Ternant (Nièvre)

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Ternant
Ternant (Nièvre)
Le Retable de la Vierge, église Saint-Roch.
Blason de Ternant
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Bazois Loire Morvan
Maire
Mandat
Séverine Taillon
2020-2026
Code postal 58250
Code commune 58289
Démographie
Population
municipale
174 hab. (2021 en diminution de 14,29 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 45′ 04″ nord, 3° 50′ 23″ est
Altitude Min. 231 m
Max. 415 m
Superficie 19,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Luzy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ternant
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Ternant
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Ternant
Liens
Site web http://www.ternant.fr/

Ternant est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ternant est une commune du sud-est de la Nièvre dont le territoire a une frontière commune avec la Saône-et-Loire. La commune est située entre les monts du Morvan et la vallée de la Loire. Le climat est tempéré.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière qui traverse la commune est la Cressonne. Elle se jette dans la Loire 17 km plus en aval, à Saint-Hilaire-Fontaine.

Géologie[modifier | modifier le code]

Ternant possède la particularité d'être une zone calcaire (datant majoritairement du Sinémurien) et marneuse (marnes du Trias) entre des zones sableuses du côté fleuve (ouest) et d'origine éruptive du côté du massif du Morvan (est). La terre y est très fertile. Le calcaire de Ternant sert encore aujourd'hui à la fabrication de la chaux grasse.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Une description de Ternant en 1909[modifier | modifier le code]

Louis Malvy, instituteur à Ternant au début du XXe siècle, a écrit cette description du village et de son château : « Perchée sur un petit monticule, la bourgade de Ternant se dresse, ainsi qu'une sentinelle avancée, semblant protéger les hauts sommets du Morvand nivernais (…). Que l'on vienne de Saint-Seine, de La Nocle ou de Bourbon, on monte, et si on continue sur Luzy, on arrive à Satenot, côte rapide et longue, qui fait dire aux gars de Râpourçon ( = Villapourçon) « Passé Ternant, ça tenôt » (…) Avec ses quelques petites rues étroites, ses maisons vieilles et délabrées couvertes en tuiles, et ses vingt hectares de vignes, (…) tout est vieux ici : vieilles maisons, vieux château, vieux remparts, vieilles histoires. C'est que Ternant a un passé très ancien ; on affirme qu'il a vu César et ses légions. Son vieux manoir féodal, avec sa double enceinte et ses remparts, (…) souvent réparé, le château des sires de Ternant avec sa toiture plusieurs fois abaissée et ses fenêtres Renaissance n'a plus aucun style. Nous avons pu reconstituer ainsi ses dépendances : le château proprement dit, le donjon (maison Perret), le pressoir (maison Chandelier), la ferme (maison du père Chopin), la prévôté (maison Néant), la chanoinerie (cure actuelle), le grenier à sel (maison Choquin), le four banal (maison en face Chandelier), etc. »[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 932 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ternant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,9 %), forêts (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), terres arables (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Quelques traces d'habitat préhistorique existent à Ternant, en particulier dans une petite grotte proche de la rivière Cressonne ont été trouvés des restes de feu et une « assiette » datés du néolithique. Trois énormes mégalithes en granite (le gisement le plus proche est à une bonne vingtaine de kilomètres), apportés là par les hommes, se trouvent à proximité (traces d'un lieu de culte ?). Des pierres taillées en calcaire de Ternant, probablement de l'âge du fer, ont été récemment identifiées.

Ternant faisait partie du territoire éduen dont la capitale, Bibracte, n'était qu'à 35 km de là ; les légions de Jules César ont séjourné sur les bords de la Cressonne, peut-être à Hiry[15].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La famille de Digoine construisit le château de Ternant. La grande Tour du château est achevée en 1285 par Guillaume de Digoine et un village médiéval se construit aux alentours : ce donjon est profondément remanié au XVe siècle[15].

