Utilisateur:B-noa/Brouillon

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Brouillon | PP |


Divers[modifier | modifier le code]


https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5834381g/f81.image.r=Sainte-Catherine%20de%20la%20Touvière?rk=21459;2

Naturalisation

Deux Ponce

JM Pettex Diocèse d'Annecy

Institutions de la principauté de Savoie[modifier | modifier le code]

Les institutions de la principauté de Savoie sont l'ensemble des institutions, les cadres juridiques et sociaux, ainsi que les agents, ayant permis le gouvernement et l'administration de la principauté de Savoie — comté, puis duché de Savoie — du XIe siècle au XVIe siècle.

Les comtes, puis ducs de Savoie sont vassaux de l'Empereur du Saint-Empire[1]. Cependant, la position de marge du comté de Savoie, dans le Saint-Empire, a permis aux princes de Savoie d'obtenir une autonomie politique et la mise en place d'institutions menant à la « création d'un véritable État »[1]. Le comte détient une autorité souveraine — avec notamment certains droits régaliens, pouvoirs de justice, militaire, administration et diplomatique —, il est ainsi le « chef de la hiérarchie féodale » dans ses domaines[1].

Les comtes de Savoie mettent en place une organisation féodale dans leurs États, reposant notamment sur une autorité itinérante, se déplaçant avec la Cour, de châteaux en châteaux, parfois dans des couvents ou des résidences bourgeoises[1]. Cette gouvernance évolue a peu à peu en ayant recours à une administration[2]. Bernard Demotz relève trois spécificités avec une centralisation vigoureuse, des pouvoirs locaux aux mains de fidèles du prince (baillis, châtelains) et des officiers dévoués[2]. Ces différentes institutions ont fait l'objet d'études, notamment par l'archiviste paléographe, André Perret (« Principaux organes de gouvernement de l'Etat savoyard de 1189 à 1323 », 1960), ou encore des médiévistes comme Bernard Demotz, Guido Castelnuovo ou encore Nicolas Carrier.

Les institutions centrales[modifier | modifier le code]

La gouvernance du comté, puis du duché de Savoie, se fait dans les premiers temps au sein d'une cour itinérante, qui associe de manière générale un conseil, une chancellerie et l'Hôtel, avant l'institutionnalisation d'un centre politique, une capitale, qui s'organise à Chambéry, jusqu'à son transfert à Turin, en 1563[3]. La mise en place d'une capitale reposerait sur les exemples normands (Normandie, Sicile), mais voisin (France) et probablement également avec Raimond-Bérenger V de Provence[2]. Chambéry, à partir de 1295, et bien que concurrencée par d'autres centres « certains princes s'installent au Bourget, à Ripaille, à Thonon, dans une moindre mesure Nice, Bourg, Annecy, Turin prenant une importance majeure à partir de 1430 »[2],[3], devient une capitale dite « inventée », car elle n'est pas à l'origine un centre ancien et polarisant[3]. Toutefois, elle a l'avantage de se trouver à un carrefour régional pour les princes de Savoie, se trouvant notamment sur l'axe Bresse-Piémont[2]. Quand certains auteurs soulignent que la ville n'a pas de rôle religieux, n'accueillant pas de siège épiscopal[3], et donc l'absence d'une université, d'autres soulignent qu'il n'existe pas de pouvoir concurrent à celui du prince[2]. Cette ville concentre peu à peu les différentes fonctions administratives[3].

Le conseil comtal, puis ducal[modifier | modifier le code]

À partir du XIe siècle, les comtes de Savoie ont recours, selon les usages, à leurs vassaux pour obtenir conseils[4]. Les princes circulent dans leurs État suivie par cette cour itinérante, mais qui a un rôle non-spécialisé, agissant tant comme une cour de justice que de conseils de gouvernement auprès du prince.

Dans le cadre de cette itinérance, l'organisation se met en place autour de l'Hôtel comtal et des grands officiers afin d'aider le comte dans la gestion de ses domaines, le déplacement de la cour et la gestion du quotidien (services domestiques et administratifs). Peu à peu, les institutions non-dédiées à la personne du prince et sa famille vont s'émanciper de l'Hôtel. Castelnuovo, dans un article consacré à « L'administration du comté de Savoie au XIIIe siècle » (2000) souligne ainsi que ces institutions « n'ont pas encore une physionomie stable : ni dans leur documentation (les comptes des receveurs, ancêtres des trésoriers, commencent péniblement à s'affranchir de la gestion de l'hôtel), ni dans leurs fonctions (l'hôtel et ses cadres ne se distinguent pas toujours d'une administration centrale elle-même encore floue et peu spécialisée) ; ni dans leur terminologie (des simples clerici domini aux notaires ou aux auditeurs), ni dans leur nombre […], ni même dans leur localisation, au vu de l'itinérance tant du conseil princier que des divers organes plus proprement administratifs qui ne débuteront leur lente sédentarisation qu'après l'acquisition comtale du château chambérien, en 1295, et la successive invention de Chambéry, capitale princière »[5]. Cette centralisation arrive cependant après la mise en place de contrôles locaux (châtelains) et régionaux (baillis), dans les décennies précédentes[2] (voir ci-après).

Sa composition est plutôt restreinte, estimée à une dizaine de personnes — les principaux témoins au cours de la signature d'actes importants —, aristocratique, constituée des grands vassaux, plutôt laïcs qu'ecclésiastiques[4]. Plus spécifiquement, ils s'adressent généralement aux seigneurs locaux pour des questions locales, ainsi en Savoie, Maurienne et Tarentaise ils font appellent à des Savoyards — notamment les grandes familles, les Seyssel, les Chignin, les Miolans, les Mareschal, les La Chambre, les Briançon ou encore les Villette —, en Bugey à des Bugistes et à des Valdôtains en Vallée d'Aoste[4]. Des familles plus modestes sont appelées auprès des comtes à partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, sous le règne de Pierre II, tandis que l'on a recours à des clercs (magistri ou scriptores), ayant des compétences techniques, pour le fonctionnement de la chancellerie[4]. Ainsi Bernard Demotz relève que ces actes réunissent « 3 à 5 barons, 2 chevaliers ou officiers, un clerc du comte ou deux », parfois, selon la nature de l'acte, sont présents de grands prélats, évêque (Maurienne, Tarentaise, Belley) ou abbés (Saint-Maurice d'Agaune, Saint-Michel-de-la-Cluse, Hautecombe) de la région[4].

Le conseil se préoccupe des affaires féodales, des finances, de la haute justice, de la diplomatie, mais aussi de l'administration[4]. Il possède également un rôle important dans la vie de la famille princière, notamment pour les questions de mariages, de successions, mais aussi de la régence en l'absence du prince[4].


Catégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Conseiller savoyard


L'Hôtel du comte de Savoie[modifier | modifier le code]

Hôtel : ensemble des services et des personnes au service du prince

Cour itinérante puis fixe

5 missions[6] :

  1. gérer le quotidien du comte et sa famille (Hôtel de la comtesse + Hôtel des enfants du comte & membres de l’Hôtel + invités à la cour)
  2. former les officiers
  3. rôle/prises de décision militaire
  4. diplomatie
  5. là où se tient Conseil comtal et de la Chancellerie, organe chargé de la mise par écrit de ses décisions officielles

Entre les XIe et XIIe siècles, l'Hôtel est dirigé par un sénéchal, un office héréditaire placé entre les mains de la famille de La Chambre[7],[6], puis à partir du XIVe siècle l'office revient au maître de l'Hôtel[6].

