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Version du 31 janvier 2017 à 07:20
Ramadan | |
Le début du mois est basé sur l'observation du premier croissant visible après la nouvelle lune. | |
Observé par | les musulmans |
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Type | Islamique, culturel |
Lié à | Aïd el-Fitr, Laylat al-Qadr |
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Ramadan[1],[2], également orthographié ramadhan (en arabe : رَمَضان, ramaḍān )[1],[3],[4], est le neuvième mois du calendrier hégirien[1],[2],[5].
Seul nom de mois figurant dans le Coran[6],[7], ramadan est, pour les musulmans, le « mois saint par excellence »[8] car il constitue le mois du jeûne (ou saoum)[9] et contient Laylat al-Qadr[10].
Au cours de ce mois, les musulmans ayant l'âge requis ne doivent pas manger, boire, fumer, se parfumer ni entretenir de relations sexuelles de l'aube au coucher du soleil[1],[3],[11].
En français, comme en anglais, on emploie indifféremment le mot « ramadan » pour désigner le mois saint pour les musulmans et, par métonymie, le jeûne ou saoum, qui constitue l'un des cinq piliers de l'islam.
Le premier jour du mois suivant, le 1er chawwal, est l'occasion de célébrations observées durant l'Aïd al-Fitr qui est la fête de la rupture du jeûne.
Ramadan est considéré comme le « mois de la charité » car, lorsqu'il s'achève, le fidèle doit s'acquitter d'une aumône, la zakât al-fitr[12]. Il est aussi le mois au cours duquel de nombreux autres événements importants de l'histoire de l'islam sont commémorés[8].
Origine
Le nom ramadan a été donné au neuvième mois dans le monde arabe bien avant l'arrivée de l'islam. Le mot lui-même est dérivé de la racine r-m-ḍ[13],[14] : composée de rā, mīm et ḍād, elle désigne la chaleur de l'été[14]. Pour M. Plessner, elle indique que, dans le calendrier lunisolaire préislamique, le mois tombait en été[14].
Dans le Coran, Dieu proclame que le jeûne a été prescrit aux musulmans, comme il le fut auparavant aux Juifs, se référant ainsi à la pratique du jeûne durant Yom Kippour[15],[16] :
« Ô vous qui croyez, le jeûne [as-Siyâm] vous est prescrit comme il l’a été à ceux qui vous ont précédé, ainsi atteindrez-vous la piété. »
— Coran 2:183 (chapitre 2 Al-Baqarah, verset 183)
Dès 1929, l'hypothèse d'une origine juive de Ramadan a été avancé par Shelomo Dov Goitein. Il remarque un parallélisme entre la figure de Mahomet et celle de Moïse recevant la Loi le jour du Pardon. Selon lui, la première prescription de jeûne naît du jeûne précédant le jour du Pardon et durait dix jours[17].
Des recherches actuelles associent davantage la naissance au contexte syriaque. Ainsi, certains chercheurs considèrent que des habitudes comme le jeûne du mois de Ramadan est issu de l'usage chrétien syriaque[18]. Ainsi, selon l'historien Philip Jenkins, le ramadan provient "de la stricte discipline du carême des églises syriaques"[19]. Le carême est une période de quarante jours de jeûne apparu au IVe siècle et commence par le « mercredi des cendres »[20], contenant le mot Ramād, « cendre »[21].
Calendrier
Le calendrier musulman est un calendrier lunaire : chaque mois commence après la nouvelle lune, lorsque le premier fin croissant « hilal » est visible[9]. Il doit être aperçu avant qu'il ne disparaisse à l'horizon dans les lueurs crépusculaires du coucher du soleil. Comme le calendrier musulman compte onze à douze jours de moins que le calendrier solaire et aucune intercalation, ramadan se décale chaque année et passe progressivement d'une saison à l'autre.
