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Épinay-sous-Sénart

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Épinay-sous-Sénart
Épinay-sous-Sénart
La mairie en 2024.
Blason de Épinay-sous-Sénart
Blason
Épinay-sous-Sénart
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité CA Val d'Yerres Val de Seine
Maire
Mandat
Damien Allouch
2020-2026
Code postal 91860
Code commune 91215
Démographie
Gentilé Spinoliens
Population
municipale
11 869 hab. (2021 en évolution de −5,88 % par rapport à 2015)
Densité 3 315 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 41″ nord, 2° 30′ 53″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 87 m
Superficie 3,58 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Épinay-sous-Sénart
(bureau centralisateur)
Législatives 9e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Épinay-sous-Sénart
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Épinay-sous-Sénart
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Épinay-sous-Sénart
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Épinay-sous-Sénart
Liens
Site web http://www.ville-epinay-senart.fr/

Épinay-sous-Sénart (prononcé [epinɛ su senaʁ] Écouter) est une commune française située à vingt-deux kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Spinoliens[1].

Géographie

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Bordée par l’Yerres et la forêt de Sénart, proche de grands axes de communication, Épinay-sous-Sénart est une ville de plus de 12 000 habitants située dans le département de l’Essonne.

Épinay-sous-Sénart rassemble une population hétéroclite, près d’une centaine d’associations et des entreprises qui bénéficient de la zone franche urbaine qui rassemble les quartiers de la Croix Rochopt, les Petits sanceaux, le Clos Guillaume, Le Pré aux agneaux, le Gué Mandres, et les grands ensembles de la Plaine 1 (Région Française), la Plaine 2 (les Écrivains), la Plaine 3 (les Musiciens) et les Cinéastes ainsi que la zone Industrielle de la Foret, dans le vieil Épinay-sous-Sénart.

Position d’Épinay-sous-Sénart en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 30,6 % 109,50
Espace urbain non construit 10,7 % 38,20
Espace rural 58,8 % 210,47
Source : Iaurif MOS 2008[2]

Épinay-sous-Sénart est située à vingt-deux kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, neuf kilomètres au nord-est d'Évry[4], dix kilomètres au nord-est de Corbeil-Essonnes[5], dix-neuf kilomètres au nord-est de Montlhéry[6], vingt et un kilomètres au sud-est de Palaiseau[7], vingt-trois kilomètres au nord-est d'Arpajon[8], vingt-six kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais[9], trente-trois kilomètres au nord-est de Milly-la-Forêt[10], trente-neuf kilomètres au nord-est d'Étampes[11], quarante et un kilomètres au nord-est de Dourdan[12].

Hydrographie

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La commune est traversée par la rivière l'Yerres, rivière affluent de la Seine.

Relief et géologie

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Le point le plus bas de la commune est situé à trente-sept mètres d'altitude et le point culminant à quatre-vingt-sept mètres[13].

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 667 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à 2 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Statistiques 1991-2020 et records MANDRES (94) - alt : 93m, lat : 48°42'33"N, lon : 2°32'59"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,6 3,8 5,8 9,6 12,7 14,5 14 10,8 8,2 4,7 2,4 7,5
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,2 11 14,8 18,1 20,2 20 16,3 12,4 7,8 5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,6 12,7 16,4 19,9 23,5 25,9 26,1 21,8 16,6 10,9 7,5 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−16
08.01.10
−13
07.02.1991
−10,5
01.03.05
−3
07.04.21
0,5
07.05.1997
1,8
04.06.1991
6,1
04.07.1990
6
28.08.1998
1
30.09.12
−3,8
30.10.1997
−10,4
24.11.1998
−10,3
29.12.1996
−16
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
27.01.03
22
27.02.19
25
31.03.21
29
20.04.18
33
28.05.17
38
22.06.17
39,5
31.07.20
40,1
06.08.03
35
15.09.20
29,5
01.10.11
23
08.11.15
17,3
16.12.1989
40,1
2003
Précipitations (mm) 57,2 50,9 49,8 50,6 67,4 58,6 60 61,1 52,4 58 61,8 70,5 698,3
Source : « Fiche 94047001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

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Une rame du RER D près du cimetière.

La ville d'Épinay-sous-Sénart peut être accessible en transports en commun. En effet, les lignes de bus C et 91.01 du réseau de bus Val d'Yerres Val de Seine desservent la ville, ces dernières partant de la gare de Boussy en passant par la gare de Brunoy, desservies par les trains de la ligne D du RER.