Composition : famille du comte, puis du duc, + membres des différents services, de la protection du comte et les « autres gens » attachés à la maison

Les services[modifier | modifier le code]

Les services[7],[8] :

  1. des officiers domestiques (sénéchal, maître d'hôtel, maréchal chancelier et chambrier),
  2. des légistes/clercs, dont le rôle s'accroît au fil des ans,
  3. les membres des différents services : domestiques, cuisine, paneterie, bouteillerie, maréchalerie (palefreniers), chambre du comte et garde-robe

La Chapelle[modifier | modifier le code]

[8]

Les « autres gens de l'Hôtel »[modifier | modifier le code]

Les personnels attachés à la maison du prince[7],[8]

  1. santé : médecin, apothicaire, barbier (chargé de la petite chirurgie)
  2. chasse : fauconnier et braconniers (veneurs)
  3. fourriers, lavandières, etc.
  4. ménestriers et trompettes
  5. messagers

Les « gens d'armes de l'Hôtel »[modifier | modifier le code]

La mise en place d'officiers repose sur leur nomination par le prince, qui les paye, mais qui peut aussi les révoquer[2].

[9]

Les grands officiers[modifier | modifier le code]

[7],[8]

Catégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Sénéchal savoyard : chef des domestiques de table, puis de l’administration centrale qui devient Catégorie:Maître d’hôtel savoyard

Chambrier : garde des fonds secrets du prince

Catégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Maréchal de Savoie : chef du service des écuries, puis chef militaire

Catégorie:Grands officiers savoyards > Chancelier de Savoie : responsable de la rédaction et du scellement des actes à ne pas confondre avec le chancelier du conseil

Catégorie:Grands officiers savoyards > Catégorie:Chambrier savoyard : chambrier (ou chambellan), chef du trésor

Les officiers ordinaires[modifier | modifier le code]

La chambre des comptes[modifier | modifier le code]

Les institutions locales[modifier | modifier le code]

échelle régionale : bailli vers 1260 sous le règne de Pierre II[2] échelle locale : châtelain vers 1200[2].

Catégorie:États de Savoie (comté) Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Vicomte savoyard (vicomté)

Catégorie:Seigneurie savoyarde Catégorie:Officier local savoyard > Catégorie:Seigneur savoyard

Châtellenie[modifier | modifier le code]

[10]

Catégorie:Châtellenie savoyarde Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Châtelain savoyard

[11] Catégorie:Mestralie savoyarde Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Mestral savoyard (ou Métral)

Bailliages[modifier | modifier le code]

[12]

Suisse ReG Catégorie:Bailliage savoyard Catégorie:Officiers locaux savoyards > Catégorie:Bailli savoyard

Justice locale[modifier | modifier le code]

Catégorie:Officier local savoyard > Catégorie:Juge-mage savoyard

Les institutions représentatives savoyardes[modifier | modifier le code]

Les assemblées ou États de Savoie ? ici ou ailleurs

Les grandes réformes[modifier | modifier le code]

distillé ou sections ?

Amédée VIII et les Statuts de Savoie[modifier | modifier le code]

Duc Emmanuel-Philibert de Savoie[modifier | modifier le code]

Emmanuel-Philibert de Savoie = modernisation des institutions passant notamment par une centralisation, en faveur de la nouvelle capitale du duché et des États de Savoie, Turin.

édit d'affranchissement, du 18 octobre 1561

Réformes du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Mappe sarde (cadastre) de 1728-1738 Affranchissement des droits féodaux (1771 et 1778)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie[modifier | modifier le code]


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Perret, 1981, p. 39-52, « Le comte ».
  2. a b c d e f g h i et j Demotz, 2000, p. 319-324.
  3. a b c d et e Patrick Boucheron, Denis Menjot, Pierre Monnet, « Formes d'émergence, d'affirmation et de déclin des capitales. Rapport introductif », dans Les villes capitales au Moyen Age, Publications de la Sorbonne, coll. « Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public (36e congrès, Istanbul », , 450 p. (ISBN 979-1-03510-189-3, lire en ligne), p. 47-48  .
  4. a b c d e f et g Demotz, 2000, p. 325-332, « I- Le conseil du comte et son évolution significative ».
  5. Castelnuovo, 2000, p. 55-56.
  6. a b et c Demotz, 2018, p. 1.
  7. a b c et d Carrier, sabaudia.org, p. 3, « Les institutions centrales du comté de Savoie : organismes politiques et juridiques (XIe-XVe siècles) ».
  8. a b c et d Demotz, 2018, p. 2.
  9. Demotz, 2018, p. 3.
  10. Perret, 1981, p. 17-24, « Les châtellenies et les châtelains ».
  11. Perret, 1981, p. 27-28, « Les mestralies et les mestraux ».
  12. Perret, 1981, p. 24-26, « Les bailliages et les baillis ».

Vienne[modifier | modifier le code]

Léger convoque, le , à Romans « assemblée publique des comtes et des princes des évêchés de Vienne et de Valence »[1],[2]


Acte : des nones (7) d'octobre de l'an de l'Incarnation 1037, la dixième de l'empereur Conrad But : reconnaissance l'empereur Conrad-le-Salique comme roi de Bourgogne

Les deux royaumes de Bourgogne. L'empereur Conrad le Salique. La ville et le diocèse de Saint-Jean-de-Maurienne/ https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4871381/f45.image.r :

Signataires :

  • archevêque de Tarentaise
  • les évêques Théobald ou Thibaud de Maurienne, de Sion, de Grenoble, de Belley, de Valence et de Die
  • les abbés des monastères de Vienne

Faverges[modifier | modifier le code]

Les composantes du site archéologique.

Localisation de plusieurs lieux importants[modifier | modifier le code]

Carte
Carte des stations de sports d'hiver de Savoie (Savoie Mont-Blanc) :

star-stroked : étoile

wetland : marais

skiing : ski

park : forêt /parc


Syndic Serraval[modifier | modifier le code]

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5834253t/f199.image.r=

Lieux-dits et sobriquets[modifier | modifier le code]

Liste des hameaux, châteaux, fermes et autres lieux habités quelconques portant un nom particulier https://books.google.fr/books?id=RG8DAAAAYAAJ&pg=PA131

  • François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27 p. (lire en ligne)

ADUS : Savoie[modifier | modifier le code]

Le professeur de Géographie, Pierre Préau, observe que les frontières entre la Savoie et le Dauphiné n'ont pas bougé depuis le XIVe siècle, de même que sur le Guiers depuis XVIIe siècle (p.29)

« Il serait inexact de nier le rôle de la géographie dans l'articulation savoyarde, au niveau des sous-ensembles régionaux, qui sont la réalité immédiate, et l'enveloppe physique des "provinces" composant l'ancien duché. Le terme Savoie n'est pas, géographiquement, que la dénomination globale qui recouvre ces identités, mais sa connotation géographique est faible, liée seulement à un facteur de position, de situation. Les compartiments internes, au contraire, fortement délimités par le relief, ont servi de cadre au peuplement et aux premières organisations politiques (Maurienne, Tarentase, Chablais, Faucigny, Savoie-Propre) » (p.49)

« La Savoie n'est pas une région ethno-linguistique » (p.50)

« Un seul fait demeure incontestable : l'identité régionale de la Savoie découle de son histoire qui, si elle est très sensible à celle de la France pour la culture et les mœurs, s'en écarte, le plus souvent, jusqu'en 1860, dans le domaine militaire, politique et diplomatique. « Le régionalisme fondé sur le sentiment et la tradition historique... est le seul qui nous concerne », écrit Arminjon » (p.52-57)

Selon Brunier, la plus mauvaise des solutions serait l'indépendance (p.58)

  • Association pour le développement de l'Université de Savoie, Réalités des pays de Savoie. Rencontres à l'Université de Savoie, Montmélian, , 230 p.

