Digny

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Digny
Digny
Digny, vue depuis la route de Chartres.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté de communes des Forêts du Perche
Maire
Mandat
Christelle Lorin
2020-2026
Code postal 28250
Code commune 28130
Démographie
Population
municipale
1 000 hab. (2021 en augmentation de 4,82 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 13″ nord, 1° 09′ 14″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 276 m
Superficie 39,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chartres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web https://digny.fr/

Digny est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Digny est une commune du Perche s'étendant sur environ 4 000 ha, située à la limite du Parc naturel régional du Perche et au sud de la région du Thymerais.

La commune comprend un bourg et une trentaine de hameaux et lieux-dits. Le bourg est situé à 35 km de Chartres, Dreux, Nogent-le-Rotrou et Verneuil-sur-Avre.

Position de Digny (en rose) dans l'arrondissement de Dreux (en vert) au sein du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Position de Digny (en rose) dans l'arrondissement de Dreux (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Carte de la commune de Digny et des communes limitrophes
Carte
Traversée de Digny par la D928.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

- Aumeaux, petit hameau, appelé Aunau en 1666.

- Aumoy, grand hameau situé sur la route de Senonches, disposant du tout à l'égout. Une partie des maisons se trouvent sur la commune de Jaudrais.

- La Barre, ferme isolée. En 1856 on trouve un compte de 5 maisons pour 14 habitants.

- Beauvilliers, maison isolée. Simon Jouvet de Beauvilliers y vécut en 1671

- Bellandas, hameau étendu, route de Fontaine-Simon. Appelé Belland en 1583 puis Bellandart en 1784.

- Bois de la Fontaine, hameau isolé, à la suite de La Saint-Fraize. Accueille le par aventure NoLimit, paintball, accrobranche, lasergame.

- Bois Ridon, hameau étendu, sortie du bourg, reliant la route de Senonches et celle de Jaudrais. Cité en 1636.

- Breherville, petit hameau, route de Chartres. Manoir seigneurial mentionné en 1603.

- Corboux, petit hameau étendu joignant la route de Senonches et le hameau Grasse Vache.

- Fouville, 1 maison sur la commune, le reste du hameau se trouve sur la commune de Pontgouin. Seigneurie de Fouville citée en 1552.

- Grasse Vache, petit hameau, proche de Aumoy, rejoignant Le Petit Grasse Vache. La ferme de Grasvache est mentionnée en 1778.

- Grouasleux, ferme isolée, également appelée Ferme du Colombier, producteur et transformateur de pommes de terres.

- Guillehoux, petit hameau, accolé entre celui de Bellandas et Beauvilliers.

- L’Érable, petit hameau, route de Billancelles. On trouve Simon de l’Érable en 1313.

- La Butte Marion, maison isolée, route de Senonches. Ancienne auberge.

- La Chèvrerie, suite du bourg qui compte le grand silos à grain et la station d'épuration.

- La Cour d'Aumoy, 1 maison sur la commune, le reste du hameau sur la commune de Jaudrais.

- La Folie, ferme à la sortie de Digny, en direction de Pontgouin. Lieu mentionné en 1616.

- La Frette, tout petit hameau, voisin des Perruches. Seigneurie en 1552.

- La Gâtine, hameau moyen, voisin de Les Charmeaux. Le nom provient du terme employé pour qualifier des terres non cultivées (gast ou gastine).

- La Gavillerie, entre La Cour d'Aumoy et Le Grand Morin. Anciennement Gauville, fief seigneurial.

- La Hallière, Château de la Hallière.

- La Léthivière, 2 fermes et une maison, route de Chartres. Lieu mentionné en 1674.

- La Mardelle, petit hameau étendu, proche du Grand Morin.

- La Mousse et Les Mines, deux lieux-dits formant un hameau, voisins de La Mardelle.

- La Richardière, hameau moyen, situé proche de Bellandas, route de Fontaine-Simon. Qualifié de village en 1663.

- La Pelletière, hameau étendu, route de Senonches.

- La Saint-Fraize, hameau moyen, route de Senonches. Centre équestre Les Ecuries du Grand Chemin.

- La Touche, ferme isolée appartenant autrefois au Château de la Hallière.

- La Tricherie, maison isolée, en continuité du hameau Les Chaises.

- La Violette, ancienne maison isolée, aujourd'hui en ruine dans le milieu d'un pré, entre Le Charmoy Gontier et Ménainville.