Lieux-dits, écarts et quartiers

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Le quartier des Cinéastes.

Une dizaine de quartiers compose la ville, la Plaine 1, la Plaine 2, la Plaine 3, les Cinéastes, la Croix Rochopt, les Petits Sanceaux, le Clos Guillaume, le Pré aux Agneaux, le Gué Mandres et le Vieil Épinay avec la zone industrielle de la Forêt[20].

Néanmoins plusieurs quartiers ont été rattachés afin de créer le quartier prioritaire et la zone franche urbaine de la Plaine-Cinéaste. En 2018, il compte 6 590 habitants, soit plus de la moitié de la population de la ville[21].

Au , Épinay-sous-Sénart est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[24]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].

Panneau à l'entrée de la commune.

Spinolium en 637, Espinolium en 1298, Espinoletum Sae Genovefae au XIIIe siècle, Epiney[27].

La commune fut créée en 1793 sous le nom d'Épinay-sous-Sénart, le nom actuel fut introduit par le Bulletin des lois en 1801[28].

Histoire des Cinéastes

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Les Cinéastes, autrefois Gerbeaux, sont sortis de terre en 1967.

Alors qu’Épinay-sous-Sénart est encore un village, l’actuel quartier des Cinéastes fait partie des terres fertiles de la ville grâce à leur proximité avec l’Yerres. Puis avec les années soixante, du village naît une ville. En 1967, un lot de 810 logements est mis en chantier, baptisé résidence les Gerbeaux en l’honneur du passé rural d’Épinay-sous-Sénart, les numéros vont de 1 à 36. À partir de 1969, au fur et à mesure des installations, près de 4 000 Spinoliens vont vivre dans ces petits immeubles bordés de rosiers dont certains ouvrent leurs fenêtres sur la prairie et sur l’Yerres. Les enfants jouent sur le terrain d’aventure la Plaine Robinson situé derrière la Résidence. Pour accueillir ces nouveaux habitants deux groupes scolaires, Gerbeaux 1 et Gerbeaux 2, sont réalisés en et .

Vingt ans passent. Avec le temps, les logements vieillissent et le cadre de vie de la résidence des Gerbeaux est dégradé. En 1987, une rénovation-réhabilitation du quartier est envisagée et avec elle, le désir de la municipalité de l’époque, de lui donner une nouvelle identité. La résidence des Gerbeaux devient le quartier des Cinéastes par la délibération du . Les 16, 17, 18 et 19 résidence les Gerbeaux deviennent les 5, 6, 7 et 8 allée François-Truffaut. Le même jour le groupe scolaire Gerbeaux I prend le nom de Georges-Brassens tandis que Gerbeaux II devient le groupe scolaire Jacques-Brel. Une maison de quartier est créée : le centre social Jean-Monnet.

En 1990, le quartier des Cinéastes est inscrit dans le contrat de plan État-Région en site développement social des quartiers.

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En 1994, le désenclavement des Cinéastes est amorcé par la réalisation de la voie reliant la rue Jean Paul-Sartre à la rue de l’Ile-de-France puis en 1998, avec la voie Hitchcock / Daudet, les Cinéastes sont reliés à la Plaine I.

Histoire du collège la vallée

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À la rentrée 1969, un établissement neuf ouvre ses portes : le collège 600.

En hommage au comédien, la municipalité émet le vœu de l’appeler le CES Gérard-Philippe.

Très vite l’établissement s’avère trop petit. Le collège devient lycée et prend le nom de Maurice-Eliot le . La construction d’un nouvel établissement, plus grand, débute en 1973. D’une superficie de 20 000 m2, le CES 900 accueille ses premiers élèves le et prend le nom de collège La Vallée en .

Place du Général-de-Gaulle

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Le 10 septembre 1944, une Fête de la Délivrance et du Souvenir est organisée par le Comité Provisoire de Libération. C’est à cette occasion, à 15 heures que la place du village est nommée Place du Général-de-Gaulle et une plaque installée[29].

Politique et administration

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Façade principale de la mairie.

Rattachements administratifs et électoraux

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Antérieurement à la loi du [30], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son Arrondissement de Corbeil après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la ville fait partie de la neuvième circonscription de l'Essonne.