Familles[modifier | modifier le code]

Savoie-Arvillard[modifier | modifier le code]

Famille de Baugé[modifier | modifier le code]

Famille Dénarié[modifier | modifier le code]

Ne pas confondre avec la famille Dénarié de Samoens (anoblie)

Favier[modifier | modifier le code]

La Favier du Noyer olim Favier est une famille originaire de la région naturelle des Bauges, en Savoie. Famille paysanne, dont l'une de ses tiges intègre la magistrature suprême savoyarde, obtenant ainsi l'accès à la noblesse de robe au tout début du XVIIe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille Favier est implantée à Curienne, située sur les contreforts du sud-ouest du massif des Bauges.

François Favier, baron du Noyer, épouse Dame Jeanne-Marie-Méraldine-Émerantiane de Lescheraine (note 44 p.377). Ils ont quatre enfants : Albert, Tancrède, Stéphanie et Camille. Les quatre sont désignés comme héritiers à part égale de leur oncle le marquis Félix-Marie de Lescheraine (testament 1825) (p.274-275). Sébastien-Camille est autorisé à ajouter à son nom celui de Lescheraine, par Décret impérial n°12 149 en date du )[3].

Henri Arminjon, dans son ouvrage sur le Sénat de Savoie (1977), indique que « Cette famille a eu pour source très honorable de sa noblesse l'exercice de la magistrature dans notre souveraine compagnie du Sénat de Savoie »[4].

Personnalité[modifier | modifier le code]

Louis Favier du Noyer : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5765756p/f61.image.r=%22favier%20du%20Noyer%22

  1. Marie-Albert-François-Stéphane-"Frédéric" Favier du Noyer (21 octobre 1839 à Chambéry) « Cote LH/947/3 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Tancrède Favier du Noyer (2 mars 1808 à Chambéry) « Cote LH/947/3 », base Léonore, ministère français de la Culture (13 février 1864)
  3. Joseph Marie Émile Eugène Favier du Noyer de Lescheraine (16 mars 1868 à La Motte-Servolex) « Cote 19800035/69/8516 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. Louis Marie Joseph Robert Favier du Noyer de Lescheraine (24 mai 1864 à Chambéry) « Cote 19800035/15/1913 », base Léonore, ministère français de la Culture

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Famille Ruphy[modifier | modifier le code]

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5834253t/f84.image.r (Famille) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5750659r/f178.image.r=%22Louis%20Ruphy%22architecte?rk=150215;2 (Député)

ThV VII ou VIII[modifier | modifier le code]

https://books.google.com.kh/books?id=_LlXaNgFQHkC&pg=PA180

  • + « Humbert VIII de Villars, petit-fils par sa mère du comte de Genève Amédée III » note de Revue d’histoire diplomatique, vol 87, 1973, p233
  • + « Humbert VIII, dernier comte de Genève et petit-fils par sa mère d'Amédée III, est mort un an plus tôt. » histoire secrète de Genève

Crescherel[modifier | modifier le code]

https://www.cgsavoie.fr/travaux/Famille_CRESCHEREL_d_Ugine.pdf

Louis-Étienne Piccard[modifier | modifier le code]

https://books.google.fr/books?id=Srw7S6LXO2gC&pg=RA3-PA185#v=onepage&q&f=false

Administration savoyarde[modifier | modifier le code]

Administration du comté par les baillis / châtelains > Statuts d'Amédée VIII notamment même si Pierre II (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9799151f/f77.image).

Bailliage[modifier | modifier le code]

Bernard Demotz, « La géographie administrative médiévale. L'exemple du Comté de Savoie. Début XIIIe - début XVe siècles », Le Moyen âge. Bulletin mensuel d'histoire et de philologie, De Boeck & Larcier,‎ , p. 261-300

Modèle:Palette Bailliages savoyards[modifier | modifier le code]

Châtellenie[modifier | modifier le code]

Le châtelain est le gardien du castrum http://www.castellanie.net/docs/Des_rouleaux_et_des_hommes_01_Texte.pdf

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57513361/f255.item.r

Liste[modifier | modifier le code]


Châtellenie d'Aiguebelle ✔️

Châtellenie de Saint-Hyppolite-sur-Aix ✔️

Châtellenie d'Alby ✔️

Châtellenie des Allinges-Neuf ✔️

Châtellenie d'Annecy ✔️

Châtellenie d'Apremont Ain ou Savoie ?

Châtellenie d'Arlod et la Tour du Châtel ✔️

Châtellenie d'Ayse, Ballon et Cluses ✔️

Châtellenie de Baleyson ✔️

Châtellenie de Ballaison, Beauregard et Troches ✔️

Châtellenie de La Bâthie de Seyssel ✔️

Châtellenie de La Batie et la Balme ✔️

Châtellenie de Beaufort ✔️

Châtellenie de Bonne ✔️

Châtellenie de Bonneville ✔️

Châtellenie des Bornes vidomnat des Bornes ✔️

Châtellenie du Bourget et Voglans ✔️

Châtellenie de Briançon et Salins

Châtellenie de Cessens et Grésy ✔️

Châtellenie de Chablais Chillon ?

Châtellenie de Chambéry, Entre-deux-Guiers et Saint-Alban

Châtellenie de Chanaz et Yenne incomplet

Châtellenie de Charousse ✔️

Châtellenie du Châtelard ✔️

Châtellenie du Châtelet du Crédoz ✔️

Châtellenie de Châtillon et Cluses ✔️

Châtellenie de Chaumont ✔️

Châtellenie de Chevron incomplet

Châtellenie de Clermont ✔️

Châtellenie de Conflans ✔️

Châtellenie de Corbière ✔️

Châtellenie de Cordon et Saint-Genix en attente

Châtellenie de Cusy ✔️

Châtellenie de Duingt ✔️

Châtellenie d'Entremont en attente

Châtellenie d'Étoile en Bauges éphémère

Châtellenie d'Évian et Féternes ✔️

Châtellenie de Faucigny ✔️

Châtellenie de Faverges ✔️

Châtellenie de Flumet ✔️

Châtellenie de Gaillard ✔️

Châtellenie de Gex, Ballon, Ayze et Cluses Judicature mage de Faucigny

Châtellenie de Gruffy ✔️

Châtellenie d'Hermance ✔️

Châtellenie des Marches ✔️

Châtellenie de Masongy confusion avec vidomnat de Massongex (CH)

Châtellenie de Maurienne ✔️

Châtellenie de Miolans incomplet

Châtellenie des Mollettes ✔️

Châtellenie de Montfalcon entre Aix et Albens, berceau de la famille de Montfalcon ✔️

Châtellenie de Monthoux ✔️

Châtellenie de Montjoie ✔️

Châtellenie de Montmayeur éphémère ?

