Chef d'état-major des armées (France)
Chef d'état-major des armées | ||
Insigne de l'état-major des armées : l'épée de l'Armée de terre, les ancres de la Marine et les ailes de l'Armée de l'air. | ||
Titulaire actuel Général d'armée Thierry Burkhard depuis le (3 ans, 3 mois et 7 jours) | ||
Création | ||
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Mandant | Président de la République | |
Premier titulaire | Général Antoine Béthouart | |
Résidence officielle | Hexagone Balard | |
Site internet | www.defense.gouv.fr/ema | |
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Le chef d'état-major des armées (CEMA) est un officier général français. Militaire le plus gradé de l'armée française, il assure le commandement de toutes les opérations militaires sous l'autorité du président de la République et sous réserve des dispositions particulières relatives à la dissuasion nucléaire. Il assiste et conseille le gouvernement dans l'exercice de ses attributions relatives à l'emploi des forces ; son adjoint est le major général des armées. Depuis le , le chef d'État-Major est le général d'armée Thierry Burkhard.
Historique
[modifier | modifier le code]Genèse de la fonction
[modifier | modifier le code]Sous la Troisième République, aucun officier général ne jouit d'un commandement en chef interarmées[1]. De fait, le général Joseph Joffre, vice-président du Conseil supérieur de la guerre de 1911 à 1912, n'exerce aucune autorité sur la Marine nationale, de même que Ferdinand Foch et Louis Franchet d'Espèrey, commandants en chef du front occidental pour le premier et des armées d’Orient pour le second à la fin de la Première Guerre mondiale[1]. Une structure interarmées, le Secrétariat général de la Défense nationale, est créée en , mais elle n'est dotée d'aucun commandement effectif[1].
Un « chef d’état-major général de la défense nationale » est nommé en 1938 mais « c'est un faux départ »[2] : il ne possède aucune structure administrative qui lui serait propre, et ses attributions sont confiées au chef d'état-major de l'Armée de terre, le général d'armée Maurice Gamelin[2].
C'est en novembre 1943, sous le Gouvernement provisoire de la République française, qu'un officier général se voit pour la première fois confier un commandement interarmées, c'est-à-dire qu'il est placé au-dessus des chefs d'état-major des armées de Terre, Air et Mer dans l'ordre hiérarchique[3]. Il s'agit du général de corps d'armée Antoine Béthouart, nommé chef d'état-major général de la Défense nationale ; le général d'armée Alphonse Juin lui succède le [JORF 1].
Néanmoins, à partir de 1946, la Quatrième République marginalise le chef d’état-major général de la défense nationale, tout d'abord en lui retirant son qualificatif de « général » le , puis en remplaçant le général d'armée Juin par un général de division en 1947[4]. La marginalisation s’accélère avec le décret du « portant regroupement des états-majors généraux de la Guerre, de la Marine et de l'Air et création de l'État-Major général des forces armées » (EMGFA)[5]. Au bout de quelques mois, l'état-major de la défense nationale est supprimé et l'EMGFA devient donc le seul état-major interarmées[6].
À la tête de l'EMGFA se trouve le « comité des chefs d'état-major généraux des forces armées » (les chefs d'état-major de l'Armée de terre, de la Marine nationale et de l'Armée de l'air), dont l'un d'eux en assure la présidence, tandis que le major général des armées est chargé du secrétariat du comité. La présidence est confiée au chef d'état-major général de l'Armée de l'air, le général Charles Léchères, et le général de division Henri Zeller est nommé major général[JORF 2]. Charles Léchères ne porte pas le titre de chef d'état-major général des armées et doit être considéré comme un « primus inter pares »[7].
Le décret du , en confiant à Alphonse Juin la fonction nouvelle d'inspecteur général des forces armées, fait de celui-ci le président du comité des chefs d’état-major, le vice-président du Conseil supérieur des forces armées et enfin le conseiller du gouvernement pour les questions de défense[7]. Ces attributions font de lui le chef d'état-major des armées de jure, bien qu'il n'en reçoive pas le titre dans les faits. En 1953, la nomination du maréchal Juin au commandement interarmées du secteur Centre Europe conduit à une trop grande concentration de pouvoir entre ses mains, ce qui pousse le gouvernement à lui retirer la présidence du comité des chefs d'état-major[7]. Cette dernière est confiée à un officier général titré « chef d’état-major général des forces armées » (CEMGFA).
