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Louis Mandrin
Description de l'image Portrait_gravé_de_Louis_mandrin.jpg.
Naissance [1]
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
Décès (à 30 ans)
Valence
Nationalité France Française
Profession

Louis Mandrin, né le à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et mort le à Valence, est un contrebandier de l'Ancien Régime (XVIIIe siècle).

Biographie[modifier | modifier le code]

1725-1753 : jeunesse de Louis Mandrin[modifier | modifier le code]

Fils de François-Antoine Mandrin, négociant marchand de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, dans le Dauphiné et aîné de neuf enfants, Louis Mandrin dit, selon certains, « belle humeur »[2] devient chef de famille à 17 ans, à la mort de son père. Il est issu d'une famille établie autrefois riche mais sur le déclin.

Son premier contact avec la Ferme générale (si on excepte les relations fiscales ordinaires et obligatoires) est en 1748, un contrat pour ravitailler avec « 100 mulets moins 3 » l'armée de France en Italie. Or, il en perd la plus grande partie dans la traversée des Alpes et à son retour à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, il ne lui reste que 17 bêtes dans un état déplorable, la Ferme générale refuse de le payer.

1753 : entrée en contrebande[modifier | modifier le code]

Le 27 juillet 1753, suite à une rixe mortelle, Louis Mandrin et son ami Benoît Brissaud sont condamnés à mort. Mandrin est en fuite, mais Brissaud est pendu sur la place du Breuil, à Grenoble. Le même jour, Pierre Mandrin, frère cadet de Louis, est également pendu pour faux-monnayage. Il déclare alors la guerre aux collecteurs de taxe de la Ferme générale.

Les fermiers généraux sont alors haïs par la population. Ils prélèvent les taxes sur les marchandises (la plus connue est la gabelle, la taxe sur le sel, mais d'autres marchandises, comme le tabac, sont lourdement taxées). Le système d'affermage de la collecte des taxes entraîne des abus considérables. Les fermiers généraux accumulent d'énormes richesses en ne reversant au Roi que le montant convenu, parfois le quart des taxes qu'ils prélèvent.

Mandrin entre alors officiellement dans une bande qui fait de la contrebande, en particulier de tabac, entre les cantons suisses, Genève, la France et les États de Savoie, alors souverains. Il en devient vite le chef. Se définissant lui-même comme « Capitaine Général de Contrebandiers de France », il a plusieurs centaines de personnes sous ses ordres (en majorité des savoyards) organisés comme un véritable régiment militaire. C'est en Savoie (duché faisant partie, à l'époque, du Royaume de Sardaigne) qu'il a ses dépôts d'armes et de marchandises, se pensant ainsi hors d'atteinte des Français. Son aire d'influence en France va bien au delà du Dauphiné et couvre pratiquement toute les actuelles régions Rhône-Alpes et Auvergne, la Franche Comté ainsi qu'une partie de la Bourgogne.

1754 : six campagnes de contrebandes[modifier | modifier le code]

Durant l'année 1754, il organise six campagnes de contrebande. Ne s'attaquant qu'aux impopulaires fermiers généraux, il reçoit rapidement le soutien de la population et d'une partie de l'aristocratie locale, ainsi que l'admiration de personnalités comme Voltaire[3].

Il achète en Suisse et en Savoie des marchandises (principalement tabac et étoffes), qu'il déballe dans les villes françaises au nez et à la barbe des autorités, sans qu'elles soient soumises aux taxes des fermiers généraux. La population est enchantée. Bien vite une interdiction est faite d'acheter ses produits de contrebande.

Mais à Rodez, il provoque directement les fermiers généraux en obligeant, sous la menace des armes, leurs propres employés à acheter ses marchandises. Cette pratique se généralise et devient la marque de Fabrique de Mandrin : il attaque directement les comptoirs et bureaux des la Ferme Générale, les dépouille de toutes leurs liquidités contre du tabac de contrebande à très bas prix, leur laissant même un reçu signé se sa main.

De plus en plus sûr de lui, Louis Mandrin se donne le titre de « Capitaine Général des contrebandiers de France ». Il se fait ouvrir les prisons sur son passage, y recrutant pour sa bande des captifs triés sur le volet. Il sera attentif à ce que ses troupes ne commettent pas d'exaction envers les populations civile et à ce que les biens et services consommés soient payés. Il offrira même aux badauds d'impressionnantes parades militaires.

