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Menton (Alpes-Maritimes)

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Menton (Alpes-Maritimes)
Menton (Alpes-Maritimes)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Riviera française
Maire Jean-Claude Guibal
Code postal 06500
Code commune 06083
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 33″ nord, 7° 30′ 10″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 774 m
Élections
Départementales Chef-lieu de deux cantons :
Menton-Est et -Ouest
Localisation
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Menton (Alpes-Maritimes)
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Menton (Alpes-Maritimes)

Menton est une commune française du département des Alpes-Maritimes, située à la frontière franco-italienne, très proche de Monaco (12 km), et célèbre station touristique de la Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Mentonnais, ou bien Mentonasques qui est l’appellation traditionnelle et littéraire (Guillaume Apollinaire l’emploie)[1].

Origine du nom

Selon Ernest Nègre, le nom de la commune vient du nom propre romain Mento[2]. Il est également possible, mais non certain, que le nom de la ville vienne de Mons Ottonis (reconstitué) du nom d'Otton II, comte de Vintimille de 1162 à 1200[3] .

La ville est appelée, en mentonasque, [meⁿˈtaⁿ], que l'on écrit localement Mentan (occitan : Menton en norme classique ou Mentan en norme mistralienne). Le gentilé (singulier) est ou mentounasc (norme mistralienne, la seule utilisée localement[4]).

En italien, le nom s’écrit Mentone (prononcé [menˈtone]).

Mentona est une forme attestée en russe (de l’italien). Une église orthodoxe témoigne de la présence russe dans la région au tournant de 1900.

Géographie

Poste frontière dit "du bord de mer".
Les hauts de la ville depuis la route de Garavan Supérieur.
Le centre, la place aux herbes.
Le vieux Menton et son enchevêtrement de toitures en tuiles rondes vu depuis le début du Boulevard de Garavan.
Une belle vue d'une ruelle pittoresque du Vieux Menton. En arrière plan, on aperçoit le port de Menton-Garavan avec la frontière italienne au fond à droite.

Menton est située à la frontière italienne (la ville frontière du côté italien est Vintimille) et elle est surnommée « Perle de la France » (cette appellation est due au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle). La ville est ouverte sur la mer Méditerranée et possède un campanile.

Le citron est un des symboles de la ville de Menton où, grâce à un climat méditerranéen très doux, des citronniers fructifient ; depuis soixante-quinze ans, la fête du citron a ainsi lieu dans la ville. Elle se déroule entre les trois derniers week-ends de février.

Climat de Menton

Menton dispose d'un climat méditerranéen exceptionnel avec des hivers doux et ensoleillés et des étés chauds et secs. Variant de 13 degrés en janvier à 28 en août, Menton dispose d'un micro climat qui la protège des vents froids venus des Alpes. On dit souvent que Menton dispose d'un climat quasi subtropical avec des températures élevées, un taux d'humidité fort (chaleur étouffante l’été) et des orages assez rares mais violents.

Températures et précipitations moyennes

Minimum Maximum Précipitations (mm)
Janvier 08 13 51,3
Février 08 14 32,1
Mars 11 16 23,2
Avril 15 19 53,7
Mai 18 22 26,8
Juin 22 25 27,1
Juillet 25 28 9,7
Août 25 28 12,2
Septembre 20 24 63,8
Octobre 15 20 96,9
Novembre 12 16 77,7
Décembre 10 14 53,7
Annuel 528,2

Histoire

Les fouilles des Rochers Rouges de Grimaldi, à la frontière italienne, attestent une présence humaine dès le paléolithique supérieur.

La via Julia Augusta, (ancienne voie romaine qui reliait Vintimille à Nice-Cimiez) et à Rome, devait traverser Menton. On n'a jamais pu identifier de traces archéologique dans la ville, même si l'on a pensé qu'elle pouvait suivre la rue Longue.

C’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIe siècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château : celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du , dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée.

Acquise en 1346 par Charles Grimaldi de Monaco, Menton resta sous la suzeraineté des princes monégasques (cf. la liste des souverains de Monaco) pendant cinq siècles, jusqu’en 1848, époque où elle se proclama Ville Libre avec sa voisine Roquebrune, en se plaçant sous la protection du roi de Sardaigne. Menton n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.

