Nouveau Parti démocratique
Nouveau Parti démocratique | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Chef | Thomas Mulcair |
Fondation | |
Siège | 279 avenue Laurier O Bureau 300 Ottawa ON K1P 5J9 |
Niveau | Fédéral |
Personnalités marquantes | Tommy Douglas† Ed Broadbent Audrey McLaughlin Jack Layton† |
Présidente | Rebecca Blaikie |
Positionnement | Centre-gauche à Gauche |
Chambre des communes | 97 / 308 |
Sénat | 0 / 105 |
Idéologie | Social-démocratie Progressisme Socialisme démocratique |
Affiliation internationale | Internationale socialiste |
Couleurs | Orange, Vert et Gris |
Site web | http://www.npd.ca |
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) est un parti politique au Canada, actif au niveau fédéral et au niveau provincial. C'est un parti politique de gauche. Il est membre de l'Internationale socialiste. C'est le parti le plus à gauche parmi les cinq partis représentés depuis le à la Chambre des Communes du Parlement du Canada. Parmi les caractéristiques du parti, on note ses orientations sociales-démocrates et socialistes et ses liens avec les organisations ouvrières. Depuis la course du 24 mars 2012, il est dirigé par Thomas Mulcair, député d'Outremont.
Au niveau provincial, le NPD forme actuellement le gouvernement dans une des dix provinces canadiennes, à savoir le Manitoba (Premier ministre : Greg Selinger) et il constitue le principal parti d'opposition dans trois des dix provinces canadiennes, soit la Colombie-Britannique (Chef de l'Opposition officielle : John Horgan ), la Saskatchewan (Chef de l'Opposition officielle : Cam Broten ) et le territoire du Yukon (Chef de l'Opposition officielle : Elizabeth Hanson). Il compte également des députés dans les législatures de l'Alberta, de l'Ontario, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador.
Lors des élections fédérales du 2 mai 2011, le NPD obtient 30,6 % des suffrages. Cela s'est traduit par 103 députés à la Chambre des communes, dont plus de la moitié sont issus du Québec, ce total permettant au parti de former l'opposition officielle à la Chambre des communes. Ce parti progressiste a pour objectif la représentativité paritaire. En 2011, 124 femmes ont représenté les couleurs du Nouveau parti démocratique et 40 furent élues[1].
Histoire
Le NPD fut créé en 1961 à l'initiative de l'ancien Parti social démocratique du Canada (PSDC) et du Congrès du travail du Canada (centrale ouvrière). Tommy Douglas, ex-Premier ministre social-démocratique de la Saskatchewan, est le premier à être élu chef du NPD fédéral. Il le demeure jusqu'en 1971. L'influence du mouvement ouvrier est présente encore aujourd'hui dans les structures du parti.
Depuis sa création, le NPD a connu ses succès les plus importants au niveau provincial, ayant formé des gouvernements dans plusieurs provinces canadiennes, soit la Saskatchewan, le Manitoba, la Colombie-Britannique et l'Ontario, ainsi que dans le territoire du Yukon.
Au niveau fédéral, le NPD n'a jamais formé le gouvernement, mais il a joui d'une influence non négligeable au cours des périodes de gouvernements minoritaires.
Ainsi, sous la direction de David Lewis (1971-1975), le NPD a accordé son appui au gouvernement minoritaire du Parti libéral de Pierre Trudeau de 1972 à 1974, bien qu'il n'ait jamais fait partie d'une coalition gouvernementale. Cette période a permis la mise en place de certaines mesures considérées progressistes, entre autres l'indexation des pensions de vieillesse et la création d'une compagnie nationalisée de pétrole et de gaz, Pétro-Canada.
Sous la direction d'Edward Broadbent (1975-1989), le NPD a aussi joué un rôle à l'époque du gouvernement minoritaire du Parti progressiste-conservateur de Joe Clark, en 1979-1980. Le NPD a alors voté avec les autres partis d'opposition en faveur d'une motion de non-confiance envers le budget proposé par ce gouvernement, ce qui a entraîné la tenue d'élections et le retour au pouvoir du Parti libéral.
Broadbent s'est retiré de la vie politique en 1989, après 15 ans comme chef du NPD fédéral. — Toutefois, il a effectué un retour en politique en 2004, se faisant élire député d'Ottawa-Centre.
Audrey McLaughlin (1989-1995), qui lui succède en 1989 à la direction du NPD fédéral, est la première femme à être chef d'un parti politique représenté à la Chambre des Communes. Au cours de cette période, le parti subit des reculs au niveau électoral : à la suite de l'élection fédérale de 1993, le parti a même perdu son statut de parti officiel à la Chambre des Communes, n'ayant fait élire que neuf députés, alors qu'il lui en fallait douze pour être reconnu officiellement comme parti.
