Attaque Max Lange

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abcdefgh
8
Tour noire sur case blanche a8
Fou noir sur case blanche c8
Dame noire sur case noire d8
Roi noir sur case blanche e8
Tour noire sur case noire h8
Pion noir sur case noire a7
Pion noir sur case blanche b7
Pion noir sur case noire c7
Pion noir sur case blanche d7
Pion noir sur case blanche f7
Pion noir sur case noire g7
Pion noir sur case blanche h7
Cavalier noir sur case blanche c6
Cavalier noir sur case noire f6
Fou noir sur case noire c5
Pion blanc sur case noire e5
Fou blanc sur case blanche c4
Pion noir sur case noire d4
Cavalier blanc sur case blanche f3
Pion blanc sur case blanche a2
Pion blanc sur case noire b2
Pion blanc sur case blanche c2
Pion blanc sur case noire f2
Pion blanc sur case blanche g2
Pion blanc sur case noire h2
Tour blanche sur case noire a1
Cavalier blanc sur case blanche b1
Fou blanc sur case noire c1
Dame blanche sur case blanche d1
Tour blanche sur case blanche f1
Roi blanc sur case noire g1
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Attaque Max Lange après 6. e5

Aux échecs, l'attaque Max Lange est une ouverture dont la position caractéristique peut s'obtenir par différentes lignes dont la défense des deux cavaliers, la défense russe, le gambit écossais, le début du fou, la partie du centre et la partie italienne[1].

Ordre des coups[modifier | modifier le code]

Dans la variante de la défense des deux cavaliers, elle s'obtient après les coups :

  • 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Cf6 4. d4 exd4 5. O–O Fc5 (5... Cxe4 est l'anti-Max Lange) 6. e5.

Dans la variante du gambit écossais, elle survient après les coups :

  • 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. d4 exd4 4. Fc4 Cf6 5. 0-0 Fc5 (5... Cxe4 est toujours l'anti-Max Lange) 6. e5.

Dans la partie italienne, elle provient des coups :

  • 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. 0-0 Cf6 5. d4 exd4 (5...Fxd4 évite l'attaque Max Lange) 6. e5.

Elle a été popularisée par le joueur allemand Max Lange, qui l'a proposée en 1854[1] ; son code ECO est C56[2].

Plusieurs continuations sont possibles ; l'une des lignes principales est :

  • 6 ...d5 7.exf6 dxc4
    • 8.Te1+ Fe6 9.Cg5 Dd5 10.Cc3 Df5 11.Cce4.

Une déviation intéressante et actuellement populaire est :

  • 8.fxg7 Tg8 9.Fg5 Fe7 10.Fxe7 Rxe7 11.Te1+.

Une partie[modifier | modifier le code]

E. Martinek-Djura Vajs, partie par correspondance, 1985[3]
1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Cf6 4. d4 exd4 5. 0-0 Fc5 6. e5 d5 7. exf6 dxc4 8. Te1+ Fe6 9. Cg5 Dd5 10. Cc3 Df5 11. Cce4 0-0-0 12. g4![4] De5 13. Cxe6 fxe6 14. fxg7![5] Thg8 15. Fh6![6] d3![7] 16. c3 d2 17. Te2 Td3 18. Df1![8] Dd5 19. Td1 Ce5 20. Dg2![9] Cf3+ 21. Rf1 Fe7 22. g5 Df5 23. h3 Ch4 24. Cg3 Df3 25. Dxf3 Cxf3 26. Ce4 Rd7![10] 27. Te3 Txe3 28. fxe3 Re8 29. Re2 Ch4 30. Cf6+![10] Fxf6 31. gxf6 Rf7 32. Fg5 Cf5 33. e4![10] 1-0.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Hooper et Whyld 1992, p. 253
  2. Encyclopédie des ouvertures d'échecs, volume C, Belgrade, 4e édition, p. 337.
  3. Soltis 1996, p. 98-99
  4. Soltis 1996, p. 88.
  5. Soltis 1996, p. 91.
  6. Soltis 1996, p. 92.
  7. Soltis 1996, p. 93.
  8. Soltis 1996, p. 95.
  9. Soltis 1996, p. 96.
  10. a b et c Soltis 1996, p. 99.

Bibliographie[modifier | modifier le code]