Châtellenie de Montmélian ✔️

Châtellenie de Mornex ✔️

Châtellenie de Nernier incomplet

Châtellenie de Novalaise mestralie

Châtellenie de Pont-de-Beauvoisin

Châtellenie de Ripaille

Châtellenie de La Roche

Châtellenie de Rochefort

Châtellenie de La Rochette

Châtellenie de Rumilly ✔️

Châtellenie de Rumilly-sous-Cornillon ✔️

Châtellenie de Saint-Alban et Monterminod

Châtellenie de Saint-Jean-de-Maurienne

Châtellenie de Saint-Pierre-de-Soucy

Châtellenie de Sallanches et terre de Gex en Faucigny ✔️

Châtellenie de Sallenove

Châtellenie de Samoëns ✔️

Châtellenie de Savoie

Châtellenie de Seyssel et Dorches

Châtellenie de Soyrier

Châtellenie de Tarentaise ✔️

Châtellenie de Tarentaise et Maurienne

Châtellenie de Ternier ✔️

Châtellenie de Thônes ✔️

Châtellenie de Tournon ✔️

Châtellenie d'Ugine ✔️

Châtellenie de la Val des Clets ✔️

châtellenie de Valloire : souveraineté des évêques de Maurienne (Montricher, Albane et Valloire) - Gros p.305

Châtellenie de Villardsallet

Châtellenie de Vuache ✔️

Châtellenie de Vulpillières

Châtellenie d'Yvoire ✔️


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Barnard de Romans. Nouvelle édition complète d'après le manuscrit original classée par ordre chronologique. Première partie ( 817-1093), Romans, , chap. 79, p. 89-94.
  2. Laurent Ripart, « Du comitatus à l’episcopatus : le partage du pagus de Sermorens entre les diocèses de Vienne et de Grenoble (1107) », dans Florian Mazel (sous la dir.), L'espace du diocèse. Genèse d'un territoire dans l'Occident médiéval (Ve-XIIIe siècle), Presses universitaires de Rennes, , 434 p. (ISBN 978-2-75350-625-1, lire en ligne).
  3. Borel, 1865, vol. 22, p. 335 (lire en ligne).
  4. Henri Arminjon, De la Noblesse des sénateurs au souverain Sénat de Savoie et des maîtres-auditeurs à la Chambre des comptes, Charbonnière-les-Bains, Gardet, coll. « Documents (vol. X) de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », , 206 p. (lire en ligne sur Gallica).

Novalaise[modifier | modifier le code]

1201 ou 1291 / 1292 : vente de la mestralie de Novalaise (Petit-Bugey / Bugey savoyard) au comte de Savoie, Amédée V, par Guigue de Gerbaix

http://www.savoie.fr/archives73/histoire_des_communes/NOVALAISE.pdf

Apremont[modifier | modifier le code]

Jean de Montchabod, conseiller ducal (1481), capitaine et châtelain du château d'Apremont (Félix Bernard, Au pays de Montmayeur: études d'histoire féodale sur l'Ager de Montmayeur, Impr. Moderne, 1933, 126 pages, p.44)

Entremont[modifier | modifier le code]

Châtellenie + mestralie de la chartreuse

Seigneurie d'Entremont : Montbel, puis confiscation passant au XV• siècle au profit des Montmayeur, puis des Miolans jusqu'au début du XVIe où il passe aux Bellegarde. Ces derniers obtiennent son érection en comté en 1682. A la veille de l'invasion française, il est entre les mains du comte Fichet (Entremont-le-Vieux - p.177-178)

Cordon / St Genix[modifier | modifier le code]

xxx est le siège d'une châtellenie, dit aussi mandement (mandamentum), [2]. Elle est l'une des six châtellenies du bailliage de Novalaise[2].

QUAND les comtes de Savoie unissent la petite châtellenie de Cordon à celle plus importante de Saint-Genix (Genis)[2],[3]. Cette dernière relevait directement des comtes puis ducs de Savoie[3]. La châtellenie de Cordon possédait un port, sur la rive droite du Rhône, tandis que sur la rive opposée se trouvait le château comtal de Saint-Genix.

Entre la fin du XIIIe siècle et le siècle suivant, la place des familles originaires de Chambéry dans l'obtention de la fonction châtelaine reste importante[6].

Fonds d'archives ;

Pont-de-Beauvoisin[modifier | modifier le code]

Entre la fin du XIIIe siècle et le siècle suivant, la place des familles originaires de Chambéry dans l'obtention de la fonction châtelaine reste importante[7].

La Rochette[modifier | modifier le code]

Entre la fin du XIIIe siècle et le siècle suivant, la place des familles originaires de Chambéry dans l'obtention de la fonction châtelaine reste importante[8].

https://www.valgelon-la-rochette.com/wp-content/uploads/2017/10/bmn15.pdf

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65748092/f159.image.r

Chanaz[modifier | modifier le code]

A classer[modifier | modifier le code]

Louis de Savoie-Achaïe, prince de Piémont, lieutenant général de Savoie, est à l'origine de la réunification de la châtellenie de Chanaz avec celle d'Yenne[9].

Chanaz (XIIIe et XIVe s), unie aux XIVe et XVe s., tantôt à celle d'Yenne, tantôt à celle de Rochefort. Les châtellenies d'Y. et de C. sont inféodées à la famille Visconti au cours de la seconde moitié du XIVe s. et au début du XVe. Au s. suivant, Chanaz passe à la baronnie de Lucey. => HCS-AIX 338-347


=> droit de péage

1431 : Jean de Richard dit Barbier était châtelain de Bonne de Savoie, princesse d'Achaïe, pour les châtellenies de Rochefort et Chanaz (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k487389r/f489.image.r / Histoire de l'ancienne Chautagne, 1911, p.261) => affermé pour 4 ans

Yenne[modifier | modifier le code]

QUOI est le siège d'une châtellenie, dit aussi mandement (mandamentum), vers 1310[2]. Elle est l'une des six châtellenies du bailliage de Novalaise[2].

Territoire de la châtellenie : Billième

Romont[modifier | modifier le code]

Châtellenie de Romont 1239 avec Pierre de Savoie

Sources[modifier | modifier le code]

  • Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, t. 2, Académie salésienne, , 1070 p. (lire en ligne), « Annexe n°4 - Listes des châtelains et fermiers de châtellenies de l'apanage aux XVIe et XVIIe siècle », p. 927-950, «  ».
  • Guido Castelnuovo Physionomie administrative et statut social des officiers savoyards au bas Moyen Âge : entre le prince, la ville et la seigneurie (XIVe-XVe siècle) https://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_1999_act_29_1_1745

Duché de Savoie :

  • https://books.google.fr/books?id=0aoJCwAAQBAJ&pg=PA260 Genevois + Faucigny + Beaufort
  • Laurent Perrillat, « Le contrôle des comptes et l’enregistrement à la Chambre des comptes de Genevois », dans Dominique Le Page, Contrôler les finances sous l’Ancien Régime. Regards d’aujourd’hui sur les Chambres des comptes. Colloque des 28, 29 et 30 septembre 2007, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 664 p. (ISBN 978-2-11-097514-0, lire en ligne), p. 259-275
  • Avrieux
  • Chanaz siège d'une châtellenie du XIIIe et XIVe siècle, puis unie à Yenne puis à Rochefort

Châtellenie du Chablais dont le château de Chillon est le centre[10].