  1. du 5 Janvier 1754 10 janvier 1754 : Curson, Le Grand-Lemps, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
  2. du 6 juin 1754 au 9 Juillet 1754 : Pont-de-Claix, Savasse, Saint-Bauzile, Millau, Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Affrique, Vabre, Rodez, Rignac, Mende, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
  3. 28 ou 29 juillet 1754 à août 1754 : Mouthe, Censeau, Saint-Chamond.
  4. 20 août 1754 - 5 septembre 1754 : Saint-Georges-d'Aurac, Brioude, Craponne, Montbrison, Pont-de-Veyle.
  5. 4 Octobre 1754 - 29 Octobre 1754 : Nantua, Saint-Martin-du-Frêne, Cerdon, Poncin, Neuville-sur-Ain, Bourg-en-Bresse, Saint-Paul-de-Varax, Châtillon-sur-Chalaronne, Saint-Triver, Saint-Romain-des-Îles, Jullie, Charlieu, Roanne, Villemontais, Saint-Just-en-Chevalet, Thiers, Ambert, Marsac, Arlanc, La-chaise-dieu, Le-Puy-en-Velay, Pradelles, Langogne, Tence, Saint-Didier-en-Velay, Saint-Bonnet-le-Château, Moingt, Montbrison, Böen-sur-Lignon, Roanne, Charlieu, Cluny, A-proximité-de-Macon, Pont-de-Vaux, Saint-Trivier-de-Courtes, Saint-Amour-en-Comté, Saint-Laurent.
  6. 15 décembre 1754 - début Janvier 1755 : Arbois, Mont-sous-Vadray, Seurre, Corberon, Beaune, Copeau, La-Rochepot, Creuzefond, Autun, Brion, Saint-Aubin, Dompière-sur-Bresbe, Vaumas, Servilly, Breuil, Chatel-Montagne, Saint-Clément, Cervières, Noirétable, Marat, Marsac, Arlanc, La-Chaise-Dieu, Fix-Saint-Genex, Beyssac, La-Sauvetat.

Au cours de la 6e campagne, Mandrin devra, pour la première fois combattre, non plus contre des employés de la Ferme générale, mais contre des troupes du roi de France (dont il se considérait toujours comme un fidèle sujet). Il réussira à prendre la fuite et à regagner la Savoie mais au prix de lourdes pertes.

1755 : la chute de Mandrin[modifier | modifier le code]

La Ferme générale est exaspérée par l'audace croissante des contrebandiers et l'inaction apparente, voire la complicité, des autorités locales et savoyardes, demande le concours de l'armée du Roi. Des troupes légères et mobiles, les fusiliers de La Morlière et les chasseurs de Fischer viennent en renfort des volontaires du Dauphiné et des employés de la Ferme. La zone frontière que ces quelques milliers d'hommes doivent défendre va du Jura à la Méditerranée.

Des espions sont envoyés à Genève et en Savoie, on tente d'infiltrer les contrebandiers et de corrompre des proches de Mandrin pour connaitre ses plans pour entrer en France. En fin stratège, celui-ci communique de fausses informations et parvient toujours à déjouer les embuscades aux frontières.

Lors de la 6e campagne, les soldats changent de tactique et essayent de prendre Mandrin en tenaille en pleine campagne de contrebande. Les chasseurs de Fischer prennent sa poursuite, tandis que des fusiliers et dragons de La Morlière tentent de lui couper la route. Plusieurs combats ont lieu, Mandrin parvient à s'enfuir et à regagner la Savoie mais une partie de sa bande est capturée et la campagne finit en débâcle. Pour la première fois il doit renoncer à ses plans, et pour la première fois, lui qui se considère toujours comme un bon sujet du Roi, s'est trouvé directement opposé à des soldats français.

Il se réfugie de nouveau en Savoie d'où il prépare longuement une 7e campagne qui n'aura jamais lieu. À la frontière la tension est à son comble.

Dans la nuit du 10 au 11 mai 1755, une troupe composée de 400 fusiliers de la Morlière et de 90 employés de la Fermes, sans uniformes et voilés de noir, passe illégalement la frontière Savoyarde. En coupant à travers champs, ils surprennent Mandrin dans son sommeil au château de Rochefort-en-Novalaise (suite à une probable trahison) le font prisonnier et mettent à sac la zone frontalière à leur retour.

