Défense française
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La défense française est une ouverture du jeu d'échecs, débutant par les coups 1. e4 e6.
Très populaire à tous les niveaux de la compétition[1], elle doit sa popularité, selon le maître Boris Zlotnik[2], au fait qu'à la différence de la défense sicilienne elle ne demande pas de connaître les variantes d'une manière trop concrète (ces dernières étant rarement des coups forcés) mais que les idées stratégiques (l'appréciation positionnelle) y prennent le pas sur la tactique. Selon Fred Reinfeld[3], elle est aussi plus portée sur la contre-attaque que la défense Caro-Kann, tout en étant moins risquée que la défense sicilienne.
La défense française se poursuit la plupart du temps (tout du moins à haut niveau) par 2. d4 d5. L'idée principale des noirs dans la défense française est de contester la domination du centre par les blancs en installant un pion en d5, soutenu par le pion e6, et en attaquant le pion d4 par la poussée c7-c5. Les noirs souffrent cependant du désavantage stratégique d'avoir enfermé leur fou de cases blanches en c8 derrière les pions e6 et d5. Face à cette pression, les blancs ont plusieurs options : soit maintenir la tension (par 3.Cc3 ou 3. Cd2), soit pousser le pion e4 en e5 (variante d'avance), soit encore échanger en d5 (variante d'échange). Les Blancs jouissent généralement d'une plus grande liberté d'action que les Noirs dans la défense française[4].
Cette défense était connue depuis la Renaissance (traité de Damiano) mais elle est dénommée ainsi en souvenir du match par correspondance de 1834 entre le Westminster Club de Londres et le Cercle parisien de La Régence. À la première partie, les Anglais ouvrirent par e4, les Français répondirent par le coup inhabituel (à l'époque) e6. La partie se poursuivit par une variante d'échange que les noirs remportèrent en 30 coups.
Variantes autres que 2.d4 d5
[modifier | modifier le code]Les blancs ne jouent pas 2.d4
[modifier | modifier le code]D'autres coups que 2.d4 sont possibles, bien que rares :
- 2.d3 transpose généralement[5] dans l'attaque est-indienne.
- 2.De2, la variante Tchigorine[6], les blancs veulent rendre 2...d5 moins efficace, car après 3.exd5 le pion e6 est cloué. Toutefois 2...d5 reste une bonne option, les noirs peuvent également jouer 2…c5 et obtenir une sicilienne dans laquelle la dame blanche n'est pas très utile en e2. Un coup peu joué mais pas mauvais est le coup 2...e5.
- 2.Cf3 d5 3.Cc3 est la variante des deux cavaliers[7] (3. e5 c5 est aussi joué, notamment suivi de 4.b4, sacrifiant un pion pour gagner un meilleur contrôle du centre).
- 2.b3, la variante Réti[8], peut mener à un gambit après 2…d5 3.Fb2 dxe4, mais les noirs peuvent aussi le refuser en jouant 3…Cf6, qui peut être suivi de 4.e5 avec l'idée de jouer f4 et Dg4 avant de développer le cavalier roi.
- 2.c4, la variante Steiner[9], peut transposer dans la défense sicilienne après 2…c5 ou dans l'ouverture anglaise après 2…b6 ; 2…d5 est aussi jouable (et peut être suivi de 3. exd5 exd5 4. cxd5 Cf6 5. Fb5+[10]).
- 2.Fb5, la variante Bird, qui empêche le coup 2.d5 à cause du clouage du pion d.
Après 2.d4, les noirs ne jouent pas 2… d5
[modifier | modifier le code]La principale alternative à 2…d5 est 2…c5, la défense franco-Benoni, une sorte d'hybride entre la française et la Benoni. Le jeu peut transposer
- dans la vieille Benoni après 3.d5 (1.d4-c5 2.d5-e6 3.e4)
- dans la sicilienne ouverte après 3.Cf3
- dans la variante Alapine de la défense sicilienne après 3.c3
- dans la partie française proprement dite, si les noirs jouent rapidement …d5.
Les autres coups sont marginaux.
- 2…f5?! est la défense Kingston, dont la variante d'échange mène à une partie très tactique après 3.exf5 exf5 4.Fd3. La variante 3.e5 pose, en revanche, peu de problèmes aux noirs.