Genevois

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k487289f/f172.image.r

Saint-Cassin

http://www.parc-chartreuse.net/wp-content/uploads/2018/01/saint-cassin.pdf

Seigneurie[modifier | modifier le code]

https://books.google.fr/books?id=JV-hg4Ul-iEC&pg=PA484

La seigneurie de La Val-d'Isère (Laval) est une ancienne seigneurie du Moyen Âge. Elle correspond la haute vallée de l'Isère ou Haute-Tarentaise, avec le château de Séez pour centre. Elle est érigée en baronnie puis en comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

haute vallée de l'Isère ou Haute-Tarentaise : du torrent du Versoyen, près de Bourg-Saint-Maurice, jusqu'aux confins du Piémont en amont

Le centre : Séez, château de la famille de Sextis

constituée de cinq paroisses : Séez, Montvalezan, Sainte-Foy, Villaroger et Tignes (Histoire des communes savoyardes. Savoie - Volume 4 - Page 173) / La Val de Tignes

divisée en 2 châtellenies (Bradel) :

  • Sainte-Foy + Tignes et Laval
  • Séez, Saint-Germain, Montvalezan et Villaroger

Histoire[modifier | modifier le code]

érigé en fief le par le comte de Savoie, Amédée V, pour Jacquemet II de Beaufort puis par mariage au Duin dit Maréschal, puis 1540 : vicomte de Tarentaise (Jean-Louis Bradel, Ste Foy, La Gurraz-Villaroger : Vie, art et traditions en Haute-Tarentaise, 1977, pp.18-19 (présentation en ligne)

1611 : seigneur et baron de la Valdisère (Bradel) 1615 : comté (Bradel) 1781 : famille d'Allinges (Bradel)

Châteaux[modifier | modifier le code]

à propos des "tours sarrasines" dans les Alpes : Blondel, L'architecture militaire au temps de Pierre II de Savoie, dans Genava, t. XIII, 1935, p. 271-321

https://www.e-periodica.ch/digbib/volumes?UID=gen-001

château de L'Huïlle ou l'Huille[modifier | modifier le code]

Le seigneur Clarelli selon Félix Bernard / Pierre de l'Aiguille, suivi des familles "de Vados", du Gua et celle d'Arvillard (Histoire des communes savoyardes, p.533)

bombardé en même temps que le fort d'Aiguebelle, et le château de la Rochette par les troupes françaises de Louis XIII

Châtellenie des Huiles[modifier | modifier le code]

Châtellenie de L'Huïlle comprenait quatre communes en montagne (Le Pontet, Le Bourget, La Table et Le Verneil) et celle de La Croix-de-la-Rochette situé en plaine avec des vignobles

=> regroupement avec celle de La Rochette

Avrigny / Maison forte de Vulpillières[modifier | modifier le code]

ancienne paroisse d'Avregny Avrignier, sur la gauche des Usses

  • maison de Templiers - ruines, mentionné dès 1355
  • Possession des de Compeys de Thorens (1317-1538), les de Viry, de l'Allée, enfin les nobles Reydet de Choisy (1568-1793).
  • Dominique Bouverat, « La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières », Mémoires et documents publiés par l'Académie salésienne, 2007, t. 114, pp. 163-188 ([PDF] lire en ligne).


Conflans[modifier | modifier le code]

Castrum :

  • maison forte appartenant à l'archevêque, dans l'enceinte, pour protéger la porte[11]
  • Une partie du château devient la maison forte de la Cour, et seule s'est maintenue jusqu'à nos jours la tour dite sarrasine.
La Porte de Savoie et la Petite Roche
  • La Tour Ramus
  • La Tour Nasine

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9648599q/f83.item.r=Petite%20Roche

  1. a et b ADS1.
  2. a b c d et e Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3), p. 475.
  3. a et b François Mugnier, Comptes de la châtellenie de La Balme en Genevois et extraits de comptes des châtellenies de St-Genis, Seyssel et Chaumont, Chambéry, impr. de Ménard, , 104 p. (lire en ligne), p. 14.
  4. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3), p. 411.
  5. a et b Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263,‎ , p. 671-682, Annexe 11 : liste des châtelains recensés dans le cadre de cette étude (lire en ligne [PDF]) extrait de sa Thèse de doctorat d'Histoire dirigée par Etienne Hubert, Université Lumière-Lyon-II (lire en ligne).
  6. Pierre Lafargue, « Les élites chambériennes et la fonction châtelaine », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne), p. 201.
  7. Pierre Lafargue, « Les élites chambériennes et la fonction châtelaine », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne), p. 201.
  8. Pierre Lafargue, « Les élites chambériennes et la fonction châtelaine », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne), p. 201.
  9. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Côte d'Or: Archives civiles, Série B, Volume 4, Paul Dupont, 1876, p. 202 (lire en ligne)
  10. Hubert Wyrill, Réforme et Contre-Réforme en Savoie, 1536-1679 : de Guillaume Farel à François de Sales, Éditions Olivetan, , 275 p. (lire en ligne), p. 10.
  11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées PFS p.231

Château de Cuines[modifier | modifier le code]

  • 14 décembre 1279 « reconnaissance pour la juridiction et le château de Cuines à Philippe de Savoie » (La Maurienne - Page 255)
  • 1350 mariage de Jean II de La Chambre avec Agnès de Savoie-Achaïe, branche cadette de la maison de Savoie

Château de Saint-Michel dit du Lac[modifier | modifier le code]

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5719256t/f261.item.r

Château de Voiron[modifier | modifier le code]

Le château de Voiron (latin castrum voronis, castrum Voironem) est château fort, du e siècle, édifié par les comtes de Savoie et disparu (?). Son emplacement précis n'est pas connu, mais il se situait très probablement sur la colline située dans la partie nord de la commune de Voiron, dans le département de l'Isère.

Situation[modifier | modifier le code]

L'emplacement du château de Voiron se situe le département français de l'Isère sur la commune de Voiron, sur une colline, à xxx mètres d'altitude, dominant l'ancien bourg de Sermorens. Il se situe en zone de contact entre la plaine de l'Isère et le Bas-Dauphiné et l'avant-pays alpin avec les massifs de la Chartreuse et du Vercors[1].

Le château a été installé sur une colline décrite comme « inexpugnable au Nord et à l'Ouest », en raison des escarpements creusés par la Morge[1]. Par ailleurs, sur la rive adverse, se trouve les pentes de La Vouise[1]. Pour la partie méridionale, la pente constitue une réelle difficulté d'accès[1].

Depuis les remparts, la vue est ainsi dégagée afin d'observée la plaine de l'Isère et le Bas-Dauphiné[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention — castrum Voironem — du château date de 1107, selon le Cartulaire A de saint Hugues[1], édité en 1869 par Jules Marion[2],[3]. Il est mentionné dans le pagus de Sermorens (Salmorenc) lors d'un partage entre entre les diocèses de Vienne et de Grenoble, par le pape Pascal II, au cours duquel il échoit avec dix autres châteaux à l'évêque de Hugues de Grenoble[1],[3].

Attention château de Sermorens ? Emplacement confusion ?

Château détruit par la volonté le pape peu après la partition. Rôle de Pierre II dans le développement du bourg de Voiron => charte des franchises qui fait notamment relever le château (p.190) 200 m plus à l'Est[3].

Au cours du XIIe siècle, un bourg se développe au pied du château[4]. Le comte Pierre II de Savoie (1263-1268) entreprend des travaux pour agrandi le château et fait construire une enceint pour protéger le bourg[4]. C'est au cours de cette période que le nom de Voiron s'impose et remplace Salmorenc ou Sermorenc[4].

