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Frédérique Dumas

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Frédérique Dumas
Illustration.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(7 ans, 4 mois et 14 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 13e des Hauts-de-Seine
Législature XVe
Groupe politique LREM (2017-2018)
UAI (2018-2019)
LT (depuis 2019)
Prédécesseur Patrick Devedjian
Conseillère régionale d'Ile-de-France

(5 ans, 6 mois et 9 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Valérie Pécresse

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 28 mars 2004
Président Jean-Paul Huchon
Adjointe au maire d'Antony
chargée des Affaires culturelles

(8 ans)
Maire Patrick Devedjian
Biographie
Nom de naissance Frédérique Dumas-Zajdela
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF (avant 2007)
NC (2007-2012)
UDI (2012-2017)
LREM (2017-2018)
UDI (2018-2019)
Diplômée de ILERI
Profession Productrice

Frédérique Dumas, ou Frédérique Dumas-Zajdela, née le à Paris, est une productrice et femme politique française.

Biographie

Formation

Frédérique Dumas est née le 18 mai 1963 à Paris[1].

Elle est titulaire d'un DESS Techniques de l'information et de la communication obtenu à l’Institut Français de Presse (Paris II Assas) et d’un diplôme de Relations Internationales obtenu à l’Institut libre d'étude des relations internationales.

Carrière cinématographique

De 1989 à 1993, Frédérique Dumas est directrice du développement de Polygram Audiovisuel.

De 1993 à 2003 elle est productrice indépendante, à la tête de Noé Productions.

De 2006 à 2014, elle est directrice générale de Studio 37, qui devient la filiale cinéma d’Orange Studio qu’elle a créée. Licenciée, elle attaque Christine Albanel et Stéphane Richard en justice avant de convenir d'un accord assorti d'une clause de confidentialité[1],[2].

De 2015 à 2017, elle est Présidente d’Inga Films.

En parallèle, elle occupe en 1998 la présidence du Bureau de liaison des industries cinématographiques (BLIC), assurée à tour de rôle par les différentes branches de la profession[3]. De 1997 à 1999 elle est Présidente de la Chambre Syndicale des Producteurs et Exportateurs de Films Français (CSPEFF) puis Vice-Présidente jusqu’en 2002.  

En 2005 et 2006 elle est Présidente des SOFICA Sogecinéma 4 et 5. Présidente du conseil d'administration de la CAPAC de 2009 à 2014.

De juillet 2003 à Juillet 2005, elle est Présidente de la Commission d’agrément des œuvres cinématographiques auprès du Directeur Général du Centre National de la Cinématographie (CNC)

De 2005 à 2008 et de 2016 à 2019, elle est membre du Haut conseil à l’éducation artistique et culturelle placé auprès du ministre de la Culture et du ministre de l'Éducation nationale.

Elle est Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre national du Mérite.

Elle produit des films aussi divers que Before the Rain de Milcho Manchevski ; Fourbi d'Alain Tanner ; Dobermann de Jan Kounen ; Kini et Adams d'Idrissa Ouedraogo ; Le Plaisir (et ses petits tracas) de Nicolas Boukhrief ; Train de vie de Radu Mihaileanu[3] ; ou encore les films oscarisés The Artist de Michel Hazanavicius, Timbuktu d'Abderrahmane Sissako et No man's land de Danis Tanović[1].

Parcours politique

Débuts au sein de l'UDF et de l'UDI

De 1986 à 1988, Frédérique Dumas est chargée de mission puis conseiller technique chargé du cinéma et des musiques actuelles au cabinet du ministre de la Culture et de la Communication François Léotard.

De 1989 à 1997, elle est adjointe UDF au maire d'Antony, Patrick Devedjian, chargée des affaires culturelles. De 2004 à 2010, elle est conseillère régionale Nouvelle UDF d'Ile-de-France.

Elle est porte-parole culture et média de l'Union pour la démocratie française[4] de 2001 à 2005. En 2006, elle devient vice-présidente du courant Société en Mouvement de Gilles de Robien[4]. Elle devient en 2009 secrétaire nationale chargée des nouveaux médias pour le Nouveau Centre créé sur les bases de l’ancienne UDF.

De 2005 à 2008 et de 2015 à 2019 elle est membre du Haut conseil à l’éducation artistique et culturelle placé auprès du ministre de la Culture et du ministre de l'Éducation nationale.

En décembre 2015, elle est élue conseillère régionale d'Ile-de-France à la suite de la victoire de Valérie Pécresse lors de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France. Elle siège au groupe de l'Union des démocrates et indépendants (NC/UDI) au sein de la majorité régionale, et devient présidente de la commission de la Culture. En janvier 2017, elle se voit retirer la présidence de la commission culture du conseil régional après avoir défendu le budget de la culture et s'être opposée à la fin du Festival d'Ile-de-France contre l'avis de Valérie Pécresse, et annonce qu'elle quitte le groupe UDI pour rejoindre le groupe d'opposition Radical, Citoyen, Démocrate et Écologiste (RCDE), qui devient ainsi RDCEC (C pour Centriste) et qui comprend notamment Emmanuelle Cosse et Jean-Vincent Placé. Elle explique son départ du groupe UDI par le ralliement de ce dernier « sans condition à François Fillon » en vue de l'élection présidentielle de 2017, et par son « désaccord profond avec la méthode » de Valérie Pécresse[5]. Elle est mise en congé de l’UDI par son président Jean-Christophe Lagarde[6].