Lorsque le Roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne apprend cette intrusion sur son territoire, il exige la restitution du prisonnier à Louis XV (son neveu) qui accepte pour préserver la fragile alliance. Mais les fermiers généraux, pressés d'en finir avec Mandrin, accélèrent son procès. Il est jugé avant que l'ordre du roi arrive, le 24 mai 1755 par la commission de Valence (tribunal privé de la Ferme générale), puis roué vif à Valence le 26 mai, devant 6 000 curieux.

En tout et pour tout, sa fulgurante épopée aura duré à peine plus d'une année.

Héritage[modifier | modifier le code]

L'homme est mort, mais c'est alors le début de la légende du bandit justicier qui a lutté contre l'iniquité des taxes de l'Ancien Régime. Elle est portée dans tout le pays par une chanson, la Complainte de Mandrin, dont on ne connaît pas les auteurs.

Son nom même, "Mandrin" est devenu à l'époque un nom commun. L'expression « les Mandrins » désigna d'abord la bande de Mandrin elle-même, puis toutes les bandes contrebandières de la région (sa proximité avec le mot “malandrin” aidant). Son portrait gravé et son aventure a été colportée par toute la France et au delà.

Très populaire de son vivant puis à l'époque de la Commune de Paris, Mandrin demeure, aujourd'hui encore, très célèbre en Dauphiné et Savoie, et dans une moindre mesure dans le reste de la France.

Le Capitaine Mandrin, couverture.

De nombreux lieux en Rhône-Alpes et Auvergne portent encore le nom de Mandrin suite à son passage réel ou supposé [4].

Dans l'imaginaire collectif, il reste aujourd'hui le brigand héroïque, qui vole les riches en défiant gentiment la maréchaussée.


La complainte de Mandrin[modifier | modifier le code]

Ce chant, de date inconnue[5], est la plus célèbre des complaintes colportées à l'occasion ou après la mort de Mandrin. Les chansons étaient propagées par des colporteurs sous forme de livrets où était imprimées les textes, sans partitions, mais où était précisé « sur l'air de… ». C'est pourquoi on choisissait toujours un air bien connu. La tradition orale faisait le reste, modifiant ici la mélodie, et là un couplet.

Le thème musical serait inspiré d'un air d'un Opéra comique de Charles-Simon Favart qui aurait lui-même parodié en 1742 (en passant du mode mineur au mode majeur) un prélude instrumental (Acte I, scène III) de l'opéra de Jean-Philippe Rameau, Hippolyte et Aricie (1733) [6].

D'importants passages du texte ne correspondent pas à la réalité :

  • La bande de Mandrin ne s'habillait pas en blanc pour se déguiser en marchands
  • L'activité principale pour laquelle Mandrin fut jugé n'était pas le brigandage et le vol mais la contrebande qui n'apparaît même pas dans le texte.
  • Mandrin n'a pas été pendu à Grenoble mais roué à Valence

De fait ces passages font écho à d'autres chants, principalement les Trente voleurs de Bazoges qui se réfèrent à des évènements antérieurs de plusieurs siècles à la cavale de Mandrin[6].

La forme même n'est pas tout à fait conforme aux complaintes de l'époque : pas de phrase d'introduction, peu de couplets, un semblant de refrain.

La complainte de Mandrin a été popularisée au XIXe siècle sous la Commune de Paris, puis dans les mouvement de jeunesse des années 1930-1940. Elle a depuis été enregistrée à de nombreuses reprises (Yves Montand, Guy Béart, Dorothée, La Varda…).

Le texte[modifier | modifier le code]

« Nous étions vingt ou trente,
Brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc,
À la mode des...
Vous m'entendez ?
Tous habillés de blanc
À la mode des marchands.

La première volerie
Que je fis dans ma vie
C'est d'avoir goupillé,
La bourse d'un...
Vous m'entendez ?
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.

J'entrai dedans sa chambre
Mon Dieu, qu'elle était grande !
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main...
Vous m'entendez ?
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main dessus.

J'entrai dedans une autre,
Mon Dieu, qu'elle était haute !
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois...
Vous m'entendez ?
De robes et de manteaux,
J'en chargeai trois chariots.