  • à partir de 1260 devient « castellaria » (châtellenie)
  • 1327 c'est le chef-lieu du bailliage du Viennois
  • 1327, le Vorionnais revient au Dauphin
  • 1375, définitivement dauphinois

Description[modifier | modifier le code]

Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g M. Jouanny, « Voiron. Etude de géographie urbaine », Revue de géographie alpine, vol. 15, no 2,‎ , p. 171-248 (lire en ligne).
  2. (en) Jules Marion, Cartulaires de l'église Cathédrale de Grenoble dits Cartulaires de Saint-Hugues, Cambridge University Press, coll. « Cambridge Library Collection - Medieval History » (réimpr. 2010) (1re éd. 1869), 662 p. (ISBN 978-1-10801-982-8).
  3. a b et c Laurent Ripart, « Du comitatus à l’episcopatus : le partage du pagus de Sermorens entre les diocèses de Vienne et de Grenoble (1107) », dans Florian Mazel (sous la dir.), L'espace du diocèse. Genèse d'un territoire dans l'Occident médiéval (Ve-XIIIe siècle), Presses universitaires de Rennes, , 434 p. (ISBN 978-2-75350-625-1, lire en ligne)
  4. a b et c Michelle Berger, Histoire des communes de l'Isère : Grenoble et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 469 p., p. 444.

Diocèse de Genève[modifier | modifier le code]

Alamand de Saint-Jeoire : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9651386h/f38.image.r

Vidomne de Genève (1314-1373)[modifier | modifier le code]

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57506694/f136.image.r

Marche de Turin[modifier | modifier le code]

Marche ou marquisat de Turin / Suse / Arduine (Latin: marca Arduinica)

https://books.google.fr/books?id=kplTAAAAcAAJ&pg=PA142

https://books.google.fr/books?id=y58iAQAAIAAJ&q=%22marquisat+de+Suse%22&dq=%22marquisat+de+Suse%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwif5a7nkf3WAhVMDxoKHXvdCn84MhDoAQg3MAM

Sergi, G. (1995), I confini del potere. Marche e signorie fra due regni medievali

Valais savoyard[modifier | modifier le code]

Limite : Morge (affluent du Rhône)

Croix d'Ottans :

Semnoz[modifier | modifier le code]

Histoire :

Domaine :

Cartes[modifier | modifier le code]

Guerre delphino-savoyarde[modifier | modifier le code]

La conflit delphino-savoyard est un conflit, caractérisé par des guerres entrecoupées de trêves, plus ou moins longues, opposant les princes de Dauphiné de Viennois et du comté de Savoie, entre les xxxx xxxx. Ce conflit a pu entraîner, selon les périodes, les puissances voisines du Genevois et de Faucigny. Le conflit prend fin avec le traité de Paris et la fixation de la frontières entre les deux principautés.


Définition temporelle : jalons à travailler[modifier | modifier le code]

Le médiéviste Alain Kersuzan (2005) la décrit comme « Une guerre de marche, tenace, à la fois longue et intermittente, limitée dans ses procédés et ses objectifs, sorte de guerre de Cent ans régionale »[1].

Les historiens contemporains utilisent l'expression de « guerre de «septante ans» » (Demotz, 2000[2]) pour qualifier le conflit. Alfred Dufour, historien suisse du droit, observe que la période allant de 1280 à 1329 est marqué par des « guerres féodales » entre les deux familles comtales[3]. Le médiéviste Bernard Demotz parle lui de « véritable guerre de cent ans », qui a débuté vers 1234[4].

exemple : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6575647c/f16.image.r=%22guerre%20delphino-savoyarde%22

Contexte : aux origines du conflit[modifier | modifier le code]

Les tensions entre les comtes d'Albon et de Savoie prennent naissance lors du partage par l'archevêque de Vienne, Burchard, vers 1029-1030 du comté de Vienne[5],[6]. La partie nord revient au comte Humbert dit de Maurienne-Savoie, le Viennois savoyard, et la partie sud à la famille d'Albon[6],[7], qui prend le contrôle à la même période sur le comté de Grésivaudan dit aussi pays de Grenoble[5].

Les premiers conflits opposant le Dauphiné au Savoie débutent dans un contexte de constitution d'ensembles territoriaux homogènes au cours du XIIe siècle[8]. La guerre, à proprement parler, prend naissance au cours des années 1140 entre Guigues IV d'Albon, dauphin de Viennois, et Amédée III de Maurienne, comte de Savoie[9]. Il s'agit d'un conflit de voisinage et de délimitation des aires d'influences seigneuriales entre les marches du Dauphiné et de la Savoie, soit dans la vallée du Grésivaudan[9] et la région dite des Marches, au sud de la Savoie Propre[10],[11]. Au cours de cette première guerre, le dauphins de Viennois Guigues IV trouve la mort durant le siège de la citadelle savoyarde de Montmélian (1142)[9], forteresse qui verrouille l'accès à la Savoie[10],[11].

Une dizaine d'années plus tard (1154), Guigues V d'Albon, fils du précédent devenu majeur, décide de venger son père et met à nouveau le siège à Montmélian[9],[11]. La citadelle demeurant imprenable, le conflit se déplace en Grésivaudan[12].

Vers la fin du XIIe siècle, les tensions dégénèrent en une véritable « guerre de marche, à la fois tenace, intermittente, limitée dans ses objectifs et ses procédés », selon le médiéviste Alain Kersuzan[13].

Matériel[modifier | modifier le code]

Au siècle suivant, chacune des deux puissances régionales tend à affirmer son pouvoir et créer des alliances afin de garantir son implantation

Avec l'avènement du comte Pierre II de Savoie, en 1263, le Faucigny rentre dans le domaine de la Savoie par mariage.

Le conflit opposant les deux maisons a pour conséquences le renforcement des fortifications aux marches des principautés avec notamment la création des bâties ou de maisons fortes[8], que l'on appelle incastellamento.

Principales phases du conflit[modifier | modifier le code]

  1. Selon Demotz = Guerre de « septante ans » (Demotz p.54) => 5 conflits décrits
  2. Johannès Pallière les suivantes :
  • 1282-1287
  • 1289-1293
  • 1299-1314
  • 1324-1334
  1. Kersuzan ?
  1. Qui ?
  • 1282-1287
  • 1288-1293
  • 1297-1307
  • 1311-1327
  1. Payraud, 2009 (p.114)
  • la période de construction de l'Etat (1234-1282),
  • le tournant de guerre delphino-savoyarde (1282-1355)

En 1314, une paix est signée dans l'église de Villard-Benoît[12],[14]. Le traité est signé le , entre le comte de Savoie Amédée V, et le dauphin de Viennois Jean II, sous les auspices de l'archevêque de Tarentaise, Bertrand Ier de Bertrand, et l'évêque de Grenoble, Guillaume IV de Royn[14]. L'acte stipule que les deux princes échangent des mandements, mais aussi qu'ils ne doivent plus construire de bâties « dans deux zones limitrophes : entre les Molettes et le Bréda au mandement d'Avalon et dans le mandement savoyard de Voiron et de La Buisse, si proche de Grenoble » (Bernard)[14]. Cette trêve est « à peu près respectée »[15].

  • 1324 Hugues succède à Guillaume. 1326, prise du château de Ballon (Lancrans, Bugey) par les Savoyards.