Les dates approximatives de début et de fin du ramadan en France, pour la période 2011-2020, sont les suivantes, à un ou deux jours près selon les observations dans les nuits du doute de début et fin du mois lunaire :
Ère commune | Hégire | Début | Fin |
---|---|---|---|
2011 | 1432[22] | 1er août | 29 août |
2012 | 1433[22] | 20 juillet | 19 août |
2013 | 1434[22] | 10 juillet | 8 août |
2014 | 1435[23] | 29 juin | 28 juillet |
2015 | 1436[24] | 18 juin | 17 juillet |
2016 | 1437[25] | 6 juin | 5 juillet |
2017 | 1438[26] | 27 mai | 24 juin |
2018 | 1439[24] | 16 mai | 14 juin |
2019 | 1440[24] | 6 mai | 4 juin |
2020 | 1441[24] | 24 avril | 23 mai |
Les dates approximatives du ramadan de 2011 à 2020. |
La majorité des musulmans insiste sur l'observation locale du croissant de lune pour marquer le début du ramadan, mais d'autres insistent sur le calcul de la nouvelle lune ou sur la déclaration saoudienne pour déterminer le début du mois. Puisque le premier croissant après la nouvelle lune n'est pas visible partout en même temps, les dates de début et de fin du mois dépendent de ce qui est visible dans chaque lieu. Par conséquent, les dates varient d'un pays à l'autre, mais généralement d'un jour seulement ; ceci est le résultat du cycle lunaire.
Chaque année solaire, le ramadan commence donc dix à douze jours avant celui de l'année précédente[27]. Des projections astronomiques qui donnent une approximation du début du ramadan sont disponibles[28].
Laylat al-Qadr
Laylat al-Qadr (Nuit du Destin), considérée comme la nuit la plus sainte de l'année, est une commémoration observée au cours de l'un des dix derniers jours impairs du mois. C'est au cours de cette nuit que le Coran aurait été révélé au prophète Mahomet par l'archange Gabriel[29]. Sur la base du Coran, pour les musulmans cette nuit est « meilleure que mille mois » de prières, de bonnes actions et d'invocation : prier tout au long de cette nuit est ainsi autant récompensé que prier durant mille mois ; de nombreux musulmans passent donc une partie (ou toute la nuit pour certains) à prier ou lire le Coran. Selon le sunnisme, cette nuit est la 21e, la 23e, la 25e, la 27e ou la 29e du mois alors que, selon le chiisme, cette nuit est la 19e, la 21e ou la 23e du mois. Toutefois, la véritable date reste impossible à déterminer.
L'origine syriaque de certains termes utilisés dans la sourate 97 parlant de la Nuit du Destin permet d'y reconnaître un texte — « shahr » signifiant « vigile nocturne » en syriaque[30] —issu du domaine de la liturgie syriaque de Noël. Cette sourate évoque donc la descente de Jésus avant d’avoir été réinterprété en descente du Coran[31].
Aïd al-Fitr
La fête islamique de l'Aïd el-Fitr, le 1er chawwal, marque la fin de la période de jeûne et le premier jour du mois suivant, après qu'une autre nouvelle lune a été repérée[9] ; l'Aïd arrive donc après 29 ou 30 jours de jeûne. Aïd el-Fitr désigne la fête de la rupture du jeûne, l'occasion de célébrations et de fêtes[32]. Lorsque le jeûne est terminé, les musulmans se rendent dans les mosquées en début de matinée, vêtus de leurs plus beaux vêtements (souvent nouveaux), pour la première prière de l'Aïd. Des présents sont ensuite remis aux enfants, des festins sont organisés et des visites aux parents et amis effectuées ; des aliments sont aussi donnés aux pauvres (zakat al-fitr). Les musulmans profitent de ce jour de fête pour rendre visite à leurs amis proches et leur famille. Certains musulmans considèrent qu'une fête doit durer 3 jours, donc ils célèbrent l'Aid pendant 3 jours. La prière est de deux rak'aahs seulement et elle est optionnelle (sunat) par opposition aux cinq prières quotidiennes prescrites.
Durant le mois suivant, appelé chawwal, les musulmans sont encouragés à jeûner pendant encore six jours connus sous le nom as-sitta al-bid.
Autres événements
Ramadan est le mois au cours duquel de nombreux événements importants de l'histoire de l'islam sont commémorés parmi lesquels :
- le 6 ramadan[33], la naissance d'Hussein, petit-fils de Mahomet[8] ;
- celle de Fatima, sa fille[34] ;
- le 10 ramadan[33], la mort de Khadija, la première épouse de Mahomet, en 619[8],[35] ;
- le 17 ramadan[33], la bataille de Badr, au cours de laquelle les musulmans remportèrent leur première victoire sur les Mecquois, en 624[8],[35] ;
- le 19 ramadan[33], la prise de La Mecque en 630[8] ;
- le 21 ramadan[33], l'assassinat d'Ali, gendre de Mahomet, 4e calife et 1er imam chiite, en 661[8],[35] ;
- le 22 ramadan[33], la naissance du précédent ;
- la mort d'Ali ar-Rida, 8e imam chiite, en 818[36].
