Esperanza Spalding

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Esperanza Spalding
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Esperanza Spalding en 2009.
Informations générales
Nom de naissance Esperanza Emily Spalding
Naissance (39 ans)
Portland (Oregon)
Genre musical Jazz, latin jazz, pop-jazz, bossa nova, smooth jazz, jazz fusion, post-bop
Instruments Contrebasse, basse
Années actives Depuis 2006
Labels Ayva Music, Heads Up International, Merge Records
Site officiel esperanzaspalding.com

Esperanza Emily Spalding, née le à Portland (Oregon), est une arrangeuse, compositrice, chanteuse, universitaire, actrice, contrebassiste et bassiste, américaine de jazz.

Lauréate de quatre Grammy Awards, elle est la première artiste de jazz à recevoir le Grammy Award du meilleur nouvel artiste. Elle a notamment été invitée par Barack Obama à jouer lors de la cérémonie de remise du Prix Nobel de la paix. Elle est également la plus jeune enseignante à avoir été embauchée par le Berklee College of Music.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Esperanza Spalding grandit dans le quartier ouvrier de King (en) à Portland[1]. Elle est issue d'une famille métissée : sa mère est d'ascendance galloise, hispanique et native-américaine, et son père est afro-américain[2].

Sa mère élève seule ses deux enfants, Esperanza et son frère de sept ans son ainé[3]. Leur mère jongle avec plusieurs emplois (menuisière, agent de sécurité, plongeuse, nounou…), et la famille vit dans la pauvreté, allant jusqu'à vivre dans le grenier d'un ami pendant quelque temps[4]. Pourtant Esperanza Spalding raconte que ces difficultés ne l'ont pas affectée durant son enfance, étant entourée de l'amour de sa famille et ayant « le goût de l'aventure »[4],[5].

Découverte de la musique[modifier | modifier le code]

Sa mère encourage très tôt Esperanza Spalding à travailler ses qualités musicales. À la maison, on écoute beaucoup de rhythm and blues et de soul, avec des artistes tels que Sam Cooke, Smokey Robinson ou Earth, Wind and Fire[6]. Sa passion pour la musique naît quand Esperanza Spalding, alors âgée de quatre ans, découvre le violoncelliste Yo-Yo Ma dans la série télévisée pour enfants Mister Rogers' Neighborhood[3],[2].

La famille a un piano à la maison, et Esperanza Spalding commence à jouer d'oreille, à écrire des morceaux et à les transposer d'un style à l'autre[4]. Elle commence seule l'apprentissage du violon à l'âge de cinq ans[3] et intègre la classe enfant d'un orchestre local, l'Oregon Sinfonietta de la Chamber Music Society of Oregon, dirigé par Dorothy McCormack[2],[7],[1]. Elle reste dans l'orchestre jusqu'à ses 15 ans, elle est alors violoniste soliste[1].

Elle rencontre son mentor, le trompettiste Thara Memory (en), quand elle a 7 ans. Elle joue alors du hautbois et de la clarinette et se passionne pour les instruments à cordes[8]. Elle fréquente les cours de musique du lycée où travaille sa mère[1].

Scolarité[modifier | modifier le code]

Comme sa mère est convaincue que le système scolaire n'est pas adapté aux enfants, Esperanza Spalding est scolarisée à la maison à partir de la sixième. Comme sa mère travaille à plein temps, Esperanza se forme elle-même pendant tout son collège, empruntant des livres à la bibliothèque, suivant des cours et passant des examens[4].

Une bourse lui permet de faire ses études secondaires à The Northwest Academy (en) située dans le centre de Portland, établissement spécialisé dans l'enseignement artistique[4]. C'est dans cet établissement qu'elle se met à la contrebasse, après que son professeur Brian Rose lui ai montré une ligne de basse : elle découvre alors l'improvisation et comprend qu'elle trouvera à s'exprimer ainsi avec cet instrument[3],[1],[4]. Elle termine son lycée en seulement deux ans[8].