- Le Buisson Elouis, hameau étendu.

- Le Charmoy Gontier, grand hameau, route de Billancelles. La Seigneurie du Charmoi Gontier, est citée lors de sa propre vente du Chapitre de Saint-Martin de Tours à celui de Chartres entre 1488 et 1501. La paroisse dépendait donc de l'élection de Chartres et de la généralité d'Orléans alors que Digny dépendait de celle d'Alençon. Le Chapitre abandonna, en 1745, au couvent de Saint-Martin de Séez et au curé de Digny le droit de dîme et de champart qu'il possédait au Charmoi-Gontier, moyennant 50 livres de rente[1]. On fait état de 23 maisons et 78 habitants en 1856.

- Le Château, ferme isolée, sortie du bourg.

- Le Clos Potier, petit hameau, voisin de La Saint-Fraize.

- Le Grand Morin, petit hameau étendu, en continuité de Aumoy. On trouve 60 perches de terre au champtier du Morin dans un acte de 1614.

- Le Gué, lieu-dit. Autrefois « Les Gués ».

- Le Moulin de Digny, ferme isolée, route de Pontgouin. Une sentence mentionne le moulin à vent de Digny en 1345.

- Le Pavillon, maison isolée.

- Le Petit Grasse Vache, petit hameau à l'entrée de celui de Aumoy.

- Le Plessis, hameau étendu, route de Pontgouin. Seigneurie mentionnée en 1552. Le nom provient d'une technique de taille de haie appelée plessage, permettant de cercler les propriétés avec de vives et épaisses haies formant des murs. De nombreux lieux en France possèdent ce nom (La Plesse, Le Plessis), il s'agit souvent de vieux châteaux ou fermes fortifiées.

- Le Romphaye, ferme fortifiée isolée, voir détails dans la partie Patrimoine architectural et artistique de cette page.

- Le Tronchay-Cordel, grand hameau, route de Chartres. On trouve la seigneurie nommée Le Tronchay Cordelle en 1552 puis Le Tronché Cordel en 1784. Le nom Tronchay provient de tronca signifiant tronc d'arbre, d'où vient tranchetus, un billot, un siège de bois.

- Les Bruyères, maison isolée, route de Fontaine-Simon. Doit son nom aux bruyères qui se trouvaient en très grand nombre autour au XVIIIe siècle.

- Les Chaises, une partie du hameau se trouve sur la commune de Pontgouin.

- Les Charmeaux, petit hameau en formant un de taille moyenne avec Les Hauts Cornets.

- Les Durandières, terrain vague qui accueillait, avant sa démolition, un centre de traitement des déchets, route de Fontaine-Simon.

- Les Farinelles, petit hameau, route de Fontaine-Simon.

- Les Friches, ferme isolée, route de Fontaine-Simon. Dépendant du domaine de la Hallière, ancienne seigneurie (1401). Elle fut donnée par Louis XI en 1481 au Chapitre de Saint-Martin de Tours qui la possédait encore en 1783. Son nom provient des 28 arpents de terre inculte qui dépendent de cette ferme au XVe siècle.

- Les Grandes Bruyères, ferme isolée, route de Fontaine-Simon.

- Les Graviers de la Folie, maison isolée, route de Pontgouin.

- Les Hauts Cornets, petit hameau faisant suite aux Charmeaux.

- Les Mésangères, ferme isolée, route de Senonches. Lieu mentionné en 1611.

- Les Pâtis, ferme isolée, en continuité du hameau Fouville. Cité en 1597, lors d'un don du vicaire de Digny, M. Delamarre, d'un demi arpent de terre.

- Les Perruches, petit hameau, voisin de La Frette.

- Les Plaids, ferme isolée, route de Fontaine-Simon. On trouve Charles de Plais, écurier, seigneur de Boislandry en 1562.

- Ménainville, hameau moyen, route de Billancelles. Seigneurie citée en 1552. On trouve également Les Prés de Ménainville.

- Milleschamps, grand hameau, à la sortie du bourg. L'orthographe du nom a évolué au fil des siècles, partant du Fief de Damileschamps en 1277, puis My les Champs en 1585, La Salle à Mi les Champs en 1623, Salmy les Champs en 1780 et Mille Champs en 1788.