Le général d'armée Paul Ély, nommé chef d’état-major général des forces armées par décret du , est de facto le premier chef d'état-major des armées[JORF 3].
Entre février 1959 et novembre 1961, le chef d'état-major général des armées perd sa prééminence au profit du puissant chef d'état-major général de la défense nationale (CEMGDN) qui devient « conseiller militaire du gouvernement et la plus haute autorité militaire »[8]. La fonction est occupée par Paul Ély de février 1959 à février 1961 puis par le général Jean Olié[9] de mars à octobre 1961[10]. En novembre 1961, le CEMGDN perd son titre de « plus haute autorité militaire »[11] puis en juillet 1962, l'état-major général de la défense nationale redevient le secrétariat général à la défense nationale, comme dans l'entre-deux-guerres et comme entre 1950 et 1958. Le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale est aujourd'hui l'héritier direct de ce secrétariat général à la défense nationale. Par ailleurs, l'état-major général de la défense nationale cède ses responsabilités spécifiquement militaires à l'état-major interarmées. Celui-ci prend le nom d'état-major des armées, l’EMA d'aujourd'hui. Le général d'armée Charles Ailleret est nommé à sa tête[12],[13].
Intitulé de la fonction
[modifier | modifier le code]La fonction de chef d'état-major des armées a connu différents intitulés :
- Chef d'état-major général de la défense nationale (1943-1947) ;
- Président du comité des chefs d'état-major généraux des forces armées (1951-1952) ;
- Inspecteur général des forces armées, président du comité des chefs d'état-major généraux des forces armées et vice-président du Conseil supérieur des forces armées (1952-1953) ;
- Chef d'état-major général des forces armées (1953-1956) ;
- Chef d'état-major général des forces armées, inspecteur général des forces armées (1956-1958) ;
- Chef d'état-major général des armées, inspecteur général des forces armées, président du comité des chefs d'état-major (1958-1959) ;
- Chef d'état-major général des armées (1959-1961) ;
- Chef de l'état-major interarmées (1961-1962) ;
- Chef d'état-major des armées (1962-1980) ;
- Chef d'état-major général des armées (1980-1981) ;
- Chef d'état-major des armées (depuis 1981).
Responsabilités et autorités
[modifier | modifier le code]Le chef d'état-major des armées assiste le ministre des Armées dans ses attributions relatives à l’emploi des forces. Il est responsable de l’emploi opérationnel des forces. Sous l’autorité du président de la République, chef des armées, et du gouvernement français, et sous réserve des dispositions particulières relatives à la dissuasion, le chef d’état-major des armées assure le commandement des opérations militaires. Il est le conseiller militaire du Gouvernement [14].
Sous l'autorité du ministre de la Défense, le chef d’état-major des armées est responsable :
- De l’organisation interarmées et de l’organisation générale des armées ;
- De l’expression du besoin en matière de ressources humaines civiles et militaires des armées et des organismes interarmées ;
- De la définition du format d’ensemble des armées et de leur cohérence capacitaire ;
- De la préparation et de la mise en condition d’emploi des armées. Il définit les objectifs de leur préparation et contrôle leur aptitude à remplir leurs missions. Il élabore les doctrines et concepts d’emploi des équipements et des forces ;
- Du soutien des armées. Il en fixe l’organisation générale et les objectifs. Il assure le maintien en condition opérationnelle des équipements ;
- Du renseignement d’intérêt militaire. Il assure la direction générale de la recherche et de l’exploitation du renseignement militaire et a autorité sur la direction du Renseignement militaire ;
- Des relations internationales militaires[15].