Menton fut rattachée à la France durant la Révolution et le Premier Empire et fit alors partie du département des Alpes-Maritimes (qui incluait alors Monaco et Sanremo). Elle faisait partie de l’arrondissement de Sanremo.

La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne et les princes durent rendre l’hommage féodal pour Menton à ces rois — de façon anachronique (mais non pour Monaco proprement dit).

Rue piétonne, rue St Michel vue dans le sens Est-Ouest.

1848 fut l’année des révolutions en Europe et Menton (tout comme Roquebrune) fit sécession de la principauté de Monaco avec sa voisine. Il est vrai que le prince Florestan Ier de Monaco s’obstinait à percevoir une taxe sur l'exportation des citrons, principale ressource de la ville... Les deux cités se constituèrent alors en Villes libres, demandèrent la protection du Royaume de Sardaigne et furent administrées de fait par la maison de Savoie. Ces deux villes libres devinrent françaises un an après le rattachement du comté de Nice en 1861. Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France. Consultation qui fut clairement pilotée par les Français et par la Maison Royale italienne (Savoie). Napoléon III paya un dédommagement d’un montant de 4 millions de francs au prince Charles III de Monaco pour le préjudice territorial causé à la principauté.

Suite à l’armistice du 24 juin 1940, les deux tiers du territoire de la commune furent annexés à l’Italie de l’été 1940 jusqu’au (armistice de Cassibile) — où elle fut alors entièrement occupée par les Allemands jusqu’à la libération le .

Langues régionales

Une partie de la vieille ville de Menton vue de l'avenue "Porte de France".
Le clocher de la basilique Saint-Michel vu du cimetière de la Montée du Souvenir.

On considère généralement, mais sans base scientifique, le mentounasc (nom du parler local) comme un parler de l’occitan, appelé vivaro-alpin ou, plus communément, gavot. En réalité, il fait la transition entre l'intémélien (qui relève du génois) et le nissart. Décrit pour la première fois de façon scientifique par James Bruyn Andrews à la fin du XIXe siècle[5], il fait l'objet d'études plus récentes notamment par Jean-Philippe Dalbera[6] et surtout par Werner Forner de l'université de Siegen[7], dont les recherches sont bien résumées dans « Le mentonnais entre toutes les chaises ? », in Lexique Français-Mentonnais (Caserio & al. 2001). Dans ces différentes études, il appert un caractère nettement intermédiaire de ces parlers entre le provençal (et donc l'occitan) et le ligurien (dans sa variante intémélienne). Il est néanmoins enseigné, en fonction des règles françaises en vigueur dans l'Éducation nationale, comme une variété du provençal niçois — ce qui n'empêche pas d'en respecter les traits spécifiques. D'un point de vue génétique, malgré des influences certaines et massives dues au niçois et au provençal maritime (réalisation diphtonguée de ò = [wa] notamment), « la position du mentonnais est donc celle de dernier avant-poste méditerranéen, témoin de l'ancienne étendue du type linguistique royasque-pignasque jusqu'au bord de la mer » (Werner Forner).

Les parlers voisins royasques et pignasques sont nettement de type ligure — assez différents cependant du génois tel qu'il est parlé à Gênes.

Des traits centraux du sud occitan oriental (provençal maritime, niçard) ont influencé partiellement le parler mentounasc (apocope généralisée, diphtongaison, vocabulaire) — ce qui fait qu’à l’oreille des traits occitans manifestes caractérisent ce parler.

Héraldique

Blason de Menton

Parti : Au 1er d’azur à un saint Michel archange le bras dextre levé tenant un glaive, la pointe en bas, la senestre tenant une balance, terrassant le démon armé de sa fourche, le tout d’or ; au 2e d’argent au citronnier au naturel fruité d’or posé entre deux monts de sinople, le tout soutenu d’une mer d’azur mouvant de la pointe, au comble du même chargé de trois étoiles d’argent

Administration

Démographie

Une partie du Vieux Menton vue de la mer, depuis le stade RONDELLI.

