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Le {{date-|3|avril|2020}}, le [[laboratoire pharmaceutique]] « MedinCell »<ref>Société [https://french-leader.com/report.php?siret=44460675000032 MedinCell], ''french-leader.com'' (consulté le {{date-|8|4|2020}}).</ref> annonce une solution abordable utilisant le médicament [[antiparasitaire]] (qui est aussi un [[acaricide]] et [[insecticide]]) : [[ivermectine]], fondée sur les travaux des chercheurs de l'[[université Monash]] à [[Melbourne]] ([[Australie]])<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Leon |nom1=Caly |prénom2=Julian D. |nom2=Druce |prénom3=Mike G. |nom3=Catton |prénom4=David A. |nom4=Jans |titre=The FDA-approved drug ivermectin inhibits the replication of SARS-CoV-2 in vitro |périodique=Antiviral Research |volume=178 |date=2020-06-01 |issn=0166-3542 |pmid=32251768 |pmcid=PMC7129059 |doi=10.1016/j.antiviral.2020.104787 |lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354220302011 |consulté le=2020-04-27 |pages=104787}}</ref>. Sans avoir passé le stade des [[Essai clinique|études cliniques]], cette molécule inhibe fortement (multiplication virale réduire d'environ 5000 fois en 48 h de culture cellulaire traitée) le virus Covid-19 en moins de {{unité|24|heures}}, mais ceci n'est à ce jour démontré qu'[[in vitro]] en laboratoire<ref>« [https://actu.fr/occitanie/jacou_34120/coronavirus-une-entreprise-heraultaise-passe-trouver-traitement-contre-covid-19_32835701.html Coronavirus : une entreprise héraultaise en passe de trouver un traitement contre le covid-19 ?] », publié le {{date-|6|avril|2020}} sur le site [[Actu.fr#Occitanie|Actu.fr/metropolitain]] (consulté le {{date-|8|4|2020}})</ref> comme on l'avait déjà montré pour d'autre virus<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Veronika |nom1=Götz |prénom2=Linda |nom2=Magar |prénom3=Dominik |nom3=Dornfeld |prénom4=Sebastian |nom4=Giese |titre=Influenza A viruses escape from MxA restriction at the expense of efficient nuclear vRNP import |périodique=Scientific Reports |volume=6 |numéro=1 |date=2016-03-18 |issn=2045-2322 |pmid=26988202 |pmcid=PMC4796820 |doi=10.1038/srep23138 |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/srep23138 |consulté le=2020-04-27 |pages=1–15}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Lindsay |nom1=Lundberg |prénom2=Chelsea |nom2=Pinkham |prénom3=Alan |nom3=Baer |prénom4=Moushimi |nom4=Amaya |titre=Nuclear import and export inhibitors alter capsid protein distribution in mammalian cells and reduce Venezuelan Equine Encephalitis Virus replication |périodique=Antiviral Research |volume=100 |numéro=3 |date=2013-12-01 |issn=0166-3542 |doi=10.1016/j.antiviral.2013.10.004 |lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354213002945 |consulté le=2020-04-27 |pages=662–672}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=M. Y. F. |nom1=Tay |prénom2=J. E. |nom2=Fraser |prénom3=W. K. K. |nom3=Chan |prénom4=N. J. |nom4=Moreland |titre=Nuclear localization of dengue virus (DENV) 1–4 non-structural protein 5; protection against all 4 DENV serotypes by the inhibitor Ivermectin |périodique=Antiviral Research |volume=99 |numéro=3 |date=2013-09-01 |issn=0166-3542 |doi=10.1016/j.antiviral.2013.06.002 |lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354213001599 |consulté le=2020-04-27 |pages=301–306}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Kylie M. |nom1=Wagstaff |prénom2=Haran |nom2=Sivakumaran |prénom3=Steven M. |nom3=Heaton |prénom4=David |nom4=Harrich |titre=Ivermectin is a specific inhibitor of importin α/β-mediated nuclear import able to inhibit replication of HIV-1 and dengue virus |périodique=Biochemical Journal |volume=443 |numéro=3 |date=2012-05-01 |issn=0264-6021 |pmid=22417684 |pmcid=PMC3327999 |doi=10.1042/BJ20120150 |lire en ligne=https://portlandpress.com/biochemj/article/443/3/851/80615/Ivermectin-is-a-specific-inhibitor-of-importin |consulté le=2020-04-27 |pages=851–856}}</ref>.


==== Cellules souches ====
==== Cellules souches ====

Version du 27 avril 2020 à 16:50

Modèle:Avertissement COVID-19

Le plan du gouvernement américain.

Le développement et la recherche de médicaments contre la Covid-19 sont les processus visant à développer un vaccin préventif ou un médicament sous ordonnance thérapeutique qui atténuerait la gravité de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19).

Dans le monde, au 21 avril 2020, plus de 500 essais cliniques étaient déjà enregistrés (internationaux ou nationaux)[1], et en mars une soixantaine de sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie, de groupes de recherche universitaires et d'organismes de santé étaient impliqués dans le développement d'un vaccin ou d'un médicament[2],[3],[4],[5]. La Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) a pour cela lancé un fonds ayant comme but de lever 2 milliards de dollars américains[6], s'engageant à investir 100 millions de dollars américains dans des vaccins[réf. nécessaire]. Plusieurs composés antiviraux sont en cours de réutilisation ou font l'objet de nouveaux efforts de recherche clinique pour soulager la Covid-19 en mars 2020[7],[8],[9],[10]

L'Organisation mondiale de la santé (OMS)[11], l'Agence européenne des médicaments (AEM)[12], la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis[13], the US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) note that there are no currently available data from Randomized Clinical Trials...to inform clinical guidance on the use / dosing/ duration of hydroxychloroquine" treatment for Covid-19, le gouvernement chinois et les fabricants de médicaments[14] se coordonnent avec les universitaires et des chercheurs de l'industrie pour accélérer le développement de vaccins, de médicaments antiviraux et de thérapies par anticorps monoclonaux[15],[16].

Fichier:Coronavirus vaccin.jpg
Un chercheur travaillant sur le développement d'un vaccin à l'Institut Pasteur à Paris.

Créer des vaccins et médicaments passe par plusieurs étapes (avec généralement plus de cinq ans pour garantir l'innocuité et l'efficacité du nouveau composé)[17],[18]. En février 2020, l'OMS n'attend pas de vaccin contre le SARS-CoV-2 (le virus responsable de la Covid-19) avant en moins de dix-huit mois[19]. Plusieurs agences nationales de réglementation, telles que l'AEM et la FDA, approuvent des procédures pour accélérer les tests cliniques[20],[21].

En mars 2020, trois traitements antiviraux potentiels (le favipiravir, le remdésivir et le ritonavir) sont au stade final des tests sur l'homme[7],[9] (phase III des essais cliniques) et plusieurs vaccins possibles sont entrés dans la première étape des évaluations de sécurité (phase I[8],[22]). Le 21 mars, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis émettent un avis médical concernant le remdésivir pour les personnes hospitalisées pour une pneumonie aiguë causée par la Covid-19 : « alors que les essais cliniques sont essentiels pour établir la sécurité et l'efficacité de ce médicament, les cliniciens n'ayant pas accès à un essai clinique peuvent demander le remdésivir pour une autorisation temporaire d'utilisation auprès du fabricant pour les patients atteints de pneumonie clinique[23]. »

Fin avril 2020, les experts américains du NIH concluent des données cliniques disponibles qu'à part les soins de soutien, « rien ne marche très bien »[24].

