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Jean Borotra est le fils de Henri Borotra (1864-1907), homme de lettres et de Julienne Marguerite Laurence Suzanne Revet (1868-1947)<ref name="arbre"/> et passe sa jeunesse au [[Pays basque]].
Jean Borotra est le fils de Henri Borotra (1864-1907), homme de lettres et de Julienne Marguerite Laurence Suzanne Revet (1868-1947)<ref name="arbre"/> et passe sa jeunesse au [[Pays basque]].


Dès ses dix-huit ans, Jean Borotra interrompt ses études car il est enrôlé dans l’Armée française engagée dans la [[Première Guerre mondiale]]<ref name="Polytech.Fiche"/>. Il y reste du {{date-|11 septembre 1916}} au {{date-|24 octobre 1919}}. {{refnec|Il sort de l’École d’artillerie de Fontainebleau, en {{date-|août 1917}}, et est affecté au {{121e|régiment}} d’artillerie lourde ; il est nommé commandant de batterie au cours de l’offensive de Champagne en {{date-|mai 1918}} et gagne la croix de guerre avec deux citations}}.
Dès ses dix-huit ans, Jean Borotra interrompt ses études car il est enrôlé dans l’Armée française engagée dans la [[Première Guerre mondiale]]<ref name="Polytech.Fiche"/>. Il y reste du {{date-|11 septembre 1916}} au {{date-|24 octobre 1919}}. {{refnec|Il sort de l’École d’artillerie de Fontainebleau, en {{date-|août 1917}}, et est affecté au {{121e|régiment}} d’artillerie lourde ; il est nommé commandant de batterie au cours de l’offensive de Champagne en {{date-|mai 1918}} et gagne la croix de guerre avec deux citations}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Martin|nom1=Couturié|titre=Coupe Davis : la première victoire française racontée par Jean Borotra|périodique=Le Figaro|date=2014-11-19|issn=0182-5852|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/histoire/2014/11/19/26001-20141119ARTFIG00455-coupe-davis-la-premiere-victoire-francaise-racontee-par-jean-borotra.php|consulté le=2017-01-27}}</ref>.


Comme la mobilisation sous les drapeaux ne lui a pas permis de suivre une scolarité normale, il peut participer à une épreuve spéciale<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Bernard Villermet (scientifique du contingent à l'École polytechnique) |titre=L'École polytechnique de 1914 à 1920 |url=http://www.sabix.org/bulletin/b10/sabix10.html |site=le site de la société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École polytechnique (SABIX) |lieu=Palaiseau |date= juin 1993 |consulté le=16 juin 2015 }}.</ref> du concours d’entrée à l'École polytechnique qu'il intègre dans la promotion dite « 1920 spéciale » ou « 1920S<ref name="Polytech.Fiche">Ouvrir la {{Lien web |langue=fr |titre=Page d’accueil |url=http://www.bibliotheque.polytechnique.fr |site=le site de la bibliothèque de l'École polytechnique |lieu=Palaiseau |consulté le=16 juin 2015 }}, sélectionner l’onglet « ''Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne'' », effectuer la recherche sur « Jean Borotra », résultat obtenu : « Borotra, Jean Laurent {{nobr|Robert (X 1920S ; 1898-1994)}} ». Sa fiche mentionne notamment qu'il a été classé {{27e}} au classement d’entrée et {{221e}} au classement de sortie, dans une promotion de {{nobr|234 élèves}}.</ref> ». Borotra fait très probablement partie de la khômiss<ref>[http://www.hervekabla.com/wordpress/borotra-pour-la-patrie-les-sports-la-gloire/ Borotra, pour la Patrie, les Sports, la Gloire].</ref>{{,}}<ref>[http://www.hervekabla.com/wordpress/la-khomiss-fait-son-koming-out/ La Khômiss fait son koming-out].</ref>. Il est également fortement engagé dans la pratique sportive et n'entre pas dans la fonction publique à sa sortie de l'École en 1922.
Comme la mobilisation sous les drapeaux ne lui a pas permis de suivre une scolarité normale, il peut participer à une épreuve spéciale<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Bernard Villermet (scientifique du contingent à l'École polytechnique) |titre=L'École polytechnique de 1914 à 1920 |url=http://www.sabix.org/bulletin/b10/sabix10.html |site=le site de la société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École polytechnique (SABIX) |lieu=Palaiseau |date= juin 1993 |consulté le=16 juin 2015 }}.</ref> du concours d’entrée à l'École polytechnique qu'il intègre dans la promotion dite « 1920 spéciale » ou « 1920S<ref name="Polytech.Fiche">Ouvrir la {{Lien web |langue=fr |titre=Page d’accueil |url=http://www.bibliotheque.polytechnique.fr |site=le site de la bibliothèque de l'École polytechnique |lieu=Palaiseau |consulté le=16 juin 2015 }}, sélectionner l’onglet « ''Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne'' », effectuer la recherche sur « Jean Borotra », résultat obtenu : « Borotra, Jean Laurent {{nobr|Robert (X 1920S ; 1898-1994)}} ». Sa fiche mentionne notamment qu'il a été classé {{27e}} au classement d’entrée et {{221e}} au classement de sortie, dans une promotion de {{nobr|234 élèves}}.</ref> ». Borotra fait très probablement partie de la khômiss<ref>[http://www.hervekabla.com/wordpress/borotra-pour-la-patrie-les-sports-la-gloire/ Borotra, pour la Patrie, les Sports, la Gloire].</ref>{{,}}<ref>[http://www.hervekabla.com/wordpress/la-khomiss-fait-son-koming-out/ La Khômiss fait son koming-out].</ref>. Il est également fortement engagé dans la pratique sportive et n'entre pas dans la fonction publique à sa sortie de l'École en 1922.

