Olivier Echouafni

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Olivier Echouafni
Image illustrative de l’article Olivier Echouafni
Olivier Echouafni en septembre 2018.
Biographie
Nationalité Français
Naissance (51 ans)
Menton (Alpes-Maritimes)
Taille 1,84 m (6 0)
Période pro. 19942010
Poste Milieu défensif
Parcours junior
Années Club
1978-1991 AS Monaco
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1993-1998 Olympique De Marseille 102 0(8)
1998-2000 RC Strasbourg 072 (13)
2000-2003 Stade Rennais 076 0(6)
2003-2010 OGC Nice 230 (10)
Total 480 (37)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
2013-2014 Amiens SC 11v 12n 05d
2014-2015 FC Sochaux 14v 16n 17d
2016-2017 France F 08v 06n 01d
2018-2021 Paris Saint-Germain F 71v 11n 08d
2022-2024 US Quevilly-Rouen 17v 22n 23d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
Dernière mise à jour : 19 janvier 2024

Olivier Echouafni, né le à Menton (Alpes-Maritimes), est un footballeur français évoluant au poste de milieu de terrain reconverti entraîneur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Echouafni est né à Menton d'un père marocain et d'une mère française, il est formé à l'AS Monaco. Il s'est marié le et a deux enfants, Laurie et Leny.

Olympique de Marseille[modifier | modifier le code]

Le , Olivier Echouafni rejoint l'Olympique de Marseille pour évoluer essentiellement avec la réserve en jouant 34 matchs pour 4 buts lors de sa première saison sous le maillot olympien.

En 1994, à la suite de la relégation administrative du club marseillais en Division 2, Olivier Echouafni profite du départ de nombreux joueurs pour saisir sa chance en équipe première, au sein d'une génération de joueurs formés à l'Olympique de Marseille tels que Hamada Jambay, Ludovic Asuar, Marc Libbra et Jean-Christophe Marquet.

Olivier Echouafni joue son premier match International face à la Juventus de Turin au stade Vélodrome en août 1994 dans le cadre du transfert de Didier Deschamps et une victoire 2 à 0.

Il fait ses débuts professionnels le contre Valence, pour la 17e journée de Division 2. Durant cette saison 1994-1995, il participe à 3 matchs de Division 2, ce qui lui permet d'inscrire à son palmarès le titre de champion de D2 alors remporté par Marseille. Maintenu en deuxième division la saison suivante, le club va faire davantage appel aux services d'Olivier Echouafni qui va jouer en 28 matchs de Division 2, cinq matchs de Coupe de France et quatre matchs de Coupe de la Ligue. Echouafni profite de cette saison pour ouvrir son compteur de buts : son premier but professionnel survient le lorsqu'il ouvre le score au stade Vélodrome contre Louhans-Cuiseaux. Il inscrira aussi un but contre Amiens, Perpignan et Alès. À l'issue de cette saison, l'Olympique de Marseille termine deuxième et décroche ainsi sa remontée en première division face au FC Sochaux.

Olivier Echouafni dispute son premier match de Division 1 le contre l'Olympique lyonnais, lorsqu'il remplace à la 82e minute le buteur irlandais Tony Cascarino. Il confirme son statut de titulaire sur l'ensemble de la saison, disputant 35 des 38 journées du championnat, et inscrivant 3 buts contre Guingamp, Strasbourg et Lille.

En , il est contacté par Henri Michel (sélectionneur du Maroc) afin d'intégrer la sélection nationale marocaine dans le cadre de la Coupe du Monde 1998 en France sans y donner suite.

En 1997-1998, Olivier Echouafni perd du temps de jeu, et ne dispute que vingt matchs de Division 1 pour un but, contre l'AS Monaco. À l'issue de cette saison, le minot formé au club décide, après 102 matchs sous les couleurs de l'Olympique de Marseille dont 94 comme titulaire[1], de quitter Marseille et signe un contrat de trois ans au RC Strasbourg.

RC Strasbourg[modifier | modifier le code]

Olivier Echouafni rejoint Strasbourg le . Il participe à 35 matchs et marque 4 buts au cours de la saison 1998-1999. Le Racing terminera finalement 12e de division 1.

La saison 1999-2000 a permis à Olivier Echouafni de participer à 33 matchs de division 1, de finir meilleur buteur du club avec 12 réalisations (toutes compétitions confondues), dont 9 en championnat et 8 de la tête (record en cours).