Recherche pré-clinique sur les médicaments contre la Covid-19

Le terme « recherche pré-clinique » est défini par des études en laboratoire in vitro et in vivo, indiquant une étape initiale pour le développement d'un vaccin, d'une thérapie par anticorps monoclonaux[22], comme des expériences pour déterminer les doses efficaces et la toxicité, avant qu'un composé candidat soit mis en avant pour l'évaluation de l'innocuité et de l'efficacité chez l'homme[25],[26]. Compléter le stade pré-clinique du développement du médicament (puis être testé pour l'innocuité et l'efficacité chez un nombre adéquat de personnes infectées par la Covid-19 (des centaines à des milliers dans différents pays)) est un processus qui nécessitera probablement 1-2 ans pour des vaccins et thérapies contre la Covid-19, selon plusieurs rapports au début de 2020[15],[19],[27],[28]. Malgré ces efforts, le taux de réussite des candidats-médicaments à une éventuelle approbation réglementaire par le biais du processus de développement de médicaments pour le traitement des maladies infectieuses est de 19 % et, pour les candidats-vaccins en particulier, de seulement 11,5 %[29].

Rationalisation du développement du médicament

Au cours de la période 2018-2020, de nouvelles initiatives visant à stimuler le développement de vaccins et de médicaments antiviraux ont inclus des partenariats entre des organisations gouvernementales et l'industrie, telles que l'Initiative européenne en matière de médicaments innovants[30], la Critical Path Initiative des États-Unis pour améliorer l'innovation dans le développement de médicaments[31] et la désignation « traitement révolutionnaire » pour accélérer le développement et l'examen réglementaire des médicaments candidats prometteurs[32]. D'ici mars 2020, la Coalition internationale pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) s'est engagée à investir 100 millions de dollars dans le développement de vaccins dans plusieurs pays[réf. nécessaire].

Essais cliniques

Vue générale

En moins de 5 mois, de nombreux essais cliniques (internationaux ou nationaux) ont été lancés (plus de 500 au 21 avril 2020 [1]), dont certains concernent la réutilisation de médicaments préexistants. Parmi les essais, on trouve notamment l'essai mondial Solidarity, l'essai européen Discovery, l'essai français Covidoc, ou l'essai britannique Recovery.

Au 21 avril 2020 fard essais cliniques randomisés ont apportés de premiers résultats sur le lopinavirritonavir (norme de soins)[33], 1'hydroxychloroquine (soins de soutien)[34], favipiravir par rapport à arbidol[35], et lopinavirritonavir par rapport avec l'arbidol[36].
D'autres essais, non randomisés cette fois, ont porté sur l'hydroxychloroquine par rapport à l'hydroxychloroquine combinée à l'azithromycine[37].
Plus de 300 essais vont tester des médicaments et thérapies par exemple à base de remdésivir, d'inhibiteurs de l'IL-6 (tocilizumab et sarilumab), la plasmothérapie (à base de sang de convalescent), la transfusion de cellules souches, des vaccins candidats et d'autres antiviraux connus ou la médecine traditionnelle chinoise[1].

Essai Recovery

L'essai clinique Recovery est enregistré dans l'EU Clinical Trials Register, en tant que EudraCT 2020-001113-21[38]. L'essai britannique a recruté 5000 malades sur le territoire britannique dans 165 hôpitaux du système de santé national dénommé NHS. Cet essai compte plus de personnes traitées que les essais américains et européens[39]. Au 17 avril, l'essai compte entre 500 et 900 malades dans chaque groupe et 2000 dans le groupe de contrôle.

L'essai met à l'épreuve différents produits et commence par les quatre suivants[40]:

L'antagoniste de l'interleukine 6 est cité comme d'autres produit considérés pour essai, comme le tocilizumab, le plasma, le remdésivir... Toutefois, le remdésivir est difficilement disponible pour l'essai britannique en raison de son utilisation dans les essais américains et chinois, et en raison de son utilisation compassionnelle. Alors que ces médicaments restent modestes, des espoirs résident dans la disponibilité d'anticorps[39][pas clair]. Selon Peter Horby, le professeur à l'Université d'Oxford qui pilote l'essai, les résultats déjà disponibles sur l'effet de l'hydroxychloroquine « ne prouvent rien »[39].

Les premiers résultats de Recovery sont attendus en juin[39].

Essai discovery

Le 22 mars, sous la responsabilité de l'INSERM débute en Europe un essai thérapeutique nommé Discovery. Il est piloté par Florence Ader, infectiologue dans le service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de la Croix-Rousse au CHU de Lyon et chercheuse au Centre international de recherche en infectiologie CIRI (Inserm/CNRS /Université Claude-Bernard-Lyon-I). Cet essai va comporter 5 groupes de 800 malades pour tester les traitements suivants[41] :

Christian Perronne reproche à cet essai de ne pas répondre à la question de l'efficacité du traitement proposé par Didier Raoult, de risquer de retarder une utilisation plus large de la combinaison hydroxychloroquine et azithromycine en France, et d'être incompatible avec l'éthique médicale[44]. Le 6 avril, Olivier Véran déclare sur BFM TV qu'à ce jour aucune étude clinique, y compris Discovery, n'a mis en évidence d'effet statistiquement significatif sur la maladie, y compris l'hydroxychloroquine[45].

Point étape

Le 7 avril, le Dr Ader précise que les premiers résultats seront connus fin avril et que l’analyse des données sera faite par des experts indépendants des médecins[46].

Autres essais, en France

En France, l'essai randomisé Covidoc (impliquant les CHU de Montpellier, Perpignan, Narbonne, Béziers, Sète, Rodez et Nîmes) teste l’efficacité de la bithérapie «hydroxychloroquine + azithromycine»[47]. L'essai Hycovid est piloté par le CHU d'Angers et mené dans 33 hôpitaux français pour mesurer l'efficacité de l'hydroxychloroquine sur patients atteints de formes peu sévères de Covid-19[48],[49].

Essai solidarity

Solidarity Trial est un autre essai clinique, international, initié en 2020 par l'Organisation mondiale de la santé et ses partenaires pour comparer les traitements non testés contre le Covid-19[50]. Les médicaments choisis pour les tests sont le remdesivir, la chloroquine et l'hydroxychloroquine (initialement écartés de l'étude, puis inclus après la médiatisation de ce prétendu traitement dans de nombreux pays), le ritonavir/lopinavir, et l'interféron bêta[51].

Autres essais

Des essais aux États-Unis[52] et en Chine[53] évaluent le remdesivir[54].

Médicaments et thérapeutiques

Les médicaments contre ce virus se divise en deux groupes : les médicaments ciblant le virus et les médicaments ciblant l’hôte viral. Certains peuvent cibler les deux en même temps.