Il a directement sous son autorité :
- les chefs d’état-major de l’armée de Terre, de la Marine et de l’armée de l’Air [17] ;
- l'état-major des armées (EMA) [18],[19] ;
- les commandants supérieurs dans les départements et collectivités d'outre-mer et les commandants des forces françaises à l'étranger (COMSUP et COMFOR), les officiers généraux des zones de défense et de sécurité (OGZDS) et les délégués militaires départementaux (DMD) ;
- des organismes interarmées (autorité organique) et des organismes à vocation interarmées (autorité opérationnelle), dont :
- la direction du Renseignement militaire (DRM) ;
- le commandement des opérations spéciales (COS) ;
- le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) ;
- Le commandement pour les opérations interarmées (CPOIA)
- la direction de la maintenance aéronautique (DMAé) ;
- la direction centrale du Service de santé des armées (DCSSA) ;
- le service de l'énergie opérationnelle (SEO) ;
- la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de la défense (DIRISI) ;
- la direction centrale du service du commissariat des armées (DCSCA), créée le 1er janvier 2010 ;
- le service interarmées des munitions (SIMu), créé le 25 mars 2011[20] ;
- la direction de l'enseignement militaire supérieur.
Le chef d'État-Major des armées est assisté par le major général des armées [21].
Chef d'état-major général de la défense nationale
[modifier | modifier le code]Un « chef d’état-major général de la défense nationale » est nommé en 1938 mais il ne possède aucune structure administrative. C'est en novembre 1943, sous le Gouvernement provisoire de la République française, qu'un officier général se voit pour la première fois confier un commandement interarmées. Néanmoins, à partir de 1946, la Quatrième République marginalise le chef d’état-major général de la défense nationale et au bout de quelques mois, l'état-major de la défense nationale est supprimé. Entre février 1959 et novembre 1961, le chef d'état-major général des armées perd sa prééminence au profit du puissant chef d'état-major général de la défense nationale (CEMGDN) qui devient « conseiller militaire du gouvernement et la plus haute autorité militaire ». En novembre 1961, le CEMGDN perd son titre de « plus haute autorité militaire » puis en juillet 1962, l'état-major général de la défense nationale redevient le secrétariat général à la défense nationale, comme dans l'entre-deux-guerres et comme entre 1950 et 1958.
Force armée | Portrait | Grade au moment de la prise de fonction |
Chef d'état-major | Date de prise de poste et décret de nomination |
Durée | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Chef d'état-major général de la défense nationale | ||||||||
Général de corps d'armée | Antoine Béthouart | 285 jours | ||||||
Général d'armée | Alphonse Juin | [JORF 1] | 2 ans, 273 jours | |||||
Général d'armée | Jean de Lattre de Tassigny | 1 an, 141 jours | ||||||
Général d'armée | Paul Ély | 2 ans, 4 jours | ||||||
Général d'armée | Jean Olié | 152 jours | ||||||
Général d'armée | André Puget | [22] | 274 jours |
Liste des chefs d'état-major des armées
[modifier | modifier le code]Quatrième République
[modifier | modifier le code]Force armée | Portrait | Grade au moment de la prise de fonction |
Président du comité | Date de prise de poste et décret de nomination |
Durée | Président du Conseil « assure la direction des forces armées » |
Président de la République « Chef des armées » | |
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Président du comité des chefs d'état-major généraux des forces armées | ||||||||
Général de corps aérien | Charles Léchères | [JORF 2] | 1 an | Henri Queuille René Pleven Edgar Faure Antoine Pinay |
Vincent Auriol | |||
Inspecteur général des forces armées, président du comité des chefs d'état-major généraux des forces armées et vice-président du Conseil supérieur des forces armées | ||||||||
Général d'armée[a] | Alphonse Juin | 362 jours | Antoine Pinay René Mayer Joseph Laniel | |||||
Chef d'état-major général des forces armées | ||||||||
Général d'armée | Paul Ély | [JORF 3] | 289 jours | Joseph Laniel | Vincent Auriol René Coty | |||
Général d'armée | Augustin Guillaume | [JORF 4] | 1 an, 269 jours | Joseph Laniel Pierre Mendès France Edgar Faure Guy Mollet |
René Coty | |||
Chef d'état-major général des forces armées, inspecteur général des forces armées | ||||||||
Général d'armée | Paul Ély | [JORF 5] | 2 ans, 75 jours | Guy Mollet Maurice Bourgès-Maunoury Félix Gaillard Pierre Pflimlin | ||||
Chef d'état-major général des armées, Inspecteur général des forces armées, président du comité des chefs d'état-major | ||||||||
Général d'armée | Henri Lorillot[b] | [JORF 6] | 22 jours | Pierre Pflimlin Charles de Gaulle |
René Coty |
Cinquième République
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Chief of the Defence Staff (France) » (voir la liste des auteurs).
