Le , les chouans de la division de Fougères attaquent le bourg patriote de Mecé[1]. Les détails du combat ne sont pas connus, cependant le bourg est pris par les chouans, qui l'évacuent peu de temps après[1]. Selon les sources républicaines, la garnison de Saint-Aubin-du-Cormier pénètre dans Mecé une demi-heure après la fin des combats[1]. Ils constatent la mort de dix gardes nationaux de Mecé[1],[2],[3], dont le capitaine, le cœur couvert d'une cocarde tricolore et percé d’une baïonnette[1],[3]. Un des cadavres a les mains liées et brûlées, un autre a la tête tranchée[1],[3]. Plusieurs maisons sont découvertes pillées[1]. Dans l'une d'elles, le corps sans vie d'une femme est retrouvé, attaché sur un lit[1],[2],[3].
Dans ses mémoires, Pontbriand ne donne pas de détails sur ce combat, il indique juste que « le bourg avait été pris par Bonteville, et les habitants, désarmés »[4].
Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p..
Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Éditions, (réimpr. 1994), 371 p. (ISBN978-2-906064-28-7, lire en ligne).
Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, Paris, Honoré Champion éditeur, (réimpr. La Découvrance, 1994), 509 p. (lire en ligne).