Lui succède Alexa McDonough (1995-2003) : lors de l'élection fédérale suivante, en 1997, elle réussit à rétablir le statut du parti en faisant élire 21 néo-démocrates, notamment grâce à une percée au Canada atlantique.
En 2000, le NPD entreprend un processus de renouvellement : en novembre 2001, lors d'un congrès tenu à Winnipeg, le parti modifie certaines de ses règles de fonctionnement et confirme ses orientations de gauche.
Alexa McDonough démissionne de son poste à la direction du parti en juin 2002. Elle est remplacée comme chef du NPD fédéral par Jack Layton, un ex-conseiller municipal de la ville de Toronto, en Ontario. Celui-ci est élu chef le 25 janvier 2003, avec 53,5 % des voix au premier tour. Il est ensuite élu député, lors de l'élection fédérale de 2004.
Au cours d'une séquence rapide d'élections et de parlements minoritaires, Layton réussit à faire grandir progressivement le parti, notamment en obtenant une première percée dans l'historique point faible du parti, le Québec, en faisant élire Thomas Mulcair dans le fief libéral d'Outremont en 2007.
Cette brèche s'ouvrira de façon spectaculaire deux élections plus tard. En 2011, le NPD obtient ses meilleurs résultats depuis 50 ans, avec 30,6 % des votes et 103 sièges à la Chambre des Communes, dont 59 au Québec, un phénomène surnommé « la vague orange » (orange crush). Il devient l'Opposition officielle pour la première fois, reléguant le Parti libéral du Canada au 3e rang.
Pourtant, quelques mois plus tard, le NPD est endeuillé par le décès de Jack Layton des suites d'un cancer. Nycole Turmel, l'une des députés élus dans la foulée de la « vague orange » au Québec, devient chef intérimaire, et une course à la chefferie est convoquée pour mars 2012. C'est Thomas Mulcair qui fut finalement élu comme chef aux dépens de Brian Topp, son plus sérieux adversaire. Dans son discours de remerciement, Mulcair manifesta son désir de rallier tous les progressistes canadiens sous la bannière du NPD.
Structure
À la différence des autres partis politiques du Canada, la structure de fonctionnement interne du NPD est intégrée aux niveaux fédéral et provincial. Ainsi, il existe des partis provinciaux néo-démocrates, qui agissent au niveau de la politique provinciale de chacune des provinces canadiennes. Les membres de ces partis provinciaux sont ipso facto membres du NPD fédéral, lequel agit au niveau de la politique fédérale canadienne.
Les seules exceptions à cette structure se trouvent dans les territoires du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, dont les assemblées législatives ne comprennent pas de partis, et au Québec, où le Nouveau Parti démocratique du Québec et le NPD fédéral ont décidé en 1989 de rompre le lien structurel qui les unissait après que le NPD-Q eut adopté une position souverainiste. Depuis lors, les activités du NPD fédéral au Québec sont assumées par une section, le Nouveau Parti démocratique du Canada-Section Québec, qui ne s'occupe que de politique fédérale, ses membres étant par ailleurs individuellement libres d'adhérer à un parti politique provincial de leur choix s'ils le désirent.
Ailes provinciales et territoriales
- Alberta : Nouveau Parti démocratique de l'Alberta (chef : Brian Mason)
- Colombie-Britannique : Nouveau Parti démocratique de la Colombie-Britannique (chef : John Horgan )
- Île-du-Prince-Édouard : Nouveau Parti démocratique de l'Île-du-Prince-Édouard (chef : Michael Redmond (en))
- Manitoba : Nouveau Parti démocratique du Manitoba (chef : Greg Selinger)
- Nouveau-Brunswick : Nouveau Parti démocratique du Nouveau-Brunswick (chef : Dominic Cardy)
- Nouvelle-Écosse : Nouveau Parti démocratique de la Nouvelle-Écosse (chef : Maureen Macdonald)
- Ontario : Nouveau Parti démocratique de l'Ontario (chef : Andrea Horwath)
- Saskatchewan : Nouveau Parti démocratique de la Saskatchewan (chef : Cam Broten )
- Terre-Neuve-et-Labrador : Nouveau Parti démocratique de Terre-Neuve-et-Labrador (chef : Lorraine Michael)
- Yukon : Nouveau Parti démocratique du Yukon (chef : Elizabeth Hanson)
Résultats électoraux lors des élections générales fédérales, 1962 à 2011
Élection | # de candidats | # de députés élus | # de votes | % du vote |
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1962 | ||||
1963 | ||||
1965 | ||||
1968 | ||||
1972 | ||||
1974 | ||||
1979 | ||||
1980 | ||||
1984 | ||||
1988 | ||||
1993 | ||||
1997 | ||||
2000 | ||||
2004 | ||||
2006 | ||||
2008 | ||||
2011 |
Députés du NPD à la Chambre des Communes
À l'heure actuelle, le NPD compte 97 députés à la Chambre des Communes du Canada. En tant que second parti en nombre de députés, il forme l'Opposition officielle.