Elle faisait partie de 1806 à 1919 du canton de Boissy-Saint-Léger, année où elle intègre le canton de Villeneuve-Saint-Georges, puis, en 1964, celui de Canton de Brunoy du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, elle devient le chef-lieu du canton d'Épinay-sous-Sénart[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est étendu, passant de 4 à huit communes (plus une partie de celle de Brunoy).

Intercommunalité

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La ville adhérait depuis 2002 à la communauté d'agglomération du Val d'Yerres.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Sénart Val de Seine, de la communauté d'agglomération du Val d'Yerres et extension du nouveau regroupement à la commune de Varennes-Jarcy[31] », jusqu'alors membre de la communauté de communes du Plateau Briard. Celle-ci, après une consultation de ses habitants[32] qui s'est tenue en [33], intègre néanmoins la communauté de communes de l'Orée de la Brie le , de manière à ne pas être concernée par la Métropole du Grand Paris[34],[35].

Les communes de Sénart Val de Seine s'opposent à la création, et le maire de Draveil, Georges Tron, organise un référendum dans sa ville, qui aboutit à un rejet de la fusion par 98,3 %, mais avec une participation limitée à 23 % des électeurs[36],[37].

La création de la nouvelle communauté d'agglomération est néanmoins créée par arrêté préfectoral du « portant création d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion des communautés d’agglomération Sénart Val de Seine et Val d’Yerres », dénommée communauté d'agglomération Val d'Yerres Val de Seine.

Tendances et résultats politiques

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Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Référendums

Liste des maires

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Liste des maires successifs[57].
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1860 1865 Jean-Louis Bouret   Propriétaire
Les données manquantes sont à compléter.
1897 1929 André Lot    
1929 1935 Georges Marienval    
1935 1944 Toussaint Duchamps    
1944 1965 Maurice Deslandes    
mars 1965 mars 1977 Roger Biteau    
mars 1977 mars 1983 Pierre Bonningue PCF[58]  
mars 1983 mars 2001[59] Jacques-Louis Dôle RPR  
mars 2001[60] avril 2014 Christine Scelle-Maury[61] PS
puis DVG[62],[63]
Professeure
avril 2014[64],[65] juillet 2020[66] Georges Pujals DVD Économiste
Vice-président de la CA du Val d'Yerres (2017 → )
juillet 2020[67] ,[68] En cours
(au 5 juillet 2020)
Damien Allouch[69] PS Professeur de français
Ancien maire adjoint de Boussy-Saint-Antoine (2014 → ? )
Conseiller départemental d'Épinay-sous-Sénart (2015 → )

Épinay-sous-Sénart a développé des associations de jumelage avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 11 869 habitants[Note 5], en évolution de −5,88 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
120240192195159200211234218
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
222281289265348329359379350
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
356380491435498603569576757
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8702 70614 85714 73513 37412 79713 14412 12912 760
2021 - - - - - - - -
11 869--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 47,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 796 hommes pour 6 483 femmes, soit un taux de 52,80 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,5 
3,8 
75-89 ans
5,3 
10,6 
60-74 ans
11,1 
17,9 
45-59 ans
18,4 
17,5 
30-44 ans
19,8 
21,6 
15-29 ans
20,0 
28,3 
0-14 ans
25,0 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,4 
75-89 ans
7,2 
12,9 
60-74 ans
13,9 
20 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
20,1 
20 
15-29 ans
18,2 
21,3 
0-14 ans
19,8 

Enseignement

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Les élèves d'Épinay-sous-Sénart sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose des écoles primaires du Pré-aux-Agneaux, Alphonse-Daudet, Jacques-Brel, Georges-Brassens et de la Croix-Rochopt[76], du collège de la Vallée et du lycée général et technologique Maurice-Eliot[77].

La Maison des Arts et de la Culture est un lieu pluridisciplinaire, regroupant différents espaces d'expression, de diffusion, de soutien à la création artistique et d'action éducative et culturelle : Ma MAC a ouvert ses portes le . Elle comprend notamment :

  • la salle de spectacle Eugène-Ritt (400 Places assises et 700 debout)
  • la Galerie d'exposition dite « Nef » de 140 m2
  • le studio de musique Jacques-Ysaebert
  • l'atelier de sculpture Jacques Froment-Meurice
  • l'atelier de dessin et peinture Maurice-Eliot
  • l'atelier de théâtre et cirque Déborah Lukumuena
  • la salle information Enzo-Schott
  • le studio de danse Jocelyn-Lux-Preux et Jean-Claude Preux
  • un espace Café avec terrasse sur le parvis
  • un espace Micro Folie qui est un espace numérique déployé par le parc de La Villette et le ministère de la culture en partenariat avec 12 institutions culturelles (musée du Louvre, Centre Pompidou, RMN- Grand Palais, Versailles, Musée Picasso, etc.) intègre également un Fab Lab, un espace scénique et un café folie.

