Montcuq
Montcuq | |||||
Le village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Cahors | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de Montcuq | ||||
Maire délégué | Alain Lalabarde | ||||
Code postal | 46800 | ||||
Code commune | 46201 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montcuquois | ||||
Population | 1 241 hab. (2013) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 23″ nord, 1° 12′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 291 m |
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Superficie | 32,22 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Luzech | ||||
Historique | |||||
Commune(s) d'intégration | Montcuq-en-Quercy-Blanc | ||||
Localisation | |||||
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Montcuq (/mɔ̃.kyk/[1]) est une ancienne commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc.
Le nom du village, qui compte 1 273 habitants, a été popularisé en 1976 grâce à un sketch de Pierre Bonte avec Daniel Prévost pour l'émission satirique Le Petit Rapporteur.
Géographie
La ville de Montcuq est située sur la route départementale D 653 à 25 km au sud-ouest de Cahors, dans le Quercy et plus précisément dans le Quercy Blanc.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située sur la Barguelonnette et, au lieu-dit de Saint-Geniez, sur le Tartuguié.
Géologie
Le site de Montcuq est situé sur une colline verte qui domine le cours de la Barguelonnette et les vignobles de chasselas. Les rues médiévales, parfois en escalier, toujours pentues, montent vers le dôme rocheux dit « La Roque », couronné d'un haut donjon solitaire, vertical, rectiligne, fait d'une tour et d'une tourelle rectangulaire. Le tout culmine à 24 mètres de haut. Le donjon est le seul vestige d'un château fort.
Montcuq est un peu « divisée en deux ». En effet, le véritable village est construit sur le haut de la colline et c'est là que l'on retrouve la place principale, le marché, les ruelles typiques, les deux églises, Saint-Privât et Saint-Hilaire... Mais la ville s'est étendue notamment vers une petite banlieue avec le petit quartier de Saint-Jean et une petite zone industrielle et commerciale qui longe la rivière.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée de Montecuco en 1257[3], nom identique à Montcuq (Montcuc vers 1127 - 1139, Belvès, Dordogne).
En réalité, il s'agit probablement d'un toponyme pléonastique (tautologie), basé sur un thème préceltique *kuk (autrement *cucc) « hauteur », traduit au Moyen Âge par l'occitan mont « mont, hauteur » en référence à l'emplacement du village, bâti au sommet d'une colline[4],[5],[6].
Cette racine préceltique *kuk signifiant « hauteur », « promontoire » ou « lieu élevé » se vérifie régionalement dans des dérivés romans avec le même sens ou un sens voisin : dans la région lyonnaise, un cuchon (avec un suffixe diminutif -on) désigne « un petit tas ». On trouve également kukkuru « pointe, hauteur » en sarde et cucca « tête » en sicilien, termes renforçant l'hypothèse d'une origine préceltique, puisque les langues celtiques n'ont jamais été parlées dans ces régions et qu'en revanche, on possède de nombreuses traces toponymiques de langues pré-italiques, non indo-européennes. La racine *kuk est présente également dans les Balkans et même au-delà en Asie. Sa forme affaiblie est tsuk, suk (juk- en basque) connue en occitan (suc) mais aussi en albanais (sukë) et même en hongrois (csucs)[7].
En occitan, le nom de la commune est Montcuc.
Ses habitants sont appelés les Montcuquois.
Histoire
La fondation de Montcuq remonte à l'époque gallo-romaine.
Au XIIe siècle, c’était le chef-lieu d'une châtellenie. Vers 1224, Raymond VII, comte de Toulouse, donna une charte de coutumes[8]. Cette charte de coutumes nous est parvenue car elle était encadrée dans des lettres patentes de Louis XI, datées du , mais qui n'est connue que grâce à une copie datée de 1606 comme l'indique une apostille : « Ce livre comprend 103 feuillets escripts par moy Parayre, du mandement d'Ant. Parayre, consul en l'an 1606 ». Il existe aussi une copie de cette charte provenant du Trésor des Chartes, édité dans les Ordonnances des rois de France de la Troisième race, 1814, t. XVI., p. 124-136.
Montcuq, à forte implantation cathare et vaudoise, et qui avait reçu sa charte de Raymond VI, prit tout naturellement le parti occitan. Le , Simon de Montfort s'empara de la place forte désertée par ses défenseurs et en fit don à Beaudouin, demi-frère du comte de Toulouse, rallié aux croisés.