Vers un traité la paix[modifier | modifier le code]

Au mois de mai 1334, une paix est signée. Le 2 mai[12], une négociation dite « traité de Chapareillan » entre le dauphin Humbert II, et le comte Aimon de Savoie a lieu près du pont de la rivière appelée Glandon, située entre Chapareillan (Dauphiné) et Montmélian (Savoie), afin de conclure une paix[8],[16],[17]. Le traité est signé le 7 mai, à Lyon[12].

En 1349 le Dauphiné tomba par héritage de Humbert II (sans descendance) à la maison de France, grand royaume qui à l'époque ne souhaitait pas en découdre avec la Savoie

1355 : traité de Paris, fin du conflit.

  • la frontière entre le Dauphiné et le comté de Savoie fixée sur le Rhône
  • Le Pays de Gex est cédé à la Savoie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Réjane Brondy, Bernard Demotz et Jean-Pierre Leguay, La Savoie de l’an mil à la Réforme, XIe siècle-début XVIe siècle, Rennes, Ouest-France, coll. « Histoire de la Savoie », , 455 p. (ISBN 2-85882-536-X).
  • Matthieu de la Corbière, « Les châteaux du Haut-Rhône genevois : étude d'une frontière au cours de la guerre delphino-savoyarde (1234-1355) », Genava, no XLV,‎ , p. 13-24 (lire en ligne).
  • Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Bruno Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie. 1309-1409, vol. 247, École française de Rome, , 512 p. (ISBN 978-2-7283-0539-1, lire en ligne).
  • Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné, 1282-1355, vol. 14, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 978-2-72970-762-0, lire en ligne), p. 97.
    • auteur d'une thèse de doctorat en Histoire médiévale, intitulée « Le réseau castral savoyard de Bresse et de Bugey pendant la guerre delphino-savoyarde : 1282-1355 » (2002), sous la direction de Christian Guilleré.
  • Sylvain Macherat, Christian Guilleré, Roberto Biolzi, Les sources du financement de la guerre en Savoie (1308-1354). Les comptes des guerres avant les trésoriers des guerres, Université de Savoie, coll. « Castellania n°2 », , 300 p. (ISBN 978-2-37741-007-1).
  • Nathalie Nicolas, La guerre et les fortifications du Haut-Dauphiné, Presses universitaires de Provence, , 377 p. (lire en ligne).
  • Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263,‎ , p. 353 (lire en ligne [PDF])
    Thèse de doctorat d'Histoire

sous la direction de Monsieur Étienne Hubert (EHESS).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Kersuzan, 2005, p. 7 (lire en ligne).
  2. Demotz, 2000, p. 54.
  3. Alfred Dufour, Histoire de Genève, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (lire en ligne), p. 17-18.
  4. Savoie de l’an mil à la Réforme, 1984, p. 144.
  5. a et b Johannès Pallière, De la Savoie au Comté de Nice en 1760. La question des Alpes : aspects de la question des Alpes occidentales jusqu'a 1760, vol. 2, La Fontaine de Siloé, , 517 p. (ISBN 978-2-84206-339-9, lire en ligne), p. 28.
  6. a et b André Pelletier, Histoire de Vienne, FeniXX, coll. « Histoire des villes de France », , 160 p. (lire en ligne), p. 38-39.
  7. * Michelle Berger, Madeleine Coste, Roger Coste & al., Histoire des communes de l'Isère : 1er volume, généralités, arrondissement de vienne, Saint-Étienne, Horvath, , 432 p. (ISBN 978-2-71710-492-9), p. 56.
  8. a b et c Sarah Goeller, « Les maisons fortes de la partie méridionale du Bas-Dauphiné du XIIe au début du XVIe siècle », Château-Gaillard, études de castellologie médiévale, Caen, Publications du Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales, no XXII : Château et peuplement, actes du colloque international de Voiron (France) 27 août au 4 septembre 2004,‎ , p. 175-180 (ISBN 978-2-902685-34-9, lire en ligne).
  9. a b c et d Kersuzan, 2005, p. 39 (lire en ligne).
  10. a et b Demotz 2000, p. 24.
  11. a b et c Edmond Brocard, Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 185-190.
  12. a b c et d Johannès Pallière, De la Savoie au Comté de Nice en 1760. La question des Alpes : aspects de la question des Alpes occidentales jusqu'a 1760, vol. 2, La Fontaine de Siloé, , 517 p. (ISBN 978-2-84206-339-9, lire en ligne), p. 29
  13. Kersuzan, 2005, p. 32 (lire en ligne).
  14. a b et c Félix Bernard, Histoire de Montmélian, chef-lieu du comté et bailliage de Savoie, des origines à 1706, Imprimerie Allier, , 429 p., p. 105.
  15. Kersuzan, 2005, p. 15 (lire en ligne).
  16. Léon Ménabréa, Les Alpes historiques. Première étude Montmélian et les Alpes, étude historique accompagnée de documents inédits, Chambéry, imp. de Puthod, (lire en ligne), p. 173.
  17. Kersuzan, 2005, p. 79.

[[Catégorie:Guerre de succession]] [[Catégorie:Histoire de Savoie]] [[Catégorie:Histoire du Dauphiné]] [[Catégorie:Histoire de la France médiévale]] [[Catégorie:Guerre de l'histoire de France]]

//[modifier | modifier le code]

https://www.ge.ch/patrimoine/sca/docs/pub/Rouelbeau.pdf

  1. 1174 - 1210/11, Aymon le chartreux[1] ou Aymon Ier de Briançon. Il reçoit de Fédéric Barberousse en 1186 un privilège lui donnant toute autorité en matière d'acquisition foncière dans son diocèse[2].

chartreux de la Grande-Chartreuse, élu vers 1175 archevêque de Tarentaise (Lovie p.42)

http://www.digi-archives.org/fonds/edit-gen/static/table.html#F

  • Testament Guigues en 1267, ses enfants Jean, Anne et Catherine [1015]
  • Trêve dans le conflit opposant Guigues au comte Philippe de Savoie [1041]

Humbertiens[modifier | modifier le code]

Les Humbertiens sont un lignage de noblesse médiévale qui apparait dans le royaume de Bourgogne vers la fin du Xe siècle. Il se constitue autour du comte Humbert et de sa famille (frères, fils, neveux et cousins). Les Humbertiens accroissent leur puissance et leur implantation au cours des XIe au XIIe siècles, avant de donner naissance à la maison de Savoie.

Origines[modifier | modifier le code]

Menabrea sur l'origine des Humbertiens / Maison de Savoie https://books.google.fr/books?id=g5AxAQAAMAAJ&pg=PA62

Une origine légendaire : Bérold[modifier | modifier le code]

Jehan d'Orieville (ou Orronville), dit Cabaret entreprend l'écriture d'une Chronique de Savoye, à la demande du comte Amédée VIII de Savoie, vers 1417-1419. L'historiographe met en place une origine saxonne de la maison de Savoie, à travers un personnage légendaire, Bérold (parfois Berthold)[3],[4]. Ce personnage est ainsi décrit, dans le premier chapitre de l'ouvrage, comme un personnage puissant et charmeur, neveu de l'empereur Othon III.

Cette approche est reprise par les différentes chroniques écrites par la suite et notamment par le généalogiste originaire du mâconnais, Samuel Guichenon.

