Michel Fourquet

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Michel Fourquet est un officier général français, né le à Bruxelles et mort le à Neuilly-sur-Seine. Il a été résistant et fait compagnon de la Libération. Il a été délégué général pour l'armement de 1966 à 1968, et chef d'état-major des armées de 1968 à 1971.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre à l'École polytechnique en 1933 et choisit la carrière militaire dans l'Armée de l'air. En mai-, il est lieutenant et commande une escadrille du groupe I/52. En , il décide de démissionner de l'armée. Il quitte alors l'Afrique du Nord pour rentrer en France où il travaille dans l'industrie. Après être entré dans la Résistance[1] sur les indications de son beau-frère Jean Roger, chef de secteur au sein du réseau de renseignement Alliance[2], il part clandestinement sur le cotre S'ils te mordent depuis les environs de Carantec. Il s'engage en 1943 à Londres dans les Forces aériennes françaises libres, en tant que commandant en second puis commandant du groupe Lorraine sous le pseudonyme « Gorri »[3]. Un mois après la fin de la guerre en Europe, il est fait compagnon de la Libération par décret du .

Il poursuit alors sa carrière dans l'armée de l'air. En janvier 1959, il est nommé à l'état-major du nouveau président de la République française, le général de Gaulle.

Il commande en Algérie de 1960 à 1962 et refuse de prendre le parti du putsch des généraux du .

Général de corps aérien, il est nommé en position hors-cadre secrétaire général de la défense nationale le [4] à 1965. Général d'armée aérienne, il est nommé délégué ministériel pour l'armement le [5],[6], puis chef d'état-major des armées en avril 1968, succédant au général Charles Ailleret mort tragiquement le mois précédent. Il part en deuxième section peu avant septembre 1971[7].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Michel Fourquet étant issu d'une famille basque, une plaque commémorative figure sur la façade principale de l'aéroport de Biarritz tandis qu'une rue d'Hendaye porte son nom[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eric Chiaradia, L'entourage du général de Gaulle: juin 1958-avril 1969, Editions Publibook, (ISBN 978-2-7483-6016-5, lire en ligne), p. 713
  2. Bernard Dupérier, Chasseur du ciel (1940-1945), Perrin (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-262-05740-4, lire en ligne)
  3. Fiche de Michel Fourquet alias Gorri
  4. Décret du 18 juillet 1962, JORF du 20 juillet 1962, p. 7151.
  5. Nomination du général Fourquet, en ligne sur Légifrance.
  6. Les origines de la Direction générale pour l'armement, département ad hoc du CHEAr.
  7. Succession du général Fourquet au comité de l'énergie atomique, en ligne sur Légifrance, p. 8953.
  8. Le Monde du 26 novembre 1992.
  9. Une rue général Michel-Fourquet à Hendaye.

Liens externes[modifier | modifier le code]