Franka

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Franka
Série
Logo original de la série néerlandaise, sur les premières couvertures d'Oberon.
Logo original de la série néerlandaise, sur les premières couvertures d'Oberon.

Auteur Henk Kuijpers
Couleurs Hanneke Bommartini
Peter Wiegman
Hanneke Bons
Studio Léonardo Vittorio
Lettrage Frits Jonker
Richard Studio's
Genre(s) aventure

Thèmes Détective, Mystère
Personnages principaux Voir Personnages
Lieu de l’action Groterdam
Époque de l’action Années 1970-2010

Pays Pays-Bas
Langue originale néerlandaise
Titre original Franka
Éditeur Oberon
Big Balloon
Franka BV
Première publication 1978
Format Normal, cartonné
Couleur
Nombre d’albums 26

Prépublication Pep, 1974
Site web franka.nl

Franka est une série de bande dessinée d'aventure néerlandaise créée par l'auteur Henk Kuijpers pour le magazine néerlandais Pep en 1974, avant qu'elle ne soit éditée en albums par Oberon en 1978.

En France, elle est traduite et publiée pour la première fois dans le magazine Spirou en 1981 et, la même année, dans trois albums édités par Dupuis, puis reprise par Les Humanoïdes Associés en 1987. En 2010, l'éditeur belge BD Must sort en tirage de tête les albums manquants à la collection, quatre par quatre, jusqu'en où elle est enfin complète. L’ordre chronologique n'est pas respecté lors des parutions des traductions françaises.

Vendue à plus d'un million d'albums aux Pays-Bas, la série est également parue en Allemagne, en Suède, en Finlande, en Espagne et au Danemark.

L'auteur a reçu le prix Stripschap en 1990[1]. En , Franka est considérée comme le « plus grand héros de bande dessinée des Pays-Bas »[1] par les lecteurs hollandais du magazine Eppo.

Description[modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

Terriblement intelligente, belle et courageuse, Franka est une femme rousse élégante et sportive, maligne et forte, plongeant très souvent dans d'étranges aventures dues à sa carrière en tant que secrétaire à ses débuts et archéologue, parfois accompagnée de son fidèle petit bouledogue blanc nommé Bars.

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Franka — de son vrai nom Francesca Victoria, elle est indépendante, maligne, habile et énergique. Dans la première aventure, elle n'est que secrétaire du musée du crime avant de participer à l'enquête.
  • Bars, fidèle compagnon de Franka, un petit bulldog blanc qui apparaît pour la première fois dans l'épisode inédit Le Retour de Noorderzon (De Terugkeer van de Noorderzon).
  • Furora a été sauvée par Franka avant qu'elles deviennent amies. Elle est une diseuse de bonne aventure hautement qualifiée, et vit dans une péniche.
  • Jarko Jansen, jeune employé du musée du crime récemment engagé, mince, au cheveux châtains et moustachu, visiblement un peu maladroit.
  • Commissaire Bert Krachijn (Commissaris Northwind), un ancien commissaire de police à la retraite, devenu directeur du musée au côté de Jarko Jansen, avec qui il mené l'enquête sur un suspect dans Le Musée du crime. Cheveux blancs, fumeur de pipe et costaud, une caricature qui rappelle fortement l'acteur Jean Gabin. Il a pour compagnie un bulldog blanc nommé Bof, beaucoup plus costaud que celui de Franka.
  • Philippe Factotum (Philip Factotum), conservateur, bibliothécaire et archiviste du musée du crime, vêtu de noir, portant des lunettes rondes et une barbe blanche.
  • Laura Lava, une pin-up blonde, styliste de mode française talentueuse. Désespérée et à court d'argent, elle rencontre Franka à Saint-Plouc-des-Ondes en Bretagne. Celle-ci va remplacer un mannequin victime d'un léger accident, et être témoin d'une machination orchestrée par son ennemie Madame Maude.
  • Gravin de Weelde, une comtesse.
  • Madame Maude, styliste, ennemie de Laura Lava.
  • Uschi Undsoweiter, assistante et autre ennemie de Laura Lava.
  • Lina Marcopolis, veuve et héritière de la riche propriétaire de Midas Marcopolis.
  • Rix, athlétique play-boy, et voleur d'objets d'art contré par Franka dans Het Portugese Goudship. Franka en devient intensément amoureuse, idylle qui se poursuit jusqu'à l'épisode Het zwaard van Iskander.

Clin d'œil[modifier | modifier le code]

Le personnage Franka[modifier | modifier le code]

« Il y a du Natacha dans Franka… ou plutôt Natacha pourrait être une sœur de Franka[2] ! », les Francophones comparent cette héroïne avec l'hôtesse de l'air Natacha de François Walthéry qui, elle aussi, apporte une touche très sexy aux publications, ainsi qu'avec Yoko Tsuno de Roger Leloup pour son côté solitaire et débrouillard.