Elle suit ensuite des cours de musique à l'Université de Portland, où elle obtient son Bachelor of Music (licence)[9] à 16 ans[10]. Elle y reçoit une formation classique de niveau conservatoire supérieur de musique tout en travaillant le jazz, notamment grâce aux cours de contrebasse d'André St. James[11],[8]. Elle obtient ensuite une bourse pour intégrer l'institut d'enseignement supérieur de musique le Berklee College of Music de Boston, d'où elle sort diplômée en 2005[3],[8]. Cette année-là, elle gagne une bourse pour « musicalité exceptionnelle » de la Boston Jazz Society[2].

Début de carrière[modifier | modifier le code]

Esperanza Spalding commence à jouer dans des clubs de Portland avant sa majorité : elle est alors obligée de se faire discrète pour ne pas se faire expulser[8].

Elle joue et chante au sein de l'Albina Jazz Ensemble, avec son sextet et aussi dans un groupe « indie sophisto-pop » appelé Noise for Pretend, avec Ben Workman à la guitare et au chant et Christian Cochran à la batterie[8]. Le groupe sort un premier EP en 2000 et un album Happy You Near chez Hush Records en 2002[12]. Pour l'enregistrement, le producteur demande que ce soit Spalding qui chante sur la plupart des chansons[4]. Elle joue également dans Blak Scienz Tribe, un groupe de hip-hop[8].

Pendant ses études à Berklee, elle joue dans le groupe de Patti Austin, avec Joe Lovano puis avec Pat Metheny[4].

Encouragée par Pat Metheny[13], elle enregistre en 2005 Junjo, son premier album, sur lequel elle chante et joue de la basse[14],[2].

Une plus large audience[modifier | modifier le code]

Esperanza Spalding en 2009.

Son deuxième album Esperanza, premier à sortir sur un label important, parait en 2008[4]. Elle y mêle le jazz avec la musique brésilienne et argentine, ainsi qu'avec le funk, la pop et le rhythm and blues, et elle chante en anglais, espagnol et portugais. L'album est un succès publie et critique, et lui apporte une grande visibilité sur la scène musicale[2],[4]. Elle fait plusieurs apparitions à la télévision, et Barack Obama l'invite jouer à la Maison-Blanche plusieurs fois, et elle participe en 2009 à la cérémonie de remise du Prix Nobel de la paix au président américain[15],[2],[16].

S'affirmant disque après disque, elle compose la majorité des titres de son album Chamber Music Society (2010) sur lequel elle invite notamment le Brésilien Milton Nascimento et la chanteuse Gretchen Parlato. Elle propose ici une musique de chambre ouverte à l'improvisation[17],[18]. La même année, elle joue dans le groupe de McCoy Tyner avec Ravi Coltrane et Francisco Mela[4], et Prince l'invite à jouer, elle participe également au concert de son BET Lifetime Achievement Award[6].

En 2011, elle est la première artiste de jazz à obtenir un Grammy Award dans la catégorie « meilleur nouvel artiste », doublant Justin Bieber, Drake, Florence and the Machine et Mumford and Sons[3],[19]. On la compare alors à Norah Jones, qui avait récolté cinq Grammy Awards en 2003[14]. Cette victoire entraine un vandalisme de sa page Wikipédia anglophone de la part de fans de Bieber, et un changement des règles des Grammys, rendant plus difficile pour les artistes indépendants de remporter cette victoire[20],[21],[16].

Repousser les limites du jazz[modifier | modifier le code]

Esperanza Spalding en 2012.

Avec son quatrième album Radio Music Society, paru en 2012, elle ouvre son univers musical à d'autres genres plus orientés pop, comme la soul et R&B[22]. L'album est un succès critique et public, se hissant directement à la dixième place du Billboard 200, et à la première place des ventes de jazz, et il remporte le Grammy Award du meilleur album de jazz vocal[22].

En 2012, elle est invitée sur l'album Unorthodox Jukebox de Bruno Mars, et l'année suivante sur The Electric Lady de Janelle Monáe[6].