Pratiques
Jeûne
L'événement le plus important de ce mois est le jeûne, l'un des cinq « piliers » (arkān) de l'islam. Durant le mois de ramadan, les musulmans se lèvent avant l'aube pour le sahur, le repas précédant l'aube[9], avant d'effectuer la prière de as-soubh.
Ils doivent arrêter de manger et de boire avant l'appel à la prière et ce jusqu'à ce que commence la quatrième prière de la journée, al-maghrib. Le jeûne doit être absolu depuis que l'aube permet de distinguer « le fil blanc du fil noir » et jusqu'à la nuit (Coran, II, 187). Le début du jeûne correspond dans la pratique au début du crépuscule astronomique, c'est-à-dire lorsque le soleil est abaissé à 18° en dessous de l'horizon; la fin du jeûne corespondant au coucher complet du soleil. Les musulmans peuvent continuer à manger et à boire après le coucher du soleil (iftar) et ce jusqu'à l'appel à la prière d'Al-Fajr le lendemain. Ensuite, le processus recommence pour une nouvelle journée.
Ramaḍān est à la fois fête du Coran (valeur commémorative, puisque c'est le mois où « le Coran descendit comme direction pour les hommes » - II, 185) et jeûne prescrit[37]. Les musulmans se doivent de faire plus d'efforts pour suivre les enseignements de l'Islam et éviter toutes attitudes et tous comportements contraires aux commandements de leur religion. Les pensées et activités sexuelles durant les heures de jeûne sont également proscrites. Le jeûne est destiné à être un acte exigeant une foi personnelle et profonde, dans lequel les musulmans recherchent une prise de conscience accrue de leur proximité avec Dieu. La spiritualité musulmane en reconnaît une portée ascétique et purificatrice, au même titre qu'un sacrifice.
Les strictes conditions diurnes étant remplies, les musulmans peuvent s'adonner à des réjouissances durant la nuit. Toutefois, les guides spirituels enseignent qu'il ne faut pas dormir toute la journée et qu'il faut rester sobre dans sa conduite et éviter tout excès après le coucher du soleil afin de garder le vrai sens du jeûne : combattre les passions et rapprocher l'âme de Dieu[37]. De plus, le musulman doit rester léger pour les prières nocturnes appelées tarawih qui ne sont pas prescrites, mais fortement recommandées par les théologiens.
Les personnes âgées, les malades chroniques ainsi que les malades mentaux sont exemptés de jeûne, bien que les deux premiers groupes doivent chercher à nourrir les pauvres en remplacement de leur jeûne manqué. Sont également exemptées les femmes enceintes, les femmes en période de menstruation et les femmes allaitant leurs nouveau-nés. Une différence d'opinion existe cependant parmi les érudits quant à savoir si ce dernier groupe doit rattraper les jours manqués à une date ultérieure, ou nourrir les populations pauvres en guise de remplacement. Alors que le jeûne n'est pas considéré comme obligatoire dans l'enfance, de nombreux jeunes s'efforcent de jeûner le plus grand nombre possible de journées en guise de préparation pour leur pratique future. Enfin, les voyageurs sont exemptés mais doivent rattraper les jours qui leur manquent. Les personnes âgées, celles qui souffrent d'un handicap ou d'une maladie, et qui n'ont aucune chance de voir leur état s'améliorer, peuvent payer l’iftar à la place de personnes qui ne peuvent se le permettre ; elles peuvent aussi les accueillir dans leur maison et les nourrir après le coucher du soleil comme moyen de remplacer les jours non jeûnés.
Une personne peut rompre le jeûne par inadvertance, en raison d'un oubli. Dans un tel cas, le jeûne reste valable, à condition de ne pas persister dans cette rupture involontaire. En Islam, il est dit que si une personne rompt son jeûne par inadvertance, c'est Dieu qui l'a nourri.
Lorsque ramadan a éclipsé la fête d'Achoura, en termes d'importance, il a pris certaines caractéristiques de cette dernière. Selon un hadith bien connu, la personne qui observe ramadan correctement verra tous ses péchés pardonnés. Selon un autre, « lorsque ramadan arrive, les portes du ciel sont ouvertes, les portes de l'enfer sont fermées et les démons sont enchaînés », et quiconque passe entrera au paradis[29].