La ville Groterdam[modifier | modifier le code]

Le Tuschinski Theater

Groterdam est une ville imaginaire pour laquelle l'auteur Henk Kuijpers s'est inspiré de la capitale des Pays-Bas, Amsterdam.

Immanquablement, Franka n'a jamais déménagé tout le long des épisodes. En effet, Groterdam et Amsterdam ne font qu'une ville, comme l'on peut se rendre compte dans le second album L'Œuvre d'art (1978) : l'héroïne se dirige vers le Théâtre Pluchinsky, sur la grande place Leidseplein. Ce bâtiment fait référence au célèbre Théâtre Tuschinski[3]. C'est seulement à partir du diptyque Les Dents du dragon (1982-1984) que tout devient progressivement réaliste, même si la ville n'y est ni précisée ni mentionnée sur les récitatifs — abstraction faite lors de la visite à l'étranger.

La série[modifier | modifier le code]

Développement[modifier | modifier le code]

Années Pep (1973-1975)[modifier | modifier le code]

Logo original apparu dans Pep (1974) avant d'être renommé en Het Misdaadmuseum (Le Musée du crime) pour l'album.

« J'ai commencé par dessiner une histoire. Lorsque j'en ai eu dix pages, j'ai voulu savoir ce que ça valait, et je suis donc allé à la rédaction de Pep, l'hebdomadaire de bandes dessinées pour enfants[4]. » Inspiré de ses recherches dans toutes les prisons des Pays-Bas à l'époque où l'auteur était étudiant[5], l'histoire raconte une équipe de professionnels du crime, personnages qui travaillent dans le milieu du cinéma et qui étaient des spécialistes pour ce genre de film[4]. Henk Kuijpers est engagé sur-le-champ par les responsables de l’hebdomadaire Frans Buissink et Jan de Rooy, en 1973, mais sa première histoire n'est jamais publiée[N 1]. Il commence alors une nouvelle histoire dont le personnage principal est Jarko Jansen, qui rencontre l'ancien commissaire Bert Krachun, devenu directeur du musée du crime, et sa secrétaire rousse, Franka. L'histoire est publiée sous le titre De Staatsgreep (Le Coup d’état) dans Pep du no 48 en 1974 jusqu'au no 16 en 1975.

Peu satisfaits des personnages, les éditeurs lui demandent une suite pour cette histoire. L'auteur se concentre alors sur la ravissante rousse, Franka, qui n'apparaissait tout au plus que sur quatorze pages, et lui attribue le rôle principal dans les histoires suivantes[1], à la demande des lecteurs hollandais qui « ont surnommé « La bande dessinée avec la fille ». Et comme c'est ce que j'arrive à faire le mieux[4]… »

Années Eppo (1975-1982)[modifier | modifier le code]

Franka, personnage principal[modifier | modifier le code]
Logo apparu dans la revue néerlandaise Eppo dès 1975.

En 1975, les magazines Pep et Sjors deviennent Eppo, dans lequel apparaît Het Meesterwerk (L'Œuvre d'art), du no 12 au no 20 en 1976. Franka tient le rôle principal, toujours en tant que secrétaire. L'histoire se déroule en dehors du musée du crime, du point de vue de Franka, montrant son appartement et ses amis, les mêmes personnages secondaires et les mêmes figurants. Le caractère de ce récit se modifie : dans Het Misdaadmuseum, il se concentre sur le braquage avant se terminer en coup d'État et, dans Het Meesterwerk, s'attache sur le faux en art. Franka y rencontre sa future amie, l'élégante Tzigane, la diseuse de bonne aventure, nommée Furora.

Bars, le bouledogue blanc de Franka, apparaît en 1977.

En quatre-vingt-neuf planches, une première longue aventure de l'héroïne paraît du no 39 en 1977 jusqu'au no 8 en 1978, De Terugkeer van de Noorderzon (Le Retour du soleil du nord) qui, quelques mois plus tard, a pour suite De Wraak van het Vrachtschip (La Vengeance du cargo), du no 52 en 1978 au no 23 en 1979. « J'ai choisi de faire des histoires en deux volets, j'ai décidé d'être publié dans Veronica, je n'ai jamais demandé ni donné d'explications : je livre les planches de mon histoire et ils les impriment comme elles se présentent[4]. » C'est ici qu'intervient pour la première fois Bars, un bouledogue blanc, qui deviendra le compagnon permanent de Franka.

Premiers albums chez Oberon[modifier | modifier le code]

La maison d'édition Oberon se charge, en 1978, de l'impression en album des premiers épisodes, De Staatsgreep et Het Meesterwerk (L’Œuvre d’art). L'auteur change le titre du premier en Het Misdaadmuseum[1] (Le Musée du crime). Comme il l'explique lors d'un l'interview pour la revue Hop ! no 82 en 1999[1] : « Dans l’épisode test de dix pages, j’avais attaqué avec des personnages qui travaillaient dans le milieu du cinéma (cascadeur, scénariste, etc.) et qui étaient des spécialistes pour ce genre de films. Lors de la parution du premier épisode, j’ai changé le titre De Staatsgreep ».

