Saint-Laurent-des-Hommes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Laurent-des-Hommes
Saint-Laurent-des-Hommes
La mairie de Saint-Laurent-des-Hommes
Blason de Saint-Laurent-des-Hommes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Michel Donnette
2020-2026
Code postal 24400
Code commune 24436
Démographie
Gentilé Saint Laurentais
Population
municipale
1 031 hab. (2021 en augmentation de 0,59 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 19″ nord, 0° 15′ 15″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 113 m
Superficie 31,94 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montpon-Ménestérol
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Laurent-des-Hommes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Laurent-des-Hommes
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Saint-Laurent-des-Hommes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Laurent-des-Hommes
Liens
Site web saint-laurent-des-hommes.com

Saint-Laurent-des-Hommes est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Laurent-des-Hommes est principalement située en rive droite de l'Isle qui la sépare de Saint-Martial-d'Artenset au sud-est.

Elle est délimitée à l'est par le Grolet, un ruisseau qui la sépare de Saint-Martin-l'Astier et à l'ouest par un autre affluent de l'Isle, le Babiol, qui la sépare de Montpon-Ménestérol. Le nord de la commune se trouve dans la forêt de la Double. Au sud, une bande de terre de 200 à 500 mètres de large (Bénévent et Fournils), se trouve en rive gauche de l'Isle.

Le bourg de Saint-Laurent-des-Hommes, à l'intersection des routes départementales 3, 3E4 et 12, se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres à l'est-nord-est de Montpon-Ménestérol et neuf kilomètres à l'ouest de Mussidan.

La commune est également desservie par les routes départementales 13 à l'est et 6089 (l'ancienne route nationale 89) tout au sud.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-des-Hommes est limitrophe de sept autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Laurent-des-Hommes est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 781 - Montpon-Ménestérol » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Saint-Laurent-des-Hommes.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 31 mètres[5] au sud-ouest, là où l'Isle quitte le territoire communal pour servir de limite entre Saint-Martial-d'Artenset et Montpon-Ménestérol, et 113 mètres[5] à l'extrême nord, en limite de la commune de Saint-Michel-de-Double[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 31,94 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 32,3 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle, le Farganaud, le Grolet, le Martarieux, le ruisseau de Babiol, le ruisseau du Chanvre, le canal de la Filolie et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 64 km de longueur totale[15],[Carte 1].

L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[16],[17]. Elle arrose la commune au sud sur douze kilomètres et demi dont près de neuf servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Saint-Médard-de-Mussidan et Saint-Martial-d'Artenset.

Le Farganaud, ou Fayoulet dans sa partie amont, d'une longueur totale de 14,56 km, prend sa source dans la commune de Saint-Michel-de-Double et se jette dans l'Isle en rive droite à Saint-Laurent-des-Hommes, face à Saint-Martial-d'Artenset[18],[19]. Il traverse le territoire communal du nord au sud sur huit kilomètres et demi.

Son affluent de rive droite le ruisseau du Chanvre sert de limite territoriale au nord sur un kilomètre et demi, face à Saint-Michel-de-Double.

Le Grolet, d'une longueur totale de 14,32 km, prend sa source dans la commune de Saint-André-de-Double et se jette en rive droite de l'Isle en limite des communes de Saint-Martin-l'Astier et de Saint-Laurent-des-Hommes, face à Saint-Médard-de-Mussidan[20],[21]. Il borde la commune à l'est sur quatre kilomètres face à Saint-Martin-l'Astier.

Autre affluent de rive droite de l'Isle, le Babiol marque la limite territoriale au nord-ouest et à l'ouest sur six kilomètres, face à Saint-Barthélemy-de-Bellegarde et Montpon-Ménestérol.

Long d'un kilomètre, le canal de la Filolie coupe un méandre de l'Isle en rive droite.

Le Martarieux, d'une longueur totale de 13,57 km, prend sa source dans la commune de Fraisse et se jette dans l'Isle en rive gauche à Saint-Laurent-des-Hommes[22],[23]. Il arrose le sud-est de la commune sur un kilomètre et demi dont 400 mètres en limite de Saint-Médard-de-Mussidan.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[24]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [25].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[26]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[27].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[28]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint Aulaye-Puymangou à 21 km à vol d'oiseau[29], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,8 mm[30],[31]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-des-Hommes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[33],[34],[35].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-Ménestérol, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,9 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), prairies (10,5 %), terres arables (8,4 %), mines, décharges et chantiers (4,2 %), eaux continentales[Note 5] (1,6 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Laurent-des-Hommes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le Grolet, le Martarieux et le Farganaud. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993 et 1999[41],[39]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de l'Isle - Montponnais » approuvé le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944 (663 m3/s à la station de Saint-Laurent-des-Hommes sert de crue de référence au PPRI[42],[43].