- 2…Cf6?! est la très rare défense méditerranéenne.
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Principales variantes de la partie française après 2. d4 d5
[modifier | modifier le code]La partie française est subdivisée en de nombreuses variantes parmi lesquelles :
- la variante Tarrasch 3. Cd2 [11].
- la variante Paulsen 3. Cc3
- la variante d'avance 3. e5[14].
- la variante d'échange 3. exd5[15].
- la variante Schlechter 3 Fd3
La variante Tarrasch
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1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cd2
Cette variante porte le nom de Siegbert Tarrasch. Elle évite les complications de la variante Winawer et fut une des armes préférées du 12e champion du monde Anatoli Karpov (voir partie ci-dessous). Sur cette variante, les Noirs ont de nombreuses possibilités :
- 3...c5 (Tarrasch ouverte)
- 4. c3 ligne Suechting
- 4. Cgf3 ligne Euwe-Keres
- 4. exd5 ligne principale de la Tarrasch ouverte
- 3...Cf6 (Tarrasch fermée)
- 3...dxe4 (variante Rubinstein)
- 3...Fe7 (variante Morozevitch)
- 3...Cc6 (Tarrasch moderne ou variante Guimard)
- 3...a6
- 3...h6
Le coup 3...dxe4 introduit la variante Rubinstein (elle intervient aussi après 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cc3 dxe4) qui a la réputation d'être solide mais passive, et qui est parfois utilisée en vue d'obtenir la partie nulle.
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Sur 3...c5, le coup naturel 4.c3, qui défend le centre, est fautif : il pourrait suivre 4...cxd4 5.cxd4 Cc6 et les Noirs ont de la pression sur le pion d4 et la possibilité d'isoler à un moment opportun le pion d par un échange en e4. En revanche, les Blancs peuvent soit défendre leur centre par Cgf3, soit chercher à isoler potentiellement le pion d des Noirs par exd5. Une variante typique est 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cd2 c5 4.exd5 exd5 5.Cgf3 Cc6 6.Fb5 Fd6 7.dxc5 Fxc5 8.o-o Cge7 9.Cb3 Fd6
Les Noirs ont un pion dame isolé qui peut être source de problème en finale. Comme souvent dans ce genre de situation, ils ont en contrepartie un jeu de pièces plus libre. Cette position fut ardemment disputée lors du match de finale des candidats Karpov-Kortchnoï de 1974, mais Karpov ne parvint pas à briser la résistance noire. Néanmoins, il n'est pas du goût de tous les joueurs d'assumer une faiblesse structurelle aussi importante qu'un pion dame isolé dès le septième coup. C'est pourquoi les Noirs choisissent souvent, soit d'éviter 3...c5, soit de reprendre en d5 avec la dame, il s'agit de la défense ou variante Chistyakov. Après 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cd2 c5 4.exd5 Dxd5 5.Cgf3 cxd4 6.Fc4 Dd6 les Noirs ont évité toute faiblesse, mais l'exposition prématurée de la dame noire permet aux Blancs de développer plus vite leur jeu. Les Noirs vont entreprendre d'achever leur développement tandis que les Blancs vont tenter de profiter de leur avantage dynamique pour générer des menaces.
Sur 3...Cf6, les Blancs doivent chasser le cavalier noir pour prendre de l'espace ; ils jouent donc e5. Les Noirs rentrent donc leur cavalier en d7. Et les Blancs poursuivent par Fd3 qui permet de placer le fou sur une bonne diagonale (orienté dans le même sens que la chaîne de pions). Les Noirs vont faire monter la pression sur le pion d4 en jouant c5, Cc6 et Db6 ; les Blancs vont contrer ce plan par c3, Ce2 et Cf3.
Une quatrième réponse à la variante Tarrasch, 3...Fe7, connaît, depuis la fin des années 1990, une grande popularité. Ce coup paradoxal ne contribue pas immédiatement à l'attaque du centre blanc ; il permet aux Noirs de choisir leur plan de développement après seulement que les Blancs ont un peu plus révélé leurs intentions. Par exemple, dans la variante commençant par 3...Cf6, les Blancs aiment souvent pousser tôt ou tard le pion en f4. Mais après 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cd2 Fe7 4.Cf3 Cf6 ce n'est plus possible.