Tandis que l'éditeur Oberon publie en album de "De Terugkeer van de Noorderzon" et "De Wraak van het Vrachtschip", en 1979, dans la revue, continuent à paraître les courts récits Dierenwinkel (La Journée des animaux) (no 40) et De Pyromaan (Le Pyromane) (no 44 au no 48).

En même temps que Felicitatie (Félicitation), Circus Santekraam (Drôle de cirque) est publié en 1980, du no 40 au no 44, la suite, un mois plus tard, du no 48 au no 52 et huit semaines après, du no 9 au no 19 en 1981.

Après un passage du mini-récit De Saboteur (Le Saboteur) dans le no 31, terminé au no 33 en 1981, Het Monster van de Moerplaat (Le Monstre du marais) se poursuit du no 53 en 1981 au no 9 en 1982. Pendant ce temps, Circus Santekraam est en préparation pour une parution en album.

Het Monster van de Moerplaat paraît en album en 1982. Suit une nouvelle aventure à la Indiana Jones en jupons, très inspirée du Monde perdu d'Arthur Conan Doyle, qui a pour titre De Tanden van de Draak (Les Dents du dragon), dont les planches paraissent dans les no 21 à no 31 avec une fin « à suivre ». Cette suite sort elle-même dans les no 44 à no 49.

Années Eppo Wordt Vervolgd (1984-1989)[modifier | modifier le code]

Alors qu'en 1984, De Tanden van de Draak (Les Dents du dragon) paraît en album, la revue Eppo est rebaptisée Eppo Wordt Vervolgd et reprend, en 1985, la suite de l'aventure sous le titre De Ondergang van de Donderdraak (Opération-Tonnerre) dans les no 1 à no 16 en 1986. Ce même récit est publié en album la même année. Le 1er avril 1985, le magazine annonce que le réalisateur Steven Spielberg souhaiterait adapter Les Dents du dragon au cinéma, mais c'est un canular.

Un fan hollandais de seize ans, Erik Oskamp, crée une petite organisation nommée Henk Kuijpers Fanclub, en 1985[6]. Avec ses membres, il publie une revue trimestrielle en noir et blanc, Furora, remplie de travaux personnels et d'informations sur l'auteur. Dans les trois premiers numéros paraît Het Halssnoer (Le Collier) qui sera renommé Moordende Concurrentie (Victime de la mode) en 1989. Dans les trois derniers numéros de 1986 est paraît Het Proefverhaal (Histoire d'essai), les dix planches que Henk Kuipers avait présentées chez Pep en 1973, et qui n'avait jamais été publiées.

Années Sjors en Sjimmie Stripblad (1989-1997)[modifier | modifier le code]

En 1988, Eppo Wordt Vervolgd change de titre en Sjors en Sjimmie Stripblad qui, dans les premières années, connaîtra un succès.

Ce magazine reprend le mini-récit déjà publié sept ans plus tôt dans Eppo, De Saboteur (Le Saboteur) au no 14 de 1989, et à partir du numéro suivant, débute un nouvel épisode sur le monde de la mode, Moordende Concurrentie (Victime de la mode) du no 15 au no 3 en 1990. Une interview de Henk Kuijpers est publiée dans le no 21 en 1989. Ce récit sur la mode, à l'origine, avait commencé sept ans plus tôt, en 1983, sous le titre Het Halssnoer (Le Collier)[7].

En 1992, l'héroïne entre dans le monde du cinéma avec Gangsterfilm (Film de gangsters) du no 1 au no 8 et, avec son amie Furora, dans un récit de cinq pages[8] au no 26, Eerlijke Eddy. La même année, l'auteur signe un contrat avec Veronica Uitgeverij BV pour que les aventures de Franka soient également publiées dans Veronicagids[1], plus connu sous le titre Veronica Magazine, l'hebdomadaire de télévision le plus lu par les Hollandais, avec plus de 1 250 000 ventes. Cela représente plus deux millions de lecteurs chaque semaine[4], dont aussi les jeunes, qui y découvrent la mode, le cinéma, les sports, internet, la musique pop, les jeux, le show-biz et la vie.

Nouveau logo apparaissant sur l'album Het Portugese Goudschip en 1996.

Inspiré de l'affaire de Spruce Goose[9] créé par Howard Hughes, De Vlucht van de Atlantis (Le Vol d’Atlantis) suit du no 1 au no 7 en 1993.

De Blauwe Venus (La Vénus bleue), un thriller, paraît du no 1 au no 9 en 1994.

L'héroïne retrouve la styliste française Laura Lava dans De Dertiende Letter (La Treizième Lettre) du no 6 au no 14 en 1995, où madame Maude prend sa revanche.