Au 18 avril 2020, il existait 618 essais en cours concernant le traitement de cette maladie dans la base de donnée de ClinicalTrials.

Prévention post-exposition

La prophylaxie pré-exposition et la prévention post-exposition (PPE) avec des médicaments antiviraux sont des procédures efficaces pour minimiser les infections virologiques, et pourraient l'être pour la Covid-19[55]. La PPE utilisant la rifampicine est recommandée par l'OMS pour les personnes à haut risque d'infection avant ou après une exposition à méningocoque et l'oseltamivir en cas de grippe pandémique[55]. Mais pour l'instant il n’existe aucun médicament pour le SARS-Cov-2.

Thérapeutiques ciblant le virus

Quatre cibles potentiels des médicaments chez le virus : les épines virales (spyke) par lesquelles le virus s'accroche au récepteur membranaire de la cellule respiratoire, l'enveloppe, la membrane et la nucléocapside.. Trois types de protéines sont étudiées : les protéines non structurales essentielles (nsp) essentielles au cycle de réplication virale, les protéines structurelles et les protéines accessoires[56]. Le virus ayant une forte affinité avec l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) les inhibiteurs du système de l'angiotensine pourraient avoir un rôle médicamenteux[57],[58].

Protéines non structurales essentielles

À la mi-mars 2020, l'umifénovir était en cours de développement au stade précoce de la recherche en tant qu'agent antiviral post-infectieux[16],[9]

Lopinavir-ritonavir

Chez les adultes atteints de Covid-19 sévère hospitalisés à Wuhan, en Chine, le traitement utilisant une combinaison de médicaments antiviraux lopinavir-ritonavir (thérapies contre le VIH / sida) n'a fourni aucun avantage[59].

Antiviraux en phase III
  • Favipiravir : chez les personnes atteintes de Covid-19, le favipiravir (commercialisé sous le nom d'Avigan et approuvé pour une utilisation au Japon en 2014 pour plusieurs maladies virales) s'est révélé sûr et avait une efficacité préliminaire dans un essai de stade précoce à Shenzhen, en Chine[16],[60]. L'Avigan, une version du Favipiravir produite par la société japonaise Toyama Chemical, filiale du conglomérat Fujifilm, est en cours d'approbation pour le traitement du Coronavirus par le Japon, dans certaines conditions et à titre d'essai, ainsi que par la Chine. Sur la base de ces approbations, le gouvernement indonésien a décidé également de faire appel à l'Avigan en mars 2020[61],[62].
  • Remdesivir : le candidat-médicament antivirus de Gilead Sciences fait l'objet de plusieurs essais cliniques, les résultats préliminaires étant attendus en mai 2020[23], et a été lancé dans deux essais d'efficacité de phase III à Hong Kong, Singapour, en Corée du Sud et aux États-Unis en mars 2020[63],[64]. Le 21 mars, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont publié un avis médical concernant le remdésivir pour les personnes atteintes de pneumonie aiguë causée par la Covid-19 : « alors que les essais cliniques sont essentiels pour établir l'innocuité et l'efficacité de ce médicament, les cliniciens sans accès à un essai clinique peuvent demander le remdésivir à des fins compassionnelles auprès du fabricant pour les patients atteints de pneumonie clinique[23]. »
  • ASC-09 + ritonavir (comprimé oral) : ASC-09 (produit de la société chinoise Ascletis Pharma Inc.), un inhibiteur de protéase du VIH-1 en combinaison avec le ritonavir, a été lancé dans un essai de phase III en Chine en février 2020 pour évaluer l'efficacité contre Covid-19[7].

Protéines structurales et protéines accessoires

Anticorps monoclonal
  • BDB-1 : c'est un anticorps monoclonal anti-C5a, produit par Staidson Pharmaceuticals, (Pékin) ; il fait l'objet d'un essai clinique de phase II en Chine[7]. D'autres anticorps sont en cours de recherche[65] ;
  • Méplazumab : c'est un anticorps anti-CD147 humanisé. Selon un article pré-publié par 30 chercheurs chinois (6 membres de l'Institut de Biotechnologies de Pékin et 24 de la Quatrième université de médecine militaire de Xi'an) cet anticorps peut inhiber la réplication du SRAS-CoV-2, car la « protéine de pointe » de ce virus ne se fixe pas que sur l'ACE2, mais peut aussi reconnaitre la basigine, une protéine transmembranaire (aussi dite CD147) présente en surface de ses cellules hôtes. Le Méplazumab a été testé in vitro à cet effet contre des virus SARS-CoV-2 infectant des cultures cellulaires[66]. (cultures de cellules Vero E6) et le méplazumab a significativement inhibé l'infection des cellules hôtes en par le virus (avec une CE50 de 24,86 μg/mL et une CI50 de 15,16 μg/mL) ; et la microscopie immunoélectronique, et plusieurs tests (co-immunoprécipitation, test Elisa) ont confirmé que les deux protéines se lient, avec une constante d'affinité évaluée à 1,85 × 10-7M 12.
    Selon les auteurs, empêcher cette liaison pourrait être une cible pour des antiviraux spécifiques[67].
Immunothérapie

L'immunothérapie via divers composés d'anticorps a fait l'objet de quelques tests et est en cours de développement[8],[15],[22],[68].

À partir de fin mars-début avril 2020 l’immunothérapie sous forme de sérothérapie pourrait être testée aux États-Unis à grande échelle. Mais si la contagion s'avère très importante et le nombre de cas graves élevé, pour répondre aux besoins de sérum, des dizaines de milliers de donneurs humains encore convalescents pourraient devoir en urgence donner du sang ; ou il faudrait produire des anticorps à partir de sang d'animaux immuns ou par des techniques de génie génétique (production d'un biomédicament), ce qui peut présenter certains risques (maladie sérique due aux protéines de l'animal immun, réactions allergiques, choc cytokinique, risque de transfert de virus ou de prion pathogène...)[69].

En France, l'essai clinique Coviplasm promu par l’AP-HP consiste à évaluer l'éventuelle efficacité de la transfusion de plasma sanguin de malades guéris[70]. La première phase de l'essai commence le avec le prélèvement par plasmaphérèse de malades français guéris de la Covid-19 dans les régions Île-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté. L'EFS, prélèvera ainsi 600 ml de plasma chez environ 200 patients volontaires, guéris depuis au moins 14 jours. L'essai porte sur 60 patients dont la moitié bénéficiera du traitement. Ils se verront injecter deux poches de plasma au 6e jour (±1) des symptômes puis, en l'absence d'intolérance, deux autres doses le lendemain. Une évaluation de l'efficacité du traitement sera possible deux à trois semaines après le début de l’essai.

Vaccin contre la Covid-19

Au 9 avril 2020, il existait 115 projets de vaccin. Sur ces 115 projets 78 sont des projets actifs. 73 sont en phase de développement pré clinique et conq sont à la phase I de développement clinique[71].