Le Tartre, appartenant aujourd'hui à la commune du Mesnil-Thomas, cité dans un testament de 1627 en la paroisse de Digny et qualifié de village en 1675.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thimert », sur la commune de Thimert-Gâtelles à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 634,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Digny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,1 %), forêts (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), zones urbanisées (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Digny est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Saint-Martin et la Vallée. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2001[16],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Digny.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[17]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 483 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 351 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Digneium en 1233.

Son nom, d'origine gallo-romane DINIACU, basé sur le suffixe -acum d'origine gauloise, se retrouve dès le XIIe siècle dans le chartrier du prieuré de Chuisnes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie de Digny.
Liste des maires à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 1995 Rémy Boitière    
1995 2008 Guy Brissard    
2008 En cours Christelle Lorin[24],[25]   Profession intermédiaire administrative et commerciale des entreprises

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune lutte activement contre la prolifération des chardons à la suite d'un arrêté pris par la région Centre-Val-de-Loire en janvier 2018. Les propriétaires des terrains sont dans l'obligation d'intervenir avant que les fleurs ne se présentent. Il est recommandé de lutter de manière mécanique (fauchage) afin de ne pas utiliser de produits chimiques, particulièrement en bordure des cours d'eau et fossés[26].

Digny s'engage, avec le Pôle Territorial des Forêts du Perche, à fournir des aides financières ou administratives à des fins de rénovation énergétique[27].

La commune a acquis un broyeur de branches autonome qui permet de transformer les différentes tailles de haies et arbres communales en paillage pour les massifs floraux.

Les frelons asiatiques sont une menace pour les abeilles et la mairie encourage donc chacun à faire éliminer les nids.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 1 000 habitants[Note 3], en augmentation de 4,82 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1641 4001 4261 1971 3031 3031 2831 3581 267
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2811 2261 2201 2101 2031 1571 1421 1011 117
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0711 0701 0969781 0199729491 032942
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
819794771789803842940968963
2018 2021 - - - - - - -
9921 000-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Assainissement[modifier | modifier le code]

Eau potable[modifier | modifier le code]

Avant la Seconde Guerre mondiale, une partie du bourg était déjà alimenté en eau courante. En 1952, le conseil municipal, présidé par M. Chamorin, décidèrent d'approvisionner les hameaux en eau. La commune étant très étendue, les hameaux et fermes isolées très éparses, le projet est difficile à mettre en œuvre. De plus, Digny n'étant pas située sur une nappe d'eau, les ressources sont donc insuffisantes et parfois inexploitables en raison de la salubrité et de la ferruginité des eaux.

Les premiers hameaux alimentés furent Bréherville, Grouasleux, et La Léthivière, raccordés au réseau d'eau de Favières, en 1953.

Les travaux durent finalement jusqu'en 1966 par les lieux-dits situés autour de La Hallière. Quant au remboursement des 35 km de canalisations, il dura jusqu'en 1980.

Afin d'obtenir une meilleure qualité de l'eau, une liaison entre le Plessis et Ardelles est créée en 1996, par le lieu-dit Le Bois-Joli.

Digny adhère finalement au Syndicat de Courville-sur-Eure (SITIREP) en 2002, ce qui a pour effet d'alimenter la commune en eau provenant des puits de Chuisnes, Ardelles, et Pontgouin.

À la suite du vieillissement des installations et des nombreuses fuites, des travaux sont effectués dans le bourg depuis plusieurs années et d'autres se préparent progressivement dans les hameaux.

Eaux usées[modifier | modifier le code]

Le tout à l'égout est installé dans le bourg en 1967, puis une station d'épuration est construite en 1969. L'assainissement collectif fut plus récemment installé dans les hameaux de Bellandas et Aumoy.

Les lieux-dits sont en assainissement individuel (fosse septique, micro-station...), ce à quoi la commune répond en proposant des travaux groupés de vidanges et de remises aux normes subventionnés.

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école[modifier | modifier le code]

Le nom choisi pour l'école de Digny en 2019 par les élèves, les parents, et le corps enseignant est : La plume du Perche[22].

Elle se compose de quatre classes : PS-MS ; GS-CP ; CE1-CE2 ; CM1-CM2. Les classes sont divisées en deux groupements de bâtiments. L'école élémentaire se trouve derrière la mairie et comporte une grande cour bitumée, un préau, et le bâtiment des classes. L'école maternelle se situe en continuité de la mairie, de l'autre côté de la rue des Fondeurs. Les trois classes du primaire sont équipées d'ordinateurs portables, d'un vidéo-projecteur et d'un tableau interactif.