Suit une aventure en deux parties entre l'Asie et Lisbonne, Het Portugese Goudschip (Le Vaisseau d'or portugais) paru du no 12 au no 19 en 1996, et De Ogen van de Roerganger (Les Yeux du timonier), du no 14 au no 22 en 1997. Franka y poursuit un célèbre voleur d'art professionnel, Rix, dont elle s'éprendra éperdument.

Franka Magazine[modifier | modifier le code]

Logo du magazine créé en 1997 par l'auteur de Franka.

Henk Kuijpers monte sa propre maison d'édition, Franka BV en 1996, et pour faire plaisir à ses fans hollandais, édite en 1997 Franka Magazine, dans lequel il partage sur seize pages ses secrets, ses documents de travail, ses reproductions et ses commentaires.

Dans le huitième magazine, l'auteur s'explique sur ses personnages, par exemple sur les vêtements de Furora ou encore sur la caricature du commissaire Noordewind alias Jean Gabin[10].

Révision des albums et nouveautés à venir (2013-2015)[modifier | modifier le code]

Sur le site officiel de Franka du , Henk Kuijpers annonce des éditions néerlandaises entièrement révisées des tomes 14 à 17. En particulier, le tome De Ogen van de Roerganger (Les Yeux du timonier, tome 8 pour le côté français) avec cinq pages supplémentaires, est publié entre et . Également, un album hors-série Chroom, qui regroupe Harley Collection et Cadillac Club, ainsi que des histoires courtes, sort le de la même année et la prochaine sortie d'un album intitulé Geheim 1948 est annoncée. Ces albums sont prévus en français chez BD Must au 2e semestre 2015.

Franka au pays francophone[modifier | modifier le code]

Première apparition dans Spirou[modifier | modifier le code]

Changements graphiques obliges[modifier | modifier le code]

Fidèle aux Spirou depuis son enfance, Henk Kuijpers est évidemment allé voir cet éditeur pour présenter Franka dans l'espoir de la faire connaître en Belgique et en France. La maison d'édition a accepté et signé le contrat pour trois albums seulement, avec comme condition l'utilisation de ses propres films. « Il a fallu recolorier et relettrer les histoires. Il devenait tout à fait possible d'opérer quelques changements graphiques dans les pages afin d'améliorer la narration de l'épisode[4] ». C'est pourquoi Franka avait des cheveux châtains sur les publications francophones.

La publication[modifier | modifier le code]

Selon toute vraisemblance, les éditeurs et Alain De Kuyssche, rédacteur en chef à cette époque et également traducteur[N 2], avaient préféré, après de mûres réflexions, garder l'environnement hollandais en francisant toutes les inscriptions, les poteaux indicateurs et les enseignes[11].

Premier logo apparu dans Spirou no 2241, soit à partir du deuxième épisode.

Le , les lecteurs francophones découvrent la belle Franka, emmitouflée dans son imperméable en pleine nuit, dans une demi-planche annonce du magazine Spirou no 2239. Il s'agissait de quelques cases provenant de l'album De Tanden van de Draak (Les Dents du dragon, tome 1), jamais parues dans ce magazine, avec l'accroche "La semaine prochaine, vous ferez plus ample connaissance d'une nouvelle héroïne hollandaise : Franka ! " Mais au numéro suivant, ce fut la première aventure, Le Musée du crime, qui débuta. Au no 2241 Yann et Didier Conrad accueillent Franka dans les « hauts de page » — dessins virulents situés en haut des pages du journal, et destinés à révéler aux lecteurs tous les secrets du journal. C'était une création de Frank, Geerts et Yslaire, au no 2222 du , avant l'arrivée de ces deux derniers.

Au no 2292 du , arrive une deuxième aventure, Le Chef-d’œuvre, dont le titre sera changé en L'Œuvre d'art[1] pour l'album paru au quatrième trimestre de la même année. Deux mois après, on retrouve l'héroïne pour un troisième récit, Le Pyromane (De Pyromaan), douze planches publiées dans le no 2309 du .

Un court récit de cinq planches La Journée des animaux (Dierendag) paraît dans le no 2345 du et une dernière aventure de trente-huit planches, Drôle de cirque, est publiée dans le magazine no 2351 du .

La curieuse réorganisation de Spirou[modifier | modifier le code]

Alors que Drôle de cirque se poursuivait encore aux Pays-Bas dans Eppo en 1981, les deux premiers épisodes Le Musée du crime et L'Œuvre d'art étaient également publiés dans Robbedoes, Spirou version néerlandaise. Les droits de Franka valaient seulement pour la France et non pour les Pays-Bas, ce qui explique l'absence du troisième épisode, De Terugkeer van de Noorderzon : les éditeurs avaient décidé de ne pas le suivre en raison de sa suite De Wraak van het Vrachtschip ; ils avaient préféré le cinquième épisode, Circus Santekraam (Drôle de cirque[4]).