Bérold comme souche avec plusieurs origines avancées :

    • Guichennon : origine saxonne, Berold ou Berthold serait ainsi le fils d'Hugues de Saxe, fils d'Immed, proches parents des premiers Othoniens
    • Servion Champier, Paradin, Wanderburch, Pingon : descendant de Hugues de Saxe, petit-fils de l'empereur Othon Ier
    • P. Monod, Nostradamus, Guichenon : descendant de Wittichind, chef des Saxons, qui s'opposa à Charlemagne
    • Del Bene : origine commune à Bérold et Hugues Capet
    • Eccard : le trisaïeul de Bérold est un Boson, comte de Turin
    • Rangone et Lévrier, descendant des Walbeck
    • de Rivaz et David : comtes d'Alsace de race carolingienne
    • Xavier de Vignet « Humbert I aux Blanches-Mains » dans Mémoires de l'Académie de Savoie (1828), reprend l'idée de Guichenon mais reconnaît l'absence de traces sur ce Bérold en Savoie (Lire en ligne)

— reprise par le généalogiste Samuel Guichenon (1607-1664) ou encore l'érudit Xavier de Vignet (1780-1844)e[5] —, donne pour père au comte Humbert un certain Bérold (parfois Berthold)[6]. Ce personnage serait un proche parent de l'empereur Othon III — parfois présenté comme neveu[4] — qui selon la Chronique de Cabaret (chap. 1) aurait fui le Saint-Empire pour se réfugier dans le royaume de Provence, après découvert puis assassiné la femme de l’empereur et son amant[6]. Il se mit au service du roi d'Arles jusqu'à devenir son capitaine général. Victorieux face aux Piémontais, il devient par la suite le régent à la mort du roi. L'Empereur lui pardonne et donne la Maurienne à son fils, Humbert.

Cabaret apportait ainsi au comte Amédée VIII de Savoie une justification prestigieuse quant à l'origine des de Savoie[7],[8]. Cette origine permettait de prouver leur origine saxonne, tout comme la maison impériale des Ottoniens, et donc leur droit à ceindre, en tant que princes du Saint-Empire, la couronne impériale[4],[9].

Origine italienne[modifier | modifier le code]

    • Lodovico della Chiesa : comte Humbert serait né d'Oddon-Guillaume, petit-fils de Bérenger II, marquis d'Ivrée et roi d'Italie
    • Nappione partage avec quelques nuances cette thèse
    • Maffei : origine en s'appuyant sur charte de 1098 où Humbert II où il indique qu'il respectera la loi romaine (document qui aurait été tronqué par Guichenon)

Origine bourguignonne[modifier | modifier le code]

Une origine bosonide > L. Ripart F. Demotz

    • de Las Casas : descendant de Boson, roi de Provence ou d'Arles
    • Cibrario et Promis : Humbert fils d'Hermangarde, reine de Bourgogne, avec Manassès comte Bourguignon
    • Denis de Salvaing
    • Nicolas Chorier
    • Leon Menabrea relève la possibilité à partir de la charte de 1024 où Buchard fils d'Humbert fait des donations à l'église de Saint-André-de-Vienne. Mais refute l'idée que le comte Humbert soit issu de cette union (Lire en ligne)
    • Frédéric Charles Jean Gingins de la Sarraz « Mémoire sur l'origine de la maison de Savoie », dans « Histoire de la Cité et du canton des Equestres », Mémoires et documents publiés par la société d'histoire de la suisse Romande (1865), tome XX (Lire en ligne) : avance l'hypothèse d'une proximité avec les Bosonides, descendants de Boson l'Ancien
    • Carutti « Humbert I aux Blanches-Mains » dans Mémoires de l'Académie de Savoie (1886) (Lire en ligne) Amédée et les Humbertiens apparaissant en Dauphiné au cours du Xe siècle
    • Georges de Manteyer (1867-1948) imagine une provenance de Bourgogne, ,du fait d'une proximité territoriale mais aussi d'alliances observées entre les Hugonides, comtes de Provence, et les Humbertiens. Il avance qu'il serait un petit-fils de Garnier de Sens, comte de Troyes et vicomte de Sens (Ménabréa en parle dans son ouvrage p.48 édition de 2009 / consulter également Paul Guichonnet (1996), Nouvelle histoire de la Savoie - Page 114). dans Les Origines de la maison de Savoie en Bourgogne (940-1060), Rome, Cuggiani, 1899, 284 pages.
      • Maurice Chaume reprend le système avec plusieurs modifications et améliorations Recherches d'histoire chrétienne et médiévale (1947).
    • Charles William Previté-Orton (1877–1947) fait une synthèse des travaux précédents et s'interroge sur la possibilité de l'émergence d'une famille locale les Savoie-Belley avec un père Amédée (Amadeus), fils d'un certain Humbert (v.927-v.976) comte de Belley (en) Charles William Previté-Orton, The Early History of the House of Savoy: 1000-1233, Cambridge, Cambridge University Press (réimpr. 2013) (1re éd. 1912), 512 p. (lire en ligne), p. 41 et suivantes, 100-123.
    • Maxime Reymond (1872-1951), archiviste Vaudois, propose comme ancêtres d'Humbert les Vermandois, du diocèse de Belley, dans Les origines de la maison de Savoie (1919)
    • Maxime Reymond, Les origines de la maison de Savoie (1919) pense que les Vermandois seraient les ascendants d'Humbert aux Blanches-Mains ([PDF] [ http://dx.doi.org/10.5169/seals-64288])

Implantations[modifier | modifier le code]

Les Humbertiens émergent dans le royaume de Bourgogne au cours du Xe siècle. Leurs possessions

Personnalités[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Brugnon, « Belley, la Savoie et la Maurienne. Aux origines des premiers humbertiens connus. Que dit la recherche récente ? » Conférence organisée par la Société d'Histoire et d'Archéologie de Maurienne (9 décembre 2015) à Saint-Jean-de-Maurienne
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05101-676-3).
  • Réjane Brondy, Bernard Demotz, Jean-Pierre Leguay, Histoire de Savoie - La Savoie de l'an mil à la Réforme, XIe-début XVIe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon Marie-Claude Guigue de 1037 à 1053, Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 453.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. D'après Gallia Christiana, XII, Instrum., p. 387.
  3. Isabelle Parron-Kontis, Bénédicte Palazzo-Bertholon et Gabrielle Michaux, La cathédrale Saint-Pierre en Tarentaise et le groupe épiscopal de Maurienne, Association lyonnaise pour la promotion de l'archéologie en Rhône-Alpes, , 154 p., p. 35.
  4. a b et c Histoire de Savoie 1984, p. 23.
  5. Xavier de Vignet, membre fondateur de l'Académie de Savoie, est l'auteur d'un Mémoire sur Humbert aux Blanches-Mains (1828). Toutefois, il reconnait qu'aucune source n'indique la présence de ce prince saxon en Savoie.
  6. a et b Claude Genoux, Histoire de la Savoie, 1852, réédition La Fontaine de Siloé, Montmélian 1997, (ISBN 284206044X), « Bérold de Saxe » p. 69-70.
  7. Daniel Chaubet, « Bérold de Saxe, un héros mythique fondateur de dynasties parmi d'autres », dans Mémoires de l'Académie de Savoie, 1990, p. 225.
  8. L. Ripart, « Les origines saxonnes de la Maison de Savoie », publié dans Razo - Cahiers du Centre d'études médiévales de Nice - N°12, Université de Nice 1992, p. 147.
  9. Demotz 2000, p. 21-23.