Saint-Laurent-des-Hommes est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-des-Hommes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 89,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[49].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du lieu se réfère à saint Laurent, martyr chrétien du IIIe siècle[50]. Saint-Laurent-des-Hommes est la déformation de Saint-Laurent-des-Olmes, tiré de l'occitan olm qui signifie orme[51].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, la paroisse est identifiée sous le nom de Saint Laurent de Double[52].

En occitan, la commune porte le nom de Sent Laurenç daus Urmes[53].

Histoire[modifier | modifier le code]

Nécropole mérovingienne
La nécropole mérovingienne de Saint-Laurent-des-Hommes à la veille de son enfouissement.

Le territoire communal fut occupé dès le Néolithique et les vestiges d'une villa gallo-romaine ont été découverts au village de Bénévent[51].

Une nécropole mérovingienne comportant 360 sépultures[54], dont une seule avec des ossements non identifiés, a été mise au jour en 2010 sur un terrain situé au sud du bourg de la commune, en préalable à une mise en lotissements[55]. Selon l'INRAP, des objets préhistoriques (silex) et antiques (tegula) ont également été exhumés.

Les premières mentions écrites connues du lieu remontent au XIIIe siècle sous les formes Sanctus Laurentius de Pradoux, puis Sanctus Laurentius prope Benevent (« Saint-Laurent près de Bénévent »)[51]. La commune de Saint-Laurent-des-Hommes comprend le village de Bénévent qui est une ancienne bastide fondée en 1270 par Philippe le Hardi et Archambaud III de Périgord.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fin 2002, Saint-Laurent-des-Hommes intègre dès sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1893 1926 Martial Voulgre   Délégué cantonal de Mussidan (1900-1926)
         
(1959 ou avant) 1970 Albert Guigné    
1970 décembre 1970 Marcel Caray   Adjoint faisant fonctions de maire
décembre 1970 mars 1983 Marcel Caray    
mars 1983 mars 2001 René Allard    
mars 2001 mai 2016 Jean-Pierre Marache[Note 7] SE[58] puis PS[59] Fonctionnaire
mai 2016[60] mai 2020 Jean-Claude Éclancher   Retraité de l'enseignement
mai 2020[61] En cours Michel Donnette   Retraité de la fonction publique hospitalière

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Laurent-des-Hommes relève[62] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Saint-Laurent-des-Hommes se nomment les Saint Laurentais[63].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[65].

En 2021, la commune comptait 1 031 habitants[Note 8], en augmentation de 0,59 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1238769289981 2851 2281 1311 2341 125
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2421 2461 2591 1471 2061 3071 2121 2501 149
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1041 1091 0871 049981966971947992
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9258618678639388849891 0191 048
2018 2021 - - - - - - -
1 0151 031-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 407 personnes, soit 39,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-neuf) a augmenté par rapport à 2010 (trente) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,5 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte 111 établissements[68], dont 61 au niveau des commerces, transports ou services, dix-sept dans la construction, seize dans l'industrie, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[69].

Entreprises[modifier | modifier le code]

C'est sur le territoire communal que se trouve l'une des deux installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) du département de la Dordogne, l'autre se trouvant entre Milhac-d'Auberoche et Fossemagne[70].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Située au sud de la forêt de la Double et bordée par l'Isle, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.

Natura 2000[modifier | modifier le code]

L'étang du Farganaud.

Deux sites Natura 2000 sont présents sur le territoire communal.

Les vallées du Babiol, du Farganaud et du Grolet font partie des vallées de la Double, considérées comme site important par le réseau Natura 2000 pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[74]. On peut y trouver notamment la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[74].

Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site très important pour le vison d'Europe ainsi que pour une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus gaslinii). Outre la cistude d'Europe et l'écrevisse à pattes blanches, on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[75].

ZNIEFF[modifier | modifier le code]

Sur toute sa bordure sud, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 qui comprend la totalité de la vallée de l'Isle : la « vallée de l'Isle de Saint-Médard-de-Mussidan à Montpon ». Ce site de prairies alluviales humides est favorable à une flore spécifique ainsi qu'à une avifaune diversifiée qui y passe l'hiver (vanneaux, pluviers, hérons cendrés) ou qui y niche (chouettes chevêches, pies-grièches)[76],[77].