En album chez Dupuis[modifier | modifier le code]

Après la première publication dans Spirou, la maison des éditions Dupuis assure la réimpression du Musée du crime en album broché, en .

Le Chef-d'œuvre, renommé L'Œuvre d'art, sort en 1982.

Drôle de cirque sort au quatrième trimestre 1983 augmenté d'un récit complet de cinq planches, La Journée des animaux.

L'héroïne aux Humanoïdes associés[modifier | modifier le code]

Les Humanoïdes associés proposent, en , Les Dents du dragon (De Tanden van de Draak, 1984) en deux albums cartonnés de quarante-six et quatre-quatre pages. Vingt ans plus tard, ils renouvellent l'impression avec une nouvelle couverture, donnant le même titre au premier et un nouveau au second, Dragon-Tonnerre (De Ondergang van de Donderdraak, 1986). En même temps paraît la version franco-belge de Victime de la mode (Moordende Concurrentie, 1990).

Malgré la sortie prochaine annoncée sur le quatrième de couverture du précédent album, Comme au cinéma (Gangsterfilm, 1992) n'avait pas été publié en raison d'une crise financière « assez sévère » chez l'éditeur[12].

Un retour chez BD Must[modifier | modifier le code]

Logo officiel de la série déposé sur les couvertures éditées par BD Must.

Henk Kuijpers signe un contrat chez l'éditeur belge BD Must, en 2008[2] pour faire sortir, en , quatre albums inédits[13] en tirage de tête de sept cent cinquante exemplaires numérotés et signés par lui-même ainsi que, dans chaque album, un ex-libris également numéroté et signé. Les deux premiers albums ainsi que les deux derniers forment une histoire complète : Le Vaisseau d'or portugais (Het Portugese Goudschip, 1996) et Les Yeux du timonier (De Ogen van de Roerganger, 1997), Succès assuré (Succes Verzekerd, 1999) et Risque propre (Eigen risico, 2001).

Tout en continuant la production des traductions, en sortent quatre albums inédits de la même manière que les précédents, sauf que ceux-ci comptent cinquante-six pages au lieu de quarante-huit. Seuls les deux derniers comprennent un diptyque : Le Vol de l'Atlantis (De Vlucht van de Atlantis, 1993), Kidnapping (Kidnap, 2004), L'Épée d'Iskander (Het zwaard van Iskander, 2006) et sa suite La Déesse blanche (De Witte Godin, 2009).

En , l'éditeur propose quatre autres albums: Film de gangsters, La Treizième Lettre, La Vénus bleue et La Flamme d'argent qui sortent le premier trimestre 2012[14].

Ensuite, Le Cargo fantôme 1, Le Cargo fantôme 2, Le Monstre des marais et Descente aux enfers paraissent en .

Suivi de : Le Secret 1948, au mois de , accompagné d'une réédition, pour la première fois depuis plus de trente ans, des tomes édités par Dupuis : Le Musée du crime, L'Œuvre d'art et Drôle de cirque.

Enfin, le tout dernier album, Hold-Up en plein vol, au mois d', accompagné des rééditions des parutions chez les humanoïdes associés : Les dents du Dragon tome 1 et tome 2 (avec une nouvelle mise en couleur pour les 2 albums), ainsi que : Victime de la mode (avec deux pages supplémentaires).

Analyse[modifier | modifier le code]

Une activité individuelle[modifier | modifier le code]

Selon une interview pour la revue Hop ! en 1999[4], l'auteur se met généralement à travailler seul à neuf heures du matin jusqu'à vingt-deux heures, avec des interruptions. Pour le scénario et les dessins, il se documente méticuleusement avant de réaliser une page par semaine.

Pour la couleur, il réalise d'abord sur l'encrage avant d'en faire une photocopie que, par la suite, il colorise et envoie par Internet à la coloriste Hanneke Bons qui vit en Espagne. Elle y effectue le coloriage sur son ordinateur, puis expédie cette mise en couleurs digitale à l'imprimerie.

Un style original[modifier | modifier le code]

Influencé par ses auteurs favoris Hergé, Maurice Tillieux et André Franquin durant sa jeunesse, le style graphique de l'auteur est très proche des artistes belges, notamment de la ligne claire bien que, perfectionniste et fantaisiste, il détaille ses décors sous l’influence d’autres auteurs comme Yves Chaland ou Serge Clerc[1].

« J'ai un style plein de détails, c'est vrai, mais j'espère avoir bien assimilé la façon dont on organise textes et dessins de manière que cette abondance (de détails) ne perturbe ni la lecture graphique des cases ni celle de l'histoire elle-même. »

— Henk Kuijpers[4]

Dans les premiers albums édités chez Oberon, les dessins étaient dynamiques et réalistes, les exploits de Franka se révélaient assez enfantins et cartoonesques. Par la suite, à partir de 1989, aux éditions Big Balloon, destinées aux adolescents et aux adultes, les illustrations deviennent plus souples et plus élégantes, et l'auteur n'hésite plus à exposer la nudité de son personnage.