Modèle:DemogNS

Lieux et monuments

Menton est classée ville d'art et d'histoire.

Monuments

Le palais de l’Europe.
Fichier:Tempe a Pailla.jpg
Maison « Tempe à Pailla »
  • Le Bastion situé sur le port de Menton est construit en pleine mer, par les Princes de Monaco, alors comme défense avancée du port en 1636. Aujourd’hui il accueille le musée Jean Cocteau.
  • Mairie : la salle des mariages a été décorée dans les années 1950 par Jean Cocteau, ce qui la transforma en une gigantesque œuvre d’art. Barbara Hendrix, citoyenne d'honneur de la ville, s'y est mariée.
  • Le palais de l’Europe, construit en 1909 par l’architecte Hans-Georg Tersling, est l’ancien casino kursal de la ville. Avec son imposante façade, il est un des principaux édifices du centre ville.
  • Le marché couvert édifié, en 1898, par Adrien Rey est remarquable par sa polychromie de brique et de céramique commandée au fabriquant mentonnais Saïssi[9].
  • Le Riviera est un ancien hôtel de 300 chambres érigé en 1898 par Abel Gléna et Alfred Auguste Marsang. Le bâtiment de style éclectique et sa conception monumentale représentent l’architecture type d’un palace de la Belle Époque.
  • la villa Tempe à Pailla, conçue par l'architecte et designer irlandaise Eileen Gray et réalisée à partir de 1932. Toujours visible au 187 route de Castellar, elle est classée Monument historique depuis 1990.

Lieux de culte

À gauche, la façade baroque de la basilique Saint-Michel-Archange, au-dessus du parvis Saint-Michel pavé de galets noirs et blancs aux armes des Grimaldi.
Église du Sacré-Coeur.
La synagogue.
  • Le site de la basilique Saint-Michel-Archange est un joyau de l'art baroque du pays mentonnais. Construite en 1619, elle est l'œuvre du génois Lorenzo Lavagna. La façade du parvis ainsi que les 2 clochers ont été repeint en 1975 avec des peintures se rapprochant de celles "d'époque".
  • L'église russe-orthodoxe de Menton, construite en 1892 par l'architecte danois Hans-Georg Tersling, dans un style russe du XVIIe siècle, nous rappelle que la colonie aristocratique russe était nombreuse au XIXe siècle dans la région. Elle déservait aussi la base marine russe de Villefranche.
  • Monastère de l'Anonciade
  • Église du Sacré-Coeur
  • Chapelle de la Miséricorde des Pénitents Noirs
  • Chapelle de la Conception des Pénitents Blancs
  • Chapelle de la Madone
  • Chapelle Saint-Christophe
  • Chapelle Saint-Roch
  • Chapelle des Capucins
  • Chapelle Notre-Dame du Sourge
  • Chapelle Saint-Vincent
  • Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc
  • Notre-Dame de Fatima
  • Chapelle Sainte-Anne
  • Chapelle Saint-Jacques
  • Chapelle Saint-Laurent
    • Monti
  • Eglise Saint-Laurent
  • Chapelle Saint-Roman
    • Autres cultes
  • Eglise Anglicane Saint-John
  • Temple Eglise Reformée
  • Temple Protestant Baptiste
  • Synagogue

Parcs et jardins

Serre de la Madone.
  • Palais de Carnolès : ancienne demeure d'Antoine Ier de Monaco, aujourd'hui musée des beaux-arts et dont le jardin abrite la principale collection d'agrumes de France.
  • Les jardins Biovès: magnifiques jardins situés sur une grande allée (remontant le Carei) où se déroule chaque année la fête du citron.

Plages

  • Hawaï, première plage de France lorsque l'on arrive de l'Italie, petite, elle est souvent exposée à la houle, et beaucoup peuvent s'amuser dans ses vagues.
  • Rondelli, première plage de sable, au niveau du supermarché dans le quartier de Garavan.
  • Les Sablettes, qui avant 1969 était une toute petite plage de sable, agrandie artificiellement entre 1968 et 1969. Protégées des houles et des vents d'est par 3 digues, elles rassemblent depuis 41 ans foule de touristes au pied de ce joyau qu'est le vieux Menton.
  • Marché, proches des anciennes halles.
  • Casino, juste derrière le Casino de Menton
  • Borrigo, cette plage et les deux précédentes ont fait dans les années 1995, l'objet de profonds travaux structurels qui, notamment grâce à la construction d'une digue sous marine de plus de 1 kilomètre limitant leur érosion par les courants et coups de mer, ont permis leur élargissement à au moins 30 mètres.
  • Bastion, construit sur la station d'épuration mentonnaise.