Périscolaire[modifier | modifier le code]

La mairie met à disposition une garderie le matin à partir de 7h30 et une le soir, jusqu'à 18h30 (17h30 le vendredi). Elle propose aussi aux élèves de primaire une étude surveillée afin de les aider pour leurs devoirs[32].

La cantine, située entre l'école élémentaire et la salle des fêtes, réunit tous les élèves le midi. Les cuisinières cuisinent de manière traditionnelle, tout en respectant les consignes d'hygiène strictes. Elles privilégient, selon les possibilités, l'utilisation de produits frais venant de producteurs locaux. Les cantinières sont formées de manière continue par le Docteur Leclerc, vétérinaire à Rémalard (61).

Un ramassage scolaire par car est assuré dans les campagnes et le bourg depuis et vers l'école de Digny. Un autre ramassage effectué par un plus grand car concerne les collégiens qui sont transportés vers le collège de Senonches. Il assure également l'acheminement du matin, pour les élèves de l'école, vers le centre de loisirs de Senonches.

La mairie offre à chaque élève un cadeau de Noël et un prix de fin d'année (jeu, jouet, ou livre).[33]

Activités d'apprentissage[modifier | modifier le code]

Les élèves de GS et de CP se rendent à la piscine de Courville-sur-Eure respectivement de février à juillet et de septembre à février. Avant septembre 2019, les élèves se rendaient au Parc Aquatique des Portes du Perche de Fontaine-Simon.

Les classes de maternelle, jusqu'au CP reçoivent un éveil musical de 15 séances par an environ.

Grâce à l'implication de l'Association des Parents d'Elèves permet aux enfants de visiter des monuments et musées sous forme de sorties. Une partie du financement se fait par des actions comme la collecte de déchets recyclables et la vente de chocolats ou pâtisseries.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La kermesse de l'école a lieu, chaque année, fin juin.

Des concours de pêches sont régulièrement organisés à la mare de Digny par la Pêche Dignyçoise.

L'atelier théâtre présente annuellement une représentation fin juin.

Deux lotos annuels au minimum sont mis en place, l'un par l'Amicale des Sapeurs-Pompiers de Digny, et le second par le comité des fêtes.

Deux vide-greniers sont organisés de manière récurrente, celui au profit des Pompiers et celui du comité des fêtes. Le premier est en général fin juin, le second, fin septembre.

Le Club de l'Amitié permet aux personnes retraitées ou ayant du temps libre de se retrouver et établir des connections sociales. Le Comité des Fêtes organise une grande partie de des événements de la commune.

Sécurité[modifier | modifier le code]

La commune est dotée de 11 sapeurs-pompiers volontaires en 2020.

Économie[modifier | modifier le code]

Digny est pourvue de nombreux commerces et artisans.

Commerces[modifier | modifier le code]

Artisans[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'association locale Don Quichotte soutient et participe à la protection du paysage de la commune et des alentours, notamment en combattant les implantations d'éoliennes. Un grand projet éolien sur les communes de Digny, Billancelle, et Pontgouin fut alors évité grâce à l'intervention active de l'association au début des années 2000 et au milieu des années 2010.

Patrimoine architectural et artistique[modifier | modifier le code]

Château de la Hallière[modifier | modifier le code]

Le château de la Hallière.

Logo monument historique Inscrit MH (1972)[35]. Le château de la Hallière est construit en 1774 par l'architecte Moreau pour M. de Balincourt. Ce dernier, ruiné, le transmit à la famille du Tillet en 1794 qui en est toujours l'actuel propriétaire.

Église Saint-Germain[modifier | modifier le code]

Cette église d'origine romane date du XVIe siècle, comme en témoigne une inscription sur un entrait portant la date 1522. Elle est consacrée en 1525. Possession de l’abbaye Saint-Martin de Sées, l'église était autrefois un prieuré, habité par les religieux de la congrégation des Génovéfains (confrérie de Sainte Geneviève).

L'édifice se compose de sept travées séparées par des contreforts. Il est construit en silex, briques et pierres de taille. La sacristie, couverte d'une toiture en bâtière, a très probablement été accolée au chœur, côté sud, au XVIIIe siècle. Fin XIXe siècle, d'importants travaux sont menés et modifient l'aspect de l'église : on remanie le tour de l'église qui accueillait le cimetière, déplacé à son emplacement actuel, à la sortie du bourg, en direction de Chartres ; les baies sont remaniées et des vitraux historiés y sont installés.