Le , sous le règne de son oncle Philippe-Auguste, Beaudouin comte de Toulouse se rendit au château de Lolmie (commune de Saint-Laurent-Lolmie, ruines du château XIIIe siècle, au sud de Montcuq). Rallié à la cause albigeoise et cathare, après un bref combat, il fut arrêté par Ratier de Castelnau (pourtant allié de Montfort), Bertrand de Mondenard et le seigneur de Montpezat. Conduit à Montcuq et privé de nourriture, il refusa d'ordonner à ses soldats, enfermés dans le donjon de se rendre. La garnison française se rendit pourtant moyennant la vie sauve. Le chroniqueur assure qu'elle fut aussitôt massacrée. Beaudouin, emmené à Montauban, fut pendu sur ordre de son frère.
Après le traité de Meaux en 1229, le roi de France fit abattre les murs de la ville et le château, dont il ne reste que le donjon, gardé afin de prévenir d'éventuelles attaques ennemies. En effet, le donjon, point stratégique, offre un panorama intéressant sur la vallée de la Barguelonne de par sa hauteur.
Montcuq fut, au XIVe siècle, plusieurs fois reprise par les Anglais et, au XVIe siècle, ravagée par les huguenots qui pillèrent le couvent des Cordeliers.
Entre 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de Saint-Privat-de-Montcuq et, entre 1795 et 1800, celles voisines de Rouillac, Saint-Geniès et Saint-Sernin[9] ; la commune de Saint-Geniès a porté, durant la Révolution, le nom de Geniès[10].
Étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, on vient de Lascabanes ; la commune suivante est Lauzerte, ancienne bastide avec son église Saint-Barthélemy.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Liste des maires successifs de la commune jusque fin 2015
Liste des maires successifs de la commune déléguée
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Montcuq[Note 1].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Montcuq s'établit à 1 381 000 € en dépenses et 1 516 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 2] se répartit en 787 000 € de charges (595 € par habitant) pour 954 000 € de produits (721 € par habitant), soit un solde de 167 000 € (126 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 3] pour 283 000 € (36 %), soit 214 € par habitant, ratio inférieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (255 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 188 € par habitant en 2009 et un maximum de 218 € par habitant en 2012 ;
- la plus grande part des recettes est constituée de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 4] pour un montant de 401 000 € (42 %), soit 304 € par habitant, ratio supérieur de 41 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (216 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 282 € par habitant en 2009 et un maximum de 304 € par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montcuq[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation quasiment égale 8,55 % ;
- la taxe foncière sur le bâti quasiment constante 10,90 % ;
- celle sur le non bâti quasiment sans variation 87,50 %.
La section investissement[Note 5] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 6] pour 460 000 € (77 %), soit 348 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 80 € par habitant en 2011 et un maximum de 348 € par habitant en 2013 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 7] pour 30 000 € (5 %), soit 22 € par habitant, ratio inférieur de 69 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70 € par habitant).
Les ressources en investissement de Montcuq se répartissent principalement en[A2 4] :
- nouvelles dettes pour une valeur de 250 000 € (44 %), soit 189 € par habitant, ratio supérieur de 117 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (87 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de 0 € à 189 € par habitant ;
- subventions reçues pour une valeur totale de 111 000 € (20 %), soit 84 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
L'endettement de Montcuq au peut s'évaluer à partir de trois critères :
- l'encours de la dette[Note 8] pour une valeur de 338 000 €, soit 256 € par habitant, ratio inférieur de 62 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (682 € par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 87 € par habitant en 2012 et un maximum de 256 € par habitant en 2013[A2 5] ;
- l'annuité de la dette[Note 9] pour une somme de 39 000 €, soit 30 € par habitant, ratio inférieur de 68 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (95 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 28 € par habitant en 2012 et un maximum de 46 € par habitant en 2009[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement[Note 10] (CAF) pour une valeur de 171 000 €, soit 129 € par habitant, ratio inférieur de 31 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (187 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 80 € par habitant en 2012 et un maximum de 129 € par habitant en 2013[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2011 et un maximum d'environ 14 années en 2003.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13],[Note 11].
