Défense Benoni
a | b | c | d | e | f | g | h | ||
8 | 8 | ||||||||
7 | 7 | ||||||||
6 | 6 | ||||||||
5 | 5 | ||||||||
4 | 4 | ||||||||
3 | 3 | ||||||||
2 | 2 | ||||||||
1 | 1 | ||||||||
a | b | c | d | e | f | g | h |
La défense Benoni est une ouverture aux échecs qui s'obtient soit après les coups
- 1. d4 c5 (code ECO A43-A44 : le gambit Benoni)
ou après
Les Blancs poursuivent dans ces variantes par les coups naturels 2. d5 ou 3. d5 (sur 3. Cf3, on parle de Benoni refusée[2]).
La défense Benoni moderne est définie par les coups : 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 e6 4. Cc3 exd5 5. cxd5 d6 (codes ECO A60 à A79). Elle est parfois aussi appelée système Hromadka, du nom du joueur d'échecs tchécoslovaque Karel Hromádka (1887-1956). La défense Benoni moderne fut popularisée par les champions du monde Mikhaïl Tal et Bobby Fischer (voir parties ci-dessous).
Il existe d'autres formes de défenses Benoni, moins populaires que la Benoni moderne, comme la défense Benoni tchèque ou « fermée », laquelle s'obtient par les coups 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 e5 4. Cc3 d6 5. e4 Fe7. Cette dernière est considérée comme étant solide mais relativement passive. Elle doit son nom au fait qu'elle a été popularisée par des joueurs tchèques tels que Vlastimil Hort. Le gambit Benko (ou gambit de la Volga) s'obtient après les coups 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 b5.
L'appellation défense Benoni ancienne désigne l'ouverture 1. d4 c5 2. d5 (ECO A43-A44) qui peut continuer par 2... e5 (variante du blocus) ou par 2... d6, suivi de 3. e4 Cf6 4. Cc3 g6 (système Benoni Schmid).
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'ouverture tient son nom d'un manuscrit allemand publié en 1825 par Aaron Reinganum sous le titre de «Ben-Oni oder die Vertheidigungen gegen die Gambitzüge im Schache» soit Bénoni ou la défense du contre-gambit aux échecs. "Ben oni" vient de l'hébreu «בֶּן אוֹנִי » qui signifie «Fils de ma douleur» et est tiré de la Torah, plus précisément de Genèse 35:18[3],[4].
Défense Benoni moderne
[modifier | modifier le code]Après 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 e6 4. Cc3 exd5 5. cxd5 d6, il peut suivre :
Système classique ou Gligorić (avec e4, Cf3 et Fe2)
[modifier | modifier le code]Le système classique pratiqué notamment par Svetozar Gligorić, s'obtient par les coups :
- 6. e4 (ou Cf3) g6 7. Cf3 (ou e4) Fg7 8. Fe2 O-O 9. O-O.
Variante moderne avec h3
[modifier | modifier le code]La variante moderne se caractérise (après 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 e6 4. Cc3 exd5 5. cxd5 d6, la défense Benoni moderne) par les coups blancs suivants : e4, h3, Cf3 et Fd3.
Cette formation blanche empêche les Noirs de clouer le cavalier par...Fg4 et conserve le contrôle de la case g4. Dans cette position, le plan des blancs n'est pas d'effectuer la manœuvre Cd2-Cc4 mais plutôt Ff4 et Te1 pour percer en e5. Un second avantage de h3 est que sur...Ch5, le fou des blancs peut se réfugier en h2 et continuer de faire pression sur le pion d6 et la case e5.
Les Noirs ont plusieurs coups dont le sacrifice thématique b5 après les coups suivants :
- 6. e4 g6 7. h3 Fg7 8. Cf3 0-0 9. Fd3 b5.
Ce dernier coup force une finale avec un pion de plus pour les blancs qui est normalement égale mais désagréable à défendre pour les Noirs.
