Champniers (Charente)

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Champniers
Champniers (Charente)
L'église de Champniers.
Blason de Champniers
Blason
Champniers (Charente)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Michaël Laville
2020-2026
Code postal 16430
Code commune 16078
Démographie
Gentilé Chaniérauds
Population
municipale
5 193 hab. (2021 en diminution de 0,46 % par rapport à 2015)
Densité 115 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 53″ nord, 0° 12′ 18″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 163 m
Superficie 45,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gond-Pontouvre
Législatives Première circonscription
Localisation
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Champniers
Géolocalisation sur la carte : France
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Champniers
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Champniers
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Champniers
Liens
Site web www.mairie-champniers.fr

Champniers (se prononce [ʃɑ̃pnje] ou [ʃɑnje][Note 1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Elle est située au nord de l'agglomération d'Angoulême et fait partie de son aire urbaine.

Ses habitants sont les Chaniérauds et les Chaniéraudes[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

La commune est située en limite nord de l'agglomération d'Angoulême. D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de la Charente est situé dans la commune[2].

Champniers se situe à 8 km du centre ville d'Angoulême, et 41 km de Cognac, les principales villes du département, 15 km à l'ouest de La Rochefoucauld et 18 km au sud de Mansle[3]. La gare la plus proche est celle d'Angoulême.

L'aéroport international Angoulême-Cognac se trouve en grande partie sur la commune.

La commune est traversée par les deux routes nationales qui passent dans le département : la N 10 de Bordeaux à Poitiers, et la N 141 de Saintes à Limoges, partie de la route Centre-Europe Atlantique. Ces deux routes contournent l'agglomération angoumoisine par l'ouest et le nord.

La D 12, route départementale d'Angoulême à Chasseneuil traverse aussi la commune et passe à l'est du bourg. D'autres routes départementales traversent la commune, en particulier la D 105, D 23 et D 37 qui passent par le bourg[4].

La commune a aussi une zone d'emploi importante avec une usine Leroy-Somer et la zone commerciale des Montagnes sur la sortie nord du Gond-Pontouvre.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune comprend des hameaux importants[4] comme :

  • Viville (les Bouillons et la Grange à Pillarget)
  • Argence
  • Vouillac
  • la Chignolle
  • les Rossignols
  • les Chauvauds
  • Denat
  • Fontenille
  • Fraîchefond (ou Frègefond) et Chez Suraud
  • les Cloux
  • la Simarde
  • les Coussauds
  • Villeneuve
  • les Montagnes (zone commerciale)

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Champniers
Vars Anais
Balzac Champniers Brie
Gond-Pontouvre Ruelle

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le calcaire datant principalement du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Mais les buttes sont du calcaire du Crétacé (Cénomanien) annonçant déjà la zone crétacée de la moitié sud de la Charente : Puy de Nelle au nord du bourg, et la colline des Rossignols au sud, qui englobe les Chauvauds, Fontenille et Denat. Le sommet de cette dernière butte, à Ferrière, est argileux et ferrugineux.

On trouve par ailleurs quelques zones de grèzes ou colluvions datant du Quaternaire dans quelques combes de la vallée de l'Argence, au nord de la commune entre Argence et la Chignolle. Les vallées (Argence et ruisseau de Champniers) sont couvertes d'alluvions récentes[5],[6],[7],[8].

La commune offre un relief relativement important, marqué par ces buttes culminant à 140 m d'altitude : le Puy de Sanguin au sud-est, le Puy de Ferrière au sud-ouest du bourg et le Puy de Nelle au nord. Le point culminant de la commune est toutefois à une altitude de 163 m, situé en limite orientale près du Puy de Nanteuil. Le point le plus bas est à 31 m, situé en limite sud-ouest près du Pontouvre. Le bourg est à environ 80 m d'altitude[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par l'Argence, le ruisseau de Champniers, le ruisseau de Viville, un bras de l'Argence, un bras de l'Argence, un bras de l'Argence, un bras de l'Argence, un bras de l'Argence, un bras de l'Argence, un bras du Champniers, un bras du Ruisseau de Viville et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[10],[Carte 1].