Version du 27 janvier 2017 à 16:14

Jean Borotra
Image illustrative de l’article Jean Borotra
Carrière professionnelle
1919 – 1949
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Biarritz
Décès (à 95 ans)
Arbonne
Taille 1,72 m (5 8)[1]
Prise de raquette Droitier, revers à une main
Hall of Fame Membre depuis 1976
Palmarès
En simple
Titres 8
Finales perdues 6
En double
Titres 10
Finales perdues 5
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R-G. Wim. US.
Simple V(1) V(2)[2] V(2) F(1)
Double V(1) V(5) V(3) -
Mixte V(1) V(2) V(1) V(1)
Médailles olympiques
Double 1
Titres par équipe nationale
Coupe Davis 6

Jean Laurent Robert Borotra, né le à Biarritz et mort le à Arbonne (Pyrénées-Atlantiques), est un joueur de tennis et homme politique français. Surnommé « le Basque bondissant », il est l'un des « Quatre Mousquetaires » qui se sont notamment illustrés avec l'équipe de France en Coupe Davis dans les années 1920 et 1930.

Jeunesse

Jean Borotra est le fils de Henri Borotra (1864-1907), homme de lettres et de Julienne Marguerite Laurence Suzanne Revet (1868-1947)[3] et passe sa jeunesse au Pays basque.

Dès ses dix-huit ans, Jean Borotra interrompt ses études car il est enrôlé dans l’Armée française engagée dans la Première Guerre mondiale[1]. Il y reste du au . Il sort de l’École d’artillerie de Fontainebleau, en , et est affecté au 121e régiment d’artillerie lourde ; il est nommé commandant de batterie au cours de l’offensive de Champagne en et gagne la croix de guerre avec deux citations[réf. nécessaire][4].

Comme la mobilisation sous les drapeaux ne lui a pas permis de suivre une scolarité normale, il peut participer à une épreuve spéciale[5] du concours d’entrée à l'École polytechnique qu'il intègre dans la promotion dite « 1920 spéciale » ou « 1920S[1] ». Borotra fait très probablement partie de la khômiss[6],[7]. Il est également fortement engagé dans la pratique sportive et n'entre pas dans la fonction publique à sa sortie de l'École en 1922.

Une carrière professionnelle dans le monde des affaires

Borotra mène de front une double carrière de champion de tennis amateur et de cadre dirigeant dans l'industrie. Il est administrateur de sociétés : la SATAM (« société anonyme pour tous appareillages mécaniques », qui fabrique des appareils pour la distribution des carburants) de 1933 à 1976[N 1], l’Union française de crédit pour le commerce et l’industrie, puis Hotchkiss-Delahaye en 1953. La SATAM et l’Union française de crédit font partie d’un groupe fondé par le polytechnicien Alexandre Giros : la SGE, Société générale d’entreprise[N 2].

Champion de tennis

Jean Borotra découvre le tennis à vingt-et-un ans en 1919 : jusqu'alors, il n'avait connu que la pelote basque. Il gagne les tournois de Wimbledon[N 3] et de Roland-Garros[N 4], ainsi que le championnat d'Australie en 1928, à l'occasion d'une tournée organisée par son club, le Racing. Il est un des très rares joueurs européens, et plus généralement non australien, à avoir disputé ce dernier championnat car les moyens de transport de l'époque ne favorisaient guère la venue des grands champions du temps. Il est le seul « Mousquetaire » à avoir remporté le tournoi australien. Il échoue en finale de l'US Open de tennis 1926 contre René Lacoste, qui le bat en finale 6-4, 6-0, 6-4, ce qui l'empêche ainsi de réaliser un grand chelem sur la durée de sa carrière.