Les coups 3...a6 et 3...h6 sont joués dans le même esprit d'attente que la variante Morozevich.
La variante Winawer
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1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cc3 Fb4
Voici la position de base de la variante Winawer aussi appelée défense Nimzowitsch. Les Blancs possèdent un cavalier en c3 cloué et n'ont plus la possibilité de pousser leur pion en c3 afin de stabiliser celui en d4. Néanmoins, cette variante est très intéressante puisque les variantes sont nombreuses et souvent tranchantes.
- 4.e5 c5 5.a3 Grande ligne de la Winawer. 4.e5 crée une formation de pions qui avec ses homologues noirs ferment le jeu. Néanmoins, dans cette variante l'impossibilité de la poussée du pion c est criante et il doit y être remédié grâce à d'autres points. En effet, le départ du fou f8 cause l'affaiblissement de la case g7, cela permet dans la plupart des variantes à la dame blanche de se placer en g4 afin de contrecarrer les menaces noires à l'aile dame. Les Noirs profitent logiquement de l'affaiblissement du pion d4 en l'attaquant de manière directe. La pression est très forte et des mesures radicales doivent être prises. Les Blancs doivent alors chasser le fou noir qui devient très gênant.
- 5...Fxc3 6. bxc3, les Noirs échangent leur fou en c3 pour créer des pions doublés.
- 6...Dc7 7.Dg4 pour profiter de la structure blanche à l'aile dame très faible.
- 6...Ce7 7.Dg4 pour développer tout d'abord leur aile roi puis profiter plus tard de l'affaiblissement de l'aile dame blanche. Dans les deux derniers cas, les Blancs répondent par 7.Dg4 afin d'attaquer la faiblesse en g7. Cette bataille aile-dame et aile-roi est très tranchante et les deux camps doivent se préparer à un duel intense.
- 5...Fa5 6.b4, variante Arménienne, peut être aussi joué. Les blancs sacrifient leur pion en jouant b4 pour se débarrasser du clouage et pour ouvrir la colonne b.
- 5...Fxc3 6. bxc3, les Noirs échangent leur fou en c3 pour créer des pions doublés.
- 4. Cge2, Gambit Alekhine-Maroczy, sacrifie le pion e4
- 4. exd5 résout le problème du pion e4, mais libère le fou c8 et trois coups à l'idée similaire :
- 4. Fd2, variante Fingerslip
- 4. a3, gambit Winckelmann-Riemer
- 4. Dg4 tente de profiter de la sortie du fou f8 pour attaquer l'aile roi des noirs par une sortie précoce de la dame.
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La variante d'avance
[modifier | modifier le code]Elle s'obtient après les coups 1.e4 e6 2.d4 d5 3.e5
Une chaîne de pions a été formée, cette dernière ferme le jeu. Les Noirs, après avoir fait pression sur le pion e4, vont désormais contester la possession du centre en attaquant la base de la chaîne de pions blancs, soit le pion d4, par des coups tels que c7-c5, Cb8-c6, Dd8-b6, Cg8-h6 suivi de Ch6-f5, tandis que les Blancs vont chercher dans la plupart des cas à maintenir d4. Les Noirs essaient aussi de satisfaire d'autres facteurs stratégiques comme l'échange du mauvais fou de cases blanches avec son homologue. De manière générale, les Noirs tentent de se créer du contre-jeu à l'aile dame afin de com 8 Dxe2penser la domination blanche à l'aile roi.
En effet, les Blancs profitent de leur avantage d'espace à l'aile-roi et de l'impossibilité des Noirs d'installer un cavalier sur la case f6 puisque cette dernière est contrôlée par le pion blanc en e5 afin de mettre en place une dangereuse attaque sur le roque noir. Aussi, les Blancs ont la possibilité tout aussi intéressante d'entamer la poussée de leur pion en f5 afin soit d'engendrer d'autres affaiblissements dans la structure noire grâce 6..à la poussée f6, soit échanger en e6 afin de créer une faiblesse durable sur cette case.