En 2013, sur l'invitation de l'Orchestre philharmonique de Los Angeles, le saxophoniste et compositeur Wayne Shorter écrit Gaia, une suite pour orchestre et quartet de jazz de plus de 20 minutes composé pour la voix de Spalding, qui a écrit le livret[23],[24].

Elle retourne ensuite à Portland, sa ville natale, pour prendre du recul et échapper à la pression de l'industrie musicale[20]. Elle y écrit Emily's D+Evolution, un album-concept paru en 2016 invoquant Emily, un alter ego évoquant une part d'enfance et de créativité. L'album est également un succès critique[20].

En 2017, Exposure est entièrement créé en 77 heures, en live sur Facebook[10]. L'artiste n'a rien préparé à l'avance et compte sur son instinct[13].

L'année suivante parait 12 Little Spells, un album inspiré par le reiki, une médecine alternative japonaise. Chaque chanson est dédiée à une partie du corps[10].

En 2018, la National Public Radio la qualifie de « génie du Jazz du XXIe siècle »[6].

En 2018, Esa-Pekka Salonen, directeur musical de l'Orchestre symphonique de San Francisco, annonce qu'il ferait appel à Esperanza Spalding, avec d'autres compositeurs et musiciens, afin d'élaborer les futurs programmes[25]. Elle joue Gaia de Wayne Shorter à l'ouverture de la saison 2021[23].

Elle collabore une nouvelle fois avec Wayne Shorter sur Iphigenia, un opéra basé sur Iphigénie en Tauride d'Euripide. Spalding écrit le livret à partir de la musique de Shorter, et interprète le personnage principal. Elle prend le parti pris de mettre en scène plusieurs incarnations du personnage d'Iphigénie, et de lui donner une voix[26]. Alors que la maladie affecte de plus en plus le compositeur, Spalding décide en 2018 de mettre ses projets de côté pour se consacrer à la réalisation de l'opéra, afin que Shorter puisse le voir sur scène avant de mourir. Elle arrête de tourner, prend une année de disponibilité de son cours à l'Université Harvard et s'installe à Los Angeles, pour travailler quotidiennement avec le compositeur[26],[27]. La première a lieu le à Boston[28].

En 2022 parait son album Songwrights Apothecary Lab, sur lequel elle continue d'explorer les pouvoirs de guérison de la musique[29]. Il remporte le Grammy Award du meilleur album de jazz vocal en 2022[30].

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2005, après l'obtention de son diplôme, Esperanza Spalding est engagée par le Berklee College of Music comme assistante (instructor) alors qu'elle n'est âgée que de 20 ans, ce qui fait d'elle la plus jeune enseignante que Berklee ait jamais eue devant Pat Metheny[31],[32],[3].

Depuis 2017, Esperanza Spalding enseigne l'écriture musicale à l'université Harvard[33],[34],[9].

Engagements[modifier | modifier le code]

En 2013, avec le soutien d'Amnesty International et de Human Rights Watch, elle écrit et chante We Are America, qui milite pour la fermeture du camp de Guantánamo, en soutien à la volonté de Barack Obama[5]. Plusieurs artistes y font des apparitions : Stevie Wonder, Janelle Monáe, Savion Glover et Harry Belafonte[1],[35].

En 2017, elle participe au « Peace Ball » du Musée national de l'histoire et de la culture afro-américaines[34].

En 2023 elle publie Não Ao Marco Temporal, une chanson en portugais et en anglais qui s'inscrit dans la lutte des droits des peuples indigènes du Brésil, et en particulier contre la règle selon laquelle les peuples autochtones n'ont le droit de revendiquer une terre que s'ils y étaient déjà à la promulgation de la Constitution brésilienne de 1988[36].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 2019, Esperanza Spalding étudie le bouddhisme de Nichiren, une branche du bouddhisme japonais[33].