Publications traduites en français[modifier | modifier le code]

Revues[modifier | modifier le code]

Spirou

Albums originaux[modifier | modifier le code]

Ordre chronologique des parutions originales
Parutions néerlandaises Parutions françaises
Titre Titre
1 Het Misdaadmuseum 1 Le Musée du crime
2 Het Meesterwerk 2 L'Œuvre d'art
3 De Terugkeer van de Noorderzon 19 Le Cargo fantôme 1
4 De Wraak van het Vrachtschip 20 Le Cargo fantôme 2
5 Circus Santekraam 3 Drôle de cirque
6 Het Monster van de Moerplaat 21 Le Monstre des marais
7 De Tanden van de Draak 4 Les Dents du dragon, tome 1
8 De Ondergang van de Donderdraak 5 Les Dents du dragon, tome 2
9 Moordende Concurrentie 6 Victime de la mode
10 Gangsterfilm 15 Film de gangsters
11 De Vlucht van de Atlantis 11 Le Vol de l'Atlantis
12 De Blauwe Venus 16 La Vénus bleue
13 De Dertiende Letter 17 La Treizième Lettre
14 Het Portugese Goudschip 7 Le Vaisseau d'or portugais
15 De Ogen van de Roerganger 8 Les Yeux du timonier
16 Succes Verzekerd 9 Succès assuré
17 Eigen risico 10 Risque propre
18 Kidnap 12 Kidnapping
19 Het zwaard van Iskander 13 L'Épée d'Iskander
20 De Witte Godin 14 La Déesse blanche
21 Het Zilveren Vuur 18 La Flamme d'argent
22 Onderwereld 22 Descente aux enfers
23 Geheim 1948 23 Le Secret 1948
HS Chroom HS Chrome
24 Operatie Roofmoord 24 Hold-Up en plein vol
25 Gratis Goud 25 Une affaire en Or
Tirages de tête
Chaque album édité par BD Must comprend un ex-libris numéroté et signé par Henk Kuijpers.
Hors-série
À noter
  • Le Cargo fantôme 1 et Le Cargo fantôme 2 forment un seul récit complet.
  • l’album Drôle de cirque comprend également le récit La Journée des animaux
  • l’album Le monstre des marais comprend également les récits Le Pyromane et Le Saboteur.
  • Les Dents du dragon, tome 1 et Les Dents du dragon, tome 2 forment un seul récit complet.
  • Le Vaisseau d'or portugais et Les Yeux du timonier forment un seul récit complet Le Trésor de Salang.
  • Succès assuré et Risque propre forment le récit complet L'Affaire Block.
  • L'Épée d'Iskander, La Déesse blanche et La Flamme d'argent forment le récit complet Le Voyage d'Ishtar.
  • Chrome regroupe les albums Cadillac Club et Harley Collection.
  • Le Secret 1948 et Hold-Up en plein vol forment un seul récit complet.

Publications en langue originale[modifier | modifier le code]

Revues[modifier | modifier le code]

Franka est apparue dans plusieurs magazines néerlandais[1] comme Pep, Eppo, Wordt Vervolgd, Sjors en Sjimmie Stripblad, Sjosji et enfin Veronicagids, avant que des albums ne soient publiés à partir de 1978.