Volleyeur de premier ordre, avec une technique peu orthodoxe mais des qualités athlétiques exceptionnelles, Borotra pratique toute sa vie un tennis d'attaque, s'emparant du filet à la première occasion, où il est quasiment « impassable ». Excellent sur surfaces rapides, il est particulièrement redoutable sur courts couverts en bois, surface sur laquelle il remporte des tournois à plus de cinquante ans, comme le championnat d'Angleterre sur court couvert alors qu'il est âgé de cinquante-et-un ans. Ayant arrêté la compétition au plus haut niveau à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il fait sa rentrée dans le tournoi de Deauville en 1946[10] et parvient à réaliser en 1947 une unique et dernière apparition en équipe de France de Coupe Davis, à l'occasion du double, lors de la rencontre de demi-finale contre l'équipe de la Tchécoslovaquie où il perd cependant son match, associé à Yvon Petra contre la paire Vladimír Černík - Jaroslav Drobný[11] : 10-8, 14-12, 6-3. Il joue son dernier match en compétition à 87 ans lors du tournoi de double mixte vétéran[12].

Sa « bête noire » a été le champion américain Bill Tilden ; il est toutefois le premier des Mousquetaires à le battre, lors du championnats des États-Unis sur courts couverts de 1926, ce qui restera sa seule victoire contre lui.

Jean Borotra a été président du Tennis club de Paris de 1930 à 1941, et lauréat du prix Guy Wildenstein de l'Académie des sports en 1937. Jean Borotra est nommé président d'honneur de la Fédération française de tennis après la guerre. Il a également été vice-président de la Fédération internationale de tennis ; il est évincé en 1969 car il s'oppose à ses collègues français sur la question du statut des joueurs et leurs rapports avec les promoteurs professionnels[13]. Il a été nommé membre de l'International Tennis Hall of Fame avec ses camarades Mousquetaires en 1976, et a été élu Gloire du sport.

Carrière politique : ministre de Pétain et maréchalisme

Jean Borotra a adhéré à la ligue antiparlementaire des Croix de feu. Il était à la tribune d’une réunion aux côtés de son chef, le colonel François de La Rocque dès et participa à une réunion sportive à Amiens sous l'égide des Croix de feu en . Il « devait cesser discrètement d’être des nôtres après l’échec de sa démarche » pour réconcilier La Rocque avec ses « maréchaux » en 1935, écrit ce dernier dans ses carnets de captivité. Il a adhéré au Parti social français (PSF)[14].

Durant l'Occupation, il est désigné commissaire général à l’Éducation et aux Sports, de à , dans les gouvernements du régime de Vichy[15]. Il part en tournée en Afrique du Nord, et emmène avec lui le champion de France de natation, Alfred Nakache, juif, ce qui lui est reproché[16]. Partisan de la pratique populaire du sport et opposé à sa professionnalisation, il cherche à promouvoir le sport amateur. C'est pourquoi, dès avec Joseph Pascot, il prend des dispositions pour :

  • interdire avec effet immédiat le professionnalisme pour deux fédérations : tennis et lutte pour revenir à la pratique d'amateurs ;
  • interdire dans un délai de 3 ans le professionnalisme pour quatre autres fédérations  : football, cyclisme, boxe et pelote basque ;
  • interdire avec effet immédiat puis saisir les biens d'au moins cinq fédérations  : rugby à XIII, tennis de table, jeu de paume, badminton, multi-sports FSGT ;
  • interdire et saisir les biens, en , avec effet immédiat, de deux autres fédérations multi-sports : UFOLEP et USEP.

Il est renvoyé en [15]. Il tente ensuite de gagner l'Afrique du Nord mais est arrêté par la Gestapo en [17] : il est déporté[18] le au camp de Sachsenhausen, où il est détenu à la prison Zellenbau[19], puis au château d'Itter dans le Tyrol autrichien avec d'autres personnalités politiques et militaires françaises, parmi lesquelles des amis (La Rocque, le général Maxime Weygand). Il est libéré en .

Borotra a échappé à l’épuration et n'a fait l’objet d’aucune poursuite de la part de la Haute-Cour, même s'il a été arrêté le en même temps que le général Weygand et placé un temps en résidence surveillée[20]. Il s’est vu reconnaître par le conseil d’Etat en le titre de déporté-résistant[21].