Style[modifier | modifier le code]

« Si on regarde dans l'histoire de la musique, il y a très peu de gens qui réussissent dans autant de domaines qu'Esperanza. C'est une contrebassiste virtuose, sa voix est capable de toutes les acrobaties, ses compositions ne tombent pas dans la facilité, ses paroles sont poétiques… Et elle agence tout ça d'une manière commercialement efficace. C'est un sacré exemple pour les jeunes musiciennes. »

— Terri Lyne Carrington[6].

Inscription dans le monde du jazz[modifier | modifier le code]

À l'inverse du mouvement néo-bop des années 1980, incarné par les Young Lions dont fait partie Wynton Marsalis, qui s'inscrit dans le respect de la tradition du jazz, Esperanza Spalding fait partie d'une génération de musiciens qui cherche à ouvrir les frontières du jazz, à la manière de Chris Potter, Kurt Rosenwinkel, Brad Mehldau ou Jason Moran[4]. Spalding cherche à intégrer de nouveaux éléments au jazz, pour éviter d'en faire « une pièce de musée »[4]. Ainsi, sa musique est plurielle et ne se limite pas qu'à un genre, intègrant des éléments de soul, d'art rock ou d'avant-pop[37].

Une de ses grandes influences est Wayne Shorter, avec qui elle a longtemps joué : le saxophoniste s'est réinventé sans cesse, passant entre autres du quintet de Miles Davis au groupe de jazz fusion Weather Report. Auprès de lui, elle a notamment appris à travailler de façon plus spontanée, sans planifier ou prévoir de résultat, et à laisser libre cours à l'inspiration de l'instant, comme elle l'a fait sur son album Exposure[4],[38]. Elle déclare aimer également Tune-Yards, Nicholas Payton, MF DOOM et Geri Allen[38].

Si Esperanza Spalding est une chanteuse de jazz, elle n'en respecte que peu les stéréotypes éculés : sa voix agile rappelle plutôt Diana Ross ou Elis Regina, elle n'écrit pas de chanson d'amour, elle ne joue pas avec les codes de la séduction et préfère chanter avec puissance et intelligence qu'avec une langueur émotionnelle[6].

Son jeu de basse est lyrique et élégant[6].

Succès public[modifier | modifier le code]

Le succès public de Spalding, qui dépasse de loin celui des autres musiciens de jazz, s'explique probablement par plusieurs facteurs. Alors que nombre de ses collègues explorent les rythmes impairs et les mélodies abstraites, sa musique reste proche de l'idée de danse, à l'origine du jazz. Ses talents de chanteuse lui offrent les oreilles d'un public parfois rebuté par les improvisations purement instrumentales[4]. Pour autant, elle ne sacrifie rien à la sophistication mélodique et harmonique propre au jazz, et démontre une connaissance approfondie du répertoire[4].

Apprentissage[modifier | modifier le code]

Plutôt que d'apprendre des lignes de basse, elle préfère transposer des solos de cuivres sur son instrument. Elle a appris la batterie pour enrichir son vocabulaire rythmique, et elle travaille les Inventions de Bach, jouant une voix avec sa basse et chantant une autre[4].

Sa trajectoire n'a pas suivi le canon habituel des musiciens de jazz, qui font d'abord leurs armes en tant que sideman : même si elle a accompagné de nombreux musiciens réputés et a participé à de nombreuses jam sessions, elle a commencé à jouer sa propre musique très rapidement[6],[16],[32].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses obtenues[modifier | modifier le code]

Esperanza Spalding joue Overjoyed de Stevie Wonder en concert à la Maison-Blanche en 2015.

Elle est également lauréate d'un Image Award for Outstanding Jazz Artist décerné par la NAACP[43],[34].

Nominations[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

une femme avec une contrebasse
Esperanza Spalding à la Maison-Blanche en 2015.