Les autres coups sont :
- 9... Ch5, qui empêche Ff4 mais le cavalier est à la bande ;
- 9... Te8, qui contrôle de la colonne « e » ;
- 9... Ca6 avec l'idée Cc7, préparant b5 et gardant un œil sur le pion d5 (si les blancs joue trop tôt a4, la case faible b4 peut devenir intéressante pour le cavalier).
- 9... a6, le coup classique préparant b5 sur quoi les blancs jouent 10.a4. Les Noirs ont plusieurs possibilités dans cette position tel que : ...Cbd7, ... Te8, ... Dc7, ... b6 et ... Fb7 (faire pression sur d5 n'est pas l'idée de ce coup qui est plutôt de jouer la tour en a8) puis créer du contre-jeu par ...c4, ...Ch5 ou ...Ce5.
Variante du fianchetto
[modifier | modifier le code]La variante du fianchetto est l'une des méthodes les plus paisibles à la disposition des Blancs contre la défense Benoni moderne :
6. g3 g6 7. Fg2 Fg7 8. Cf3 (ce cavalier se dirigera vers c4 via f3 et d2) 0-0 9. 0-0
Variante Nimzowitsch (7. Cd2) ou variante du circuit du cavalier
[modifier | modifier le code]6. Cf3 g6 7. Cd2 (ce cavalier ira directement en c4) et si 7...Cbd7 alors 8. e4! Fg7 9. Cc4 Cb6 10. Ce3
Variantes avec Fg5
[modifier | modifier le code]L'idée de base de 6. Cf3 g6 7. Fg5 est que si le fou est chassé par ...h6 et ...g5, les Noirs souffriront de faiblesses sur leurs cases blanches à l'aile-roi, tandis que laisser ce fou sur la diagonale h4-d8 peut congestionner le jeu des Noirs et les mettre plus tard en danger face à une attaque par f4 et e5[5].
Variantes avec Ff4
[modifier | modifier le code]Le fou blanc en f4 exerce une pression sur le pion d6. Deux lignes se détachent :
- 6. Cf3 g6 7. Ff4
- 6. e4 g6 7. Ff4, avec l'idée d'un échec de la dame blanche sur la diagonale a4-e8 (pour perturber le développement des forces noires)[6].
Variante avec e4, Fd3 et Cge2
[modifier | modifier le code]6. e4 g6 7. Fd3 Fg7 8. Cge2 0-0 9. 0-0
Le plan des Blancs est une attaque directe contre le roi noir. Le principal défaut du dispositif blanc est qu'en plaçant leur cavalier en e2, les Blancs se privent de la manœuvre Cf3-d2-c4, et n'exercent donc plus de pression sur d6[7].
L'attaque des trois pions avec 6. e4 g6 7. f4
[modifier | modifier le code]On distingue :
- la variante Mikenas : 7...Fg7 8. e5
- la variante Taïmanov : 7...Fg7 8. Fb5+
alors que 7...Fg7 8. Cf3 0-0 transpose dans une autre ouverture (l'attaque des quatre pions de la défense est-indienne).
Aussi bien la variante Mikenas que la variante Taïmanov mènent à des positions à double tranchant où il est impératif de bien connaître la théorie des ouvertures.
Défense Benoni accélérée
[modifier | modifier le code]Elle s'obtient après 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 e6 4. Cc3 suivi de 4...b5[8]. Cette variante a été introduite dans la pratique par Béla Perényi (en) en 1982[8].
Défense Benoni classique, variante fermée ou tchèque
[modifier | modifier le code]Après 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 e5 suivi de 4... d6, les Noirs cherchent à se libérer en jouant ...b5 ou ...f5, ce que les Bancs préviennent en jouant Cc3 et e4.
Défense vieille Benoni ou Benoni ancienne
[modifier | modifier le code]Après 1.d4 c5 2.d5, variantes sans c4 ou sans ...Cf6, on obtient la défense Benoni ancienne ou vieille Benoni (2... Cf6 3. c4 mène à la défense Benoni proprement dite : défenses Benoni « classique » et moderne).