Le nord-ouest de la commune est traversé par l'Argence, qui coule vers le sud-ouest et passe par les lieux-dits la Chignolle et Argence. D'une longueur totale de 4 km, ce cours d'eau prend sa source dans la commune de Jauldes et se jette dans la Charente à Balzac, après avoir traversé 5 communes[11].

Le ruisseau de Champniers, affluent de l'Argence coulant d'est en ouest, traverse le centre de la commune et passe par le bourg.

L'est la commune est aussi traversée par le ruisseau de Viville, qui coule vers le sud-ouest et se jette dans la Touvre. Sa source est sur la bordure orientale de la commune, aux Bouillons, et son confluent à 100 m de la commune (limite des communes de Ruelle et du Gond-Pontouvre).

De nombreuses fontaines parsèment aussi la commune[4].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[12]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [13].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Champniers est une commune rurale[Note 2],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), zones urbanisées (11,7 %), prairies (7,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), forêts (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), cultures permanentes (0,6 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Champniers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Champniers.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 484 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 370 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993, 1999, 2012 et 2016. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Catmerio en 1110[26], Campnerio au XIVe siècle[27].

L'origine du nom de Champniers remonterait à Catumarium fundum, du nom d'un homme gaulois Catumaros latinisé en Catumarius[28], ou villa, ce qui correspondrait au « domaine de Catumer »[29].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune a longtemps été connue pour la culture du safran bien avant le XIXe siècle. Il y avait même une foire du safran chaque 11 décembre[30],[31].

Les registres de l'état civil remontent à 1599.

La commune de Champniers, assez étendue, possédait un grand nombre de fiefs dont les plus importants étaient Argence, le Puy de Nelle, le Breuil et Vouillac.

Le fief d'Argence appartenait aux Tison d'Argence, famille noble célèbre dans l'Angoumois qui fait remonter son origine au VIIIe siècle. Elle est éteinte et il ne reste rien de leur logis à Argence.

Le château de Puy de Nelle dressait ses tours et ses créneaux au sommet de la colline qui domine au nord le bourg de Champniers. Il n'en reste absolument rien. Au XVIIIe siècle, il appartenait, ainsi que le logis de Vouillac et le château du Breuil dont il ne reste que quelques bâtiments de servitude, à la famille Arnaud de Viville, dont le dernier représentant a émigré pendant la Révolution. Ses biens ont été alors confisqués.

Avant la Révolution, l'église de Champniers, comme celle de Vindelle, dépendait de l'archiprêtré d'Ambérac. L'abbesse de Saint-Ausone relevait les dîmes, mais un quart en restait au curé[32].

Au début du XXe siècle, l'industrie n'était représentée que par une fabrique de carton sur l'Argence, au Moulin Garraud.

La commune était aussi desservie par la ligne Angoulême à Saint-Angeau des Chemins de fer économiques des Charentes appelée le petit Mairat, à voie métrique. Elle passait près du logis des Montagnes et montait aux Rossignols, puis descendait au bourg où était un arrêt, avant de continuer vers Brie.

Des foires relativement importantes, principalement pour le bétail, se tenaient au bourg de Champniers chaque 29 du mois[31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Champniers
Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1994 Paul Dambier RGR  
1995 2001 Guy Denis    
2001 2009 Robert Piaud DVG Agriculteur retraité
2009 2020 Jeanne Filloux ex-PS[34] Conseillère générale puis departementale
2020 En cours Michaël Laville DVG Vice-président de GrandAngoulême

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2012[35].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[36].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 5 193 habitants[Note 4], en diminution de 0,46 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
3 8794 2334 4044 1324 5544 0624 1284 1023 848
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 6483 5603 3883 3623 2552 9342 8462 7302 719
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 5952 6262 3372 3132 3332 4312 2772 3832 613
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
2 7623 4934 0944 3584 6044 9515 0015 1715 151
2021 - - - - - - - -
5 193--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 526 hommes pour 2 623 femmes, soit un taux de 50,94 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,8 
8,3 
75-89 ans
9,7 
21,2 
60-74 ans
21,4 
23,9 
45-59 ans
22,8 
17,1 
30-44 ans
17,7 
12,6 
15-29 ans
12,4 
16,3 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[43].