Le chœur et la nef sont couverts d'une voûte en bois en demi-rond de couleur gris-bleu. Le chœur à chevet plat comporte une statuaire en bois sculpté remarquable se trouvant devant un mur peint et flanqué d'une statue incrustée dans une sorte de chapelle éclairée par des verres cachés, donnant sur l'extérieur, faisant office de toit à la chapelle du XXe siècle. La chapelle est située à l'emplacement d'une ancienne baie axiale. La nef est assez sobre mais arbore des vitraux religieux figuratifs historiés d'une grande finesse, signés J. Brault (dessinateur) et Dalleine (peintre verrier), datant de 1892. Les baies en arcs-brisés étaient autrefois composées d'un remplage, dont subsistent des traces côté nord. Deux autres baies, situées sous le clocher, ont gardé leurs lancettes et leur réseau. Elles sont ornées de vitraux abstraits signés Atelier Lorin, Charles Lorin 1919, Chartres.

Côté sud, la tour, édifiée au XVIe siècle en briques et pierres de taille, donne toute sa personnalité à l'édifice. Elle comporte quatre étages soulignés par des larmiers. Le dernier niveau est éclairé par de hautes baies géminées en plein cintre non étanches. La tour est finalement coiffée d'un lanternon et sur le contrefort sud-est, subsistent les vestiges d’un cadran solaire gravé sur une pierre de taille. Côté ouest, une tourelle éclairée de meurtrières, ancrée dans la tour, accueille les escaliers montant au clocher.

En 2011 lors de l'aménagement de la place attenante, l'église bénéficie d'une mise en valeur avec une remise en état du monument commémoratif.

En 2019 est engagée une étude concernant la solidité, la stabilité, et un chiffrage des travaux à effectuer sur l'église. Il est montré que la couverture du clocher et sa charpente doivent être reprises, des pierres sont manquantes ou fragilisées sur l'ensemble des façades du clocher, des éléments métalliques rouillés font éclater les pierres, le cadran solaire présent sur la façade sud doit être restauré et mis en valeur, le système électrique des cloches a pris l'eau et doit être remplacé, les ouvertures du clocher doivent être pourvues de persiennes afin de créer une aération où l'eau n'entre pas, les éléments d'étanchéité sont à revoir. Le reste de l'édifice est également sur la liste des travaux, le tout ayant été dégradé par des infiltrations d'eau. Un budget d'environ 1,2 M€ est estimé après les premiers diagnostics[22].

Le Romphaye[modifier | modifier le code]

Cette ferme fortifiée aujourd'hui située en terrain privé est une ancienne seigneurie dont l'origine remonte au moins à 1552, date à laquelle elle était dénommée Romphais, au moins jusqu'en 1760[36]. On trouve également le nom de Ronfay en 1784.

Cette construction est entourée de bâtiments d'exploitation et fermée par des murs auxquels s'ajoutent des douves. Aujourd'hui devenu un élément immobile, le pont reliant le corps de ferme à la route était autrefois un pont levis. L'imposant colombier est, quant à lui, toujours présent.

Les Tascher de la Pagerie vivaient en cette seigneurie. Marie-Josèphe-Rose de Tascher de La Pagerie, plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais, était en réalité la petite fille du propriétaire du Romphaye. Elle devint impératrice des Français à la suite de son mariage avec Napoléon Bonaparte, en 1796.

Les Colombiers[modifier | modifier le code]

Éléments typiques de nos campagnes, les pigeonniers ou colombiers sont présents également sur la commune. On remarque notamment ceux du Romphaye, de La Hallière, de Groasleux et de La Léthivière. On trouve également d'autres tours, surtout dans les grandes fermes anciennes, mais elles n'étaient pas destinées au même usage.

Les pompes à eau[modifier | modifier le code]

En fonte, généralement de couleur verte, elles sont présentes dans de nombreux hameaux de la commune. Aujourd'hui devenues obsolètes, elles sont entretenues et fleuries par la mairie.

Elles furent fabriquées au XIXè siècle, à Chartres, par la fonderie Lecomte, au 13, faubourg Guillaume. Situées sur les puits, elles permettaient aux habitants de s'approvisionner en eau et aux animaux, de s'abreuver dans les auges en pierre qui les entouraient. On faisait tourner la roue, qui tirait l'eau du puits et la faisait sortir par le poteau situé devant la roue.