Variante Barcza-Larsen
[modifier | modifier le code]a | b | c | d | e | f | g | h | ||
8 | 8 | ||||||||
7 | 7 | ||||||||
6 | 6 | ||||||||
5 | 5 | ||||||||
4 | 4 | ||||||||
3 | 3 | ||||||||
2 | 2 | ||||||||
1 | 1 | ||||||||
a | b | c | d | e | f | g | h |
2. d5 e6 3.c4 exd5 4.cxd5 d6
Dans cette variante (voir le diagramme), les Blancs ont une majorité de pions au centre (pions «d» et «e»). Pour la valoriser, un plan est d'attaquer la case d6, ce qui transforme le pion d5 en un dangereux pion passé. L'attaque peut se faire par la manœuvre de cavalier Cf3-Cd2-Cc4, ainsi qu'en plaçant le fou en f4[9]. Il sera utile de jouer h3 afin d'empêcher les Noirs de clouer le cavalier en f3 par Fg4, tout en permettant au fou blanc (qui irait en f4) de se replier en h2 si les Noirs jouent Cf6-Ch5[9].
Le plan des Noirs peut être de valoriser leur majorité de pions à l'aile dame (a7, b7 et c5). Ils appuieront par exemple cette attaque en plaçant leur fou de cases noires en fianchetto sur la case g7, visant les cases a1 et b2[9].
Variante franco-Benoni ou franco-sicilienne
[modifier | modifier le code]2. d5 e6 3.e4.
Cette variante peut être obtenue par la défense française (1. e4 e6 2. d4 c5 3. d5) ou la défense sicilienne (1. e4 c5 2. d4 e6 3. d5).
Système fermé (variante du blocus)
[modifier | modifier le code]Le système fermé s'obtient après
- 2. d5 e5, suivi de 3. e4 d6
Système Benoni Schmid
[modifier | modifier le code]2. d5 d6 3. e4 Cf6 4. Cc3 g6
Lothar Schmid joua cette variante contre Botvinnik lors de l'olympiade de 1960.
Variante Benoni hollandaise
[modifier | modifier le code]2. d5 f5 conduit à une variante de la défense hollandaise.
Exemples de parties
[modifier | modifier le code]- Mikhaïl Botvinnik-Mikhaïl Tal, Championnat du monde 1960, Moscou (Russie), 8e partie
- 1. d4 Cf6 2. c4 e6 3. Cf3 c5 4. d5 exd5 5. cxd5 g6 6. Cc3 Fg7 7. Fg5 o-o 8. e3 Te8 9. Cd2 d6 10. Fe2 a6 11. a4 Cbd7 12. o-o Dc7 13. Dc2 Cb6 14. Ff3 c4? 15. Fxf6! Fxf6 16. a5 Cd7 17. Cce4 Fe5 18. Dxc4 Dd8 19. Da2 f5? 20. Cc3 g5 21. Cc4 g4 22. Fe2 Df6 23. Ca4 Rh8 24. g3 h5 25. f4! Fd4 26. Da3 Tb8 27. Cab6 h4 28. Tad1?! Fxb6 29. axb6 Cc5 30. gxh4 Fd7 31. Dc3 Dxc3 32. bxc3 Fb5 33. Tfe1 Ce4 34. Tc1? Tbc8?? 35. Ca5 Fxe2 36. Txe2 Cxc3 37. Txc3! Txc3 38. Cxb7 Texe3? 39. Txe3 Txe3 40. Cxd6 Td3 41. Cf7+! 1-0 (il peut suivre: 41...Rg7 42. b7 Tb3 43. Cd8 Rf6 44. d6 a5 45. h5 a4 46. d7 Re7 47. h6 Rxd8 48. h7).