- Élevé à la dignité de Maréchal de France le .
- Également chef d'état-major de l'Armée de terre, dont il conserve la fonction. Cette nomination, conséquence de la démission du général Ély, doit être replacée dans le contexte de la crise de mai 1958.
- Article 20 de la Constitution du 4 octobre 1958.
- Article 15 de la Constitution du 4 octobre 1958.
- En février 1959, Paul Ely devient chef d’état-major général de la défense nationale (CEMGDN) jusqu'à son départ à la retraite en février 1961. Jean Olié lui succède à ce poste de mars à octobre 1961. Durant cette période, le chef d'état-major général des armées perd sa prééminence au profit du puissant chef d'état-major général de la défense nationale qui devient la « plus haute autorité militaire nationale ».
Références
[modifier | modifier le code]- Vial 2007, p. 2.
- Vial 2007, p. 3.
- Vial 2007, p. 4.
- Vial 2007, p. 5.
- Décret portant regroupement des états-majors généraux de la guerre, de la marine et de l'air et création de l'état-major général des forces armées, Journal officiel de la République française, 29 avril 1948, n° 103, p. 4155.
- Vial 2007, p. 5-6.
- Vial 2007, p. 6.
- « Décret no 59-262 du 7 février 1959 relatif aux attributions du chef d’État-Major général de la défense nationale », JORF, 10 février 1959, p. 1797-1798 ; « Décret no 59-267 du 7 février 1959 relatif aux attributions du chef d’État-Major général des armées », JORF, 10 février 1959, p. 1 802.
- « M. le général d'armée Olié (Jean) est nommé chef d’état-major général de la défense nationale à compter du 1er mars 1961. », décret du 15 février 1961 portant affectation d'un officier général de l'armée de terre, journal officiel du 16 octobre 1961, p. 1747.
- Il donne sa démission en juillet 1961.
- « Décret no 61-1231 du 14 novembre 1961 relatif aux attributions du chef d’État-Major général de la défense nationale », JORF, 15 novembre 1961, p. 10506-10507.
- « Alors que les premiers dirigeants de la IVe République avaient laissé péricliter l'état-major général de la défense nationale jusqu'à finalement le supprimer, la Ve République à ses débuts renforce cet état-major et l'installe en position centrale. Son chef devient à la fois « conseiller militaire du gouvernement » et « plus haute autorité militaire nationale ». Confié au général d'armée Paul Ély, le poste surclasse sans conteste celui du chef d'état-major général des années, dévolu au général d'armée Gaston Lavaud, qui dépend lui directement du ministre éponyme », Défendre la France - L'héritage de De Gaulle à la lumière des enjeux actuels, Nouveau Monde Editions, 2020, pp. 30-33.
- « Dès son retour au pouvoir en juin 1958, le général de Gaulle restaure le modèle qu’il avait lui-même établi au printemps 1944. Si le premier EMGDN [état-major général de la défense nationale] avait été centré sur la figure d’Alphonse Juin, le général d’armée Paul Ély incarne cette période de renouveau. Arrivé en janvier 1959 après une courte période de transition assurée par le vice-amiral Georges Cabanier, un ancien Français libre ayant brièvement occupé le poste de SGPDN adjoint en 1953-1954, Paul Ély prend le titre de chef d’état-major général de la défense nationale, ce qui fait de lui la plus haute autorité militaire française. Ce poste, qui s’inscrit pour lui dans le prolongement du rôle de chef d’état-major général des forces armées qu’il occupait depuis mars 1956, le place sous l’autorité du Premier ministre et non plus du ministre de la défense. Sa fonction est bien, par nature, interministérielle. Ély occupe ainsi une position centrale et sommitale qui est encore celle du général d’armée Jean Olié qui lui succède en mars 1961, après avoir été chef de l’état-major particulier du Président de la République. », Le SGDSN, 110 ans d’histoire - 1958-1962 : le second EMGDN, une éphémère remilitarisation site sgdsn.gouv.fr.