Fresques murales[modifier | modifier le code]

À la suite d'une première idée, en 2017, des animateurs de l'Espace Jeunes de la Communauté de Communes des Forêts du Perche, souhaitant proposer un stage d'initiation au graff pour les jeunes, la mairie proposa le pignon d'une maison donnant sur le jardin public (cette maison appartient depuis 2019 à la commune).

Le projet fut différé mais eut lieu durant les vacances scolaires d'automne 2019. Ce stage permit de faire découvrir l'art du graff ou de la peinture murale artistique à 12 jeunes. L'association Dirty Arts fut choisie pour la réalisation de la fresque de 30m². Cette œuvre pérenne, visible depuis la rue des Fondeurs, est signée VP Labo (Vincent Pascal), Dirty Arts, et les blazes de tous les bénéficiaires de ce stage.

Une seconde fresque, terminée en août 2020, se trouvant sur un pignon de la classe primaire de l'école, est également signée VP Labo (Vincent Pascal), Valentin Chevauché (CVZ fresquiste), Dirty Arts.

À la suite de la demande de l'Éducation nationale, les communes (qui possèdent une école) sont tenues d'apposer l'un des symboles de la République sur leur établissement. Celle-ci se veut donc plus républicaine et patriotique. On y trouve Marianne et la Devise française, les drapeaux européen et français ainsi que le nom de l'école ''La Plume du Perche''[37].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Forêt de Senonches[modifier | modifier le code]

Digny possède sur son territoire une partie de la forêt domaniale de Senonches.

Les mares[modifier | modifier le code]

9 points d'eau publics sont répartis sur l'ensemble de la commune, la mare de Digny en fait partie. D'autres points d'eau privés, plus ou moins étendus et visibles sont bien présents et permettent aux différentes espèces qui y vivent de migrer et créer des croisements de gênes, nécessaire quant à la survie des êtres vivants.

La mare de Digny est réaménagée en 2018. A cause du manque de végétations, les berges se sont dégradées et sont devenues trop abruptes. Les végétaux ne pouvant plus s'installer, certaines espèces animales comme les amphibiens ne trouvent plus l'accueil nécessaire à leur survie. Les crapauds communs ont élu domicile dans 6 des mares de la commune, notamment celle du bourg. On y trouve également plusieurs de libellules telles que la Naïade aux yeux bleus. Les berges sont donc adoucies, les arbres taillés et on plante de nombreuses espèces végétales afin de conserver le maintien des berges et de leur capacité à accueillir les différentes espèces animales.

Les points d'eau sont donc repris dans les différents hameaux au fil des ans, la mare du lieu-dit Le Charmoy Gontier a été repris avec les mêmes attentions en 2014.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le manoir de Romphaye.
Le manoir de Romphaye.
  • Famille de Tascher, le manoir de Romphaye est le berceau de la famille des Tascher de la Pagerie. Marie Josèphe Rose, petite-fille du propriétaire, plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais devint l’impératrice des Français lorsqu’en 1796 elle épousa Bonaparte.
  • Paul Deschanel (1855-1922) ancien président de la République Française ayant inauguré la mairie de Digny le 23 septembre 1900 ;
  • Georges Joubin (1888-1983), artiste peintre né à Digny[38].
  • Pierrette Tavier, artiste peintre.[réf. nécessaire]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Archives départementales Section G p.158 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Digny et Thimert-Gâtelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Thimert », sur la commune de Thimert-Gâtelles - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Thimert », sur la commune de Thimert-Gâtelles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Digny », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Digny », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  21. Ballon N° 56 : « Le Newton ».
  22. a b c et d Mairie de Digny, Vivre à Digny Une page d'histoire... Janvier 2020 - N°28.
  23. « Incendie salle des fetes ».
  24. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  25. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  26. « Article sur les chardons, mairie de Digny ».
  27. « plaquette ».
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « article site mairie, école ».
  33. « cadeau aux élèves ».
  34. L'Echo Républicain, « Les écuries du Grand Chemin font Face [au Covid-19] », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
  35. « Château de la Hallière », notice no PA00097096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Archives départementales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  37. L'Echo Républicain, « Une fresque très républicaine à l’école », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
  38. Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999, vol.7, pp. 610-611.