Combat de la Gemmerie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Combat de la Gemmerie

Informations générales
Date
Lieu Sainte-Gemmes-d'Andigné
Issue Victoire des chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
Mathurin Ménard
Forces en présence
400 hommes[1] 500 hommes[1]
Pertes
60 morts ou blessés[1]
2 prisonniers (relâchés)[1]
10 morts ou blessés[1]

Chouannerie

Coordonnées 47° 38′ 36,8″ nord, 0° 53′ 25,3″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de la Gemmerie
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Combat de la Gemmerie
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Combat de la Gemmerie

Le combat de la Gemmerie a lieu le pendant la Chouannerie. Il s'achève par la victoire des chouans, qui tendent une embuscade à un convoi républicain près de Sainte-Gemmes-d'Andigné.

Forces présence[modifier | modifier le code]

D'après le chef chouan François Bellanger, le combat oppose environ 500 hommes de chaque côté[1]. Le président de l'administration de Segré écrit pour sa part dans un rapport que 1 000 « brigands » ont attaqué un convoi défendu par 200 hommes du cantonnement de Segré et 200 hommes des cantonnements de Vern et Chazé-sur-Argos[1],[2].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , un détachement de 200 hommes des cantonnements de Vern et Chazé-sur-Argos rentre à Segré en escortant un convoi de 100 quintaux de grain, 1 500 cartouches et 100 fusils[1],[2]. Un autre détachement de 200 hommes sort de Segré pour se porter à sa rencontre[1],[2].

Cependant, les républicains sont attaqués au carrefour de la Gemmerie, par les chouans de la division de Segré commandés par Mathurin Ménard, dit Sans-Peur[1]. Attaqués sur leurs arrières, les bleus sont enfoncés et poursuivis sur trois quart de lieue[1]. Tous le convoi tombe aux mains des chouans[1],[2].

Pertes[modifier | modifier le code]

D'après Bellanger, les républicains perdent 50 hommes et laissent deux prisonniers, tandis que les pertes des royalistes sont de dix hommes tués ou blessés[1]. Les deux prisonniers républicains sont graciés et s'établissent par la suite dans la région[1].

Le président de l'administration de Segré donne quant à lui un bilan d'environ 60 hommes, tant tués que blessés, du côté des républicains[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest : 1794-1801, t. I, Paris, Paul Dupont, , 607 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Arthur du Chêne, « Notes particulières sur les faits et circonstances qui ont eu lieu dans la guerre des chouans de l'armée dite du Bas-Anjou et Haute-Bretagne », dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, t. I, Angers, Lachèse et compagnie, Imprimeurs-Libraires, , 412 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.