Je les portai pour vendre
À la foire en Hollande.
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien...
Vous m'entendez ?
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien coûté.

Ces Messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt...
Vous m'entendez ?
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt jugé.

Ils m'ont jugé à pendre,
Ah ! c'est dur à entendre !
À pendre et étrangler,
Sur la place du...
Vous m'entendez ?
À pendre et étrangler,
Sur la place du Marché.

Monté sur la potence
Je regardai la France,
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un...
Vous m'entendez ?
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un buisson.

Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant...
Vous m'entendez ?
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant perdu ! »

La Mandrinade[modifier | modifier le code]

La Mandrinade est une épitaphe populaire chantant les louanges de Mandrin :

« Le Mandrin dont tu vois le déplorable reste,
qui termina ses jours par une mort funeste,
Des gardes redoutés, des villes la terreur,
Par des faits inouïs signala sa valeur,
Déguisant ses desseins sous le nom de vengeance.
Deux ans en plaine paix il ravagea la France,
Dans ses incursions, ami des habitants,
Taxa d'autorité les caisses de traitants.
Lui seul à la justice arrachant ses victimes
Il ouvrit les prisons et décida des crimes.
Quoiqu'en nombre inégal, sans se déconcerter,
Aux troupes de son prince il osa résister (...)
Il fut pris sans pouvoir signaler son courage.
D'un œil sec et tranquille il vit son triste sort.
Fameux par ses forfaits, il fut grand par sa mort. »

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Au cinéma[modifier | modifier le code]

À la télévision[modifier | modifier le code]

En musique[modifier | modifier le code]

  • 1976 : le groupe de Rock Ange des frères Décamps écrit un concept album dédié à son histoire : Par les Fils de Mandrin

Au musée[modifier | modifier le code]

  • Au Musée dauphinois de Grenoble, une exposition « Louis Mandrin, malfaiteur ou bandit au grand cœur ?  » a eu lieu du 13 Mai 2005 au 27 Mars 2006 [7].
    • Certains des objets exposés (supposés être ceux) de Mandrin (pistolet, faux fer à cheval) ont été prêtés par le Musée-Pontois[8] des 2 villes de Pont-de-Beauvoisin.

Bière[modifier | modifier le code]

En 2002, son nom est donné à une bière grenobloise aux noix[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Et non en 1724, comme certains ouvrages récents l'affirment encore.
  2. Surnom, sans fondement historique mais dont la plus ancienne citation trouvée se trouve au tout début de l'Abrégé de la vie de Louis Mandrin (…) attribué à Claude-Joseph Terrier de Cléron, ouvrage de littérature de colportage qui n'est pas considéré comme une source historique fiable. Le surnom lui aurait été donnée à l'armée mais Louis Mandrin n'a pas été militaire. L'auteur lui attribue aussi le surnom de "Renard" qui a eu moins de succès.
  3. Voltaire écrira sur lui en 1755 : “On prétend à présent qu’ils n’ont plus besoin d’asile, et que Mandrin, leur chef, est dans le cœur du royaume, à la tête de six mille hommes déterminés ; que les soldats désertent les troupes pour se ranger sous ses drapeaux, et que s’il a encore quelques succès, il se verra bientôt à la tête d’une grande armée. Il y a trois mois, ce n’était qu’un voleur ; c’est à présent un conquérant.” et aussi “Ce Mandrin a des ailes, il a la vitesse de la lumière. (…) C’est un torrent, c’est une grêle qui ravage les moissons dorées de la ferme. Le peuple aime ce Mandrin à la fureur; il s’intéresse pour celui qui mange les mangeurs de gens.”
  4. De nombreuses Grottes de Mandrin (en Savoie, Isère, Drôme…), des chemins de Mandrin (en Isère, Drôme…), une tour de Mandrin à Ambert (Puy-de-Dôme), une maison de Mandrin à Brioude (Haute-Loire) et une autre à Saint-Bonnet-le-Château ( Loire) avec sa Porte de Mandrin, etc.
  5. Contrairement à plusieurs autres complaintes dont on a des originaux datés de 1755.
  6. a et b Éloïse Antzamidakis, "Les complaintes de Mandrin", Louis Mandrin, malfaiteur ou bandit au grand coeur (voir bibliographie).
  7. site du Musée Dauphinois
  8. Pages du site du Musée-Pontois
  9. Brasserie artisanale du Dauphiné