Candidats vaccin en phase de développement clinique : toutes les informations de ce tableau se trouvent dans la référence ClinicalTrials
Candidat Cible du vaccin Début étude humaine Développeur principal Phase Référence ClinicalTrials
ARNm-1273 Vaccin à ARN correspondant aux pics de la surface (couronne) du coronavirus 03/03/2020 Moderna Therapeutics Phase I NCT04283461
Ad5-nCoV Vaccin recombinant utilisant comme vecteur adénovirus type 5 et comme antigène la protéine S du SARS-Cov-2 16/03/2020 CanSino Biologicals Phase I NCT04313127
INO-4800 03/04/2020 Inovio Pharmaceuticals Phase I NCT04336410
LV-SMENP-DC Vecteur lentivirus efficace pour stimuler les cellules dendritiques et les lymphocytes T 24/03/2020 Shenzhen Geno-Immune Medical Institute Phase I NCT04276896
Pathogen-specific aAPC Vecteur lentivirus 15/02/2020 Shenzhen Geno-Immune Medical Institute Phase I NCT04299724

Début étude humaine : Date à laquelle le premier participant a reçu la première injection

Phagothérapie

Bien que les virus bactériophages soient des virus qui attaquent spécifiquement les bactéries et sont donc à priori inutiles contre des virus, les bactériophages sont aussi nouvellement étudiés pour combattre le virus de la grippe et maintenant aussi celui du Covid-19, le virus SARS-CoV-2. L'idée est simple: il suffit d'avoir des bactériophages qui s'attachent au virus SARS-CoV-2 sur les pointes virales (appelées hémagglutinines) que le SARS-CoV-2 utilise normalement pour se fixer aux cellules qu'il va infecter. Ainsi le virus SARS-CoV-2 ne peut plus se fixer à sa cible.

L'étude a d'abord été menée sur le virus de la grippe par une équipe de chercheurs de l'Institut de Recherche de Pharmacologie Moléculaire de Leibniz et de l'Université Humboldt de Berlin. Ils ont développé un phage modifié chimiquement pour se lier parfaitement aux hémagglutinines du virus. Le virus se trouve alors enveloppé par des capside de phages qui lui rendent impossible de se fixer sur les sucres (acide sialique) des cellules pour les infecter. Le phénomène a été démontré lors d'études pré-cliniques sur du tissu de poumons humains.

La méthode a été étendue à la grippe aviaire avec succès. Elle ouvre la voie à un nouveau type de phagothérapie.

Lorsque le tissu pulmonaire infecté par le virus de la grippe était traité avec des phages, le virus ne pouvait quasiment plus infecter de nouvelles cellules et donc se reproduire. De plus le microscope électronique a montré que les phages enrobaient complètement le virus.

Le phage utilisé est un parasite des bactéries Eschericchia Coli dénommé phage Q-beta.

Les chercheurs appliquent maintenant au SARS-CoV-2 cette découverte qui concernait initialement le virus de la grippe, et qu'ils ont publiée dans le journal Nature[72],[73].

Thérapeutiques ciblant l’hôte

Récepteurs cellulaires

Modulation de l'immunité

Interféron

À la mi-mars 2020, l'IFN-alpha est en cours de développement au stade précoce de la recherche en tant qu'agent antiviral post-infectieux[16],[9].

Vitamine C

D'autres coronavirus sont responsables de rhumes et d'infections respiratoires pour lesquels une supplémentation en vitamine C ne réduit pas le risque de contracter l'infection, mais semble pouvoir en réduire la durée et la gravité, y compris en cas d'évolution vers une pneumonie[74],[75]. Des études d'éventuels effets de la vitamine C sur la Covid-19 ont donc été encouragées[76],[77].

Un essai clinique randomisé sur 167 patients d'une unité de soins intensifs, a conclu que la perfusion intraveineuse de vitamine C à haute dose vs placebo pendant 96 heures n'a eu aucun effet significatif dans le score d'évaluation de défaillance d'organes à 96 heures ou dans les niveaux de biomarqueurs tels que la protéine C réactive et la thrombomoduline après 168 heures. Chez les patients atteints de septicémie et de SDRA, ce traitement, par rapport au placebo, n'a pas significativement réduit les scores de défaillance multiorganique à 96 heures, ni amélioré les taux de biomarqueurs à 168 heures[78].

Vitamine D

Le déficit en vitamine D est fortement corrélé à l'augmentation de l’incidence de différentes maladies[79]. Ce déficit peut être induit, entre autres, par le manque d’exposition de la peau au soleil[79]. La disponibilité dans l’organisme de la vitamine D diminue avec l'âge[79]. Il a été observé que la supplémentation en vitamine D réduit le risque de développer une version grave de la maladie Covid-19[80],[81].

Zinc

Le manque de zinc conduit à un mauvais fonctionnement du système immunitaire[82],[83],[84], en particulier du système immunitaire inné[85]. La maladie Covid-19 induite par le coronavirus SARS-CoV-2 pourrait être aggravée par le manque de zinc[86],[87]. Différents médecins[88],[89]ont préconisé l'ajout de zinc pour soit palier le déficit de zinc[90], soit améliorer l’efficacité des médicaments utilisés[91],[92]. Il est à noter que les personnes qui risquent le plus de développer une forme grave[93]de la maladie Covid-19 sont plus sujettes à avoir un déficit en zinc[94],[95],[96],[97].

Azithromycine et zinc

Le service CheckNews du journal Libération a expliqué le 15 avril qu'aucune étude scientifique n'étayait les affirmations virales selon lesquelles l’azithromycine (utilisée seule) ou d'autres antibiotiques de la famille des macrolides ont « un intérêt pour un patient Covid, un effet sur le virus, ou que ça permet d’éviter des formes graves de la maladie. [...] c’est de la rumeur, voire de la fausse information »[98].

Trois médecins (Jean-Jacques Erbstein, Denis Gastaldi et Olivia Van Steen Berghe) proposent un traitement basé sur l'azithromycine, un antibiotique de la famille des macrolides, donc l'action est renforcée par un apport de zinc pour prévenir les formes graves de la maladie[99], en particulier pour prévenir les co-infection bactériennes [100]. Erbstein et Gastaldi sont menacé de procédures disciplinaires par le conseil national de l’Ordre des médecins pour avoir expérimenté ces protocoles en dehors de la législation en vigueur[101].

Le , selon L'Est républicain, trois médecins concluent à partir d'une étude sans groupe contrôle qu'il est possible de traiter les patients Covid-19 en administrant au début de la maladie l'azithromycine seule, sans association avec l'hydroxychloroquine: « Coïncidence, fruits du hasard, je ne sais pas… En tout cas, ça a l’air de bien se passer ». Sur environ 160 patients, l'azithromycine (antibiotique de la famille des macrolides) associée à du zinc leur a permis d'éviter les hospitalisations[88],[102]. Cette observation de bons résultats obtenus avec un macrolide avait déjà été mise en avant par une généraliste, qui avait publié fin mars son retour d'expérience sur le site de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG) : « Les patients ont tous reçu au moins un Macrolide (Zithromax, Zeclar, Rulid ou Josacine) et dans les cas présentant une pneumopathie mal tolérée, une association avec une C3G (Ceftriaxone) ou Cefpodoxime »[103],[102],[104].

