Conduite automobile
La conduite automobile est une activité sensori-motrice consistant à faire fonctionner une automobile dans le but de se déplacer. Elle peut être également définie comme une activité collective dans un espace social. Elle est soumises à des règles : le code de la route et celles du savoir-vivre et savoir-être. Elle nécessite des savoirs et des savoir-faire (interprétations, techniques et manipulations) édictés en France par le programme national de formation. Sur les routes ouvertes à la circulation, elle est subordonnée à l'obtention d'un permis de conduire.
Description
La conduite automobile est généralement interdite aux personnes trop jeunes et par ailleurs soumise à l'obligation d'obtenir au préalable un permis de conduire correspondant au véhicule utilisé. Un accident de la route peut être la conséquence d'une mauvaise conduite.
La conduite automobile est soumise à une obligation d'assurance.
L'activité de conduite automobile est considérée comme un travail. Conduire, c’est utiliser PPDA (sigle mnémotechnique) :
- P → Percevoir : Savoir trier, savoir où regarder quand on circule
- P → Prévoir : Faire des hypothèses sur ce qui peut se passer, par rapport à ce que l'on a perçu
- D → Décider : Déterminer l’hypothèse la plus probable, se préparer à agir (anticiper) face à ce que l'on a prévu
- A → Agir : Faire les gestes correspondant à la décision.
À chaque période de conduite, le conducteur effectue ces tâches.
Le cycle PPDA n'est pas forcément répété à chaque fois, si la décision n'implique pas d'action, le cycle est alors réduit (PPD puis PPD puis PPD… puis PPDA). Cette perception plus poussée va permettre d'émettre d'autres hypothèses en cherchant d'autres informations amenant à décider d'agir (à bon escient). Dans la perception active, il y a déjà de l’analyse :
- la perception est guidée par les hypothèses ;
- la prise de décision implique une recherche d’information complémentaire.
Législation sur la santé, sécurité et conduite
La sécurité au volant d'un véhicule est incompatible avec la prise excessive d'alcool, de drogues ou un manque de sommeil.
Dans certaines circonstances, dont passage du permis de conduire pour certains candidats (ex en France ; personnes ayant perdu la totalité de leurs points), un contrôle médical d'aptitude est exigé, recadré par un décret du 17 juillet 2012 en France[1].
Dans ce dernier cas, le contrôle évalue l'aptitude physique, cognitive et sensorielle du candidat. Il est pratiqué par un médecin agréé par le préfet, un consultant hors commission médicale, ou des médecins siégeant dans une commission départementale ou interdépartementale.
En 2012, une commission médicale d'appel doit être créée dans chaque département[1].
Notes et références
- Décret n° 2012-886 du 17 juillet 2012 relatif au contrôle médical de l'aptitude à la conduite, JORF n°0166 du 19 juillet 2012 page 11844
Annexes
Articles connexes
Liens externes