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Nouri Bouzid

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Nouri Bouzid
Portrait de Nouri Bouzid en mars 2018.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
نوري بوزيدVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Enfant
Autres informations
Distinctions
Prix Ibn-Rushd pour la liberté de pensée (en) ()
Officier des Arts et des Lettres‎ ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Nouri Bouzid (arabe : نوري بوزيد), né en à Sfax, est un réalisateur et scénariste tunisien[1].

Deux de ses films (L'Homme de cendres et Making of) obtiennent le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage, respectivement en 1986 et 2006.

De 1968 à 1972, il étudie le cinéma en Belgique. Il est assistant-réalisateur sur le tournage du Larron de Pasquale Festa Campanile en 1979. Il passe cinq années en prison pour ses convictions politiques de 1973 à 1979[2]. En 1986, son premier long métrage, L'Homme de cendres, histoire d'un jeune homme qui se rappelle les traumatismes de son enfance peu avant son mariage, est sélectionné au Festival de Cannes. Son film suivant, Les Sabots en or, l'est également en 1988. Bezness, à travers le portrait d'un homme joué par Abdellatif Kechiche, traite de la prostitution masculine.

En plus de ses propres films, il participe à l'écriture des dialogues des films Halfaouine, l'enfant des terrasses et Un été à La Goulette de Férid Boughedir, Le Sultan de la médina de Moncef Dhouib mais également Les Silences du palais et La Saison des hommes de Moufida Tlatli. Il apparaît dans La télé arrive de Dhouib et dans le feuilleton Un bambino di nome Gesù (it) de Franco Rossi.

Qualifié de farouche défenseur des libertés[3], il est agressé le et blessé à la tête par un agresseur non identifié. Il l'explique potentiellement par ses « positions favorables à la laïcité et pour le rejet de la culture du takfîr »[4],[5].

Vie personnelle

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Il est le père de la réalisatrice Leyla Bouzid[6].

Filmographie

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Distinctions

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Publications

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  • (ar) Vieux visiteur (زاير قديم), éd. Perspective, Tunis, 2014[16]

Notes et références

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  1. Cinémas d'Afrique : dictionnaire, Paris, Karthala, , 592 p. (ISBN 978-2-84586-060-5, lire en ligne), p. 110.
  2. « Poupées d’argile », sur maghrebdesfilms.fr (consulté le ).
  3. Frida Dahmani, « Nouri Bouzid : "Ce jour-là, en Tunisie, nous sommes tous devenus des vendeurs ambulants" », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  4. Houda Trabelsi, « L'idéologie salafiste menace les artistes tunisiens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur magharebia.com, .
  5. « Nouri Bouzid : "Les salafistes proposent l'enfer" », sur rfi.fr, (consulté le ).
  6. Laurent Djian, « À peine j'ouvre les yeux : Leyla Bouzid capte la fureur de la jeunesse tunisienne », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  7. « Nouri Bouzid : une société fondée sur le viol », sur humanite.fr, (consulté le ).
  8. Mathilde Blottière, « Nouri Bouzid : "Mon rêve pour la Tunisie est que les femmes rééduquent les hommes" », sur telerama.fr, (consulté le ).
  9. (en) « The Ibn Rushd Prize », sur ibn-rushd.org (consulté le ).
  10. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 51,‎ , p. 2223 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  11. « Remises des insignes des Arts et des Lettres », sur tuniscope.com, (consulté le ).
  12. « Sept intellectuels tunisiens "épinglés" par l'ambassadeur de France », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  13. « Nouri Bouzid décoré des insignes de chevalier de la Légion d'honneur », sur festival-cannes.com, (consulté le ).
  14. « Remise des insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur à Nouri Bouzid », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « Film Fund Luxembourg - 76e Mostra de Venise : Les Épouvantails remporte le Prix spécial des droits de l'homme (Prix HRN) », sur filmfund.lu, (consulté le ).
  16. « Le cinéaste tunisien Nouri Bouzid publie un livre de poésie », sur kapitalis.com, (consulté le ).

Liens externes

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