Pep[15]
  • De Staatsgreep (Le Musée du crime), du no 48 en 1974 au no 16 en 1975
Eppo[15]
  • Het Meesterwerk (Le Chef-d’œuvre), du no 12 en 1975 au no 20 en 1976
  • De Terugkeer van de Noorderzon (Le Retour du soleil du nord), du no 39 en 1977 au no 8 en 1978
  • De Wraak van het Vrachtschip (La Vengeance du cargo), du no 52 en 1978 au no 23 en 1979
  • Dierenwinkel (La Journée des animaux), du no 40 en 1979
  • De Pyromaan (Le Pyromane), du no 44 au no 48 en 1979
  • Circus Santekraam 1 (Drôle de cirque 1), du no 40 au no 44 en 1980
  • Felicitatie (?), du no 40 en 1980
  • Circus Santekraam 2 (Drôle de cirque 2), du no 48 au no 52 en 1980
  • Circus Santekraam 3 (Drôle de cirque 3), du no 9 au no 19 en 1981
  • De Saboteur (?), du no 31 au no 33 en 1981
  • Het Monster van de Moerplaat (Le Monstre du marais), du no 53 en 1981 au no 9 en 1982
  • Gelukkig 1983 (?), du no 52 en 1982
  • De Tanden van de Draak 1 (Les Dents du dragon 1), du no 21 au no 31 en 1982
  • De Tanden van de Draak 2 (Les Dents du dragon 2), du no 44 au no 49 en 1982
Furora[6]
  • Het Halssnoer (Le Collier), du no 1 au no 3 en 1985
  • Het Proefverhaal (Histoire d'essai), du no 4 au no 6 en 1986
Eppo Wordt Vervolgd[15]
  • De Ondergang van de Donderdraak (Opération-Tonnerre), du no 1 en 1985 au no 16 en 1986
Sjors en Sjimmie Stripblad[15]
  • De Saboteur (?), du no 14 en 1989
  • Moordende Concurrentie (Victime de la mode), du no 15 en 1989 au no 3 en 1990
  • Henk Kuijpers, du no 21 en 1989
  • Handtekeningen (?), du no 20 en 1990
  • Felicitatie (?), du no 25 en 1991
  • Gangsterfilm (Film de gangsters), du no 1 au no 8 en 1992
  • Eerlijke Eddy (?), du no 26 en 1992
  • De Vlucht van de Atlantis (Le Vol d’Atlantis), du no 1 au no 7 en 1993
SjoSji
  • De Blauwe Venus (La Vénus bleue), du no 1 au no 9 en 1994
  • De Dertiende Letter (La Treizième Lettre), du no 6 au no 14 en 1995
  • Het Portugese Goudschip (Le Vaisseau d'or portugais), du no 12 au no 19 en 1996
  • Gestolen Franka's (?), du no 12 en 1996
  • De Ogen van de Roerganger (Les Yeux du timonier), du no 14 au no 22 en 1997
Veronicagids[1],[7]
  • Gangsterfilm (Film de gangsters)
  • De Vlucht van de Atlantis (Le Vol d’Atlantis)
  • De Blauwe Venus (La Vénus bleue)
  • De Dertiende Letter (La Treizième Lettre)
  • Het Portugese Goudschip (Le Vaisseau d'or portugais)
  • De Ogen van de Roerganger (Les Yeux du timonier)

Albums originaux[modifier | modifier le code]

À noter 
  • De Terugkeer van de Noorderzon et De Wraak van het Vrachtschip forment un seul récit complet sous le titre Het geheim van het spookschip.
  • l’album Circus Santekraam comprend également le récit Dierendag
  • l’album Het Monster van de Moerplaat comprend également les récits De Pyromaan et De Saboteur
  • De Tanden van de Draak et De Ondergang van de Donderdraak forment un seul récit complet
  • Het Portugese Goudschip et De Ogen van de Roerganger forment un seul récit complet
  • Succes Verzekerd et Eigen Risico forment un seul récit complet
  • Het zwaard van Iskander, De Witte Godin et Het Zilveren Vuur forment le récit complet De reis van de Ishtar.
  • Geheim 1948 et Operatie Roofmoord forment un seul récit complet.

Tirages de luxe[modifier | modifier le code]

  • Terugkeer van de Noorderzon / Wraak van het vrachtschip (1985), 750 exemplaires
  • De tanden van draak / De ondergang van de onderdraak (1986), 1 000 exemplaires
  • Het Monster van de moerplaat / Moordende Concurrentie (1990), 937 exemplaires
  • Gangsterfilm (1992), 1 500 exemplaires
  • De vlucht van de Atlantis (1993), 2 750 exemplaires
  • Het Misdaadmuseum (1995), 2 250 exemplaires
  • De dertiende letter (1995), 2 250 exemplaires
  • Het Portugese Goudschip (1996), 2 000 exemplaires
  • De ogen van de Roerganger (1997), 2 000 exemplaires
  • Succes Verzekerd (1999), 2 000 exemplaires
  • Het Meesterwerk (2002), 2 000 exemplaires
  • Circus Santekraam (2002), 2 000 exemplaires
  • De blauwe Venus (2002), 2 250 exemplaires
  • Kidnap (2004), 2 000 exemplaires
  • Moordende Concurrentie (2006), 2 000 exemplaires
  • Het zwaard van Iskander (2006), 2 000 exemplaires
  • De Witte Godin (2009), 2 000 exemplaires
  • Het Zilveren Vuur (2010), 2 000 exemplaires

Hors-séries (inédites)[modifier | modifier le code]

  • De Cadillac Club, Graphics Griffin, 1988
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers - Couleurs : Hannah Bommartini
  • Harley Collection, 1988
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers - Couleurs : Hannah Bommartini
  • Kerstkaarten, 1988
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers
  • Het halssnoer, Graphics Griffin, 1988
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers
  • Het geheim van de archiefkast, 1989
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers
  • Technicolor Widescreen, Big Balloon, 1990
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers
  • Overschakelen, 2000
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers
  • Aquarellen, 2000
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers
  • Felle Flitsen, Silvester, 2002
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers - Couleurs : Hanneke Bons - (ISBN 978-90-5885-026-3)
  • Chroom, Regoupant les albums Cadillac Club et Harley Collection, 2014
    Scénario et dessin : Henk Kuijpers

Distinction[modifier | modifier le code]

Produits dérivés[modifier | modifier le code]

Ex-libris[modifier | modifier le code]

Depuis sans doute 1992, de nombreux ex-libris numérotés et signés par l'auteur Henk Kuijpers se sont réalisés et également exposés, notamment aux Pays-Bas, comme l'exposition Sylvester en 1996.