Autres molécules

Chloroquine et hydroxychloroquine

La pandémie de Covid-19, début 2020, a relancé l’intérêt pour la chloroquine et l'hydroxychloroquine comme antiviraux potentiels, alors que des études sur le SRAS de 2002 ont semblé montrer leur efficacité, mais uniquement in vitro[106]. La mesure de leur efficacité contre le virus SARS-CoV-2 in vivo est encore discutée[107],[108]. L'hydroxychloroquine a bénéficié d'une large promotion sur les média-sociaux.

Février 2020

Le 4 février, une lettre, publiée par le journal Nature, écrite par quatre chercheurs du Laboratoire d'État de virologie de Wuhan (abrité par l'Académie chinoise des sciences), relate l'efficacité in vitro de la chloroquine pour inhiber le virus (au moment de sa fixation sur la cellule et après son entrée). Mais seul un essai in vitro est présenté, et il a été réalisé sur une culture de cellules humaines cancéreuses (qui ne sont pas la cible normale du virus dans l'organisme)[109]. Les auteurs postulent que les activités antivirale et immunomodulatrice de la chloroquine pourraient in vivo agir synergiquement (ce qui ne s'est pas produit jusqu'alors lors d'essais contre d'autres virus, au contraire même dans un cas où l'effet a été inverse (in vivo, mais sur le modèle animal) commenteront plus tard les CDC américains[23].

Le 19 février, dans une courte lettre publiée par la revue BioScience Trends (avant une publication[110] qui sera faite le 29 février), trois pharmacologues chinois expliquent que le phosphate de chloroquine a « montré une efficacité apparente et une innocuité acceptable contre la pneumonie associée au Covid-19 dans des essais cliniques multicentriques menés en Chine »[110]. Ils recommandent de l'inclure dans la prochaine version des « Lignes directrices pour la prévention, le diagnostic et le traitement de la pneumonie causée par Covid-19 » publiées par la Commission nationale de la santé[110].
Le lendemain (le 20 février 2020) un rapport du Ministère provincial des sciences et de la technologie et de la Commission de la santé et de santé de la province du Guangdong explique que le phosphate de chloroquine « améliore le taux de réussite du traitement et raccourcit la durée du séjour à l'hôpital du patient » ; le rapport la recommande pour les formes légères, modérées et graves de Covid-19[111],[112] Dans les semaines suivantes la chloroquine ou l'hydroxychloroquine seront testées, utilisées ou recommandées par les autorités sanitaires chinoises, sud-coréennes et italiennes contre la Covid-19[113].

Le 25 février, en France le professeur Didier Raoult prédit une « fin de partie » pour le virus dans une vidéo intitulée « Coronavirus : fin de partie ! » ainsi que la Covid-19 « est probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter »[114], puis recommandant l'association chloroquine-azithromycine[115],[116],[117]. Sa déclaration est vivement critiquée par des médecins et scientifiques français sur les réseaux sociaux pour son manque de pondération[118] vis-à-vis de la limitation des données cliniques et des effets secondaires de la chloroquine. L'Inserm tempère également et rappelle qu'aucune prise de médicament, quel qu'il soit n'est anodine, et qu'il ne faut pas se faire prescrire la molécule pour l’utiliser en automédication[119],[120].

Mars 2020

Début mars 2020, il y a consensus sur l'efficacité des deux médicaments in vitro mais pas encore in vivo, faute de preuves claires et statistiquement convaincantes. Le 3 mars 2020, le Journal of Zhejiang University (Medical Science) publie une étude randomisée en double aveugle sur un petit nombre de patients (quinze témoins plus quinze testés) pour évaluer l'efficacité et la sécurité de l'hydroxychloroquine dans le traitement des patients atteints de la Covid-19. Les résultats montrent que la dose standard de traitement par sulfate d'hydroxychloroquine (400 mg, une fois par jour) n'a pas montré d'effets cliniques dans l'amélioration des symptômes des patients et l'accélération de la suppression virologique[121],[122]. Selon, une étude publiée le 9 mars dans Clinical Infection Disease, l'hydroxychloroquine se montre plus puissante que la chloroquine in vitro, sur culture de cellules cancéreuses humaines, avec un « profil de sécurité plus tolérable »[123], Yao & al. posant l'hypothèse qu'en tant qu'immunomodulateurs, ces deux substances actives pourraient combattre la tempête de cytokines qui, dans les cas graves, induit une défaillance multiviscérale souvent mortelle[124]. Le 10 mars, une analyse de la littérature conclut que « la chloroquine semble être efficace pour limiter la réplication du SRAS-CoV-2 in vitro ». Les auteurs estiment que « des justifications, des preuves précliniques d'efficacité, et des preuves d'innocuité provenant d'une utilisation clinique de longue durée pour d'autres indications » justifient une recherche clinique pour des patients atteints de Covid-19. Cependant précisent-ils « l'utilisation clinique doit soit adhérer au cadre d'utilisation surveillée des interventions non enregistrées (MEURI), soit être éthiquement approuvée comme essai, comme indiqué par l'Organisation mondiale de la santé. Il est urgent de disposer de données de sécurité et de données issues d'essais cliniques de haute qualité »[125].

Mi-mars un essai surmédiatisé conduit à l'IHU de Marseille par Didier Raoult, rapporte un effet bénéfique de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine en termes de réduction de la charge virale[126],[127]. Selon le Pr Raoult, l'hydroxychloroquine semble la plus efficace quand elle est prise tôt (comme le Tamiflu dans le cas de la grippe) ou associée à l'azithromycine pour éviter les risques de surinfection[127]. Son efficacité, si elle est prescrite après la déclaration de la pneumonie, n'est pas clairement établie. Et aux doses prescrites, ce médicament peut générer des effets secondaires problématiques et mal connus car il n'a pas — jusqu’ici — cliniquement été utilisé contre des virus[128]. Le , Didier Raoult diffuse sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il annonce à ses étudiants les résultats positifs de son étude,[129],[130]. Le 17 mars, le journal Les Échos titre : « Exclusif - Coronavirus : On sait guérir la maladie »[131]. L'étude est publiée le 20 mars[132],[133] et provoque un emballement médiatique.

La communauté scientifique exprime très rapidement de fortes réserves sur la qualité de ce travail[134],[135],[136],[137]. En effet, compte tenu de l'urgence, il n'a concerné qu'un petit nombre de patients (26), dont 6 (soit 23 %) ont été exclus de l'essai et ont arrêté précocement leur traitement (l'un a quitté l'hôpital parce qu'il était testé négatif, un autre a dû interrompre le traitement pour cause d'effets secondaires, 3 ont dû être transférés en soins intensifs, et enfin un patient est décédé[138]). L'étude n'est pas randomisée, sans double aveugle ni groupe placebo (les cas contrôles et les cas traités ne sont pas dans le même état initial) ce qui fausse ses résultats[139],[140]. Il y manque la description de l'état clinique des patients, le processus de validation éditoriale est raccourci[141] et potentiellement biaisé par un conflit d'intérêts, l'un de ses auteurs, J.M. Rolain, étant également éditeur en chef[142] de la revue International Journal of Antimicrobial Agents où l'étude est publiée. La société savante propriétaire du journal réfute l'accusation de conflit d'intérêts mais estime que l'article ne satisfait pas aux exigences de qualité scientifique[143]; un nouveau communiqué le 11 avril, joint avec l'éditeur du journal annonce qu'un examen indépendant déterminera si les préoccupations concernant le contenu de la recherche de l'article sont fondées, et qu'en fonction de l'évolution de cette procédure, une correction de l'article pourra être envisagée[144]. Xavier Lescure, infectiologue à l'hôpital Bichat, juge cette étude « méthodologiquement délirante », mettant en cause le mode de sélection de patients, l'exclusion de l'étude de certains d'entre eux ayant évolué vers la réanimation ou étant décédés, et la « communication débridée » qui entraîne les patients à réclamer leur Plaquénil et ralentit les essais cliniques[145]. Le , CNN rapporte les propos d'autorités médicales de l'État de New York qui qualifient l'étude en question d'« échec complet » et de « pathétique »[146].