Québec (55)
- Robert Aubin, Trois-Rivières (QC)
- Paulina Ayala, Honoré-Mercier (QC)
- Tyrone Benskin, Jeanne-Le Ber {QC}
- Denis Blanchette, Louis-Hébert (QC)
- Lysane Blanchette-Lamothe, Pierrefonds—Dollard (QC)
- Françoise Boivin, Gatineau (QC)
- Charmaine Borg, Terrebonne—Blainville (QC)
- Alexandre Boulerice, Rosemont-La Petite-Patrie (QC)
- Marjolaine Boutin-Sweet, Hochelaga (QC)
- Tarik Brahmi, Saint-Jean (QC)
- Ruth Ellen Brosseau, Berthier—Maskinongé (QC)
- Guy Caron, Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques (QC)
- Sylvain Chicoine, Châteauguay—Saint-Constant (QC)
- François Choquette, Drummond (QC)
- Raymond Côté, Beauport-Limoilou (QC)
- Anne-Marie Day, Charlesbourg—Haute-Saint-Charles (QC)
- Pierre Dionne Labelle, Rivière-du-Nord (QC)
- Rosane Doré Lefebvre, Alfred-Pellan (QC)
- Matthew Dubé, Chambly—Borduas (QC)
- Pierre-Luc Dusseault, Sherbrooke (QC)
- Mylène Freeman, Argenteuil—Papineau—Mirabel (QC)
- Réjean Genest, Shefford (QC)
- Jonathan Genest-Jourdain, Manicouagan (QC)
- Alain Giguère, Marc-Aurèle-Fortin (QC)
- Sadia Groguhé, Saint-Lambert (QC)
- Pierre Jacob, Brome-Missisquoi (QC)
- François Lapointe, Montmagny—L'Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup (QC)
- Alexandrine Latendresse, Louis-Saint-Laurent (QC)
- Hélène Laverdière, Laurier—Sainte-Marie (QC)
- Hélène LeBlanc, LaSalle—Émard (QC)
- Laurin Liu, Rivière-des-Mille-Îles (QC)
- Hoang Mai, Brossard—La Prairie (QC)
- Élaine Michaud, Portneuf—Jacques-Cartier (QC)
- Christine Moore, Abitibi-Témiscamingue (QC)
- Dany Morin, Chicoutimi—Le Fjord (QC)
- Isabelle Morin, Notre-Dame-de-Grâce—Lachine (QC)
- Marc-André Morin, Laurentides—Labelle (QC)
- Marie-Claude Morin, Saint-Hyacinthe—Bagot (QC)
- Thomas Mulcair, Outremont (QC)
- Pierre Nantel, Longueuil—Pierre-Boucher (QC)
- Jamie Nicholls, Vaudreuil-Soulanges (QC)
- José Nunez-Melo, Laval (QC)
- Annick Papillon, Québec (QC)
- Ève Péclet, La Pointe-de-l'Île (QC)
- François Pilon, Laval—Les Îles (QC)
- Mathieu Ravignat, Pontiac (QC)
- Francine Raynault, Joliette (QC)
- Jean Rousseau, Compton—Stanstead (QC)
- Romeo Saganash, Abitibi—Baie-James—Nunavik—Eeyou (QC)
- Djaouida Sellah, Saint-Bruno—Saint-Hubert (QC)
- Philip Toone, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (QC)
- Anne Minh Thu Quach, Beauharnois-Salaberry (QC)
- Jonathan Tremblay, Montmorency—Charlevoix—Haute-Côte-Nord (QC)
- Nycole Turmel, Hull—Aylmer (QC)
Ontario (21)
- Charlie Angus, Timmins—Baie James (ON)
- Andrew Cash (en), Davenport (ON)
- Chris Charlton, Hamilton Mountain (ON)
- David Christopherson, Hamilton-Centre (ON)
- Joe Comartin, Windsor—Tecumseh (ON)
- Paul Dewar, Ottawa-Centre (ON)
- Claude Gravelle, Nickel Belt (ON)
- Dan Harris (en), Scarborough-Sud-Ouest (ON)
- Carol Hughes, Algoma—Manitoulin—Kapuskasing (ON)
- Matthew Kellway , Beaches—East York (ON)
- Wayne Marston, Hamilton-Est—Stoney Creek (ON)
- Wayne Marston, Hamilton-Est—Stoney Creek (ON)
- Brian Masse, Windsor-Ouest (ON)
- Irene Mathyssen, London—Fanshawe (ON)
- Peggy Nash, Parkdale—High Park (ON)
- John Rafferty (en), Thunder Bay—Rainy River (ON)
- Craig Scott (en), Toronto—Danforth (ON)
- Rathika Sitsabaiesan, Scarborough—Rouge River (ON)
- Glenn Thibeault (en), Sudbury (ON)
- Mike Sullivan, York-Sud—Weston (ON)
- Malcolm Allen, Welland (ON)
Colombie-Britannique (12)