Le RC Strasbourg finit 8e de division 1 et se fait éliminer en quart de finale de la Coupe de France contre Calais à Lens.

Après 72 matchs, 17 buts dont 13 en championnat, Olivier Echouafni est contacté notamment par le Bayern Munich, le Valence CF, Fulham, Bologne, Lyon et le Stade rennais[réf. nécessaire].

Olivier Echouafni s'engage à Rennes pour quatre ans.

Stade Rennais[modifier | modifier le code]

Olivier Echouafni signe au SRFC lors d'un mercato 2000 marqué par des dépenses supérieures à 53 M€.

Formé à l'OM, ce milieu défensif arrive de Strasbourg contre 1,20 M€ pour renforcer un secteur de jeu où Bassila avait beaucoup déçu jusque-là.

Sous les ordres de Paul Le Guen, il s'impose comme une sentinelle efficace devant la défense et se montre complémentaire de Le Roux dans l'entre-jeu. Après une demi-saison de réglages, il s'affirme également sur le plan offensif en faisant étalage de son jeu de tête, l'un des meilleurs de l'hexagone[non neutre], pour inscrire 4 buts en 3 mois.

Après des débuts difficiles, le stade Rennais termine 6e de division 1 et participe à la Coupe Intertoto l'année suivante.

En 2001-2002, il n'entre pas dans les plans de Christian Gourcuff qui lui préfère souvent Grégoire dans l'axe. Il se blesse grièvement au genou contre l'AS Monaco le . Après neuf mois de rééducation, Olivier Echouafni entrevoit le bout du tunnel et revient dans l'effectif au mois de avec Philippe Bergeroo comme entraîneur.

Également délaissé par Bergeroo, il est tout proche du départ en fin d'été 2002 avant que Vahid Halilhodžić ne prenne les rênes de l'équipe et lui redonne temporairement une place dans le onze type (23 matchs). Frustré et déçu, le Stade Rennais décide de se séparer de son milieu de terrain.

Après 76 matchs et 6 buts, Olivier Echouafni quitte le Stade rennais et signe le à l'OGC Nice dans sa région natale.

OGC Nice[modifier | modifier le code]

Olivier Echouafni arrive à l'OGC Nice en 2003 en tant que joueur libre, il s'y engage pour deux ans[2]. Il s'impose rapidement dans l'entre-jeu de l'équipe niçoise, disputant 31 matchs lors de sa première saison en 2003-2004.

En 2004-2005 il participe en début de saison à la Coupe Intertoto où l'OGC Nice échoue en demi-finale.

En 2006, après une saison pleine, il atteint avec son équipe la finale de la Coupe de la Ligue au stade de France qu'il perd face à l'AS Nancy-Lorraine (2 à 1).

Seulement gêné par quelques blessures, Olivier Echouafni s'impose comme une pièce importante de son équipe jusqu'à en devenir capitaine en 2007. Ce sera le dernier capitaine à porter le brassard de la populaire Sud (Ancienne BSN). En 2008[3], puis en 2009[4], Echouafni prolonge son contrat à Nice d'un an.

Récompensé au mois de novembre 2008 par le Trophée UNFP du mois en Ligue 1, avec 50 % des suffrages exprimés, devant Nicolas Douchez (33 %, Rennes) et Fabrice Abriel (17 %, Lorient)[5], Olivier Echouafni est le premier joueur de l'OGC Nice à connaître cet honneur, grâce notamment à ses trois buts inscrits ce mois-là à Lorient et Saint-Étienne[6].

En 2009-2010, l'OGC Nice change d’entraîneur le lorsque Didier Ollé-Nicolle est démis de ses fonctions[7]. Olivier Echouafni retrouve alors en tant qu’entraîneur celui qui fut son coéquipier lors des saisons 1996-1997 et 1997-1998 à l'Olympique de Marseille et lors de la saison 2003-2004 à Nice : Éric Roy[8]. À la fin cette saison 2009-2010, le lundi , Olivier Echouafni annonce la fin de sa carrière de joueur professionnel[9],[10].

Après sept ans passés au club, il aura disputé 230 rencontres de championnat de Ligue 1 avec l'OGC Nice et une finale de Coupe de la Ligue.

En , il intègre la cellule de recrutement tout en passant son Brevet d'Entraîneur Professionnel de Football (BEPF).