Dans les pays où l'islam est religion d'état, il peut exister une police des mœurs (hisba) et une police officielle (shurṭa (en)) qui surveillent l'application des règles du jeûne. Dans certains pays musulmans, ne pas jeûner ou afficher un tel comportement en public est considéré comme un crime et peut être poursuivi en tant que tel. Ainsi, en , une cour de Biskra en Algérie a condamné six personnes à quatre ans de prison et de lourdes amendes[38].
Prière et lecture du Coran
En plus du jeûne, les musulmans sont encouragés à lire la totalité du Coran. Certains procèdent à la récitation, par le biais de prières spéciales[9], appelées tarawih, qui sont effectuées dans les mosquées chaque soir, au cours duquel toute une partie du texte (juz soit un trentième du Coran) est récité. Par conséquent, la récitation de la totalité du livre est généralement achevée à la fin du mois.
Ramadan est aussi une période où les musulmans ralentissent le rythme des affaires du quotidien et se concentrent sur l'autocritique, la purification spirituelle et l'illumination, établissant un lien entre Allah et eux par la prière, la supplication, la charité, les bonnes actions, la gentillesse et l'entraide. Comme il s'agit d'un mois de don et de partage, les musulmans préparent des aliments particuliers et achètent des cadeaux pour leur famille et leurs amis, pour les pauvres et les nécessiteux qui ne peuvent pas se le permettre ; cela peut inclure l'achat de nouveaux vêtements, de chaussures ou d'autres articles. Il existe aussi un aspect social impliquant l'invitation faite pour le repas de l’iftar (repas clôturant le jeûne journalier)[39].
Aspects
Spirituels
Cependant, le ramadan ne peut être réduit à un simple jeûne : cet exercice spirituel est une mise en condition pour une réflexion intérieure et une dévotion envers Dieu (Allah en arabe). Selon Al-Bayhaqi, pieux musulman du XIe siècle, « C'est le mois de la patience, et la récompense de la patience est le Paradis. C'est le mois du don. C'est un mois dans lequel les ressources du croyant augmentent. Un mois dont le début est miséricorde, dont le milieu est pardon et la fin affranchissement du feu de l'Enfer. » (Al-Bayhaqi, Anthologie du renoncement)[9].
Socio-économiques
Si le ramadan est un temps particulier de dévotion, il s'agit aussi d'un temps à forte dimension communautaire[40] accompagné par certains d’excès. Associé aux fêtes dans l'esprit des non-musulmans, le terme ramadan a même été, par altération, transformé à la fin du XIXe siècle, en ramdam, qui signifie « grand bruit » ou « vacarme »[41]. En effet, la rupture du jeûne est une occasion de festivité, ce qui augmente les dépenses alimentaires des ménages égyptiens de 50 à 100 % en Égypte[42], de 30% en France[43] tandis que l'essentiel de la nourriture achetée est jetée sans être consommée[42]. Ce mois peut s'accompagner d'un marketing particulier[44]. Cette surconsommation s'accompagne d'une augmentation des maladies cardio-vasculaires et du système digestif[42], d'infarctus ou d'AVC[45].
Associées aux plaisirs, certaines activités comme la prostitution augmentent statistiquement pendant le mois de ramadan[46]. Ainsi, selon un article repris dans Courrier International, la prostitution, en Égypte, augmente pendant cette période de plus de 200 %[47]. Certaines prostituées choisissent pourtant de ne pas travailler durant le ramadan[48].
Le ramadan peut aussi entrainer une baisse de la productivité en raison de congés maladie, absentéisme, etc.[47]. Si ce recul est complexe à identifier pour des questions de report de projet, le manque à gagner pour les pays à forte pratique serait de 20 %. Cette baisse est en partie compensée par le regain de la consommation[49].
Dès le XIXe siècle, selon l'historien François Georgeon, les risques de débordements liés à « la nécessité de laisser la population se défouler » sont reconnus et pris en compte par les autorités ottomanes. Si des violences importantes ne sont pas particulièrement connues à cette occasion, les nuisances liées aux loisirs et les tapages sont bien attestés[50]. Cette violence est toujours attestée dans certains pays musulmans[51] : « Chaque année pendant le ramadan, les rixes deviennent monnaie courante dans les rues du Maroc. Et il arrive qu'elles se terminent mal. »[52] Cette violence résulte de tension liée à la fatigue et au jeûne mais aussi dans la volonté de certains musulmans d'imposer une pratique religieuse[53]. Il y a aussi les facteurs comme la perturbation du cycle du sommeil, l’absence d’excitants addictifs en journée (thé, café),[réf. nécessaire] Selon une étude menée en 2005 sur la violence en Arabie saoudite durant le mois de ramadan, les agressions diminuent et les vols augmentent de manière peu significative. La seule différence marquante est dans la baisse des crimes liés à l'alcool[54].