- Boris Spassky-Bobby Fischer, Championnat du monde 1972, Reykjavik (Islande), 3e partie
- 1. d4 Cf6 2. c4 e6 3. Cf3 c5 4. d5 exd5 5. cxd5 d6 6. Cc3 g6 7. Cd2 Cbd7 8. e4 Fg7 9. Fe2 o-o 10. o-o Te8 11. Dc2 Ch5!! 12. Fxh5 gxh5 13. Cc4 Ce5 14. Ce3 Dh4 15. Fd2 Cg4 16. Cxg4 hxg4 17. Ff4 Df6! 18. g3? Fd7 19. a4 b6! 20. Tfe1 a6 21. Te2 b5 22. Tae1 Dg6! 23. b3 Te7 24. Dd3 Tb8 25. axb5 axb5 26. b4 c4 27. Dc2 Tbe8 28. Te3 h5 29. T3e2 Rh7 30. Te3 Rg8 31. T3e2 Fxc3 32. Dxc3 Txe4 33. Txe4 Txe4 34. Txe4 Dxe4 35. Fh6 Dg6 36. Fc1 Db1 37. Rf1 Ff5 38. Re2 De4+ 39. De3 Dc2+ 40. Dd2? Db3 41. Dd4?? Fd3+ 0-1 (il peut suivre: 42. Re1 Dxb4+ 43. Rd1 Db3+ 44. Re1 b4 45. Fb2 c3 et soit 46. Dxd3 Dxb2 47. De3 c2 48. Dg5+ Dg7 49. Dxg7+ Rxg7 50. Rd2 b3 soit 46. Fxc3 Db1+ 47. Rd2 Dc2+ 48. Re3 De2+ 49. Rf4 bxc3).
- Ruslan Ponomariov-Veselin Topalov, Leon (Espagne), partie rapide, 2003
- 1. d4 Cf6 2. c4 c5 3. d5 g6 4. Cc3 Fg7 5. e4 d6 6. Cf3 o-o 7. Fe2 e6 8. o-o Ca6 9. dxe6 Fxe6 10. Ff4 Da5 11. Te1 Tfe8 12. Ff1 Fg4 13. h3 Fxf3 14. Dxf3 Cb4 15. Tac1 Cd7 16. Fxd6 Cxa2 17. Ta1 Db6 18. Cb5 Cb4 19. Fc7 Dc6 20. Tad1 Cc2 21. Te2 a6 22. Txc2 axb5 23. Ff4 b4 24. Td6 Dxe4 25. Dxe4 Txe4 26. Txd7 Txf4 27. g3 Td4 28. Txb7 Td1 29. Rg2 Tb1 30. Fd3 Te8 31. Te2 Txe2 32. Tb8+ Ff8 33. Fxe2 Txb2 34. Ff3 Rg7 35. Fd5 f5 36. g4 Te2 37. Rf3 Te1 38. g5 Te7 39. h4 Tc7 40. Re2 Ta7 41. Rd3 Tc7 1/2-1/2.
- Viktor Kortchnoï - Garry Kasparov, Olympiade d'échecs, 1982, Lucerne
- 1. d4 Cf6 2. c4 g6 3. g3 Fg7 4. Fg2 c5 5. d5 d6 6. Cc3 O-O 7. Cf3 e6 8. 0-0 exd5 9. cxd5 a6 10. a4 Te8 11. Cd2 Cbd7 12. h3 Tb8 13. Cc4 Ce5 14. Ca3 Ch5 15. e4[10]! Tf8!? 16. Rh2 f5?! 17. f4 b5! 18. axb5!? axb5 19. Caxb5 fxe4 20. Fxe4! Fd7! 21. De2! Db6! 22. Ca3 Tbe8 23. Fd2? Dxb2! 24. fxe5? Fxe5 25. Cc4 Cxg3! 26. Txf8+ Txf8 27. De1! Cxe4+ 28. Rg2 Dc2!? 29. Cxe5 Tf2+? 30. Dxf2! Cxf2 31. Ta2! Df5 32. Cxd7 Cd3 33. Fh6? (une erreur due au zeitnot) Dxd7 34. Ta8+ Rf7 35. Th8?! Rf6! 36. Rf3? Dxh3+ 0-1
- Garry Kasparov-John Nunn, Olympiade d'échecs, 1982, Lucerne
- 1. d4 Cf6 2. c4 e6 3. Cc3 c5 4. d5 exd5 5. cxd5 d6 6. e4 g6 7. f4 Fg7 8. Fb5+ Cfd7 9. a4 Ca6 10. Cf3 Cb4 11. 0-0 a6[11]? 12. Fxd7+ Fxd7 13. f5! 0-0 14. Fg5 f6 15. Ff4 gxf5?! 16. Fxd6 Fxa4 17. Txa4 Dxd6 18. Ch4! fxe4 19. Cf5 Dd7 20. Cxe4 Rh8 21. Cxc5 1-0 (il peut suivre 21...Dxd5 22. Dxd5 Cxd5 23. Ce6 Tf7 24. Cfxg7 Txg7 25. Cxg7 Rxg7 26. Td4).
