Discussion:Jean Borotra

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Ministre de Vichy[modifier le code]

Je ne suis pas favorable à maintenir le terme "limogé" dans la première ligne du paragraphe Homme politique. En avril 1942, pratiquement tout le gouvernement est changé, au retour de Laval qui remplace Darlan ou Flandin. C'est différent du remaniement de décembre 1940, où seuls deux ministres sont remplacés. On ne peut pas dire que Borotra est "limogé" lors d'un changement de politique majeur de Vichy, qui touche pratiquement tous les ministres. Le terme "limogé" sous-entend, comme son origine le dit, une mesure quasi-individuelle. Avis? --Arrakis (d) 22 janvier 2008 à 08:55 (CET)[répondre]

Notification Arrakis : tout à fait d'accord. La dérive, d'ailleurs, continue puisqu'on trouve sous la plume de Stephen Harding dans La dernière bataille (2014) une description du départ de Borotra selon laquelle les Allemands auraient, le 19 avril 1942, « [ordonné] à Vichy de le renvoyer ». Or le 19 avril 1942 il n'y avait plus grand monde à renvoyer puisque le 18, c'est tout le gouvernement Darlan qui avait démissionné (Le Matin du 18 avril) ! Je vais remplacer l'histoire de ce « limogeage » au caractère personnel probablement inventé (ou du moins totalement invérifiable) par l'information de ce changement presque complet de gouvernement, y compris le commissaire général aux sports. Glidepil (discuter) 30 décembre 2020 à 20:23 (CET)[répondre]

Marguerite ou Margueritte[modifier le code]

Le site de la famille polytechnicienne écrit que sa mère se prénommait "Margueritte" avec deux "t". --Pierrot Lunaire (discuter) 13 septembre 2015 à 13:02 (CEST)[répondre]

Son acte de naissance n'est pas ambigu sur ce point : les prénoms de sa mère sont Laurence Suzanne Julienne Marguerite (dans cet ordre - au XIXe siècle le prénom d'usage est encore souvent le dernier), avec un seul « t ». Glidepil (discuter) 4 janvier 2021 à 14:40 (CET)[répondre]

La compagnie SATAM[modifier le code]

Je recherche le nom du president de la SATAM en 1944 pour completer l'article Jonghi. J'ai les extraits de Registre du Commerce concernant la SATAM (concerve aux Archives de Paris), mais ils sont pleins de ratures et corrections successives qui rendent le decodage tres difficille. Merci d'avance, --Thefrenchowl (discuter) 26 décembre 2020 à 11:09 (CET)[répondre]

Préparateur de la revanche, vraiment ?[modifier le code]

L'affirmation selon laquelle « [Borotra] souhaite, par sa politique, pratiquer une sorte de « réarmement moral » de la jeunesse et une éventuelle revanche de la défaite de juin 1940 », comme je l'ai déjà signalé par un [réf. nécessaire], pose problème à plusieurs titres. D'abord « Réarmement moral » est une expression réservée, dès les années 30, à un tout autre mouvement que la Révolution nationale. Ensuite rien, à relire Amson (seule référence citée dans cette phrase), n'indique que Borotra se soit réclamé, lorsqu'il était en fonctions, de l'intention de préparer une éventuelle revanche sur l'Allemagne. Qu'il l'ait raconté après-guerre pour se justifier, ça c'est possible, mais c'est une tout autre affaire qui n'a rien à voir avec la réalité des intentions mises en œuvre entre 1940 et 1942. Je propose donc de supprimer cette interprétation complètement aventurée et de la remplacer par quelque chose qui rapporte plutôt la politique du commissaire général à l'éducation générale et aux sports à la volonté déclarée de relever la jeunesse, tombée, selon le discours officiel de Vichy, en décadence pendant les années 30. Corriger les erreurs qui avaient mené à la défaite, oui, mais préparer une revanche, non, cela ne faisait pas partie du discours officiel et probablement pas davantage - à moins qu'on ne le prouve par une citation contemporaine, et non d'après-guerre - de la pensée de Borotra. Le commissariat général aux sports n'était pas l'École d'Uriage ... Cette analyse doit pouvoir se sourcer dans un ou l'autre des travaux déjà cités sur la politique sportive de Vichy et le discours qui l'accompagne. L'extrait de l'article du Maréchal dans la Revue des deux mondes sur l’Éducation nationale, cité dans la phrase précédente, en est déjà une illustration ; on pourra éventuellement en trouver d'autres. Glidepil (discuter) 1 avril 2021 à 23:08 (CEST)[répondre]

Notification Glidepil : Je pense qu'il s'agit d'une interprétation personnelle de l'auteur de cette remarque ([1]), la référence doit sûrement concerner le début de la phrase. Donc pas opposé à une réécriture du passage. Et merci pour vos ajouts intéressants à cet article. - Naurumya (discuter) 2 avril 2021 à 17:52 (CEST)[répondre]
Oui. À relire plus attentivement Amson, je vois mieux d'où sort cette idée de préparation d'une « revanche militaire » : c'est Carcopino qui prétend témoigner, en effet, que « cet espoir faisait battre [le] cœur [de Borotra] » lorsqu'il travaillait au développement de la pratique populaire du sport. Mais Carcopino, gravement compromis dans le gouvernement de Vichy, avait lui-même tout intérêt, après guerre, à alimenter la légende dorée d'une Révolution nationale qui eût été résistante en secret. En vérité, comme le souligne Gay-Lescot (cf. référence), le discours de Borotra en tant que commissaire général aux sports, tout en appelant à retremper les corps et les esprits dans la pratique générale du sport, se gardait bien de préciser comment il envisageait l'avenir. Glidepil (discuter) 28 mai 2021 à 22:46 (CEST)[répondre]