Quartiers

  • Faubourg de Garavan, vieux bourg plaqué en corniche jusqu’à la frontière. Il est surtout remarquable par les belles propriétés et les jardins somptueux qui les entourent. Les fruits tropicaux y parviennent à maturité grâce à son climat, le plus tempéré de France.
  • Monti, hameau de Menton auquel on accède par l’une des plus jolies routes de l’arrière-pays vers Sospel.
  • La madone.
  • Le Suillet
  • Le resedas

Vallées

  • Vallée du Borrigo
  • Vallée du Careï
  • Vallée du Gorbio
  • Vallée du Fossan
  • Vallée des Castagnins

Villages de l'arrière-pays mentonnais

Personnalités liées à la commune

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Menton :

Emile Appay - Menton
  • Charles Trenca (1801-1853), né à Menton, chef du gouvernement des Villes Libres de Menton et Roquebrune en 1848.
  • William Webb Ellis (1806-1872), l'inventeur du rugby moderne (il s'agit en réalité d'une légende), y a terminé sa vie et est enterré dans le vieux cimetière de la ville.
  • Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français, entreprend d'aménager les jardins de la villa des Colombières à Menton. Il transforme cette ancienne bâtisse en somptueuse résidence méditerranéenne au milieu d'un jardin où chaque parterre est inspiré d'un pays de la Méditerranée.
  • Blasco Ibanez (1867-1928), écrivain espagnol, y séjourna longtemps dans sa propriété de Fontana Rosa.
  • Emile Appay (1876-1935), peintre paysagiste français a réalisé des tableaux avec des vues de Menton lors de ses séjours dans la ville.
  • Eileen Gray (1878-1976), architecte et designer irlandaise, y a notamment réalisé la villa Tempe à Pailla.
  • Jean Cocteau (1889-1963) a longtemps fréquenté Menton, il y a d'ailleurs laissé son mémorial et décoré la salle des mariages de l'hôtel de ville.
  • André Boyer-Mas (1904-1972), né à Carcassonne, il a été conseiller du Pape Pie XII, il a fait ses classes au 25e BCA de Menton.
  • Robert Bineau (1914-2011), compagnon de la Libération, qui a vécu et est mort à Menton
  • Louis Caperan-Moreno (1948-) est un historien mentonnais. Il a publié une Histoire de la population mentonnaise (1981), et une Histoire de Menton (SAHM 1986). Il écrit également en mentonnais (A Madarena, publié dans l'Armana prouvençau 1999), et il est auteur d'un manuel de cette langue : Ou Mentounasc a scora : parlema mentounasc : manuel de langue mentonnaise (Société d'art et d'histoire du Mentonnais : Scora felibrenca mentounasca, 1987).
  • Joseph Joffo y a veçu caché avec ses fréres durant l'Occupation avec de se rendre à Nice rejoindre ses parents.
  • Richard Anconina (1953-) avant de connaitre la carrière cinématographique qu'on lui connait, a été pendant une année animateur d'un centre de vacances pour personnes âgées à Menton.
  • Jérôme Alonzo (1972-), gardien de but de football de 1re division française, est né à Menton le 20 novembre 1972. Formé à l'OGC Nice, il a successivement gardé les buts de l'Olympique de Marseille, de l'AS Saint-Étienne, du PSG puis du FC Nantes.
  • Cédric Varrault (1980-), arrière latéral et capitaine de l'OGC Nice, a effectué ses débuts en juniors au Rapid de Menton. Après avoir joué à l'A.S.Saint-Etienne, il évolue au Panionios depuis 2010.
  • Olivier Echouafni, milieu de terrain de football de 1re division française, est né à Menton le 13 septembre 1972. Formé à l'AS Monaco qu'il quitte pour rejoindre les rangs amateurs de l'AS Roquebrune Cap Martin, il est ensuite recruté par l'Olympique de Marseille, puis évolue au RC Strasbourg, au Stade rennais, à l'OGC Nice.
  • Hans-Georg Tersling (1857-1920), né au Danemark, mort à Menton. Il est enterré au vieux cimetière de Menton. Architecte spécialisé dans les édifices de la villégiature, il dessina et édifia de nombreux hôtels, casinos et villas entre Nice et Menton, dont l'Hôtel Bristol de Beaulieu-sur-Mer, l'Impérial de Menton, le Casino Kursaal de Menton (actuel Palais de l'Europe), ou encore le Palais Carnolès.