Cette variante a été très jouée par Aaron Nimzowitsch. Ses spécialistes actuels sont notamment Alexei Shirov et Alexander Grischuk.
une suite possible est 3...c5 4 c3 - Cc6 5 Cf3 - Db6 6 a3 - Ch6 est la variante Lputian 7 b4 - cxd4 8 cxd4 - Cf5 9 Fb2
suite A ; 3...c5 4 c3 - Ce7 5 Cf3 - Cec6 6 Fd3 - b6 7 00 - Fa6 8 Fxa6 - Cxa6
suite B : 3...c5 4 c3 - Db6 5 Cf3 - Fd7 est la variante Wade 6 Fe2 - Fb5 7 00 - Fxe2
suite C : 3....c5 4 c3 - Cc6 5 Cf3 - Db6 6 Fd3 est le gambit Milner-Barry 6...cxd4 7cxd4 - Fd7 8 00 - Cxd4 9 Cxd4 - Dxd4 10 Cc3 - Dxe5
suite D : 3...c5 4 c3 - Cc6 5 Cf3 - Fd7 est la variante Euwe
suite E : 3...c5 4 Cf3 - cxd4 5 Fd3 est le gambit Ruisdonk
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La variante classique
[modifier | modifier le code]Elle s'obtient après les coups 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cc3 Cf6
Les blancs poursuivent alors par Fg5 ou par e5.
Après 4.Fg5, si les Noirs jouent 4...Fb4, on a la variante MacCutcheon. Après 4....Fe7 5.e5 Cfd7 les blancs peuvent jouer l'attaque Alekhine-Chatard par 6.h4. La suite la plus jouée étant 6... Fxg5 7.hxg5 Dxg5. Puis peut suivre 8.Ch3 De7. Sur 8...Dg6? 9.Cf4 donne un léger avantage aux blancs.
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La variante d'échange
[modifier | modifier le code]Elle s'obtient après les coups 1.e4 e6 2.d4 d5 3.exd5 exd5
Cette variante est peu jouée car elle est réputée peu avantageuse pour les blancs, car elle donne des positions plus ou moins égales.
4 suites blanches possibles
1) 4 c4 variante de Monte Carlo
2) 4 Cf3
3) 4 Ff4
4) 4 Fd3
Exemples de parties
[modifier | modifier le code]Exemple de variante Tarrasch
[modifier | modifier le code]- Anatoli Karpov-Ievgueni Bareïev, Linares (Espagne), 1994 (dans ce Tournoi, Karpov a devancé non seulement Kasparov mais aussi Anand et Kramnik, deux futurs Champions du monde)
1. e4 e6 2. d4 d5 3. Cd2 c5 4. exd5 exd5 5. Cgf3 Cf6 6. Fb5+ Fd7 7. Fxd7+ Cbd7 8. o-o Fe7 9. dxc5 Cxc5 10. Cd4 Dd7 11. C2f3 o-o 12. Ff4 Tfe8 13. Te1 Ff8 14. Ce5 Da4 15. c3 Da6 16. De2 Dxe2 17. Txe2 Fd6 18. Cd7 Fxf4 19. Txe8+ Txe8 20. Cxc5 Fc7 21. Cd3 Fb6 22. Cb3 Rf8 23. Td1 a5 24. Rf1 Tc8 25. Cd2 a4 26. a3 g5 27. Cf3 g4 28. Ch4 d4 29. cxd4 Fxd4 30. Cf5 Fb6 31. Cb4 Ce4 32. f3 gxf3 33. gxf3 Cc5 34. h4 Td8 35. Td5 (une partie jusqu'ici équilibrée) Fa7?? (une bourde rarissime à ce niveau) 36. Txd8#.
Exemple de variante Winawer
[modifier | modifier le code]- Bobby Fischer-Wolfgang Uhlmann, Zagreb (Croatie), 1970
1. e4 e6 2. d4 d5 3. Cc3 Fb4 4. a3!? (coup à double tranchant, car il gagne la paire de Fous tout en créant des pions doublés) Fxc3 5. bxc3 dxe4 6. Dg4 Cf6 7. Dxg7 Tg8 8. Dh6 Tg6 9. De3 Cc6 10. Fb2 Dd6 11. f3 exf3 12. Cxf3 Fd7 13. o-o-o o-o-o 14. c4 Cg4 15. Dd2 f5 16. d5 Cb8 17. h3 Cf6 18. Ce5 Ce4 19. Dd4 Tg3 20. Cf7 Df4+ 21. Rb1 c5 22. De5 Dxe5 23. Fxe5 Tdg8 24. Fd3 Txg2 25. Fxe4 fxe4 26. Cd6+ Rc7 27. Cxe4+ Rb6 28. Cf6 Fa4 29. Cxg8 Fxc2+ 30. Rc1 Cd7?? (coup perdant; il fallait jouer 30...Fxd1) 31. Tdg1 1-0.