- Article R*3121-1 du code de la défense consulté le 24 décembre 2016.
- Article R*3121-2 du code de la défense consulté le 24 décembre 2016.
- « Cabinet du chef d'état-major des armées », sur lannuaire.service-public.fr, .
- Article R*3121-3 du code de la défense consulté le 24 décembre 2016.
- Article R*3121-5 du code de la défense consulté le 24 décembre 2016.
- Arrêté du 27 décembre 2019 portant organisation de l'état-major des armées (lire en ligne).
- Arrêté du 27 décembre 2019 fixant les missions et l'organisation du service interarmées des munitions (lire en ligne).
- Article D3121-19 du code de la défense consulté le 24 décembre 2016.
- [1]
Décrets de nomination
[modifier | modifier le code]- « Décret du 13 août 1944 portant nomination du chef d'état-major général de la Défense nationale », sur le JORF numérisé sur Gallica, (consulté le ).
- Décret du 28 avril 1948 portant affectation d'un officier général de l'Armée de l'air (1re section du cadre de l'état-major général de l'Armée de l'air) et d'un officier général de l'Armée de terre (1re section du cadre de l'état-major général de l'Armée de terre), Journal officiel de la République française, 29 avril 1948, n° 103, p. 4155.
- « Décret du 18 août 1953 portant affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 8 juin 1954 portant affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 1er mars 1956 portant affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 17 mai 1958 portant affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 9 juin 1958 portant affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 25 février 1959 portant affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 25 février 1959 portant affectation d'un officier général de l'Armée de l'air », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 18 juillet 1962 portant affectation d'officiers généraux de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret portant affectation d'un officier général de l'Armée de l'air », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret conférant les rang et appellation de général d'armée aérienne dans la 1re section du cadre des officiers généraux de l'Armée de l'air et portant affectation d'officiers généraux de l'Armée de l'air », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret portant affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret portant admission par anticipation dans la 2e section du cadre des officiers généraux de l'Armée de terre et affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret portant admission par anticipation dans la 2e section, conférant les rang et appellation de général d'armée dans la 1re section du cadre des officiers généraux de l'Armée de terre et affectation d'un officier général de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 28 mai 1985 portant élévation dans la 1re section du cadre des officiers généraux de l'Armée de terre et affectation d'officiers généraux des armées de Terre et de l'Air », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- « Décret du 9 novembre 1987 portant réintégration dans les cadres et affectation d'officiers généraux de l'Armée de terre », sur le JORF numérisé sur Légifrance, (consulté le ).
- Décret du 8 avril 1991 portant élévation dans la 1re section, promotion et nomination dans la 1re section et dans la 2e section et affectation d'officiers généraux.
- Décret du 3 août 1995 portant élévation aux rang et appellation de général d'armée aérienne, promotion et nomination dans la 1re section et affectation d'officiers généraux.
- Décret du 4 mars 1998 portant élévation aux rang et appellation de général d'armée et affectation d'un officier général.
- Décret du 12 septembre 2002 portant admission dans la 2e section par anticipation et sur demande, élévation aux rang et appellation de général d'armée, élévation aux rang et appellation de général de corps d'armée, promotion et nomination dans la 1re et la 2e section et affectation d'officiers généraux.
- Décret du 31 août 2006 portant affectation d'un officier général.
- Décret du 1er février 2010 portant affectation d'un officier général.
- Décret du 16 janvier 2014 portant affectations et élévation d'officiers généraux.
- Décret du 19 juillet 2017 portant affectation et élévation d'un officier général.
- Décret du 7 juillet 2021 portant nominations d'officiers généraux.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philippe Vial, « La genèse du poste de chef d’état-major des armées. Entre nécessité et inquiétude, de la veille de la Première Guerre mondiale à la fin de la guerre d’Indochine », Revue historique des armées, no 248, , p. 29–41 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Chef d'État-Major de la Défense (Canada)
- Chef d'État-Major des armées (États-Unis)
- Chef d'État-Major des armées (Royaume-Uni)