Un centre de la protection maternelle et infantile[78] et un centre de planification familiale[79] sont implantés dans la commune.

Épinay-sous-Sénart est une ville sportive: un club de football qui réunit plus de 400 licenciés, près de 2 000 Spinoliens sont licenciés dans un club, les clubs de karaté et de kung-fu sont parmi les meilleurs de France[réf. nécessaire].

Autres services publics

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La commune dispose sur son territoire d'un bureau de poste[80].

Lieux de culte

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La paroisse catholique d'Épinay-sous-Sénart est rattachée au secteur pastoral de Brunoy-Val d'Yerres et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Damien de Veuster[81]. La communauté musulmane dispose dans la commune d'une mosquée. La communauté juive dispose d'une synagogue. Le séminaire orthodoxe russe[82] a été installé à Épinay-sous-Sénart en 2009, dans la maison Sainte-Geneviève qui appartenait auparavant aux sœurs auxiliatrices du purgatoire.

Il y a également une communauté chrétienne protestante à l’église Parole du Salut.[réf. nécessaire]

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Un marché se tient les mercredis et samedis matin[83].

Emplois, revenus et niveau de vie

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 423 , ce qui plaçait Epinay-sous-Sénart au 16 710e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[84].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Épinay-sous-Sénart 0,2 % 6,9 % 13,7 % 25,9 % 29,9 % 23,3 %
Zone d'emploi de Créteil 0,2 % 5,4 % 17,6 % 27,3 % 30,3 % 19,3 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Épinay-sous-Sénart 0,3 % 9,0 % 6,5 % 12,4 % 8,8 % 7,7 %
Zone d'emploi de Créteil 0,7 % 9,4 % 7,1 % 14,4 % 13,9 % 7,2 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[85],[86],[87]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Les berges de l'Yerres et la portion communale de la forêt de Sénart ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[88].

Personnalités liées à la commune

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Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Épinay-sous-Sénart :

Héraldique et logotype

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Blason d'Épinay-sous-Senart

Les armes d'Épinay-sous-Sénart se blasonnent : D'azur au chevron ondé d'argent soutenu d'une crosse d'or et d'une quenouille du même passées en sautoir.[90]

La commune s'est en outre dotée d'un logotype.

Épinay-sous-Sénart dans les arts et la culture

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Épinay-sous-Sénart », p. 272–275

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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    Quelques années plus tard après, d’autres oppositions interviennent en plein milieu du mandat entre la nouvelle maire Christine Scelle-Maury et son adjoint Mourad Lebcir. Mais, après un nouveau scrutin municipal mouvementé en 2008, la maire sortante récupère son siège dès le premier tour. Durant le mandat 2008-2014, ce fut l’occasion de vérifier la pertinence du vieil adage : « jamais deux sans trois ». Et il disait vrai ! Comme un véritable mal chronique, voilà que les divisions refont surface en 2013. Christine Scelle-Maury et son premier adjoint Pascal Michelangeli finissent par faire bande à part à quelques mois des élections municipales de mars dernier »
    .
  60. Sébastien Ramnoux, « Peu de femmes parmi les nouveaux maires », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Au soir du deuxième tour des élections municipales, Christine Scelle-Maury a remporté deux victoires. Non seulement la socialiste prend Épinay-sous-Sénart à la droite, mais elle s'impose contre un homme, le maire sortant RPR, Jacques-Louis Dôle ».
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  67. Pauline Darvey, « Municipales 2020 en Essonne : Damien Allouch se lance dans la course à Epinay-sous-Sénart : Le conseiller départemental socialiste a annoncé sa candidature la semaine dernière », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  69. Laurent Degradi, « Municipales en Essonne : le nouveau maire d’Epinay a une âme d’artiste : Damien Allouch (PS) a suivi des cours d’arts dramatiques, écrit des pièces de théâtre, des comédies musicales. Le voilà désormais maire d’Epinay-sous-Sénart, après avoir remporté un duel face à Georges Pujals (DVD) », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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