Exemple de variante d'avance
[modifier | modifier le code]- Alexeï Shirov-Vassily Ivanchuk, Trophée Amber (parties à l'aveugle - parties rapides, d'où les quelques imprécisions dans le déroulement qui suit), Monte-Carlo (Monaco), 2005
1. e4 e6 2. d4 d5 3. e5 c5 4. c3 Db6 5. Cf3 Cc6 6. Fe2 cxd4 7. cxd4 Ch6 8. Cc3 Cf5 9. Ca4 Da5+ 10. Fd2 Fb4 11. Fc3 b5 12. a3 Fxc3+ 13. Cxc3 b4 14. axb4 Dxb4 15. Fb5 Fd7 16. Fxc6 Fxc6 17. Dd2 o-o 18. o-o Tfb8 19. Tab1 Tb6 20. Tfc1 Tab8 21. Tc2 h6 22. g3 a5 23. Rg2 a4 24. Ta1 Fe8 25. h3 Fd7 26. Tac1 Tc6 27. g4 Ce7 28. Ta1 Tc4 29. Ta2 Db6 30. Tc1 Tb4 31. Tca1 Cg6 32. Cd1 Fb5 33. Cc3 Dd8 34. Rg3 Fc4 35. Txa4 Txb2 36. De3 T2b3 37. T1a3 De7 38. Txb3 Txb3 39. Ta1 Db4 40. Tc1 Ce7 41. Cd2 Ta3 42. f3 Cc6 43. Cxc4 dxc4 44. Dd2 Da5 45. h4 Tb3 46. h5 Dd8 47. Td1 Cb4 48. Ta1 Cd3 49. Ce2 Cxe5 50. Da5 Dxa5 51. Txa5 Cxf3 52. Cc1 Tb1 0-1.
Exemple de variante Steinitz
[modifier | modifier le code]- Viswanathan Anand-Aleksandr Morozevitch, Championnat du monde FIDE 2005, San Luis
1. e4 e6 2. d4 d5 3. Cc3 Cf6 4. e5 Cfd7 5. f4 c5 6. Cf3 Cc6 7. Fe3 cxd4 8. Cxd4 Fc5 9. Dd2 o-o 10. o-o-o a6 11. Cb3 Fb4 12. Fd3 b5 13. Thf1 Cb6 14. a3 Fe7 15. Cd4 Dc7 16. Cxc6 Dxc6 17. Fd4 Cc4 18. De2 Tb8 19. Fxh7+ Rxh7+ 20. Dh5+ Rg8 21. Td3 f5 22. Th3 Fc5 23. Tff3 Fxd4 24. Tfg3 Tb7 25. Dh7+ Rf7 26. Dxg7+ Re8 27. Dxf8+ 1/2-1/2 (il suit 27...Rxf8 28. Th8+ Rf7 29. Th7+ Rf8, et une partie nulle par échec perpétuel).
Exemple de variante d'échange
[modifier | modifier le code]- Garry Kasparov-Ievgueni Bareïev, Trophée Immopar (rapides), 1991, Paris
1. e4 e6 2. d4 d5 3. exd5 exd5 4. Cf3 Cc6 5. Fb5 Fd6 6. c4 dxc4 7. d5 a6 8. Fa4 b5 9. dxc6 bxa4 10. o-o Ce7 11. Dxa4 o-o 12. Dxc4 Fe6 13. Dc2 Ff5 14. Da4 Fd3 15. Te1 Fb5 16. Dc2 Cxc6 17. a3 Dd7 18. Cc3 Fd3 19. Da4 Tfe8 20. Fe3 Ce5 21. Dxd7 Cxd7 22. Tad1 Fg6 23. Cd5 Ce5 24. Cxe5 Txe5 25. f3 Fc2 26. Tc1 Fb3 27. Cxc7 Tc8 28. Tc3 Txc7 29. Txb3 f5 30. Rf1 Td5 31. Tb8+ Rf7 32. Td8 Te7 33. Ff2 Txe1+ 34. Fxe1 Re6 35. Ta8 Fxh2 36. Txa6+ Td6 37. Txd6+ Fxd6 38. Re2 Rd5 39. Rd3 h5 40. a4 g5 41. b4 g4 42. a5 g3 43. a6 Rc6 44. b5+ Rb6 45. Fa5+ Ra7 46. Fd8 1-0.
