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Grézian

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Grézian
Grézian
Vue du village.
Blason de Grézian
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Sabine Rahali
2020-2026
Code postal 65440
Code commune 65209
Démographie
Gentilé Grézianais
Population
municipale
75 hab. (2021 en évolution de −16,67 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 12″ nord, 0° 21′ 04″ est
Altitude Min. 732 m
Max. 1 200 m
Superficie 1,98 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Grézian
Géolocalisation sur la carte : France
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Grézian
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
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Grézian
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Grézian

Grézian est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste, le ruisseau de gouaux. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Grézian est une commune rurale qui compte 75 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 220 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Grézianais ou Grézianaises.

Géographie

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Localisation

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Carte

La commune de Grézian se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 46 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 27 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 26 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ancizan (1,0 km), Gouaux (1,0 km), Guchen (1,3 km), Bazus-Aure (1,5 km), Cadéac (2,2 km), Lançon (2,3 km), Guchan (2,4 km), Grailhen (2,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Grézian fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

Carte de la commune de Grézian et des proches communes.
Communes limitrophes de Grézian[6]
Cadéac Lançon
Ancizan Grézian
Guchen Bazus-Aure Gouaux

Hydrographie

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Le pont sur la Neste.

Elle est drainée par le Neste, le ruisseau de gouaux, constituant un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montréjeau, après avoir traversé 34 communes[8].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 068 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arreau Borderes », sur la commune d'Arreau, mise en service en 1943[14] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 894,8 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 46 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[22], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[24] : « la Neste, amont » (100 ha), couvrant 18 communes du département[25] et le « massif entre les Nestes d’Aure et du Louron » (2 749 ha), couvrant 16 communes du département[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[24] : la « Haute vallée d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du département[27].

Au , Grézian est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,9 %), prairies (38 %), zones urbanisées (0,1 %)[28].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 104[I 5].
Parmi ces logements, 43.1  % sont des résidences principales, 52.2  % des résidences secondaires 4.7  % des logements vacants.

Voies de communication et transports

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Cette commune est desservie par la route départementale D 929 et par les routes départementales D 19 et D 25.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Grézian est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2009, 2012 et 2013[32],[29].

Grézian est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[33]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grézian.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[34].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa faible (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 83 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[29].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Grézian est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Grézian au sud d'Arreau

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[40] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Bernat Col de Grisigna, Bernard Col de Grizinga, (v. 1125, cartulaire de Bigorre) ;
  • Jordan de Grisigna, Grizigna, (v. 1180, ibid.) ;
  • De Gresinhano, latin (1387, pouillé de Tarbes) ;
  • de Gresilhano, latin (ibid.).

Étymologie : domaine antique, du nom de personnage latin Gratius ou Græcinius et suffixe anum (= domaine de Gratius ou Græcinius).
Nom occitan : Gredian.

Préhistoire

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Temps modernes

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Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Cadastre napoléonien de Grézian

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Le plan cadastral napoléonien de Grézian est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[41].

Politique et administration

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La mairie en 2021.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981 ? Joseph Bacque DVG  
mars 1995 mars 2008 Bernard Salles    
mars 2008 mars 2020 Maurice Petit    
mars 2020 en cours Sabine Rahali    

Rattachements administratifs et électoraux

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Historique administratif

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Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau (1790-2014)[42].

Intercommunalité

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Grézian appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.

Services publics

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45]. En 2021, la commune comptait 75 habitants[Note 9], en évolution de −16,67 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
116179159158220204180203210
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
200192166167160143144144113
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1181081251171151009886107
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
10110094606478899289
2018 2021 - - - - - - -
7775-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[48].

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 0 % 3,9 % 0 %
Département[I 7] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 31 personnes, parmi lesquelles on compte 80,6 % d'actifs (80,6 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 19,4 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 27, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,7 %[I 10].

Sur ces 27 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 7,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine

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La maison Rouys.
L'église Saint-Just et Saint-Pasteur en 2015.
Le Lavoir (Haut) en 2015.
Le Lavoir (Place) en 2021.

Lieux et monuments

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  • L'église paroissiale Saint-Just-et-Saint-Pasteur[49], datant de 1586, 1601 et 1856 ;
  • La fontaine-abreuvoir dite de Peyralade. La fontaine date de 1876 et les timbres (abreuvoirs), monolithiques, de 1878[50]. Sur l'un d'eux est gravé un blason ;
  • La maison Arbaye, 1745[51] ;
  • La maison Rouys, ferme du XIXe ;
  • Une maison du XIXe siècle[52] ;
  • 14 maison et fermes, des XVIIIe et XIXe siècles, inventoriées[53] ;
  • Une croix monumentale (1805)[54] ;
  • 3 croix de chemin, des XIXe et XXe siècles[55].
  • Lavoirs.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules à un bât, de front, d'argent clouté de sable, avec ses 2 corbeilles d'or ; à la bordure cousue de sable chargée de 8 besants d'or.
Commentaires : Blason officiel communiqué par la mairie.

Bibliographie

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  • Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intégrant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil général des Hautes-Pyrénées - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
  • Les Sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Éditions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
  • Les Vieilles Inscriptions de la vallée d'Aure - Abbé François Marsan - Éditions Lacour

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[37].
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Grézian » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Grézian ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Grézian
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Grézian » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Grézian » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Grézian et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Grézian et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Grézian et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Grézian », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, , 637 p. (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Fiche communale de Grézian », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « le Neste »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Arreau Borderes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Grézian et Arreau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France Arreau Borderes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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