En 2013, la commune comptait 1 241 habitants, en diminution de −5,63 % par rapport à 2008 (Lot : 0,05 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
La Rue des enfants, festival jeune public d'arts de la rue, organisé au mois de septembre depuis 2008[15].
Festival traditionnel de la chanson à texte, organisé dans le village l'été[16].
En 2017, première édition, renouvelée, des Médievales[17].
Montcuq en fête, fête du village régulière le week end suivant le [18].
Bal du organisé par les sapeur-pompiers
Santé
Sports
Concours d'endurance international de Montcuq
Tous les ans, depuis plus de 30 ans, se déroule, à Montcuq et dans sa région, un des concours d'endurance internationaux (CEI), une épreuve réputée d'équitation, appelée « Les Deux Jours de Montcuq », qui a lieu le week-end le plus proche de la Toussaint[19].
Économie
Montcuq est aujourd'hui un bourg actif, ouvert au tourisme, et riche d'une coopérative agricole et fruitière, et du voisinage de la fabrique de meringues et de gaufres de Saint-Daunès.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le donjon haut de 24 mètres, du XIIe siècle est ouvert aux visites en juillet et août. Un escalier taillé dans la pierre mène à l'unique porte, celle de la tourelle-escalier. À travers un mur épais de deux mètres, elle donne accès à la tour où se superposent de grandes salles de 12 mètres sur 8, sur quatre niveaux. La salle basse servait de magasin, celles des premier et second étages avaient une cheminée.
- Le Château de Charry à Montcuq
- Le Château de Fontauda à Montcuq
- La mairie du XIVe siècle a une cloche du XVIe siècle dans son beffroi ; plusieurs maisons sont des XIVe et XVe siècles.
- L'église Saint-Hilaire, au clocher octogonal, conserve un chœur du XIVe siècle avec de grandes baies gothiques et des vitrages modernes.
- La chapelle du couvent des Cordeliers, au quartier Saint-Privat, a un portail du XIe siècle.
- Le lac de Saint-Sernin.
- La grotte de Roland, est découverte en 1949 par le propriétaire des lieux, Fernand Vignoles. Ce dernier y réalise des travaux d'aménagement d'une partie du réseau souterrain, sur un parcours de 410 m, pour l'ouvrir au public de 1971 à 1990. Louis et Nicole Vignoles la rouvrent de 1993 au . La grotte est ensuite utilisée pour des études scientifiques[20],[21] :
- de climatologie par la Royal Holloway de Londres ;
- de sismologie par l'université Paul Sabatier de Toulouse.
- L'église romane de Rouillac et ses fresques du XIIe siècle aujourd'hui libérées d'un enduit[22].
Culture populaire
Le Petit Rapporteur
La commune de Montcuq connaît une certaine notoriété à partir de 1976 grâce à un sketch sous la forme d'un reportage de Pierre Bonte avec Daniel Prévost pour l'émission satirique Le Petit Rapporteur diffusée sur TF1. Dans ce sketch, le journaliste commente : « Aujourd'hui, pour la première fois, je suis heureux de vous montrer Montcuq à la télévision ». Le nom du village est prononcé volontairement comme « mon cul », ce qui donne lieu à un certain nombre de jeux de mots grivois (le poêle de Montcuq, l'arrêt (de bus) de Montcuq...)[23]. Pour rendre hommage à ce sketch qui a donné une notoriété à la commune, une « rue du Petit-Rapporteur » est inaugurée le [24]. Cependant, comme dans les mots Luc, truc ou viaduc, la consonne finale se prononce et l'on doit dire Moncuk.
Georges Brassens
Georges Brassens avait déjà cité Montcuq dans sa Ballade des gens qui sont nés quelque part[25], sur l'album Fernande (1972) :
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable Vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq, ils s'en flattent, mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Nino Ferrer
Nino Ferrer adopte en 1977 la commune de Montcuq, où il s'installe en famille. Il achète la propriété La Taillade, aux abords du village de Saint-Cyprien[26].
« En 1977, nous avions depuis longtemps l'idée de quitter Paris et nous avons eu un coup de cœur pour cette maison, raconte Kinou Ferrari. En tournée, le Lot était l'une des régions les plus belles et accueillantes. Et pas un jour je ne regrette d'y être restée vivre. » Nino Ferrer établit en ce lieu une sorte de retraite médiatique, loin de la vie parisienne. Il se consacre à la peinture, à la gravure et à l'élevage de chevaux. Il enregistre à La Taillade, qu'il aménage en studio d'enregistrement, huit albums studio, qui ne connaissent pas le succès des précédents.