En tant que leader[modifier | modifier le code]

En tant que coleader[modifier | modifier le code]

En invitée[modifier | modifier le code]

Avec Nando Michelin[modifier | modifier le code]

  • 2006 : Duende (Fresh Sound New Talent)
  • 2010 : Reencontro (Blue Music Group)

Avec Mike Stern[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Big Neighborhood (Heads Up International)
  • 2012 : All Over the Place (Heads Up International)

Avec Joe Lovano Us Five[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Folk Art (Blue Note)
  • 2011 : Bird Songs (Blue Note)
  • 2013 : Cross Culture (Blue Note)

Avec Terri Lyne Carrington[modifier | modifier le code]

Avec Leo Genovese[modifier | modifier le code]

  • 2013 : Seeds (Palmetto Records)
  • 2016 : Argentinosaurus (Newvelle Records)

Autres participations[modifier | modifier le code]

  • 2003 : M. Ward, Transfiguration of Vincent (Matador)
  • 2004 : Elizabeth Ziman Band, Diverging Lines (autoproduit)
  • 2005 : Elizabeth & The Catapult, Elizabeth & The Catapult (autoproduit)
  • 2006 : Ramona Borthwick, A New Leaf (Whaling City Sound)
  • 2007 : Stanley Clarke, The Toys of Men (Heads Up International)
  • 2007 : Christian Scott, Anthem (Concord Records)
  • 2007 : Jeff Alkire, One Summer in Winters (autoproduit)
  • 2010 : John Blackwell Project, 4ever Jia (John Blackwell Project)
  • 2010 : Lionel Loueke Project, Mwaliko (Blue Note)
  • 2011 : Tineke Postma, The Dawn Of Light (Challenge Records)
  • 2011 : Nicholas Payton, Bitches (In+Out Records)
  • 2011 : Francisco Mela, Tree Of Life (Half Note Records, Inc.)
  • 2012 : Jack DeJohnette, Sound Travels (Golden Beams/eOne)
  • 2012 : Bruno Mars, Unorthodox Jukebox (Atlantic)
  • 2012 : Salif Keïta, Talé (Universal Music France)
  • 2013 : Janelle Monáe, The Electric Lady (Bad Boy Entertainment)
  • 2013 : Bobby McFerrin, Spirityouall (Sony)
  • 2013 : Tom Harrell, Colors of a Dream (HighNote Records)
  • 2013 : Dianne Reeves, Beautiful Life (Concord Records)
  • 2013 : Steve Martin et Edie Brickell, Love Has Come for You (Rounder Records)
  • 2014 : Alfredo Rodríguez, The Invasion Parade (Mack Avenue Records)
  • 2014 : Oscar Peñas, Music Of Departures And Returns (Musikoz)
  • 2014 : Algebra Blessett, Dessert Before Dinner (autoproduit)
  • 2014 : George Garzone, Crescent (Jazz Hang Records)
  • 2016 : Corinne Bailey Rae, The Heart Speaks in Whispers (Virgin)
  • 2016 : Common, Black America Again (Def Jam Recordings)
  • 2017 : Matthew Stevens, Preverbal (Rodeadope)
  • 2018 : John Legend, A Legendary Christmas (Columbia)
  • 2018 : Megan Diana, Women in my Head (autoproduit)
  • 2019 : Kris Davis, Diatom Ribbons (Pyroclastic Records)
  • 2019 : Daniel Carter, Radical Invisibility, sous le pseudonyme de Irma Nejando[45] (577 Records)
  • 2020 : Aaron Burnett & The Big Machine, Jupiter Conjunct (Pyroclastic Records)
  • 2022 : Robert Glasper, Black Radio III (Loma Vista)
  • 2022 : Gystere, Another Story

