Condé-Folie

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Condé-Folie
Condé-Folie
La mairie
Blason de Condé-Folie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CA de la Baie de Somme
Maire
Mandat
Didier Danten
2020-2026
Code postal 80890
Code commune 80205
Démographie
Gentilé Condéens
Population
municipale
888 hab. (2021 en diminution de 3,37 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 00′ 38″ nord, 2° 01′ 07″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 96 m
Superficie 10,37 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Longpré-les-Corps-Saints
(banlieue)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flixecourt
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
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Condé-Folie
Liens
Site web https://www.conde-folie.fr

Condé-Folie est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Situé dans la vallée de la Somme, à peu près à mi-chemin entre Amiens et Abbeville (25 km), le village est desservi par les routes départementales 126 et 128.

Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

La commune est desservie par la véloroute de la vallée de la Somme, qui longe le fleuve côtier, elle est traversée par la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, mais la station la plus proche est la gare de Longpré-les-Corps-Saints, desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions semi-directes ou omnibus entre les gares d'Abbeville et d'Amiens, voire d'Albert (ligne P21).

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [1].

Localisation[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Somme est bordée par la Véloroute de la vallée de la Somme.

La rivière Airaines, affluent en rive gauche de la Somme, et qui a son confluent avec le fleuve côtier picard au nord-est du territoire communal. Le canal de la Somme, projeté en 1725, est complètement achevé en 1835[2].

Le nord de ce territoire est limité par la Somme et ses importantes zones de marais.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Condé-Folie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longpré-les-Corps-Saints, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[12] et 2 806 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), eaux continentales[Note 3] (15,3 %), forêts (10,2 %), zones urbanisées (9,5 %), prairies (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Condé haut et Condé bas formait une paroisse, Folie haut et Folie bas en formant une autre. Ces deux entités ont fusionné au cours des siècles pour fonder ensemble, "Condé Folie".

Condé est attesté sous les formes Condatus en 1090  ; Condetum en 1106  ; Condet en 1120  ; Condeium en 1199  ; Condé en 1646  ; Condé-Folie en 1756  ; Condé et Follie en 1763  ; Condé-Follies en 1772  ; Condéfolie en 1801[18].
Condé du gaulois condate, signifiant « confluent », puisque situé à l’origine dans l'angle formé par « le ruisseau de Longpré » et la rivière de Somme, près des rivières et des marais ( à l'ancien confluent de la Somme et de la Nièvre )[19].

Folie est attesté sous les formes Stulticia en 1301 ; Folie en 1646 ; Follie en 1657[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1809, la commune, récemment instituée par la Révolution française, compte un moulin à vent pouvant produire 1 700 kg de farine par jour, produisant sa mouture à la lyonnaise[Note 4]. Les meules du moulin ont été acquises par le meunier à Abbeville[21].

Le cadastre napoléonien mentionne deux moulins à vent, l’un à Condé au lieudit les Garchettes, l’autre à Folie avec présence de bâtiments au lieudit au Moulin de Folie[21].

En 1833, le conseil municipal « accepte le projet de reconstruction du pont entre les communes de l’Étoile et Condé-Folie aux conditions suivantes : les communes de l’Étoile et Condé-Folie et le service de la navigation seraient intéressés pour le paiement aux 4/9 et les étrangers à ces deux communes et à la navigation pour les 5/9 restants. Un droit de péage sur ces étrangers sera affecté au service des intérêts et de l’amortissement de la somme empruntée[2] ». Ce pont est reconstruit en 1891[2].

En 1848, la municipalité décide la démolition de l'ancienne école de garçons, devenue trop vétuste, et, en mai 1849, « un arrêté du ministère de l’intérieur autorise la commune de Condé Folie à construire une maison d’école. Le produit d’extraction de la tourbe, dans quatre portions des marais communaux de Condé et de Folie sera employé au paiement des frais de construction. ». En 1874 sont réalisés des travaux dans l'école des filles — dont c'est la première mention —, qui est laïcisée en 1902. La commune en devient propriétaire en 1903 ; elle accueille alors 56 élèves[22].

L'usine de tissage est créée à Condé-Folie en 1864 par Fromain et Pivron, puis elle est reprise par les héritiers Fromain[23].

En 1871, existait un bac payant pour franchir la Somme. Il était alors utilisé par les ouvriers de Folie employés à l’usine Saint Frères des Moulins-Bleus. En période d'inondations, le chemin d'accès était impraticable et les ouvriers devaient effectuer un long détour[2].

En 1874, les premières cités ouvrières sont construites, permettant aux ouvriers de disposer d'un logement et d'un jardin moyennant un loyer modique prélevé sur le salaire[24].

En 1879, le conseil municipal demande que le village soit rattaché au bureau de poste de Longpré, en remplacement de celui de Flixecourt ; la commune bénéficie de la mise en place de son propre bureau de poste en 1885. En 1897, doté d'un emploi de facteur-receveur, ce bureau est relié au service télégraphique[2].

