'Albis, « La verseuse du Déjeuner égyptien de la duchesse de Montebello, étapes d'une fabrication », L'objet d'art, no 36 (hors-série),‎ , p. 28-39, voir p. 29 (résumé).
  6. [Barreswil & Girard 1863] Charles-Louis Barreswil (en), Aimé Girard et avec la collab. de MM. Balard, Barral, Bayvet, H. Bouilhet, Colin, Davanne, Decaux, Fantet, Gaupillat, Girarfin, E. Kopp, Legrand, Lesieur, Mille, Peligot, Riche, Sainte-Claire-Deville, Salvetat, Vée, etc., Dictionnaire de chimie industrielle, t. 3 (4 tomes), Paris, libr.-éd. Dezobry, Fd Tandou et Cie, , 663 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 307.
  7. Alexandre Brongniart, Louis-Alphonse Salvétat, Traité des arts céramiques, ou des poteries, considérées dans leur histoire, Tome second, deuxième édition, Chez Béchet jeune, libraire éditeur, 22 rue Monsieur-le-prince à Paris, janvier 1854, p. 469.
  8. no 4 place André-Malraux.
  9. Décret n° 2009-1643 du portant création de l'Établissement public Sèvres - Cité de la céramique.
  10. Décret n° 2012-462 du relatif à l'établissement public Cité de la céramique – Sèvres et Limoges.
  11. « Saint-Cloud : un pavillon de garde Napoléon III bientôt détruit au profit d'une promenade piétonne », sur Le Figaro, (consulté le ).
  12. Brongniart & Riocreux 1845.
  13. [Ces 2006] Prisca Cez, L'Île Seguin à Boulogne-Billancourt L'Île de la controverse (mémoire de Master 1 Art, esthétique et sociologie de la culture, mention expertise et médiation culturelle, dir. Frédéric Gimello-Mesplomb), université Paul-Verlaine de Metz, UFR sciences humaines et arts, , 154 p. (lire en ligne [PDF] sur fgimello.free.fr), p. 46.
  14. « Communiqué de presse du musée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sevresciteceramique.fr, .

Annexes

Bibliographie

  • [Brongniart & Riocreux 1845] Alexandre Brongniart et Denis Désiré Riocreux, Description méthodique du musée céramique de la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres, Paris, A. Leleux, , 60 pl. + 456 (BNF 31219226, lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [d'Albis 2005] Antoine d'Albis, « Porcelaine de Sèvres : authentique ? surdécoration ? contrefaçon ou encore tout simplement «perruque» ? Le cas de la porcelaine tendre au XVIIIe siècle », Les cahiers de Mariemont, nos 32-33 « Céramique »,‎ , p. 27-34 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Lechevallier-Chevignard 1908] Georges Lechevallier-Chevignard, La manufacture de porcelaine de Sèvres 1738-1876. Histoire, organisation, ateliers, musée céramique, répertoire des marques et monogrammes d'artistes, Paris, libr.-éd. Renouard - H. Laurens, coll. « Les grandes institutions de France », , 167 p., sur gallica (ISBN 978-2-7586-0769-4, présentation en ligne, lire en ligne), p. 11. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Lecoq & Lederlé 2010] Tristan Lecoq et Annick Lederlé, Le Centre international d'études pédagogiques à Sèvres. Une histoire plurielle d'un lieu singulier, Sèvres, Centre international d'études pédagogiques, , 112 p. (ISBN 978-2-85420-585-5, lire en ligne [PDF] sur france-education-international.fr), p. 98. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • [Préaud & Scherf 2015] Tamara Préaud et Guilhem Scherf (dir.), La Manufacture des lumières. La sculpture à Sèvres de Louis XV à la Révolution (catalogue d'exposition), Éditions Faton, (ISBN 978-2-8784-4206-9).
  • [Richardson 2007] Emily Jane Richardson, Unlikely Citizens? The Manufacturers of Sevres Porcelain and the French Revolution (thèse de doctorat en Histoire de l'art), University College London, , 401 p., sur books.openedition.org (lire en ligne).

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Articles connexes

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