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abrégé de la vie de Louis Mandrin : chef des contrebandiers en France, avec le journal de ses excursions et le récit de sa prise et de l'exécution de son jugement à Valence en Dauphiné, Éditions Allia, Paris, 1991, 145 p. (ISBN 2-904235-35-3). La notice bibliographique de la BNF précise : attribué à Claude-Joseph Terrier de Cléron (1697-1765) ou à l'abbé Régley et catalogue cet ouvrage dans un sujet « Ouvrages avant 1800 ». Contient un choix de documents.
  • Henri Bouchot, Mandrin en Bourgogne, décembre 1754, d'après un mémoire inédit, A. Picard, Paris, 1881, In-8°, 32 p.
  • Antoine Vernière, Courses de Mandrin dans l'Auvergne, le Velay et le Forez (1754), G. Mont-Louis imprimeur, Clermont-Ferrand, 1890, In-8°, 98 p. Initialement publié dans la « Revue d'Auvergne », t. VI, 1889.
  • Frantz Funck-Brentano, Mandrin, capitaine général des contrebandiers de France, d'après des documents nouveaux, Hachette, Paris, 1908, In-8°, XII, 574 p.
  • Arthur Bernède, Mandrin, coll. « Romans de cape et d'épée. Nouvelle série » n° 16, Jules Tallandier, Paris, 1938, In-16, 255 p. Réédition, sous le titre Mandrin : le bandit bien-aimé , coll. « Tallandier aventures. Romans de cape et d'épée », Tallandier, Paris, 1998, 298 p. (ISBN 2-235-00873-9).
  • Françoise d'Eaubonne, Belle Humeur ou la Véridique Histoire de Mandrin, Amiot-Dumont, Paris, 1957, 203 p.
  • Georges Bordonove : Mandrin, Hachette, Paris, 1971, 255 p.
  • Arthur Bernède, Mandrin, le bandit bien-aimé, un héros populaire au temps de Louis XV, 1754-1755, L. Rombaldi, Paris, 1972, 367 p. En appendice, choix de textes de divers auteurs, par Bruno Tavernier.
  • Erwan Bergot, Mandrin ou la Fausse Légende, Éditions France-Empire, Paris, 1972, 315 p.
  • Marguerite Segard-Ilieff, Mandrin à Rodez, Subervie, Rodez, 1976, 193 p.-[2] f. de pl.
  • Chantal Villepontoux-Chastel, Belle humeur : mémoires de Louis Mandrin, capitaine général des contrebandiers de France, Londreys, coll. « Alizés », Paris, 1988, 314 p. (ISBN 2-904184-72-4).
  • Guy Peillon, le Jugement de Mandrin à travers l'histoire, M. Chomarat, Lyon, 1998, 175 p. (ISBN 2-908185-38-5).
  • Marie Brantôme, Mandrin, bandit des Lumières, Flammarion, Paris, 1999, 350 p. (ISBN 2-08-067779-9).
  • Philippe Bonifay (scénario) et Fabien Lacaf (dessins), Mandrin, Glénat, Grenoble, 2005, 42 p. (ISBN 2-7234-5092-9), (Histoire de Mandrin en bande dessinée).
  • Marie-Hélène Rumeau-Dieudonné, Mandrin : brigand ou héros ?, Éditions le Dauphiné libéré, coll. « Patrimoines », Veurey, 2005, 51 p. (ISBN 2-911739-72-8).
  • Louis Mandrin, malfaiteur ou bandit au grand cœur ? : exposition, Musée dauphinois, Grenoble, 12 mai 2005-27 mars 2006, catalogue coordonné par Valérie Huss, Conseil général de l'Isère, Grenoble, 2005, 144 p. (ISBN 2-905375-74-4).
  • Guy Peillon, Sur les traces de Louis Mandrin, Bellier, Lyon, 2005, 351 p. (ISBN 2-84631-129-3).
  • Corinne Townley, la Véritable Histoire de Mandrin (avant-propos de Jean Nicolas ; préface de Jean-Pierre Vial), la Fontaine de Siloé, coll. « Archives de Savoie », Montmélian, 2005, 374 p.-[40] p. de pl. (ISBN 2-84206-294-9).
  • Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme, n° 23, octobre 2005.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]