Industrie[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

  • commerces de proximité au bourg
  • zone commerciale des Montagnes

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Champniers possède plusieurs écoles :

Le secteur du collège est Gond-Pontouvre (collège René-Cassin), sauf pour Viville (Ruelle, collège Norbert-Casteret)[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Eulalie[modifier | modifier le code]
L'église Sainte-Eulalie.

Au XIIe siècle, l’église paroissiale Sainte-Eulalie est construite sur les fondations d’une église plus ancienne. Composée d’une nef unique, d’un transept et d’une abside en hémicycle sans travée de chœur, elle subit plusieurs modifications jusqu’en 1863 où une importante restauration modifie la façade.

Des restaurations importantes ont eu lieu aux XVIIIe et XIXe siècles.C'est au cours de ce dernier siècle que fut construite la façade et que furent reconstruites les deux travées ouest de la nef.

L'église est classée monument historique depuis 1913[45].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La commune comporte de nombreuses fontaines et lavoir. Un sentier de randonnée local de 10 km en relie la plupart, entre le bourg et les Rossignols[46].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Lucien Deschamps (1906-1985), artiste-peintre imagier de la Charente. Né le 9 juillet 1906 à Champniers, décédé le 30 mars 1985 à Saint-Michel-d'Entraygues. Fils d'un couple d'ouvriers (son père travaillait à la Fonderie nationale de Ruelle), il a dès son plus jeune âge eu le goût pour la peinture. Ses parents l'ont encouragé, et il est devenu le « parfait imagier de la Charente ». Il a peint dans son atelier du Quéroy (commune de Mornac) et a exposé ses tableaux au milieu de ceux de ses amis peintres charentais[47]. La médiathèque de Champniers a été baptisée en son honneur le 7 septembre 2006 Médiathèque Lucien-Deschamps.
  • Jeanne Petit (1924-1991), artiste-plasticienne et poétesse. D'origine espagnole et mariée à un Chaniéraud, elle fut poétesse et auteur de trois ouvrages non édités (Flammes, Poèmes sur la brise légère, Poèmes sur l'aile du vent). "Plasticienne" avant l'heure, elle a donné libre cours à son imagination créatrice au travers de ses "tableaux de verre", dont l'originalité avant-gardiste a dérouté, surpris puis séduit ceux qui l'ont côtoyée[48]. Les salles d'exposition de la médiathèque portent son nom.
  • Le général d'aviation français Edmond Jouhaud (1905-1995) y est inhumé.
  • Jules Bertrand (1864-1942), homme politique français né à Champniers.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Champniers Blason
Écartelé : au 1er d’or aux deux lions léopardés de gueules passant l’un sur l’autre, surmontés d’un lambel d’azur, au 2e d’or aux deux fasces de vair, chaque pièce du champ chargée de trois étoiles de sable, au 3e d’argent aux trois fermaux de gueules, au chef d’azur, au 4e d’azur au croissant d’argent surmonté d’une étoile versée d’or[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les années 1980, le Conseil municipal était divisé sur la prononciation. La prononciation ancienne est [ʃɑnje], mais comme pour Saint-Yrieix, l'arrivée importante de nouveaux habitants au XXe siècle a favorisé la prononciation du « p ».
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Champniers » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine, no 82,‎ avril-mai-juin 2016, p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  4. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. Carte du BRGM sous Géoportail
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  9. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « Fiche communale de Champniers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  11. Sandre, « l'Argence »
  12. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  13. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  15. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Champniers », sur Géorisques (consulté le ).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Champniers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
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  27. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 79,89,114
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