En décembre 1881, est mise en service la ligne de Canaples à Longroy - Gamaches, via Condé-Folie[2], mais la halte ferroviaire de Folie est mise en service vers les années 1890 ; le territoire communal est également traversé par la ligne de Longueau à Boulogne-Ville depuis 1847, mais aucune gare n'avait été construite sur cette dernière ligne pour desservir la commune[2]. Le recensement de 1881 mentionne 150 tisseurs, dont 127 hommes et 5 manufacturiers, et même une rue de la Fabrique[24].

En 1901, il existe toujours un moulin à vent, mais il ne produit plus que 700 kg de farine par jour. En 1904, il est mentionné un moulin à eau à Longpré-les-Corps-Saints, en limite de Condé-Folie, sur l'Airaines et proche de son confluent avec la Somme[21].

Vers 1911, les frères Saint rachètent le tissage[24]. Paternalistes, ils font installer des coopératives de consommation sous le nom de La Prévoyance. Celle de Condé est installée en face de l'usine, les ouvriers pouvaient y trouver les marchandises nécessaires à la vie de tous les jours : pain, viande, vêtements, linge, chaussures, alcool, charbon[24].

En 1912, le bureau de poste est déplacé dans l'ancienne maison Lardenois, réaménagée par l'architecte amiénois Cuvillier[2]

Première Guerre mondiale

« Le territoire de Condé Folie a souvent servi de cantonnement aux troupes françaises et britanniques, on peut citer les régiments du 8e Hussards, 4e et 6e Cuirassiers, 16e et 21e Dragons, le 2e Groupe Aviation Escadrille 62. Les propriétaires du village accueillaient les soldats avec leurs chevaux. De ce fait, ils percevaient des indemnités. Ainsi pour un Régiment d’Artillerie de la 6e DC, 1re Batterie, l’ensemble des propriétaires toucha 8,30F pour 3 journées d’officiers, 106 hommes de troupe, 181 chevaux. Chaque propriétaire touchait 1F par jour pour loger un officier, 5 centimes par jour pour loger un homme de troupe, les chevaux n’étaient pas pris en compte. La municipalité devait aussi réagir vite ; ainsi, le 29 décembre 1916, le commandant du dépôt de chevaux malades d’Abbeville avertit le maire que 73 chevaux convoyés par 26 hommes seront en stationnement sur le territoire de Condé-Folie le 30 décembre de 12 heures à 7 heures du matin le lendemain[25] ».

L'entre deux guerres

En 1919, le conseil municipal compte 5 socialistes sur 11 membres, et des conflits sociaux ont lieu à l'usine Saint Frères[24]. « En 1930, dès juillet, commence une grande grève. Le 4 août, les forces de police sont mobilisées, deux pelotons de la garde républicaine sont réunis à Condé et Longpré. La consigne est de dégager les accès aux usines et de faire respecter la liberté du travail[24] ». Après une grève au début du Front populaire qui commence à l'usine le , les salaires augmentent de 12 % et le patronat textile de Picardie accepte d'appliquer une convention collective[24].

Avant la guerre de 1939-1945, on compte 13 cafés dans la commune, qui souvent avaient une autre activité : Café Petit (épicerie), Café Hermand (Épicerie, charcuterie), Café des Pêcheurs, Café Leriche, Café Léontine Gamain, Café Beldame (cartes postales), Café Français (M. Dominois, également maréchal ferrant, tabacs, pompe à essence), Chez Titine, Au Cuirassier Français (M. Mouronval, également hôtel, restaurant, billard), Café Delassus Hénache (également ferme), Café de la Fontaine, Café du Nord (billard) et le Café de l’Usine (M. Miannay). Une halte à Folie, sur la ligne de Canaples à Longroy - Gamaches, facilitait par ailleurs l'accès des pêcheurs aux étangs de la commune[26].

Seconde Guerre mondiale[27]

Lors de la Bataille de France, au début de la Seconde Guerre mondiale, Condé-Folie est bombardé le et de très violents combats ont lieu fin , après le passage de la Somme par les Allemands[28],[29]. Le village subit d'importantes destructions, dont celle du bureau de poste[2]. La découverte de casques de tirailleurs sénégalais, là où ils ont été enterrés avec leurs casques en 1940[pas clair].

Les rues du 22e RMVE et du 53e RICMS rappellent l'action du 22e régiment de marche de Volontaires Étrangers et du 53e Régiment d'infanterie coloniale mixte lors de cette bataille de Condé-Folie.

Le village est en partie reconstruit et la nécropole nationale de Condé-Folie est réalisée sous l'administration du maire de l'époque Kléber Fulgence[30]. En 1954, un nouveau bureau de poste est construit au moyen des dommages de guerre[2].

Fin du XXe siècle

Sous le mandat de Jean Vermoeren, entre 1983 et 1995, sont construits la salle polyvalente et la station d’épuration, avec réalisation des travaux d’assainissement[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouvait dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement d'Abbeville[31].