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Echouafni devant le quartier des Bleues à Zwijndrecht pendant le CE 2017

En juillet 2006, il obtient le BEES 2e degré[11]. Aussitôt après la fin de sa carrière de joueur, Echouafni prend la décision de passer le Brevet d'Entraîneur Professionnel de Football (BEPF)[12]. Après une formation de deux ans pendant lesquels il confirme son intérêt pour la fonction d'entraineur[13], il obtient son diplôme le , dans une promotion incluant également René Marsiglia, Christophe Galtier et Olivier Pantaloni[14].

Le , il prend les rênes de l'Amiens SC en National après le licenciement de Francis De Taddeo une semaine plus tôt. Ayant pris en main l'équipe relégable à la 17e place, il la conduit à la fin de la saison à une inespérée 6e place, se basant sur une défense de fer tout au fil de la saison (seulement 18 buts encaissés en 33 matches).

Le , Olivier Echouafni passe du National à la Ligue 2 en devenant le nouvel entraîneur du FC Sochaux-Montbéliard pour deux saisons[15].

Après avoir joué l'accession en Ligue 1 jusqu'au mois de mars, le FCSM finit à une honnête 9e place de la Ligue 2 après 4 points en 6 matchs et une 18e place en début de saison.

Le le FC Sochaux est acheté par le groupe Ledus qui décide d'une nouvelle politique sportive avec de nouveaux hommes.

Le , il est démis de ses fonctions d'entraîneur par le club à la suite d'un mauvais début de saison (3 points en 6 journées de championnat)[16].

Le , il est nommé entraîneur du Paris SG (féminines) en remplacement de Patrice Lair pour deux ans[17].

Le 8 juin 2022, il retrouve un poste d'entraineur en Ligue 2, en devenant l’entraineur principal de QRM[18]. Pour sa première saison en Normandie, il réalise un excellent exercice et parvient à obtenir le maintien de QRM rapidement, ayant même le privilège d'être nommé pour le prix UNFP de meilleur entraîneur de Ligue 2[19].

Le lundi 15 janvier 2024, le compte de QRM sur Instagram annonce qu’Olivier Echouafni est démis de ses fonctions d’entraîneurs dans un communiqué : « Le Président de QRM, Michel Mallet, a notifié ce lundi 15 janvier 2024 à Olivier Echouafni, entraîneur de l'équipe professionnelle, sa mise à pied à titre conservatoire. L'intérim sera assuré dès aujourd'hui et jusqu'à nouvel ordre par Alain Wathelet, coach adjoint. »

Carrière de sélectionneur[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé sélectionneur de l'Équipe de France de football féminine en remplacement de Philippe Bergeroo[20].

Le 8 mars 2017, il remporte la SheBelieves Cup aux États-Unis en battant deux des trois meilleures nations mondiales. Lors de la finale, l'équipe de France bat les États-Unis (3-0) à Washington devant trente mille personnes. C'est la première fois que l'équipe de France bat les championnes du monde en titre chez elles.

Lors du championnat d'Europe 2017 disputé aux Pays-Bas au mois de juillet, après une première phase décevante (une victoire pour deux nuls et une deuxième place de la poule C derrière l'Autriche), son équipe est éliminée en quart de finale par l'Angleterre (1-0), dont l’Équipe de France était pourtant historiquement la bête noire. Arrivée avec d'importantes ambitions à deux ans de la Coupe du Monde disputée chez elle, l’Équipe de France sort par la petite porte. Olivier Echouafni déclarera à l'issue de la défaite contre l'Angleterre "déçu par la qualité de jeu [des] adversaires" [21]. Confirmé dans son poste de sélectionneur par le président de la Fédération française de football Noël Le Graët après l'Euro[22], il est finalement démis de ses fonctions le après 15 matchs et 1 seule défaite et remplacé par Corinne Diacre[23].

Consultant[modifier | modifier le code]

En août 2012, Olivier Echouafni devient consultant pour la nouvelle chaîne de télévision beIN Sport. Il y commente un grand nombre de matchs de Ligue 1, de Ligue 2, de Ligue Europa et de Ligue des champions jusqu'à sa prise de fonction à Amiens en .