Quelques semaines plus tard, elle rejoint le comité politique d'En marche ! (parti auquel elle a adhéré en novembre 2016) ainsi que l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, au sein de laquelle elle est chargée des questions culturelles[1],[6],[7].

Députée

Pour les élections législatives, elle est investie par La République en marche dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine. Elle est élue au second tour contre Georges Siffredi (LR) avec 61,38 % des voix (25 017 voix sur 40 774 suffrages exprimés)[8].

A l'Assemblée nationale, elle est élue vice-présidente de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation[1].

En juin 2018, elle est à la tête d'un groupe de députés remettant un rapport au ministère de la Culture sur l'« audiovisuel public à l'heure du numérique ». Selon son résumé, celui-ci propose de « repenser le modèle social des groupes audiovisuels publics, notamment de France Télévisions, afin de dégager des marges de manœuvre et de s'adapter à la possibilité de diffuser sur différents canaux, plutôt que de demander des économies qui vont amoindrir l'offre ». Il refuse notamment toute idée de suppression ou de délinéarisation de la chaîne France 4, comme prôné par la ministre Françoise Nyssen[9],[10].

En septembre 2018, elle annonce son départ du groupe La République en marche pour le groupe UAI. Elle est la deuxième députée élue avec le soutien de LREM à quitter le groupe parlementaire majoritaire en évoquant des divergences politiques (notamment sur le manque d'ambition de la politique culturelle de l'exécutif), après Jean-Michel Clément. Selon Libération, « elle épingle des nominations relevant du seul fait du prince, ainsi que l'absence de considération et d'écoute du gouvernement pour le travail des parlementaires »[11]. Elle rejoint alors l'UDI[12] et le club de Xavier Bertrand, La Manufacture[13].

Elle quitte l'UDI et le groupe UAI en , estimant que celui-ci est devenu « une composante de la majorité », et rejoint le groupe Libertés et territoires[14].

En 2020, elle dépose une proposition de loi pour demander l'abandon du projet CDG Express[15]. Votant contre la proposition de loi relative à la sécurité globale, elle intervient pour soutenir la suppression de l’article 24[16].

Dans le cadre du projet de loi confortant le respect des principes de la République, elle dépose une série d'amendements de suppression contre l’article 18, qui introduit une nouvelle infraction dans le Code pénal, condamnant la divulgation de données personnelles lorsque ces divulgations d'informations personnelles sont faites dans un but malveillant[17].

Filmographie

Noé productions (1993 - 2004)

Studio 37 / Orange Studio (2007 - 2014)

Documentaires de long métrage

Distinctions

Publications

  • Rapport de mai 2018, synthétisé et actualisé en mars 2020 : "Les Media de service public à l'ère du numérique. Au service de la diversité, du pluralisme et de la cohésion sociale."
  • Rapport de Frédérique Dumas et Liliana Tanguy, députées – octobre 2020 : "Quelle méthode pour définir et mettre en œuvre au niveau européen des outils financiers propres à faciliter la sortie de crise et la relance ?"
  • Rapport de Frédérique Dumas et Xavier Paluszkiewicz - juillet 2020 : « L’espace fiscal européen »

Notes et références

  1. a b c d et e Léna Lutaud et Claire Bommelear, « Frédérique Dumas, une productrice multi-oscarisée au Palais Bourbon », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/culture-loisirs/orange-fait-la-paix-avec-l-ex-patronne-de-sa-filiale-cinema_AN-201509010175.html
  3. a et b Une nouvelle présidente pour le BLIC, Allociné, 14 janvier 1998
  4. a et b Laurent de Boissieu, « Chronologie de l'Union pour la démocratie française (UDF) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  5. « Conseil régional d’Ile-de-France : une centriste passe de la majorité à l’opposition », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « Frédérique Dumas rejoint Emmanuel Macron », sur www.lettreaudiovisuel.com (consulté le )
  7. « Législatives : Frédérique Dumas, la productrice de «The Artist», rejoint Macron », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. Ministère de l'Intérieur, « Elections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  9. Marina Alcaraz, « Audiovisuel public : le rapport explosif des députés sur le modèle social de France Télévisions », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  10. « France Télévisions : le rapport parlementaire qui contrecarre la ministre », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  11. « La députée Frédérique Dumas quitte LREM : «On a le sentiment d'être sur le "Titanic"» », sur Libération.fr, (consulté le )
  12. « La députée Frédérique Dumas quitte LREM pour l’UDI », sur Libération.fr (consulté le )
  13. Le Figaro : La députée Frédérique Dumas claque la porte de LaREM
  14. https://www.lopinion.fr/edition/politique/frederique-dumas-je-quitte-groupe-udi-agir-devenu-composante-majorite-189466
  15. Maxime Gil, « CDG Express. "Disproportionné", "hors sol"... une députée demande l'abandon du projet », sur actu.fr, (consulté le ).
  16. Lina Tran, « Loi sécurité globale : comment ont voté les députés des Hauts-de-Seine », sur 94.citoyens.com, (consulté le ).
  17. Marc Rees, « Le volet numérique du projet de loi Séparatisme adopté par les députés », sur Next INpact, (consulté le ).

Liens externes