Elle faisait partie du canton de Picquigny[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Flixecourt

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Condé-Folie était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Hallencourt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1995 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), promulguée le , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Pierre Danten
(1750-1816)
   
1792 1794 Honoré Beldame
1759-1848)
   
1794 1795 Pierre Antoine Leblond
(1766-1818)
   
1795 1800 Jean-Charles Tillier
(1758-1844)
   
1800 mai 1813 Pierre Charles du Liège    
mai 1813 décembre 1826 Pierre Charles Henry du Liège
(1792-1826)
   
décembre 1826 décembre 1830 Charlemagne Dailly
(1768-1830)
   
1830 1837 Louchet François Magloire
(1775-1837)
   
1837 1856 Modeste Tillier
(1803-1856)
   
1856 1873 Charles Henri Danten
(1816-1873)
   
avril 1873 juillet 1877 Ambroise Florentin Danten    
août 1877 octobre 1893 Charles Éloi Machy    
décembre 1893 1900 Auguste Tillier    
mai 1900 1908 Édouard Oscar Danten
(1848-1917)
   
1908 mai 1935 Charles Léon Coffinier
(1878-1967)
  Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale
Il est suppléé d’août 1914 à février 1919 par M. Parmentier[25]
1935 1965 Kléber Raoul Fulgence
(1886-1972)
   
1965 1983 Léonce Willerval    
1983 1995 Jean Vermoeren
(1934-)
   
1995 2008 Daniel Bailly
(1939-)
   
mars 2008[33] mai 2020[34] Jean-Paul Polosse   Vice-président de la CC de la Région d'Hallencourt (2014 → 2016)
mai 2020[35] En cours
(au 23 avril 2023)
Didier Danten    

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Cinq éoliennes ont été implantées dans la commune en 2019, formant avec deux appareils implantés à Bettencourt-Rivière un parc de sept aérogénérateurs de 119 m de hauteur maximale[36].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 888 habitants[Note 5], en diminution de 3,37 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9509029991 0341 1351 1371 1671 1991 275
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2211 2971 2841 2641 1671 0911 1161 1231 154
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0681 0511 029957914930937831866
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
875904798778798816851915916
2021 - - - - - - - -
888--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école.

En 2016, l'école communale publique accueille 79 écoliers en primaire[40].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-la-Visitation. Les deux piliers, à l'entrée, sous le clocher, proviennent de l'église primitive, complètement disparue. Cette église renferme un groupe sculpté en bois de la Visitation Logo monument historique Classé MH (1983), attribué à Jean-Baptiste Carpentier.
  • Nécropole nationale de Condé-Folie, cimetière militaire français de la Seconde Guerre mondiale situé entre la voie ferrée Amiens-Boulogne et les étangs de la vallée de la Somme. Il abrite les corps de 3 312 militaires, dont un soviétique.
    De 1953 à 1957, la nécropole est agrandie pour accueillir des corps de soldats français tombés dans la Somme au cours de la Seconde Guerre mondiale, exhumés des cimetières communaux du département.
    Le , les dépouilles des 135 tirailleurs sénégalais du 24e R.T.S.. qui reposaient dans le cimetière communal d'Aubigny y sont transférés, ainsi que 31 autres dépouilles provenant du cimetière militaire provisoire de Picquigny.
  • Monument aux morts, édifié .le long de l’église dans les années 1920 et déplacé depuis près du cimetière. Il représente un soldat de 1918 avec son fusil.et honore les morts pour la France de la commune lors des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945[41]
  • Une aire aménagée accueille les touristes à l'entrée de la commune, près du marais de Condé[42].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques Aliamet de Condé (1738 - 1789), conseiller du roi, président trésorier général de France à Amiens, est le dernier seigneur de Condé[43].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Condé-Folie Blason
Divisé en chevron : au 1er d'or à deux panelles [feuilles de peuplier] de sinople, au 2e de sinople au gardon d'argent ; au chevron de gueules chargé de cinq coquilles d'argent.


Blason adopté en conseil municipal le . Condé et Folie ont inspiré la création[43].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Clotilde de Zélicourt , Marion Bonvarle, Atlas paysager et patrimonial de Condé-Folie : Ch'live d'images éd pèrichi, Baie de Somme 3 Vallées, , 15 p. (lire en ligne [PDF]).

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. La mouture à la lyonnaise est une mouture à passe unique, sans blutage, par opposition à la mouture à la parisienne et à la grosse.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a b c d e f g h i et j « Condé-Folie », Section patrimoine du CIS de la communauté de communes de la région d'Hallencourt, no 25 « Communiquer »,‎ , p. 33-35 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Condé-Folie et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Longpré-les-Corps-Saints », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 251 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 111.
  20. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 375 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  21. a b et c « Données statistiques anciennes », Section patrimoine du CIS de la communauté de communes de la région d'Hallencourt, no 16 « Les moulins »,‎ , p. 10-11, 20, 41 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
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