- Alex Atamanenko, Colombie-Britannique-Southern Interior (CB)
- Jean Crowder, Nanaimo—Cowichan (CB)
- Nathan Cullen, Skeena—Bulkley Valley (CB)
- Don Davies, Vancouver Kingsway (CB)
- Libby Davies, Vancouver-Est (CB)
- Fin Donnelly , New Westminster—Coquitlam (CB)
- Randall Garrison, Esquimalt—Juan de Fuca (BC)
- Peter Julian, Burnaby—New Westminster (CB)
- Murray Rankin, Victoria (CB)
- Jasbir Sandhu, Surrey-Nord (CB)
- Jinny Sims, Newton—Delta-Nord (CB)
- Kennedy Stewart, Burnaby—Douglas (CB)
Nouvelle-Écosse (3)
- Robert Chisholm, Dartmouth—Cole Harbour (NS)
- Megan Leslie, Halifax (NS)
- Peter Stoffer, Sackville—Eastern Shore (NS)
Manitoba (2)
- Pat Martin, Winnipeg-Centre (MB)
- Niki Ashton, Churchill (MB)
Territoires du Nord-Ouest (1)
- Dennis Bevington, Western Arctic (TNO)
Alberta (1)
Nouveau-Brunswick (1)
- Yvon Godin, Acadie—Bathurst (NB)
Terre-Neuve (2)
Anciens membres du caucus
Après les élections de 2011 le parti possède 103 sièges. Durant la mandature il perd six membres membre et n'en obtiendra qu'un nouveau.
- Jack Layton décède le 22 août 2011. Craig Scott, lui aussi néodémocrate, est élu pour lui succéder lors d'une élection partielle le 19 mars 2012.
- Lise St-Denis quitte le caucus le 10 juin 2012 invoquant un décalage avec la ligne du NPD et la crise de leadership suite au décès de Jack Layton[2].
- Bruce Hyer quitte volontairement le caucus le 23 avril 2012 suite à un désaccord avec la position du parti sur le Registre canadien des armes à feu. Le 13 décembre 2013, il rejoint le Parti Vert du Canada, en devenant le deuxième député.
- Claude Patry rejoint le Bloc québécois le 28 février 2013 en raison de divergences sur la question de la reconnaissance éventuelle d'un référendum sur la souveraineté du Québec[3].
- Manon Perreault, députée de Montcalm, est suspendue du caucus en juin 2014 suite à des accusations de méfaits publics[4].
- Olivia Chow démissionne le 12 mars 2014 afin de se présenter à la mairie de Toronto lors des prochaines élections d'octobre. L'élection partielle faisant suite à sa démission est remporté un candidat libéral.
- Le Sana Hassainia, députée de Verchères—Les Patriotes, quitte son le pour siéger comme indépendante. Elle rompt en dénonçant le leadership de Thomas Mulcair et la position pro-israélienne du parti dans le conflit israélo-palestinien[5].
- Le Jean-François Larose, député de Repentigny (QC), quitte le NPD pour créer Forces et Démocratie avec l'ex-bloquiste Jean-François Fortin[6].
Chefs
- Tommy Douglas ( - )
- David Lewis ( - )
- Edward Broadbent ( - )
- Audrey McLaughlin ( - )
- Alexa McDonough ( - )
- Jack Layton ( - )[7]
- Thomas Mulcair ( - )
Notes et références
- « RENSEIGNEMENTS INTÉRESSANTS SUR LES ÉLECTIONS FÉDÉRALES Femmes », sur Parlement du Canada (consulté le )
- http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/2012/01/10/001-liberaux-annonce-ottawa.shtml
- La Presse canadienne, « Claude Patry du NPD passe au Bloc québécois », Métro, (lire en ligne, consulté le )
- Radio-Canada, Accusée de méfait public, Manon Perreault est suspendue du caucus du NPD, publié et consulté le 6 juin 2014
- Une députée québécoise claque la porte du NPD, La Presse, 20 août 2014.
- « Un nouveau parti fédéral est né : Forces et Démocratie », Radio-Canada, 20 octobre 2014.
- Nycole Turmel a assuré l'intérim du au .