Selon le géopolitologue Frédéric Encel, la période du ramadan est une période propice pour des raisons symboliques pour le combat et les attentats[55],[56]. En 2016, l'organisation terroriste État islamique demande d’être particulièrement actif pendant cette période, vantant le djihad et le martyre[57].
Le mois de ramadan est aussi considéré comme le prime-time des chaînes de télévision arabes. C'est la période de l'année où elles réalisent les meilleurs audiences, notamment le soir, aux alentours de l'iftar. Si le choix des programmes est crucial pour les chaînes arabes, c'est parce que les recettes publicitaires grimpent à une vitesse folle pendant ce mois. Ainsi, selon Ipsos, un spot publicitaire sur MBC, chaîne de télévision panarabe d'origine saoudienne émettant depuis Dubaï, coûte 12 104 dollars pendant le ramadan contre 4 450 dollars le reste de l'année, soit trois fois que son prix initial[58].
Notes et références
- Informations lexicographiques et étymologiques de « ramadan » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 29 juillet 2016].
- Entrée « ramadan », sur Dictionnaires Larousse de français en ligne, Larousse [consulté le 29 juillet 2016].
- Entrée « ramadan », sur Encyclopédies Larousse en ligne, Larousse [consulté le 29 juillet 2016].
- (en) Entrée « Ramaḍān », sur Oxford Reference, Oxford University Press [consulté le 29 juillet 2016].
- (en) Entrée « Ramadan », sur Oxford Index, Oxford University Press [consulté le 29 juillet 2016].
- Georgeon 2009, p. 8, § 4.
- Coran, II, 185.
- Georgeon 2009, p. 8, § 5.
- « Ramadan », sur Microsoft Encarta, (consulté le ), p. 1/2
- Georgeon 2009.
- (en) An Idiot's Guide to Ramadan (BBC).
- Georgeon 2009, p. 9, § 9.
- Georgeon 2009, p. 8, § 2.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesRamadan 2017
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- Frédéric Encel, « Pour les islamistes, c'est pendant le ramadan qu'il faut frapper », sur BFMTV (consulté le )
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- Céline Hussonnois Alaya, « Nouvelles menaces de Daech : le ramadan, période à risques pour les attentats », sur Métronews, (consulté le )
- Merwane Mehadji, « Ramadan : le mois où le monde musulman regarde le plus la télévision », sur TVMag, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- M. Plessner, « Ramaḍān », dans Encyclopédie de l'Islam (BNF 16270801) [extrait (page consultée le 30 juillet 2016)].
- François Georgeon, « Présentation », dans Fariba Adelkhah et François Georgeon (dir.), Ramadan et politique, Paris, CNRS Éditions, coll. « CNRS Sociologie », , 1re éd., 153 p., 15 × 24 cm (ISBN 978-2-271-05815-7 (édité erroné) et 2-271-05815-5, OCLC 406532082, BNF 37217557, présentation en ligne) [lire en ligne (page consultée le 29 juillet 2016)].
- (en) Entrée « Ramadan », dans Juan E. Campo, Encyclopedia of Islam [« Encyclopédie de l'Islam »], New York, Facts On File, coll. « Facts on File library of religion and mythology », , XLVIII-750 p., 25 cm (ISBN 0-8160-5454-1, 978-0-8160-7745-8, 1-4381-2696-4 et 978-1-4381-2696-8, OCLC 191882169, présentation en ligne), p. 580 [lire en ligne] et p. 581 [lire en ligne].
- Louis Gardet, « Ramaḍān », dans Dictionnaire de l'Islam, religion et civilisation, Encyclopædia Universalis, , deux extraits [lire en ligne] et [lire en ligne].
Articles connexes
- Laylat al-Qadr
- Aïd el-Fitr
- Aïd al-Adha
- Iftar, Sahur, collations autorisées après le coucher du soleil ou avant son lever