Selon Renaud Piarroux, une étude chinoise randomisée, réalisée sur deux groupes de 15 patients présentant des formes bénignes (avec ou sans hydroxychloroquine) n'a montré absolument aucun bénéfice de l'hydroxychloroquine[147].

Le 18 mars , sur la chaîne américaine Fox News, un avocat se présentant faussement comme un conseiller de la Stanford University School of Medicine déclare que la chloroquine guérit 100% des malades[148]. Le lendemain, le président des États-Unis présente cette substance active comme un remède miracle[149] entraînant un premier mort suite à une automédication[150].

Le 19 mars 2020, convaincu par l'étude de Didier Raoult, Donald Trump annonce avoir « approuvé » le recours à la chloroquine et à l'hydroxychloroquine qui, selon lui, ont « montré des résultats préliminaires très encourageants » contre la Covid-19[151] et déclare « je suis un malin; je le sens bien »[152]. Il est immédiatement contredit par la FDA, qui promet néanmoins de lancer « un essai clinique étendu »[153],[154]. La substance active, après avoir été initialement écartée[155], est ajoutée par l’OMS dans les recherches prioritaires contre le nouveau coronavirus, et un essai randomisé débute dans plusieurs centres français[139].

Le 21 mars, le site internet des CDC note que « sur la base de données in vitro et anecdotiques limitées, la chloroquine ou l'hydroxychloroquine sont actuellement recommandées pour le traitement des patients hospitalisés Covid-19 dans plusieurs pays »[23], ajoutant que le profil d'innocuité de ces médicaments sont connus, tout en rappelant les risques de cardiotoxicité (syndrome du QT prolongé) et liés aux problèmes de foie, de rein ou d'immunosuppression, et notant que ces médicaments « auraient été bien tolérés chez les patients Covid-19 ». Les CDC ajoutent que suite à une activité in vitro contre le SRAS-CoV-2 et parce que plus disponible aux États-Unis que la chloroquine, l'hydroxychloroquine a été administrée à des patients hospitalisés pour Covid-19 « sans contrôle dans plusieurs pays, y compris aux États-Unis. Une petite étude a rapporté que l'hydroxychloroquine seule ou en association avec l'azithromycine réduisait la détection de l'ARN du SRAS-CoV-2 dans les échantillons des voies respiratoires supérieures par rapport à un groupe témoin non randomisé, mais n'a pas évalué le bénéfice clinique (...) L'hydroxychloroquine est actuellement à l'étude dans des essais cliniques pour la prophylaxie pré-exposition ou post-exposition de l'infection par le SRAS-CoV-2 et le traitement des patients atteints de Covid-19 léger, modéré et sévère. Aux États-Unis, plusieurs essais cliniques d'hydroxychloroquine pour la prophylaxie ou le traitement de l'infection par le SRAS-CoV-2 sont prévus ou seront bientôt inscrits »[132].

En Amérique du Nord, les autorités sanitaires mettent plus en avant les contre-indications pour les personnes souffrant de maladies cardiaques ou de diabète[23],[156].

Le CDC américain note que la chloroquine ou l'hydroxychloroquine est recommandée pour le traitement des personnes hospitalisées infectées par la Covid-19 dans plusieurs pays, bien qu'il n'y ait pas une telle recommandation aux États-Unis, en mars 2020[23], ajoutant que des essais cliniques préliminaires pour évaluer l'innocuité et l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour le traitement de l'infection à la Covid-19 sont prévus aux États-Unis, mais le CDC a déclaré que «l'utilisation, le dosage ou la durée de l'hydroxychloroquine pour la prophylaxie ou le traitement de l'infection par le SRAS-CoV-2 n'ont pas été établis à cette époque[23].

L'étude faite en Chine sur cent patients[110] aurait montré une efficacité supérieure de la chloroquine sur d'autres médicaments, à la fois sur la réduction de l'augmentation[Quoi ?] de pneumonie, la durée des symptômes et le temps de guérison du virus, et ce sans effets secondaires notables. Ces déclarations ont entraîné l'ajout de la chloroquine dans les recommandations chinoises[157]. Mais fin mars 2020, l'essai clinique chinois n'a toujours pas livré ses données, empêchant un examen par les pairs de ses résultats et une évaluation indépendante des avantages/inconvénients du traitement[158],[159].

Le 23 mars 2020, en Arizona, un habitant meurt après avoir ingéré du phosphate de chloroquine surdosé (et sa femme est en état critique). Ils avaient absorbé ce produit utilisé pour nettoyer les aquariums, après avoir entendu le président américain vanter les vertus de la chloroquine[160],[161]. Et le Nigeria déplore plusieurs cas d'intoxication à la chloroquine à la suite d'une médication non encadrée[162]. Le même jour, à la question s'il considérait la chloroquine comme un traitement , le docteur Anthony Fauci, qui apparaît souvent lors de la conférence de presse quotidienne du président Donald Trump, a répondu non[163].

Le même jour, le ministre de la Santé français annonce qu'il va autoriser l'usage de l'hydroxychloroquine hors AMM pour la Covid-19 dans ses « formes graves, hospitalières, sur décision collégiale des médecins et sous surveillance stricte » (autorisation effective le 26 mars 2020[164],[165]). Elle reste déconseillée dans les autres cas, dans l'attente de preuves de son efficacité et de son innocuité sur les patients atteints de la maladie[166].

Le 24 mars 2020, le ministère de la Santé, le Collège des médecins et l’Ordre des pharmaciens du Québec déplorent l’émission d’ordonnances de chloroquine ou d’hydroxychloroquine contre la Covid-19 et les jugent inappropriées et non indiquées, à la lumière de l’état de la situation au Québec et des données scientifiques actuellement disponibles[167],[168].