La famille de Ternant (ou de la Motte-Ternant)[modifier | modifier le code]

On ne sait pas à quelle date les seigneurs locaux prirent le nom de Ternant, mais cette famille noble, implantée à Ternant (Nièvre) et La Motte-Ternant (Côte-d'Or) (peut-être aussi à Ternant (Côte-d'Or) à moins qu'il ne s'agisse d'une homonymie), a joué pendant trois siècles un rôle important en Bourgogne-Franche-Comté. Parmi les personnes connues :

Gilles Gobet, Philippe, seigneur de Ternant (1473), La Haye, Bibliothèque royale.
  • Philippe de Ternant (1400-1456), frère du précédent, chevalier de la Toison d'or (voir ci-dessous), chambellan de Philippe le Bon, fut membre à partir de 1433 du "Grand Conseil" du duc de Bourgogne ; il reçoit en 1435 de Philippe le Bon (Philippe III de Bourgogne) la baronnie d'Apremont et la seigneurie de Gendrey. Philippe de Ternant fut commandant de la garde de Bourgogne, il guerroya beaucoup en Flandre pour le compte du duc de Bourgogne à partir de 1430, habitant alors le plus souvent Bruges. Il en profita pour ramener les deux retables qui ornent l'église paroissiale de Ternant. Il est prévôt de Paris en 1436. En 1454, Philippe de Ternant, accusé d'avoir fait arrêter un marchand anglais alors que la Bourgogne avait conclu une trêve avec l'Angleterre, dut demander pardon au conseil de l'ordre de la Toison d'Or et fut condamné à aller en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle[19]. Philippe de Ternant était aussi seigneur de la Motte (actuelle commune de La Motte-Ternant).
  • Charles de Ternant, son fils, est gouverneur et capitaine de Château-Chinon ; il décède en 1472
  • Claude de Ternant, fils du précédent, écuyer, chambellan du roi, est « seigneur de la Motte et de Ternant » ; il ne semble pas avoir eu de descendants.
  • Au début du XVIe siècle, la baronnie de la Motte-Ternant passe aux mains de Guillaume de Pontailler, époux de Claudine de Ternant, sœur de Claude de Ternant, puis de Gilbert de Graçay, seigneur de Champeroux et époux d'Isabeau de Ternant, autre sœur de Claude de Ternant. Ce couple a des enfants dont Jean de Graçay, seigneur de Ternant, qui se maria avec Jehanne de La Châtre.

Toute trace du nom de famille de Ternant lié au village et au château de Ternant disparaît[20], même si le nom de famille de Ternant a subsisté [21].

Le blason de la famille de Ternant était « échiqueté d'or et de gueules à quatre traits »[22]. La seigneurie de Ternant disposait des droits de haute justice, moyenne justice et basse justice sur un territoire étendu et dont les limites sont précisément connues grâce au dénombrement en date du , par Jehanne de La Châtre, dame de Ternant et de Diors (Indre), dont une copie datée du a été conservée[23].

La collégiale Notre-Dame de Ternant (chapelle privée)[modifier | modifier le code]

Gagnare, dans son Histoire de l'église d'Autun écrit :

« Le chapitre de Notre-Dame de Ternant fut fondé en 1444 par Philippe de Ternant, chambellan des ducs de Bourgogne, et Isabelle de Roye, son épouse, pour quatre chanoines, un prévôt, deux enfants de chœur et un marguillier.Les fonds de cette église furent pillés et ruinés par les calvinistes en 1557, elle est réduite à la prévôté, qui est unie à la cure, et à un seul chanoine[24]. »

L'annexion de l'ancienne paroisse d'Hiry[modifier | modifier le code]

Hiry est cité comme paroisse de l'évêché de Nevers en 1575[25]. Yves Louis Comeau de Satenot, né à Hiry en 1767 fut admis en 1778 à l'école militaire d'Autun[26].

Lors de la création des communes pendant la Révolution française, l'ancienne paroisse d'Hiry a été englobée en 1792 dans la commune de Ternant (Nièvre) et Hiry est désormais un simple hameau de cette commune. Une foire annuelle se tenait à Hiry le jour de la sainte Marthe[23].

Un lavoir caractéristique s'y trouve[27].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Une foire annuelle se tenait à Ternant (Nièvre) à la mi-août, elle existait encore au début du XXe siècle[23].