En Belgique, à l'occasion des tirages de tête chez l'éditeur BD Must, Henk Kuijpers en a réalisé pour chaque album :

  • Le Vaisseau d'or Portugais, 800 exemplaires
  • Les Yeux du Timonier, 800 exemplaires
  • Succès Assuré, 800 exemplaires
  • Risque Propre, 800 exemplaires
  • Le Vol d'Atlantis, 800 exemplaires
  • Kipnapping, 800 exemplaires
  • L'Épee d'Iskander, 800 exemplaires
  • La Déesse blanche, 800 exemplaires
  • Film de gangsters, 800 exemplaires
  • La Vénus bleue, 800 exemplaires
  • La Treizième Lettre, 800 exemplaires
  • La Flamme d'argent, 800 exemplaires
  • Le cargo fantôme 1, 800 exemplaires
  • Le cargo fantôme 2, 800 exemplaires
  • Le monstre des marais, 800 exemplaires
  • Descente aux enfers, 800 exemplaires
  • Le musée du crime, 800 exemplaires
  • L'Œuvre d'art, 800 exemplaires
  • Drôle de cirque, 800 exemplaires
  • Le secret 1948, 800 exemplaires
  • Chrome, 800 exemplaires
  • Hold-Up en plein vol, 800 exemplaires

Statuette de collection[modifier | modifier le code]

L'entreprise Leblon-Delienne crée, en 2000, une statuette Franka et son chien Bars en résine de vingt-trois centimètres de hauteur, tirée en 450 exemplaires. Cette sculpture est fortement inspirée de l'album Succès assuré où l'héroïne, noir vêtue, accompagné de son chien Bars, pénètre en catimini dans la propriété de Balthazar Berkenboom Block.

Musique[modifier | modifier le code]

Pour l'album Terra Incognita, une suite de jazz de Jean Paul Steeghs sur des poèmes de Ton Luiting, l'auteur signa la maquette en format CD en 2006 en figurant sa belle Franka, assise au fauteuil, les jambes posées sur le bord de son balcon, dans un ton bleuté[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. D'ailleurs, cette histoire a finalement été présentée plus tard dans le magazine Eppo (voir dans le site personnel de l'auteur, précisément dans Achtergrond [Deel 44]) dont numéro et date restent inconnus. Elle a également été publiée dans la revue fan-club Furora en 1985, en noir et blanc et néerlandais (Voir le site de Erik Oskamps Homepage: Henk Kuijpers Fanclub 1985-1986).
  2. Mentionné dans l'album Le Musée du crime chez Dupuis.
Références
  1. a b c d e f g h i j et k Gilles Ratier, « Le coin du patrimoine BD : Franka d’Henk Kuijpers », sur BDZoom, (consulté le )
  2. a et b « Franka (1ère Série) - Collection de 4 titres inédits en français », sur BD Must, (consulté le )
  3. (nl) Martin Hooymans, « Van Groterdam naar Amsterdam », sur Het Raadsel van Franka (consulté le )
  4. a b c d e f g h et i Marc-André Dumonteil, Hop ! : Henk Kuijpers, Association d’étude du mode d’expression graphique de la bande dessinée (AEMEGBD), , 82e éd., 66 p., p. 6-10
  5. (nl) « Over Henk Kuijpers », sur site officiel de Henk Kuijpers (consulté le )
  6. a et b « Henk Kuijpers Fanclub 1985-1986 », sur Erik Oskamp Homepage, 1986-1998 (consulté le )
  7. a et b (nl) « Over de Franka Reeks », sur site officiel de Henk Kuijpers (consulté le )
  8. (nl) « Jacobs tegneserier : Franka », sur Jacobs (consulté le )
  9. (nl) « De Atlantis en de Spruce Goose van Howard Hughes », sur Raadsel van Franka, (consulté le )
  10. (nl) « Franka Magazine, Algemene Informatie », sur Site personnel de Henk Kuijpers (consulté le )
  11. Spirou, Marcinelle, Dupuis, , 2240e éd., 55 p., p. 3
  12. « Les Humanoïdes Associés en Redressement Judiciaire. », sur Actua BD, (consulté le )
  13. « Le catalogue de Franka », sur BD Must, (consulté le )
  14. « Troisième Collection de 4 nouveaux titres inédits en français », sur BD Must, (consulté le )
  15. a b c et d « Pews - Strips », sur Pews (consulté le )
  16. (nl) « TERRA INCOGNITA op cd », sur Leefspoor van Ton Luiting, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Documentation[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]