Le 27 mars 2020, l'équipe de Didier Raoult met en ligne une nouvelle étude portant sur 80 patients, dont 65 (81 %) ont connu « une évolution favorable » et sont sortis de l’hôpital au bout de moins de cinq jours en moyenne. Un patient de 74 ans était toujours en soins intensifs au terme de l’étude et un autre de 86 ans était mort. Selon ses auteurs, elle démontre une réduction plus rapide de la charge virale comparée aux valeurs constatées lors d'études précédentes, et sur des populations sans traitement. Les auteurs préconisent alors un usage de l'hydroxychloroquine associée à un antibiotique (azithromycine) chez des patients au stade précoce de la maladie et ne présentant pas de contre-indication à l'usage de la chloroquine, capables de supporter l'apparition possible d'effets secondaires, et soumis à un suivi (électrocardiogramme) de l'absence d'effet secondaire cardiaque. Ceci afin de diminuer rapidement leur infectiosité et de favoriser une sortie d'hôpital plus rapide[169]. L'étude est critiquée principalement parce qu'elle ne porte que sur des patients dont les symptômes sont légers (qui se remettent de la maladie avec ou sans traitement) et qu'elle ne comporte pas de comparaison avec un groupe de contrôle[170]. Le médecin généticien Axel Kahn fait remarquer que l'évolution constatée n'est pas meilleure que celle des 600 000 cas connus[170].

Fin mars 2020 36 experts urgentistes (de 12 pays) ont publié un guide de bonnes/meilleurs pratiques, basé sur 53 enjeux pertinents pour gérer les cas graves de Covid-19 en soins intensifs[171]. Dans l'attente des résultats d'essais en cours, ces experts ont refusé de se prononcer sur le sujet de ces deux médicaments[171] mais ils mettront le guide à jour après publication des résultats d'essais, ou au rythme de l'évolution des connaissances et d'autres retours d’expérience. La première version de la « recommandation no 49 », intitulée « There is insufficient evidence to issue a recommendation on the use of chloroquine or hydroxychloroquine in critically ill adults with COVID-19 » (Les preuves sont insuffisantes pour émettre une recommandation sur l'utilisation de la chloroquine ou l’hydroxychloroquine chez les adultes gravement malades atteints de COVID-19) » prend acte acte de l’activité de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine in vitro[172],[109],[124] contre plusieurs virus à ARN (dont SARS-CoV, SARS-CoV-2 et d'autres coronavirus), en faisant cependant remarquer que ces deux médicaments n’ont pas eu d’effets in vivo contre la dengue et le chikungunya ni pour la prophylaxie de la grippe[107], ajoutant que dans un modèle primate non-humain d'infection au chikungunya, la chloroquine a eu des effets immunomodulateurs qui ont paradoxalement au contraire retardé la réponse immunitaire, et conduit à aggraver la réplication virale et la maladie[173]. Ce guide prend acte qu’un point presse « a suggéré que son utilisation chez plus de 100 patients a montré « qu'il était supérieur au contrôle en inhibant l'exacerbation de la pneumonie, en améliorant les résultats de l'imagerie pulmonaire, en favorisant une conversion négative du virus et en raccourcissant l'évolution de la maladie », mais que les données le prouvant ne sont toujours pas publiées[110],[171]. Il note qu'un récent document de consensus recommandait 500 mg de phosphate de chloroquine deux fois par jour pendant au moins 5 jours, avec des modifications de dose en cas d'effets secondaires gastro-intestinaux graves[111],[171] et qu'une étude chinoise a exploré plusieurs schémas posologiques via des modèles pharmacocinétiques basés sur la physiologie[124],[171], concluant que l'hydroxychloroquine est plus puissante que la chloroquine pour inhiber le SRAS-CoV-2, in vitro. Sur la base de ces modèles, une dose de charge d'hydroxychloroquine de 400 mg deux fois par jour suivie de 200 mg deux fois par jour pendant 4 jours a été recommandée[124]. Une revue systématique récente n'a trouvé aucune étude publiée chez les patients Covid-19[125],[171]. Les urgentistes, dans l'attente de résultats d'essais en cours, ont dit ne pas être en mesure d'émettre une recommandation pour ou contre la chloroquine[171]. Les auteur notent que dans les pays où la chloroquine est indisponible, l'hydroxychloroquine est une alternative[171].

Le 30 mars, une étude randomisée non encore publiée en Chine mais déjà disponible en preprint[174],[175] et menée par une équipe de médecins à l'Hôpital universitaire RenMin de Wuhan laisse apparaître de premiers résultats cliniques « modérés », mais se révèle surtout prometteuse « en termes de prévention de la progression vers des formes graves : les 4 patients ayant progressé vers une forme clinique sévère étaient tous dans le groupe contrôle ». Sur 62 patients infectés, 31 ont reçu de l'hydroxychloroquine (400 mg/jour) et un groupe contrôle de 31 patients n'en ont pas reçue. Bilan : l'équipe a constaté une amélioration chez 80,6% (et même une « amélioration notable » chez 61,3%) des patients traités avec le médicament contre 54,8% pour le groupe contrôle. L'étude conclut prudemment que « le potentiel de l’hydroxychloroquine pour le traitement du Covid-19 a été partiellement confirmé » et qu'en l’absence « d’autre option actuellement, il paraît prometteur d’utiliser l’hydroxychloroquine sous surveillance » en attendant « une étude clinique plus large »[176],[177],[178].

Le même jour, une équipe française de l’hôpital Saint -Louis publie une étude dans le journal de Médecine et Maladies Infectieuses réfutant la première publication du Pr Raoult en ne montrant pas de disparition accélérée du virus sous hydroxychloroquine[179].

Avril 2020

Dans la pétition #NePerdonsPlusDeTemps datée du , une douzaine de personnalités médicales françaises appellent le Premier ministre Édouard Philippe à autoriser sans plus attendre la prescription d'hydroxychloroquine face à la pandémie de Covid-19. Signé notamment par Philippe Douste-Blazy, Christian Perronne, Michèle Barzach, Isabelle Bourgault Villada, François Bricaire, Marc Gentilini, Olivier Goulet, Jacques Marescaux, Catherine Neuwirth, Patrick Pelloux, Paul Trouillas et Martine Wonner, ce manifeste fait le constat des résultats efficaces du médicament prescrit par le Dr Raoult et de son utilisation dans de nombreux pays. Il demande à l'État de mettre l'hydroxychloroquine, ou à défaut la chloroquine, à disposition immédiate dans tous les hôpitaux et d'effectuer des commandes et des réserves[180].

Le , dans une tribune publiée dans Le Figaro, l'ancien directeur scientifique de l'Institut national du cancer Fabien Calvo, l'ancien président de la Haute Autorité de santé Jean-Luc Harousseau et l'ancien directeur général de l'ANSM, Dominique Maraninchi recommandent d'appliquer le traitement du Pr Raoult dès l'apparition des premiers symptômes du coronavirus[181],[182].

Le 8 avril, l'association américaine de cardiologie met en garde les docteurs devant les dangers de l'association chloroquine/azithromycine[183],[184].