Commandeur de la Légion d'honneur en 1952 - avec comme parrain le général Maxime Weygand[22] -, croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, médaille des évadés et médaille des déportés-résistants, il n’en demeure pas moins l’un des plus fidèles partisans du « chef de l’État français », Philippe Pétain : on le trouve à la première messe-anniversaire en hommage à Pétain, à l'île d'Yeu, en 1952[23], il fait alors partie du comité d'honneur de l’association pour défendre sa mémoire. Il en est élu vice-président en février 1954[24] avant de la présider de 1976 à 1980 puis d'être désigné président d'honneur[25]. Ses fonctions de commissaire général à l'Éducation et aux Sports de la France occupée ont conduit les instances britanniques à lui interdire d'être invité au tournoi de Wimbledon, ce durant quelques années. À partir de 1966 ou 1967, il devient aussi l'un des vice-présidents du Centre d'études politiques et civiques, un club de réflexion patronal de droite, présidé par un patron pétainiste Georges Laederich, membre du bureau national de l'ADMP, puis par François Lehideux, ancien ministre de Vichy à l'instar de Borotra et futur président de l'ADMP.

Il a été l'un des conseillers des gouvernements gaullistes dans les années 1960 en matière de sport — il a présidé la commission chargée d’élaborer la doctrine du sport au Haut-comité des sports[26] —, et le vice-président du conseil international pour l'éducation physique et le sport de l’UNESCO[27].

Famille

Les deux frères de Jean Borotra ont aussi pratiqué le tennis, notamment Édouard (né vers 1905) qui a participé au tournoi de Roland-Garros en 1925, 1928 (1/16 de finale) et 1929 ainsi qu'au tournoi de Wimbledon de 1928 (deuxième tour (1/32))[28]. Son frère Frédéric (né vers 1900) a perdu en finale contre Jean à Biarritz en 1920 et il apparaît aussi sur le tableau des championnats du monde sur terre battue en 1923 où il déclare finalement forfait[29],[3].

Sa première femme, épousée en — il avait alors 39 ans[30] — et dont il a divorcé en 1947[31], Mabel de Forest (1902-1998), fille d'un aritocrate britannique et ancienne épouse d'Edmond Barrachin, a été accusée à la Libération d'avoir dénoncé des résistants et d'être une informatrice de la Gestapo. Elle est jugée par contumace en alors qu'elle s'est réfugiée en Suisse. Condamnée à une peine de 10 ans de travaux forcés, elle est finalement acquittée en 1953 par le tribunal militaire de Paris, après son retour en France en 1952. Jean Borotra a témoigné en sa faveur, en 1950 (affirmant qu'il ne l'a plus vue depuis mais qu'elle ne peut pas être coupable) comme en 1953[32]. Jean Borotra est par ailleurs l'oncle des hommes politiques et frères jumeaux, Didier et Franck Borotra, et par conséquent le grand-oncle de l'actrice Claire Borotra, qui est la fille de Franck.

Palmarès (partiel)

En simple messieurs

En double messieurs

En double mixte

Autres titres

  • Coupe Davis (de 1922 à 1947, 54 matchs disputés dont 36 victoires)
    • 32 sélections
    • Vainqueur en 1927, 1928, 1929, 1930, 1931 et 1932
    • Simple : 19 victoires - 12 défaites
    • Double : 17 victoires - 6 défaites
  • Championnat international des vétérans
    • Simple : vainqueur en 1959
    • Double : vainqueur en 1960 (avec Quist) et 1964 (avec McCall)

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Il a été l’un des directeurs de SATAM à partir de 1924.
  2. L’un des fils d’Alexandre Giros, François, est président-directeur général de la SATAM. Lui et Borotra sont aussi administrateurs d’une société britannique, filiale de la SATAM, Avery-Hardoll Ltd[8],[9].
  3. Il gagne Wimbledon à deux reprises et il est trois fois finaliste.
  4. Il gagne deux fois Roland-Garros, en 1924 et 1931. Seul le titre de 1931 est considéré comme un titre du « Grand Chelem » car, avant ce tournoi, seuls les licenciés en France avaient l'autorisation de participer.