Exemple d'attaque est-indienne (avec 2. d3 et 4 . g3)
[modifier | modifier le code]- Bobby Fischer - Lhamsuren Myagmarsuren, Sousse, 1967 [1] :
1.e4 e6 2.d3 d5 3.Cd2 Cf6 4.g3 (attaque est-indienne) c5 5.Fg2 Cc6 6.Cgf3 Fe7 7.O-O O-O 8.e5 Cd7 9.Te1 b5 10.Cf1 b4 11.h4 a5 12.Ff4 a4 13.a3 bxa3 14.bxa3 Ca5 15.Ce3 Fa6 16.Fh3 d4 17.Cf1 Cb6 18.Cg5 Cd5 19.Fd2 Fxg5 20.Fxg5 Dd7 21.Dh5 Tfc8 22.Cd2 Cc3 23.Ff6 De8 24.Ce4 g6 25.Dg5 Cxe4 26.Txe4 c4 27.h5 cxd3 28.Th4 Ta7 29.Fg2 dxc2 30.Dh6 Df8 31.Dxh7+ 1-0
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Viatcheslav Eingorn, Valentin Bogdanov, François-Xavier Priour, La Française expliquée, Olibris, Montpellier, 2008
- Evguéni Svechnikov, Gagner contre la défense française, Payot, 2008
- (en) Byron Jacobs, Starting Out: The French, Everyman Chess, 2003
- (en) Neil McDonald, Andrew Harley, Mastering the French with the read and play method, B. T. Batsford, 2000
- (en) Gennady Nesis, Igor Blekhtsin, Tactics in the French, B. T. Batsford, 1993
- (en) Cecil Purdy, Action Chess : Purdy's 24 Hours Opening Repertoire, Thinker's Press, 189 pages.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Steffen Pedersen a écrit: "The French defense is one of the most popular chess openings amongst players of all levels" dans son livre The main line French: 3. Cc3 publié par Gambit en 2001
- B. A. Zlotnik, La défense française, Librairie St Germain, ed. Garnier, 1986, (ISBN 2-7370-0226-5), p. 8
- Chess : how to play the black pieces, W. Foulsham & Co. Ltd, 1973, p. 92.
- Fred Reinfeld, Chess : how to play the black pieces, W. Foulsham & Co. Ltd, 1973, p. 92.
- mais pas toujours car Joel Benjamin et Eric Schiller citent dans Unorthodox Openings (The Macmillan Chess Library, 1987, (ISBN 0-02-016590-0), p. 32) la défense Philidor à l'envers : 1. e4 e6 2. d3 d5 3. Cd2 Cf6 4. Cgf3 Cc6 5. Fe2 (au lieu de Fg2 dans l'attaque est-indienne.)
- Lev Psakhis, Advance and other anti-French variations, Batsford, 2003, (ISBN 978-0-7134-8843-2), p. 12.
- Chris Baker, A startling chess opening repertoire, Everyman Chess, 2003, (ISBN 978-1-85744-553-4), p. 130.
- Joel Benjamin, Eric Schiller, Unorthodox Openings, The Macmillan Chess Library, 1987, (ISBN 0-02-016590-0), p. 111.
- David Hooper, Kenneth Whyld, The Oxford companion to chess, Oxford University Press, 1996, (ISBN 978-0-19-280049-7), p. 478.
- Lev Psakhis, Advance and other anti-French variations, Batsford, 2003, (ISBN 978-0-7134-8843-2), p. 10
- Frits van Seters, Les échecs, p. 134-136
- Frits van Seters, Les échecs, p. 131-133
- Frits van Seters, Les échecs, p. 130-131
- Frits van Seters, Les échecs, p. 127-128
- Frits van Seters, Les échecs, p. 126-127