Le , Olivier Echouafni commente un 16e de finale de Coupe de la Ligue entre Bourg-en-Bresse et le FC Nantes sur France Télévisions. Le , il commente à nouveau un 32e de finale de la Coupe de France de football 2015-2016 : Fréjus Saint-Raphaël contre Bordeaux sur les chaînes régionales France 3 : F3 Côte d'Azur, F3 Provence Alpes, F3 Aquitaine, F3 Poitou Charentes et F3 Corse.

En , Il intervient dans l'émission Les Spécialistes et dans Jour de Foot le vendredi sur Canal+.

En , il signe un contrat en tant que consultant pour L'Equipe 21 dans le cadre de l'Euro 2016.

Durant la Coupe du monde féminine de football 2019, il est consultant pour le Groupe TF1. Il participe au Mag de la coupe du Monde présenté par Denis Brogniart[24].

En décembre 2021, il est consultant sur Eurosport pour la Coupe de France[25].

Palmarès joueur[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Distinction individuelle[modifier | modifier le code]

Statistiques[modifier | modifier le code]

Palmarès entraîneur[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Avec l'Équipe de France féminine[modifier | modifier le code]

Distinction individuelle[modifier | modifier le code]

  • Nommé dans les 10 meilleurs entraîneurs FIFA de l'année en 2017

Bilan d'entraineur[modifier | modifier le code]

Mis à jour le .

Club Début Fin Résultats
M V N D % Victoires
OGC Nice (CFA)
Amiens SC 28 11 12 5 40 %
Football Club Sochaux-Montbéliard 47 14 16 17 30 %
Équipe de France féminine 15 8 6 1 53 %
Paris Saint-Germain (F) 90 71 11 8 79 %
Quevilly Rouen Métropole 0 0 0 0 0 %
Total 180 104 45 31 58 %

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Statistiques d'Olivier Echouafni », sur Omstatclub.com,
  2. « Olivier Echouafni à Nice ! », sur Ogcnissa.com,
  3. « Echouafni : une saison supplémentaire à Nice », sur Rmcsport.fr,
  4. « Nice : Olivier Echouafni rempile pour un an », sur Leparisien.fr,
  5. « Trophée du mois de novembre 2008 », sur Footballeurspros.fr,
  6. « Olivier Echouafni Aiglon de Novembre », sur Ogcnice.com,
  7. « Ligue 1 : Ollé-Nicolle n'est plus l'entraîneur de Nice », sur Lemonde.fr,
  8. « OGC Nice : Roy, Marsiglia et Gioria remplacent Ollé-Nicolle », sur Ouest-france.fr,
  9. « Olivier Echouafni met un terme à sa carrière », sur Nicematin.com,
  10. « Fin de carrière pour Echouafni », sur Lequipe.fr,
  11. « Formation : Cadres (BEES2) - Les candidats reçus », sur fff.fr, (consulté le )
  12. « Echouafni va passer le DEPF », sur Ogcnissa.com,
  13. « Echouafni : "Transmettre ce que j'avais appris" », sur Fff.fr,
  14. « Marsiglia et Echouafni reçus au DEPF », sur Ogcnice.com,
  15. « Sochaux - Echouafni, c'est fait », sur lequipe.fr, (consulté le )
  16. « FC Sochaux : Olivier Echouafni n'est plus l'entraîneur » (consulté le )
  17. « Olivier Echouafni entraîneur de l'équipe féminine » (consulté le )
  18. « Olivier Echouafni, nouvel entraîneur de QRM », sur QRM, (consulté le )
  19. « "Il faut voter pour Luka Elsner", l'entraîneur de QRM, Olivier Echouafni, élogieux envers le HAC et son coach », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  20. « OLIVIER ECHOUAFNI NOMMÉ SÉLECTIONNEUR », sur fff.fr (consulté le )
  21. Rédaction, « Oliver Echouafni : «Déçu par nos adversaires» », L'ÉQUIPE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Noël Le Graët maintient Olivier Echouafni à la tête des Bleues », L'Équipe, (consulté le )
  23. « Équipe de France féminine : Olivier Échouafni viré, Corinne Diacre nommée », L'Équipe, (consulté le )
  24. « Coupe du monde 2019 : TF1 présente son dispositif », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
  25. « Déhu, Echouafni, Jaurena, Fournier : Pour la Coupe de France, Eurosport accueille quatre nouveaux consultants ! », sur Eurosport, (consulté le )
  26. « Fiche d’Olivier Echouafni », sur footballdatabase.eu

Liens externes[modifier | modifier le code]