Divers

Fête du citron, Décoration des jardins BIOVES.
Fête du Citron, entrée des jardins BIOVES (2007).

Spécialités culinaires

  • Le célèbre citron de Menton célébré chaque année avec la fête du citron, les barbajuans, la socca et la fougasse mentonnaise, les farcis
  • La pichade
Ville fleurie

Menton est classée 4 fleurs depuis 15 ans et est lauréate du Grand prix national du fleurissement depuis 1995.

Jumelages

Productions présentant des séquences de Menton

Le poste de douane du Pont Saint Louis rendu célèbre par le film de Gérard Oury « Le Corniaud ».
  • Le film Le Corniaud (1965) comporte une longue scène tournée à l'ancienne douane du Pont Saint Louis (Esplanade Jojo Arnaldi). C'est celle où les douaniers fouillent les voitures à la recherche de drogue ou d'objets volés. On a une vue rapide sur Menton avant la construction du port de Garavan.
  • Dans La Chambre du fils, de Nanni Moretti, le film se termine au niveau du poste-frontière Saint-Ludovic puis sur la plage des Sablettes.
  • L’Échafaudage, film tourné en 1975 dans la vieille ville.
  • Un sac de billes (1975) réalisé par Jacques Doillon.
  • Chambre 17, film tourné en 1980 avec Philippe Léotard.
  • Un film de "James Bond" en 1983, Jamais plus jamais où quelques séquences furent tournées dans la vieille ville, rue des Logettes, montée du Souvenir et sous le tunnel passant sous le vieux Menton.
  • Le feuilleton télévisé de l'été 2001, Méditerranée.
  • Dans l’épisode « Une nouvelle ère » de la série Hero Corp (2008 - 2009) créé par Simon Astier une séquence se déroule dans le jardin du bastion. Ainsi qu'une courte scène dans le restaurant L’embuscade se situant sur la Route des Ciappes de Castellar.
  • En 2009 Hélène Cattet et Bruno Forzani ont tourné à Menton Amer, hommage postmoderne au giallo qui s'est distingué au niveau international.

Établissements scolaires de Menton

Notes et références

  1. (fr)« Menton » (consulté le )
  2. (fr)Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 11 118, p 664
  3. (fr)« Fondation de Menton », sur Le mentonnais (consulté le )
  4. (fr)Comme dans la revue mensuelle, Ou païs mentounasc.
  5. (it)« Il dialetto di Mentone, in quanto egli tramezzi ideologicamente tra il provenzale e il ligure » (le dialecte de Menton, en ce qu'il est intermédiaire idéologique entre le provençal et le ligurien) in Archivio Glottologico Italiano XII, 1890/92, pp. 97-106.
  6. (fr)« Interférences entre provençal et ligurien dans la genèse du […] mentonnais » in Bulletin du Centre de romanistique et de latinité tardive 4-5, Nice, 1989, pp. 89-97.
  7. (it)« L'Intemelia linguistica », in Intemelion 1, Sanremo, 1995, pp. 67-82.
  8. (fr)Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  9. (fr)Michel Steve, L'Architecture Belle Époque à Menton, Édition demaistre, 1998, p.34 (ISBN 284194008[à vérifier : ISBN invalide])

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Modèle:Route des Grandes Alpes

Modèle:Villes des Alpes-Maritimes Modèle:Acclimatation et exotisme au XIXe siècle sur la Côte d'Azur