Des fabriques de chaux existaient à Ternant dans le courant des XIXe siècle et XXe siècle. Une description détaillée du four à chaux d'Hiry, mis en service en 1835, est disponible sur un site Internet[28].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Ternant porte les noms de 35 habitants de la commune morts pour la France, dont 33 pendant la Première Guerre mondiale et deux pendant la Seconde Guerre mondiale[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 mars 2014 Josette Vivant   Retraitée
mars 2014 en cours Séverine Taillon   Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 174 habitants[Note 3], en diminution de 14,29 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
527381500588759810805885863
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
795847886890945939923923859
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
844820789638606549502555435
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
423408378303240237206216194
2021 - - - - - - - -
174--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de Ternant, après avoir augmenté pendant la majeure partie du XIXe siècle, gagnant 418 habitants entre 1793 et 1876, soit + 79,3 % en 83 ans, et être restée presque stable pendant le dernier quart du XIXe siècle, a décliné régulièrement pendant tout le XXe siècle, perdant 719 habitants entre 1891 et 2009, soit - 77,9 % en 118 ans (le rythme moyen annuel du déclin a été d'un peu plus de - 6 habitants par an). Par rapport au premier recensement connu, celui de 1793, la commune n'a plus en 2009 que 38,7 % de sa population d'alors, et ce déclin persiste dans la première décennie du XXIe siècle en raison de l'exode rural, de l'enclavement et de l'éloignement par rapport aux centres urbains dynamiques.

Entre 1999 et 2007, le solde migratoire reste négatif (- 1,9 % l'an) et le solde naturel également, de peu toutefois (- 0,1 % l'an) désormais. De 1999 à 2008, Ternant a enregistré 28 décès et 23 naissances. Le vieillissement de la population est important : en 2007, les « 65 ans et plus » formaient 31,5 % de la population totale contre 21,0 % pour les « 0 à 19 ans »[34].

Le nombre des logements stagne, et même baisse légèrement (165 logements en 1968 et 162 en 2007); le nombre des résidences principales est passé de 1968 à 2007 de 99 à 90, celui des résidences secondaires de 45 à 55 ; ces dernières représentent désormais 34 % du total des logements. Les constructions neuves sont rares : 3 résidences principales seulement ont été construites après 1990[35].

Lieux de mémoire et monuments[modifier | modifier le code]

Édifice religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Roch datant de 1820, elle fut construite avec les pierres de l'église d'origine et renferme deux retables de style flamand provenant du château des sires de Ternant, dont la restauration fut décidée en 1943 et photographiés par Marc Vaux (Archives photographiques du ministère de la Culture)[36].Ouverte tous les jours[37]
Le retable de la Passion, vue d'ensemble (photo de 1909).
  • Le Retable de la Vierge, entre 1444 et 1454, en bois peint et doré, classé Monument historique en 1881) : haut de 1,58 mètre, large de 3,15 mètres, le "retable de la Vierge" a été commandé par Philippe de Ternant, chambellan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, Chevalier de la Toison d'or et son épouse Isabeau de Roye pour orner la chapelle de leur château, consacrée à Notre-Dame. Il est formé de 8 panneaux dont 5 dans la rangée inférieure et 3 dans la rangée supérieure. Les panneaux de la rangée inférieure représentent successivement, de gauche à droite, Philippe de Ternant (le donateur) portant le collier de Chevalier de la Toison d'Or, l'Annonciation, la Dormition (représentée en 4 épisodes dans le grand panneau central ainsi que dans le panneau situé immédiatement à sa droite) et enfin Isabeau de Roye, la donatrice. Les trois panneaux du registre supérieur représentent, au centre, l'Assomption et sur les deux côtés, le Couronnement de la Vierge Marie. Ce retable serait l'œuvre d'un atelier flamand et a été plusieurs fois restauré[38].
  • Le Retable de la Passion, vers 1460, en bois sculpté peint et doré, classé Monument historique en 1881) : Haut de 2,38 mètres, large de 5,45 mètres, le Retable de la Passion a été vraisemblablement commandé par Charles de Ternant, fils de Philippe de Ternant, compagnon d'enfance de Charles le Téméraire. Il était destiné à orner l'église de Ternant dont la construction avait été décidée en 1448. Il est formé de neuf panneaux qui représentent, de gauche à droite, Jésus en prière au Jardin des Oliviers, le Portement de Croix, la Montée au calvaire, la Crucifixion (panneau central de plus grande dimension) avec en bas la scène de la Pâmoison de la Vierge, puis la Mise au tombeau, Jésus descendant aux limbes pour y délivrer les âmes des Justes et, panneau le plus à droite, la Résurrection[38].