Le , lors d'une visite du président de la République Emmanuel Macron au IHU Méditerranée Infection à Marseille[185], le Pr Raoult lui présente sa dernière étude sur une population de 43,8 ans d'âge médian : 973 des 1 061 patients (91 %) ayant reçu son traitement (hydroxychloroquine + azithromycine) ont guéri en 10 jours. De mauvais résultats ont été observés sur 46 patients : 10 ont été placés en soins intensifs, 5 âgés entre 74 et 95 ans sont décédés et 31 ont dû être hospitalisés pendant une dizaine de jours ou plus[186],[187]. Malgré un effectif important (plus de 1 000 personnes), le caractère scientifique de cette étude est immédiatement remis en cause par de nombreux scientifiques[188] pour les mêmes raisons que les études exploratoires précédentes (absence de groupe contrôle et pas de publication dans une revue scientifique). Le Monde conclut que cette nouvelle étude « ne permet toujours pas de conclure que l’association permet de guérir plus vite que l’évolution spontanée »[189], alors même que de nombreux effets indésirables du traitement sont déjà reportés, en particulier 54 cas de troubles cardiaques, dont 4 mortels[189]. Cette nouvelle étude fait en outre état de 38 617 patients venus spontanément se faire dépister à l'IHU dont 3 165 ont été testés positifs (soit un taux de prévalence de la maladie de 8% chez la population étudiée)[190], chiffre qui corrobore peu ou prou une étude anglaise qui estime le nombre de Français infectés entre 730 000 à 4,9 millions[191]. Si ces chiffres de prévalence estimatifs se révélaient exacts (ce qui ne pourra être vérifié qu'en fin de l'épidémie ou après un vaste contrôle sérologique de la population) le taux de létalité de la maladie serait alors situé entre 0,5% et 0,6%, le taux de cas graves hospitalisés entre 1 et 3%, et le taux de guérison spontanée (c'est-à-dire sans aucun traitement autre que symptomatique) entre 96 et 98%. Pour rappel, l'étude du Pr Raoult effectuée sur plus de 1000 patients revendique au 18 avril 98.7% de guérison pour le traitement hydroxychloroquine-azithromycine sur des patients entrés du 3 au 31 mars[192].

Le même jour, Magnus Gisslén, professeur de maladies infectieuses et médecin à l’hôpital de Sahlgrenska, le plus grand hôpital pour les maladies infectieuses de Suède déclare: « Nous nous sommes rendu compte que les preuves d’efficacité étaient faibles, mis à part une étude chinoise, cependant réalisée sans groupe témoin, et l’étude française où l’hydroxychloroquine est combinée à l’azithromycine, étude dont nous estimons qu’elle n’est pas suffisamment bien faite pour démontrer l’efficacité »; il souligne qu'aucun hôpital en Suède n'utilise plus ce médicament[193].

Le , le Quotidien du médecin informe que l'ANSM a interrogé Didier Raoult et son équipe sur le possible non-respect d'un certain nombre d'étapes réglementaires et déontologiques concernant ses études sur l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, qualifiées d'études observationnelles portant sur des patients, alors que tout laisserait penser qu'il s'agit en réalité d'essais cliniques, alors soumis à diverses autorisations dont il se serait affranchi[194].

Le , l'éditorialiste du Monde résume les différents épisodes et conclut en estimant que même s'il n'existe toujours aucune preuve tangible de l'efficacité du traitement proposé par Didier Raoult, « l’enthousiasme pour la chloroquine [est tel que] même si elle s’avère inutile ou dangereuse, aucune réfutation ne parviendra probablement à en entamer le crédit »[195].

Fin avril, les alertes concernant l'utilisation de la chloroquine deviennent plus nombreuses[196]. En date du , 54 cas de troubles cardiaques liés à la prise d'hydroxychloroquine, dont huit décès, ont été répertoriés en France[197], et le nombre d'alertes double entre le 9 et le 21 avril[198]; selon la responsable d'un Centre Régional de Pharmacovigilance, ces chiffres pourraient être « la partie visible d'un iceberg », 95% des anomalies liées à la prise d'un traitement n'étant jamais déclarées[197],[199]. Le 14 avril un petit essai clinique en double aveugle de la combinaison chloroquine/azithromycine au Brésil est interrompu après l'observation de complications cardiaques fatales chez les patients traités ; le dosage est de 1 200 mg de chloroquine par jour[200],[201],[183],[202]. Après de nouveaux essais cliniques ne démontrant pas d'efficacité de l'hydroxychloroquine mais au contraire des effets secondaires graves, la revue Prescrire conclut le 15 avril: « on ne connaît pas encore de traitement qui réduit le risque d'évolution vers un Covid-19 grave. Exposer les patients à l'hydroxychloroquine et à l'azithromycine augmente le risque d'effets indésirables cardiaques graves »[203]. Le 21 avril aux États-Unis, le NIH déconseille l'utilisation de la combinaison hydroxychloroquine/azithromycin du fait de sa toxicité, et conclut aussi de l'analyse des données cliniques disponibles qu'à part les soins de soutien, « rien ne marche très bien »[24].

Ivermectine

Le , le laboratoire pharmaceutique « MedinCell »[204] annonce une solution abordable utilisant le médicament antiparasitaire (qui est aussi un acaricide et insecticide) : ivermectine, fondée sur les travaux des chercheurs de l'université Monash à Melbourne (Australie)[205]. Sans avoir passé le stade des études cliniques, cette molécule inhibe fortement (multiplication virale réduire d'environ 5000 fois en 48 h de culture cellulaire traitée) le virus Covid-19 en moins de 24 heures, mais ceci n'est à ce jour démontré qu'in vitro en laboratoire[206] comme on l'avait déjà montré pour d'autre virus[207],[208],[209],[210].

Cellules souches

Ces cellules permettraient de contrôler l’inflammation associée au SDRA[211].

L'essai Stroma-Cov2 engagé début avril par l'AP-HP a pour objet d'évaluer le traitement de patients intubés-ventilés présentant un syndrome respiratoire aigu sévère causé par le SARS-CoV-2, en leur administrant des cellules stromales mésenchymateuses de cordon ombilical, dont les propriétés anti-inflammatoires, anti-fibrotiques et immunomodulatrices sont connues pour agir sur l'inflammation aigüe du tissu pulmonaire à l'origine du SDRA.

Sang de vers marins

Une transfusion d'extrait de sang de vers marins (Arenicola marina), dont les capacités de transport d'oxygène sont 40 fois plus développées que l'hémoglobine humaine a été envisagée pour aider les patients lors de la maladie[212], mais le 9 avril, l'essai clinique mis en place avec l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est précipitamment interrompu après que le 8 avril, l'Agence du médicament ait décidé de “suspendre en urgence” suite aux résultats négatifs d'une étude précédente sur des porcs, étude qui ne figurait pas dans le dossier de demande d’autorisation de l’essai clinique ; 100% des porcs étaient morts dans le cadre de cette expérience[213],[214],[215].

Colchicine

La colchicine, anti-inflammatoire puissant mais à marge thérapeutique étroite car hautement toxique et mutagène[216], empêcherait la libération de cytokines lors de l'orage cytokinique de la maladie à coronavirus. Trois essais cliniques sont en cours au Canada, en Italie et en Grèce pour évaluer l’efficacité de cette molécule[217].

Nicotine

L’observation de la population des personnes atteintes du Covid-19 a montré que les fumeurs sont sous représentés parmi les malades [218]. Il est suggéré que, parmi tous les produits inhalés par les fumeurs, l'effet protecteur serait dû à la nicotine[219]. La Nicotine aurait un effet protecteur contre le virus SARS-CoV-2 en modulant indirectement l'affinité du virus avec le récepteur cellulaire ACE2[220],[221].

Références

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