Références

  1. a b et c Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l'École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Jean Borotra », résultat obtenu : « Borotra, Jean Laurent Robert (X 1920S ; 1898-1994) ». Sa fiche mentionne notamment qu'il a été classé 27e au classement d’entrée et 221e au classement de sortie, dans une promotion de 234 élèves.
  2. Le premier était un championnat de France international réservé aux joueurs disposant d'une licence dans un club français.
  3. a et b Arbre généalogique.
  4. Martin Couturié, « Coupe Davis : la première victoire française racontée par Jean Borotra », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  5. Bernard Villermet (scientifique du contingent à l'École polytechnique), « L'École polytechnique de 1914 à 1920 », sur le site de la société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École polytechnique (SABIX), Palaiseau, (consulté le ).
  6. Borotra, pour la Patrie, les Sports, la Gloire.
  7. La Khômiss fait son koming-out.
  8. L’Industrie du pétrole en Europe, 1972, no 40, « Les cinquante ans d’industrie de Jean Borotra », p. 71-72.
  9. « Familles Giros, Matheron, Huvelin », in Dictionnaire historique des patrons français, p. 336-339.
  10. Le Monde, 5/8/1946, "Le Basque bondit toujours"
  11. (en) Fiche de Jean Borotra sur le site officiel de la Coupe Davis.
  12. Voir Le dictionnaire des médaillés olympiques français.
  13. Le Monde, 26/3/1969
  14. Albert Kéchichian, Les Croix de feu à l’âge des fascismes : travail famille, patrie, Champ Vallon, 2006, p. 107, BNF/gallica: Le Journal des débats, 31-10-1934, La Rocque, Pourquoi je suis républicain. Carnets de captivité, Seuil, 2014. La Rocque évoque "le naïf et honnête Borotra"
  15. a et b La libération de politiques et militaires français de haut rang détenus dans un château des Alpes autrichiennes..
  16. Julian Jackson, La France sous l’Occupation, 1940-1944, Paris, Flammarion, 2004, (1re édition : 2001), (ISBN 978-2-0813-0809-1), p. 418.
  17. Annette Wieviorka, La découverte, Seuil, 2015, L'Echo d'Alger, 6/12/1942
  18. Fondation pour la mémoire de la déportation.
  19. European Heroes: Myth, Identity, Sport de Pierre Lanfranchi et Richard Holt p. 97.
  20. Le Monde, 11/5/1945
  21. Le Monde, 18/1/1963: résumé de l'affaire
  22. Bulletin de l'ADMP, no 2, octobre 1952, ce qui donne lieu à une prise d'armes dans la cour des Invalides
  23. Le Monde, 24/7/1952
  24. Bulletin de l'ADMP, no 1, , no 8,  : "Les responsabilités dont j'ai la charge ne me permettent pas de donner à cette noble tâche toute l'activité qu'elle mérite" a-t-il pourtant déclaré. Collection du Maréchal : on le trouve au congrès de Lyon en , à des réunions des comités de l'association (, , , , , , , etc.), aux messes-anniversaires à Paris (1960, 1961, 1963, 1964, 1965, 1967, etc.) ou à Vichy (1962, 1963). Il a écrit dans Le Maréchal un article en hommage à Weygand, président d'honneur de l'ADMP (no 70, janvier-février 1969, no 71, mars-avril 1969). Cf. sa lettre adressée au Monde au sujet de la translation des cendres de Pétain en 1967 : Le Monde, 26/4/1967
  25. Le Monde, 17/8/1976, Le Monde, 3/5/1977, Le Monde, 6/3/1978, Le Monde, 16/6/1980, Le Monde, 25/7/1981, Le Monde, 12/11/1981, Le Monde, 12/1/1982. Cf. aussi les lettres adressées par Borotra au Le Monde, 2/9/1975, 2/1/1980, 5/3/1980
  26. Jean-Luc Martin, Histoire de l’éducation physique sous la Ve République : l’élan gaullien, 1958-1969, Vuibert, 2004, p. 83, Le Monde, 21/5/1962
  27. Le Monde, 13/11/1963
  28. Sur le site tennisarchives : Édouard Borotra.
  29. Sur le site tennisarchives : Frédéric Borotra.
  30. L'Ouest-Eclair, 27/7/1937
  31. Ou 1948 selon d'autres sources
  32. Le Monde, 11/3/1946, Le Monde, 31/12/1949 : Le Parisien libéré, 25/7/1953, Tucson daily citizen, 1/5/1950, p. 12, The Ottawa journal, 28/4/1950, p. 3, The Evening independant, 31/5/1952, p. 2, The Kansas city times, 25/7/1953, p. 22, Spokane daily chronicle, 28/4/1950, The Miami news, 31/5/1952
  33. Le tournoi s'installe à porte d'Auteuil dans le nouveau stade de Roland-Garros