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en-US) « Esperanza Spalding (1984-) », sur oregonencyclopedia.org (consulté le )
  2. a b c d e f et g (en) « Esperanza Spalding | American musician », sur Encyclopædia Britannica (consulté le )
  3. a b c d e f et g (en) « Esperanza Spalding », sur college.berklee.edu (consulté le ).
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Colapinto 2010.
  5. a et b Violaine Binet, « Esperanza Spalding, la nouvelle voix de l'Amérique », sur L'Express, (consulté le ).
  6. a b c d e f g et h (en-US) Lara Pellegrinelli, « Esperanza Spalding Is The 21st Century's Jazz Genius », sur NPR.org, (consulté le ).
  7. (en) Claudia Meza | April Baer, « Esperanza Spalding Talks About Maintaining A Presence (And Doing Good) In Portland », sur www.opb.org (consulté le )
  8. a b c d e f et g (en) Michaela Bancud, « Esperanza in the Wings », Portland Tribune, (version du sur Internet Archive).
  9. a et b (en-US) « Esperanza Spalding Appointed to Harvard’s Music Department Faculty » [PDF], sur Harvard University, (consulté le )
  10. a b et c (en-US) Shameika Rhymes, « Esperanza Spalding Casts a Spell with Her Brand of Jazz | National Museum of African American Music » (consulté le ).
  11. (en-US) « Celebrating André St. James », sur The Southeast Examiner of Portland Oregon, (consulté le )
  12. (en) « Noise for Pretend » (fiche artiste), sur Discogs.
  13. a et b Guillaume Schnee, « Esperanza Spalding crée son nouvel album en direct », sur FIP, (consulté le ).
  14. a et b Chinen 2011.
  15. (en) « Nobel Peace Prize 2009 », sur www.royalcourt.no (consulté le ).
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  22. a et b (en) Will Layman, « Esperanza Spalding’s ‘Radio Music Society’ Looks Like a Brilliant Pivot a Decade Later », sur PopMatters, (consulté le ).
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  24. (en) « Gaia (LA Phil commission) », sur laphil.com, (consulté le ).
  25. (en-US) « San Francisco Symphony Names Esa-Pekka Salonen As Its Music Director », sur NPR.org (consulté le ).
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  27. (en) Giovanni Russonello, « How Esperanza Spalding and Wayne Shorter Realized His Dream: an Opera », The New York Times,‎ , section AR, page 21 (lire en ligne, consulté le ).
  28. (en) Michael J. West, « Wayne Shorter and Esperanza Spalding’s …(Iphigenia) in Washington », sur JazzTimes, (version du sur Internet Archive).
  29. (en) Shannon J. Effinger, « Esperanza Spalding: Triangle », sur Pitchfork, (consulté le ).
  30. a b c d e f g h i et j (en) « Esperanza Spalding », sur grammy.com (consulté le ).
  31. Carpenter 2008.
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  33. a et b Wulfhart 2019.
  34. a b et c (en-US) « Jazz star Esperanza Spalding, flutist Claire Chase join Harvard faculty », sur Harvard Gazette, (consulté le ).
  35. (en) Edna Gundersen, « Esperanza Spalding song, video call for Gitmo closure », sur eu.usatoday.com, (consulté le ).
  36. (pt) Isabela Yu, « Esperanza Spalding critica marco temporal e se une a Hermeto Pascoal em SP », sur folha.uol.com.br, Folha de S.Paulo, (consulté le ).
  37. (en) Tarisai Ngangura, « Songwrights Apothecary Lab », sur Pitchfork, (consulté le ).
  38. a et b (en) Raisa Bruner, « Why Esperanza Spalding Is the Most Audacious Innovator in Jazz », sur Time, (consulté le ).
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  40. (en) Keith Reid-Clevel, « Esperanza Spalding joins Harvard University faculty », sur The Black Youth Project, (consulté le )
  41. (en-US) « 2017 Winners », sur Boston Music Awards (consulté le ).
  42. (en-US) JazzTimes, « Esperanza Spalding Receives Honorary Degree From Berklee », sur JazzTimes (consulté le ).
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  44. a et b (en) Morgan Enos, « 2024 Grammy Nominations: See The Full Nominees List », sur Grammy Awards, (consulté le ).
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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Ellen Carpenter, « Up to Her Ears », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en-US) John Colapinto, « New Note », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  • (en-US) Nate Chinen, « Esperanza Spalding Is a Surprise Winner at the Grammys », The New York Times,‎ , section C, p. 1 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  • (en-US) Nell McShane Wulfhart, « What Esperanza Spalding Can’t Travel Without », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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