Saint-Vougay
Saint-Vougay | |
La mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Morlaix |
Canton | Landivisiau |
Intercommunalité | Pays de Landivisiau |
Maire Mandat |
Marie-Claire Hénaff 2014-2020 |
Code postal | 29440 |
Code commune | 29271 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Vougaisiens |
Population municipale |
903 hab. (2016 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ nord, 4° 08′ ouest |
Superficie | 15,1 km2 |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Vougay [sɛ̃vugɛ] (en breton : Sant Nouga ou Vouga ou Vio ou saint Nonna) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
|
Commune proche du parc naturel régional d'Armorique, Saint-Vougay se situe à environ 35 km au nord-est de Brest.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
- La rivière Guillec qui prend sa source dans le Bois de Tréanton sur la commune de Saint-Vougay.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 461.
Parmi ces logements, 84 % étaient des résidences principales, 7,5 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 77 %[3].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint-Vouga en 1426, Sanctus Vogay en 1467, Sainct Vouga en 1481, Sanctus Vouga en 1516[4].
Saint-Vougay tire son nom de Saint-Vougay, Vouga ou Vio qui est né en Hybernie, au début du VIe siècle[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Époque moderne[modifier | modifier le code]
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Vougay de fournir 19 hommes et de payer 124 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[5].
Révolution française[modifier | modifier le code]
En 1792, en réponse à une enquête, la municipalité de Saint-Vougay répond que le nombre de personnes « qui ont besoin d'assistance » est de 272 (sur 1015 habitants)[6].
Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]
Le pourcentage de conscrits illettrés à Saint-Vougay entre 1858 et 1867 est de 63 %[7].
Le XXe siècle[modifier | modifier le code]
La Belle Époque[modifier | modifier le code]
Le , avec un grand déploiement de forces, l'inventaire des biens d'église de Saint-Vougay pût être fait sans incidents graves, le clergé ayant prêché énergiquement le calme ; les portes de l'église paroissiale étant fermées, elles furent forcées par des crocheteurs aidés de quelques soldats[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 383 représentant 928 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 18 422 €[3].
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 201, occupant 398 actifs résidants (salariés et non-salariés) .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 79% contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 12,3%. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 6,7%, retraités ou préretraités 9,2%, autres inactifs 5,1%[3].
- La fromagerie de Brengoulou (Gaec Ar Wezenn Dero) fabrique et vend des fromages et produits laitiers issus de l'élevage de vaches laitières de l'exploitation[9].
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de soixante seize dont trente-six dans l’agriculture-sylviculture-pêche, dix dans l'industrie, quatre dans la construction, vingt et un dans le commerce-transports-services divers et cinq étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, deux entreprises ont été créées par des auto-entrepreneurs[3].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Kerjean, XVIe siècle, classé monument historique,
- Chapelle et Fontaine Saint-Jean-Baptiste,
- L'église paroissiale Saint-Vougay.
Événements[modifier | modifier le code]
Naissances[modifier | modifier le code]
- Jean Discalceat né vers 1279, surnommé Santig Du (petit saint noir en breton). Tailleur de pierres, puis moine franciscain canonisé par la vox populi à Quimper pour sa charité et son dévouement, il meurt lors de la peste noire en 1348. Sa statue est visible dans la cathédrale de Quimper ainsi que dans l'église de Saint-Vougay.
- Françoise de Quélen, épouse Barbier au début du XVIIe siècle. Alfred de Musset a tiré de son histoire la comédie Barberine qu'il a située en Bohême.
Décès[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme consulté le 13 septembre 2016 »
- Statistiques officielles de l‘INSEE (version novembre 2016).
- Modèle {{Lien web}} : paramètre «
titre
» manquant. infobretagne.com, http://www.infobretagne.com/saint-vougay.htm (consulté le 5 février 2017) - >"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [ISBN 2-7373-3452-7]
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [ISBN 978-27373-3908-0]
- Journal La Croix, n° du 23 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2566126/f2.image.r=Cl%C3%A9der?rk=193134;0
- « La tomme de Brengoulou est née chez Romain et Katell », Ouest-France, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Au sujet de Françoise de Quélen, dame de Kerjean, on peut lire Prestiges du Finistère de Yann Brekilien aux Éditions France-Empire.