Ferrer participe activement à la vie de la commune, en organisant notamment le bicentenaire de la Révolution en 1989. Il envoie pour l'occasion à Paris certains Montcuquois chanter La Marseillaise dans l'émission Champs-Élysées. Il est très proche de la ville et de ses habitants.
Il se donne la mort en 1998 d'une balle dans le cœur. Son corps est retrouvé dans un champ de blé sur les plateaux de la commune.
Arthur, un de ses fils, et Kinou, sa veuve, vivent encore à La Taillade[27],[28].
L'été 2018 à Montcuq est marqué par le vingtième anniversaire de la mort de l'artiste. Pour l'occasion, plusieurs expositions des œuvres de Nino Ferrer, ainsi qu'un important concert ont lieu[29]. Matthieu Chedid et Sanseverino y participent.
Monopoly
En , Hasbro, l’éditeur du jeu le Monopoly, décide de lancer une édition « Villes de France » en donnant libre choix aux internautes qui se rendent sur le site officiel de choisir les villes représentant les 22 cases des rues du jeu de société. À l'initiative d'un habitant de Montcuq, Laurent Bazet, un appel est lancé à voter Montcuq dès le [30]. Cet appel rencontre un fort écho à la suite du décès de Jacques Martin[réf. nécessaire] le , qui replace le village de Montcuq dans l'actualité. Le , un site fréquenté par des passionnés de jeux de société, Trictrac.net, lance à son tour un appel à voter Montcuq[31]. Le relais se fait alors très rapidement, divers blogs et sites se joignant à cet appel et le faisant circuler. Dès le , Montcuq est premier de ce classement ce qui lui permettrait théoriquement de remplacer la rue la plus chère, c'est-à-dire la « rue de la Paix ». D'après Hasbro, il y aurait eu plus de 750 000 votes, beaucoup plus que le résultat escompté. Une note AFP en date du [32] parle de ce phénomène et de nombreux journaux français ont écrit un article à ce propos.
L'éditeur a cependant annoncé le que, bien que la ville arrive largement en tête des suffrages, Montcuq ne ferait pas partie des villes retenues et serait remplacée par la ville de Dunkerque, arrivée en seconde position dans le classement. Cette élimination a scandalisé votants et médias, Télérama n'hésitant pas à la qualifier de scandale et d'injure[33]. Pour atténuer cette élimination contraire à son propre règlement, Hasbro a annoncé la publication parallèle d'une édition spéciale Montcuq, estimant ses prévisions de ventes entre 5 000 et 10 000 exemplaires[34]. Tirée à 5 000 exemplaires, cette édition, après avoir connu un vif succès, est aujourd'hui [Quand ?] épuisée.
Raid cycliste Parla-Montcuq
En , un cycliste amateur français originaire de Houilles a parcouru à vélo en sept jours les 1 000 kilomètres qui séparent la ville espagnole de Parla de la ville de Montcuq. À son arrivée, il déclara que ses motivations étaient le goût de l'effort et celui des calembours, puisqu'il avait dénommé son périple le « Raid Parla-Montcuq »[35],[36].
KKC Orchestra
En 2015, le groupe de hip-hop et electro swing KKC Orchestra a choisi la commune de Montcuq (dont le chanteur du groupe est originaire) pour y tourner un clip. Ce clip musical illustre le morceau "1994" dans lequel le parolier du groupe y raconte son adolescence et sa découverte du hip-hop lorsqu'il habitait à Montcuq. Composé de 3 plans-séquences, le clip a été entièrement tourné à l'envers (à la manière du clip "Drop" du groupe de rap américain The Pharcyde, réalisé par Spike Jonze) puis remis à l'endroit au montage.
Personnalités liées à la commune
- Raymond Bernard Flamenc, né à Montcuq vers 1355 et mort après 1402, est un jurisconsulte réputé, conseiller des ducs Louis Ier et Louis II d'Anjou et de la duchesse Marie de Blois, actif à la Cour pontificale d'Avignon[37]
- Joseph de Puniet de Monfort, général d'Empire, est né au château de Ventalays, près de Montcuq. Il fut conseiller général du canton de Montcuq.