Site[modifier | modifier le code]

L'ensemble formé par le château de Fournils et son parc est, sur près de vingt-deux hectares (dont une faible partie sur la commune de Beaupouyet), un site inscrit depuis 1980[78],[79].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Laurent-des-Hommes Blason
D’argent à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Décédé en fonctions. Source : Bruno Boucharel, « Le maire est décédé », Sud Ouest édition Périgueux, 11 mai 2016, p. 19.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Contrairement à ce qu'écrit Guy Penaud dans son Dictionnaire des châteaux du Périgord, le château n'est pas implanté à Beaupouyet mais à Saint-Laurent-des-Hommes, avec une partie du parc sur Beaupouyet
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Laurent-des-Hommes » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Laurent-des-Hommes » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Laurent-des-Hommes », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 781 - Montpon-Ménestérol de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Repères géographiques de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Laurent-des-Hommes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Saint-Laurent-des-Hommes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « Confluence Isle-Dordogne face à la Pêcherie » sur Géoportail (consulté le 26 septembre 2022)..
  17. Sandre, « l'Isle »
  18. « Confluence Farganaud-Isle au sud de Chaulant » sur Géoportail (consulté le 26 septembre 2022)..
  19. Sandre, « le Farganaud »
  20. « Confluence Grolet-Isle au nord-ouest du lieu-dit Chandos » sur Géoportail (consulté le 26 septembre 2022)..
  21. Sandre, « le Grolet »
  22. « Confluence Martarieux-Isle au sud de Bigoussias » sur Géoportail (consulté le 26 septembre 2022)..
  23. Sandre, « le Martarieux »
  24. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  25. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  27. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  28. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  29. « Orthodromie entre Saint-Laurent-des-Hommes et Saint Aulaye-Puymangou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  30. « Station Météo-France « Saint-Aulaye » (commune de Saint Aulaye-Puymangou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  31. « Station Météo-France « Saint-Aulaye » (commune de Saint Aulaye-Puymangou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  32. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  33. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  35. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  39. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Laurent-des-Hommes », sur Géorisques (consulté le ).
  40. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  41. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  42. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
  43. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de l'Isle - Montponnais » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le ).
  44. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  45. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  46. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  47. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  48. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  49. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  50. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 265.
  51. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 335-336, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 335-336.
  52. « St. Laurent de Double » sur Géoportail (consulté le 1er octobre 2010)..
  53. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Laurenç daus Urmes sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  54. Jean Luc Eluard, Une nécropole mérovingienne découverte en Dordogne sur Cap sciences. Consulté le 1er octobre 2010.
  55. Nancy Ladde, Trouveurs de trésors, Sud Ouest édition Périgueux du 20 septembre 2010.
  56. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.
  57. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.
  58. Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 16.
  59. « http://www.ps24.org/Les-elu-e-s-socialistes-en-Dordogne_a6.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) ,
  60. Bruno Boucharel, « Jean-Claude Éclancher élu maire », Sud Ouest édition Périgueux, 25 mai 2016, p. 21.
  61. « Michel Donnette succède à Jean-Claude Éclancher », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 15.
  62. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  63. Fiche commune Saint-Laurent-des-Hommes, Union des maires de la Dordogne, consultée le 24 novembre 2016.
  64. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  65. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  67. Dossier complet - Commune de Saint-Laurent-des-Hommes (24436) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 12 janvier 2019.
  68. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  69. Dossier complet - Commune de Saint-Laurent-des-Hommes (24436) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 12 janvier 2019.
  70. Hervé Chassain, Nouvelle poubelle, Sud Ouest édition Périgueux du 26 novembre 2014, p. 11.
  71. Claude-Odette Poncelin, Quatre siècles en Agenais et en Bordelais-Généalogie de la famille de Lacrompe de La Boissière, 1976.
  72. « Église Saint-Laurent des Hommes », notice no PA24000017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 octobre 2012.
  73. « Maison », notice no PA00082854, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 octobre 2012.
  74. a et b Vallées de la Double sur le réseau Natura 2000. Consulté le 29 novembre 2009
  75. Vallée de l'Isle de Périgueux à sa confluence avec la Dordogne sur le réseau Natura 2000. Consulté le 29 novembre 2009
  76. [PDF] DIREN Aquitaine - Vallée de l'Isle de Saint-Médard-de-Mussidan à Montpon. Consulté le 29 novembre 2009
  77. Carte de la ZNIEFF 2667 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 29 novembre 2009
  78. Château de Fournils et son parc sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 29 novembre 2009
  79. Carte du site inscrit 0000082 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 29 novembre 2009