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Combat de la Vilorais

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Combat de la Vilorais

Informations générales
Date
Lieu Parcé
Issue Victoire des chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
Jean Monclair †
Forces en présence
50 hommes[1] Inconnues
Pertes
6 morts[1] Inconnues

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 16′ 23″ nord, 1° 12′ 01″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de la Vilorais
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Combat de la Vilorais
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Combat de la Vilorais

Le combat de la Vilorais a lieu le , pendant la Chouannerie.

En mars 1794, un détachement de 50 hommes de la garde nationale de Saint-Marc-le-Blanc est envoyé occuper le bourg de Billé[1]. Un patriote de Billé, le chirurgien Jean Monclair, est placé à la tête de cette petite garnison[1]. Vers le milieu du mois de mars, les 50 gardes nationaux de Saint-Marc-le-Blanc sont remplacés par un même nombre de gardes nationaux de Saint-Georges-de-Reintembault[1]. Montclair se plaint alors au commandant de Fougères « qu'à tort on lui avait changé ses hommes, puisqu'on exigeait de lui des sorties et qu'au lieu d'apprendre un succès de sa part à quelques sorties, on apprendrait la nouvelle de sa mort »[1].

Déroulement

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Le 26 mars, informé que des chouans sont à Parcé, les républicains se portent dans cette commune[1]. Ne découvrant aucun insurgé, ils gagnent alors les champs de la Vilorais, près de la Racinaye[1]. Soudainement, des chouans cachés derrière des fossés ouvrent le feu sur les patriotes et jettent la panique dans leurs rangs[1]. Monclair tente néanmoins une attaque avec une poignée de combattants, mais il est tué ainsi que quatre de ses gardes nationaux[1]. Son corps est retrouvé sur le chemin de la Martinière au Vivier-de-la-Pierre, le cadavre de son chien à ses côtés[1]. Un autre garde national, nommé Magdeleine Duhamel, est tué dans la cour du village de Melvin[1]. Le soir même du combat, 100 hommes de la garde nationale de Saint-Marc-le-Blanc sont envoyés en renfort à Parcé[1].

Références

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  1. a b c d e f g h i j k l et m Lemas 1994, p. 101-102.

Bibliographie

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  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN 978-2-906064-28-7, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article