- Jean-Jacques Chapou (1909-1944) : résistant, alias "Capitaine Philippe"
- Bertrand de Saint-Geniès (1260-1350), né à Montcuq, professeur à l’Université de Toulouse, patriarche d’Aquilée et homme de guerre.
- David Garnett (1892-1981), écrivain et éditeur britannique.
Héraldique
Blason | D'azur aux trois tours d'argent maçonnées de sable, posées sur un mont de gueules mouvant de la pointe, au chef cousu parti aussi d'azur chargé d'une fleur de lys d'or et aussi de gueules chargé d'une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces aussi d'or[38]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Coteaux-du-quercy
- Association des communes de France aux noms burlesques et chantants
- Liste des communes du Lot
- Liste des communes nouvelles créées en 2016
- Ligne de Cahors à Moissac (ligne ferroviaire inachevée, qui aurait dû desservir Montcuq)
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de la communauté de communes du canton de Montcuq
- Site de l'office de tourisme de Montcuq Quercy Blanc
- Les Deux Jours de Montcuq, concours d'endurance international
Notes et références
Notes
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Montcuq. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montcuq.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
- « Les comptes des communes - Montcuq : chiffres clés » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Montcuq : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Montcuq : fiche détaillée » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Montcuq : opérations d'investissement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Montcuq : endettement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Montcuq : autofinancement » (consulté le ).
Autres sources
- Le Petit Futé Midi-Pyrénées, concernant Montcuq.
- Carte IGN sous Géoportail
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- Montcuq, présentation de la ville sur le site de la Communauté de communes du Canton de Montcuq.
- Montcuq, présentation de la ville sur le site de l'office de tourisme de Montcuq Quercy Blanc.
- Ernest Nègre, Op. cité.
- M. Morvan, Dictionnaire étymologique basque, online Internet/Lexilogos)
- E. Dufour, « Anciennes coutumes de Moncuq », dans Revue historique de droit français et étranger, 1861, volume 7, p. 97-131 (lire en ligne), compte-rendu par Paul Meyer, dans Bibliothèque de l'École des chartes, 1864, tome 25, p. 45-50
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Notice communale de Saint-Geniès sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS.
- « Les maires de Montcuq », sur le site de l'association Francegenweb, (consulté le ), d'après tableau des maires affiché à la mairie.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Accueil », sur www.laruedesenfants.org (consulté le ).
- Olivier Durand, « Festival de la chanson à texte de Montcuq - Accueil », sur www.festichanson-montcuq.com (consulté le ).
- « Les 2e Médiévales de Montcuq se préparent », actu.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les fêtes de Montcuq reviennent cet été du 17 au 20 août 2018 », actu.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Deux Jours de Montcuq» : une idée locale devenue un succès mondial » in LA DÉPÊCHE du 22 juin 2017.
- L. Haussy, « Montcuq. La grotte de Roland ferme ses portes », sur La Dépêche, (consulté le ).
- « Grotte de Roland », sur Association Nationale des Exploitants de Cavernes Aménagées pour le Tourisme (consulté le ).
- église romane de Rouillac fresques du XIIe siècle
- Voir la vidéo sur Dailymotion
- « Le Petit Rapporteur : une émission culte », Le Télégramme, .
- La ballade des gens qui sont nés quelque partsur lyrics-copy.com
- « VIDEO. Bienvenue chez Nino Ferrer », leparisien.fr, 2016-07-20cest07:00:00+02:00 (lire en ligne, consulté le )
- « Montcuq n'a pas oublié Nino », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Dans le Lot, Arthur, le fils de Nino Ferrer, s'est créé une maison studio sur-mesure », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Nino Ferrer 20 ans déjà », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Monopoly France ? Votez Montcuq !, Laurent Bazet, .
- Monopoly France, votez..., Trictrac.net, .
- Monopoly : Montcuq lance une OPA sur la rue de la Paix
- Télérama : Montcuq, popularisé par Le Petit rapporteur, n'entre pas au Monopoly
- fr.news.yahoo.com
- Direct Matin no 1297 du mardi 21 mai 2013, page 10, 3e colonne « En bref ».
- www.leparisien.fr Insolite : Parla-Montcuq à vélo, le raid insolite d'un cycliste amateur.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 147
- www.labanquedublason2.com Blason de Montcuq (Lot).