- Alex Yermolinsky-Lev Alburt, New York, 1993, 0-1[12].
- Alberic O'Kelly de Galway-Bent Larsen, Palma de Mallorca, 1967, 0-1[13].
- Rafael Vaganian-Luis Marcos Bronstein (es), São Paulo, 1977, 1-0[14].
Notes
[modifier | modifier le code]- Edward Brace, An illustrated dictionnary of chess, Hamlyn, 1977, p. 31.
- Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Nouveau Guide des échecs. Traité complet, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1710 p. (ISBN 978-2-221-11013-3), p. 308)
- Verlag Hermann, 1825 Google Books: Vérifié en ligne le 19 août 2014.
- "Whenever I felt in a sorrowful mood and wanted to take refuge from melancholy, I sat over a chessboard, for one or two hours according to circumstances. Thus this book came into being, and its name, Ben-Oni, 'Son of Sadness', should indicate its origin." (Aaron Reinganum, Ben-oni oder die Vertheidigungen die Gambitzüg im Schach, Frankfort am Main, Allemagne, 1825).
- William R. Hartston, Benoni, Batsford, 1981, (ISBN 0-7134-0247-4), page 25
- William R. Hartston, Benoni, Batsford, 1981, (ISBN 0-7134-0247-4), page 71
- William R. Hartston, Benoni, Batsford, 1981, (ISBN 0-7134-0247-4), page 62
- Pierre Meinsohn dans sa brochure Étude du pion-dame, Maasoft, 2000.
- Marc Quenehen, « La Défense Benoni », Europe Échecs, no 631, , p. 52 et 53
- annotations d'Anthony Saidy dans La lutte des idées aux Échecs, ed. Hatier, 1989, (ISBN 2-218-01837-3)
- annotation d'Otto Borik dans son livre Kasparov's Chess Openings, ed. The Crowood Press, 1991, (ISBN 1-85223-531-4), page 52
- Partie sous Chessgames.com
- Partie sous Chessgames.com
- Partie sous Chessgames.com
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Steffen Zeuthen, Modern Benoni. Survey of a Structure, Danemark, 1973 (ISBN 8787461005)
- (en) William R. Hartston, Benoni, Batsford, 1981, (ISBN 0-7134-0247-4)
- (en) Boris Gelfand, Kapengut, A65. Benoni, Informateur d'échecs, Belgrade, 1996
- (en) Anatoli Vaïsser, Beating the King's Indian and Benoni, Batsford, 1997, (ISBN 0-7134-8022-X)
- (en) John Watson, The Gambit Guide to the Modern Benoni, Gambit, 2001 (ISBN 1-901983-23-4)
- (en) Endre Vegh, Starting Out: Modern Benoni, Everyman Chess, 2004, (ISBN 1-857443-66-7)
- (en) Richard Palliser, The Modern Benoni revealed, Batsford Chess Books, 2005, (ISBN 0-713489-82-0)
- (fr) Zenón Franco Ocampos, Franck Lohéac-Ammoun, La Bénoni moderne expliquée, Olibris, 2008
- (en) Richard Palliser, Chess Developments : The Modern Benoni, Everyman Chess, 2012, (ISBN 978-1-85744-681-4)