Monument civil[modifier | modifier le code]

  • Le château de Ternant : profondément remanié, ce qu'il en reste a l'aspect d'une maison bourgeoise cossue avec une tourelle dont une partie est même de construction récente[15]. Il a par ailleurs accueilli une boulangerie au XXe siècle. Quelques morceaux de remparts subsistent dans le bourg, mais les pierres des remparts ont beaucoup été utilisées au cours des derniers siècles pour construire les maisons du village.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Ternant
Blason de Ternant Blason
Échiqueté d'or et de gueules.
Détails
Ce sont les armoiries de Philippe de Ternant, chambellan de Philippe le Bon, Duc de Bourgogne en 1430.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Malvy, Excursions à Ternant, "Mémoires de la Société académique du Nivernais", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k213823r/f221.image.r=Hiry.langFR
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Ternant et Cressy-sur-Somme », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a b et c « Nouvelle page 1 », sur chaux-de-ternant.com (consulté le ).
  16. L'ancienne paroisse d'Hiry fait désormais partie de la commune de Ternant (Nièvre)
  17. Lucien Gueneau, « Notes sur les seigneurs de Ternant avant le XIIe siècle », Société Académique du Nivernais, cité par Louis Malvy, Excursions à Ternant, Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1909 (en ligne).
  18. Louis Malvy, Excursions à Ternant, "Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k213823r/f223.image.r=Hiry.langFR
  19. Frédéric Reiffenberg, "Histoire de l'ordre de la Toison d'or, depuis son institution jusqu'à la cessation des chapitres généraux", 1830, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122996c/f117.image.r=Ternant.langFR
  20. Henri Beaune, "La noblesse aux États de Bourgogne, de 1350 à 1789", 1864, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116999c/f401.image.r=Ternant.langFR
  21. Un chevalier, puis comte, Jean-Baptiste de Ternant combattit pendant la guerre d'indépendance américaine et fut ambassadeur de France aux États-Unis de 1791 à 1793
  22. Voir http://www.chaux-de-ternant.com/Pages/histoire.htm
  23. a b et c Dénombrement de la justice de Ternant, haute, moyenne et basse, des limites de la dite justice, d'après la copie prise le 28 septembre 1740 sur la grosse du 29 décembre 1539, signé Bouiller, notaire royal, Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k213822c/f21.image.r=Hiry.langFR
  24. cité par Augustin Joseph Crosnier, Les congrégations religieuses dans le diocèse de Nevers, volume 1, « Congrégations d'hommes, 1877-1881 », (en ligne).
  25. M. Auger, "Traité sur les tailles et les tribunaux qui connoissent de cette imposition", 1788, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122978f/f200.image.r=Hiry.langFR
  26. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, 1903-1929, (en ligne).
  27. waymarking.com
  28. « CHAUX DE TERNANT », sur chaux-de-ternant.com (consulté le ).
  29. Memorialgenweb.org - Ternant : monument aux morts
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=TERNANT&codeZone=58289-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher
  35. http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=TERNANT&codeZone=58289-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher
  36. Base Mérimée du Ministère de la Culture
  37. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
  38. a et b d'après la notice explicative disponible dans l'église, rédigée par Fabrice Cario, conservateur des Antiquités et Oblets d'Art
  39. Jacques Dalloz, Georges Bidault, Biographie politique, Editions L'Harmattan, 1992, p. 9-10.
  40. Bernadette Lizet, La bête noire : à la recherche du cheval parfait (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. Anfray, La cathédrale de Nevers et les églises gothiques du Nivernais, p. 236 à 239.
  • Richesses d'art en Morvan, [catalogue d'exposition], p. 138 à 144
  • Sylvain Commeau, Monographie de la commune de Ternant, Mémoires de la Société académique du Nivernais, tome XVIII, 1915, 55 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]