Bois-Colombes
Bois-Colombes | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Nanterre | ||||
Intercommunalité | sans | ||||
Maire | Yves Révillon | ||||
Code postal | 92270 | ||||
Code commune | 92009 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 03″ nord, 2° 16′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 43 m |
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Élections | |||||
Départementales | Bois-Colombes | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | bois-colombes.com | ||||
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Bois-Colombes est une commune française du département des Hauts-de-Seine et de la région Île-de-France.
Géographie
Localisation
La commune de Bois-Colombes est située au nord du département des Hauts-de-Seine, à l'intérieur de la boucle du fleuve, mais sans posséder de rive sur la Seine. Les communes limitrophes sont : Asnières-sur-Seine (à l'Est et au Nord), Colombes (au Nord et à l'Ouest, La Garenne-Colombes au Sud-Ouest et Courbevoie au Sud.
Géologie et relief
Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
Bois-Colombes est à l'écart des grands axes routiers du nord des Hauts-de-Seine.
On peut rejoindre Paris par les plus proches Portes d'Asnières et de Champerret.
Transports en commun
Bois-Colombes est bien desservie par le train. En effet, trois gares de la commune sont reliés à Paris-Saint-Lazare et à Nanterre : Bois-Colombes, Bécon-les-Bruyères et Les Vallées.
La station Pont de Levallois - Bécon, terminus de la ligne 3 du métro parisien est à 20 minutes à pied de l'entrée sud de la commune.
Le réseau Vélib' n'est pas implanté à Bois-Colombes ni sur les communes limitrophes. La station la plus proche se trouve à Levallois-Perret, à côté du terminus de la même ligne 3 du métro parisien.
Autres moyens d'accès : RATP 140 166 167 178 304 378
Urbanisme
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit Lépine-Binet, Glatz-Mivière, Guyot-De Gaulle, Chefson-De Gaulle, Paix-Étienne d'Orves, Hugo-Bel Air, Verdun-Leconte, Déroulède-Leclerc-Albert, Duflos-Geraldy, Jaurès-Vaudreuil, Jaurès-Litolff, Faidherbe-Pasteur[1].
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 95,89 % | 185,06 |
Espace urbain non construit | 4,11 % | 7,93 |
Espace rural | 0,00 % | 0,00 |
Source : Iaurif[2] |
Bois-Colombes est divisée en quartiers
- Les Chambards, près de l'avenue d'Argenteuil (ancienne RN 309) reliant le carrefour des Bourguignons aux Quatre-Routes de Colombes. Proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine, il est le moins huppé et le moins bien desservi par les transports en commun. L'habitat est de petits pavillons et de collectifs.
- Le Centre avec les services (hôtel de ville, poste principale, école Paul-Bert, marché du centre, bibliothèque, église Notre-Dame-de-Bon-Secours, gare de Bois-Colombes...). Si le Centre est bien placé sur l'axe nord-sud, il est décalé sur l'axe est-ouest étant limitrophe d'Asnières-sur-Seine. L'urbanisation ayant commencé près de la gare, l'habitat est plus dense avec des immeubles.
- Les Vallées, en limite de Colombes et de La Garenne-Colombes, est résidentiel avec un habitat majoritairement constitué de pavillons avec de petits immeubles en coins des rues.
- La Côte-Saint-Thibaut est le pendant un peu plus dense côté Asnières-sur-Seine. S'y trouve le centre nautique qui a remplacé la piscine municipale lorsqu'elle a été privatisée.
- Les Bruyères (a donné son nom à la Gare de Bécon-les-Bruyères) était une zone industrielle en limite de Courbevoie et de La Garenne-Colombes. La zone en réaménagement est constituée d'immeubles de bureaux et de logements entourant un parc.
- La cité scolaire Albert-Camus, scolarisant aussi des élèves de communes voisines, est entre les Vallées et les Bruyères avec un centre sportif (piscine, gymnase et pistes d'athlétisme en tartan).
Logement
Principalement des maisons bourgeoises, de grands pavillons et des appartements luxueux d'immeubles haussmanniens. Ont été construit des quartiers, après la guerre des appartements plus modestes.
La politique, depuis des décennies n'est pas de construire du logement social mais de construire depuis plus de vingt ans des résidences de qualité pour gens modestes. L'attribution des logements s'effectue par tirage au sort pour éviter le favoritisme.
Projets d'aménagements
Sans projet d'extension car très urbanisée la ville soutient les rénovations (particuliers et copropriétés) afin d'embellir et de garder le caractère historique. Elle a acquis un terrain au nord d'Asnières (la Redoute) pour installer le cimetière communal faute de place sur son territoire.
Histoire
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d9/Bois-Colombes_-_Passage_a_niveau_sur_la_ligne_de_Saint-Germain.jpg/220px-Bois-Colombes_-_Passage_a_niveau_sur_la_ligne_de_Saint-Germain.jpg)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d4/Asnieres_-_Bois-Colombes_-_Rue_des_Bourguignons.jpg/220px-Asnieres_-_Bois-Colombes_-_Rue_des_Bourguignons.jpg)
- Région boisée jusqu'au milieu du 19e faisant partie du territoire de la commune de Colombes. Celle-ci sera occupée, après la chute du premier Empire (1815), par les cosaques qui établissent un campement. Les premières habitations seront des guinguettes construites pour accueillir les promeneurs du dimanche, de plus en plus nombreux en raison de l'expansion d'Asnières[3].
- : Ouverture de la ligne de chemin de fer de Paris à Argenteuil.
- 1857 - L'écart de « Bois-de-Colombes » nait sous le second Empire grâce au chemin de fer.
- 1880 - (vers cette date) Premier projet d'indépendance.
- 1891 - Inauguration du marché sous les auspices de la ville de Colombes.
- 1896 - C'est finalement sous la présidence de Félix Faure et après vingt ans de palabres épiques que la commune est enfin créée à partir de la section du "Bois de Colombes" distraite de la commune de Colombes (cf. Journal officiel daté du 17 mars 1896). Les limites de son territoire sont déterminées aux dépens de Colombes, le Maire d'Asnières, M. Hector-Gonsalve Fontaine, ayant déclaré avec véhémence « --- qu'il ne voulait pas céder ni un pouce de terrain, ni un moellon des maisons de sa ville ! ---». La commune sera rattachée au canton de Courbevoie (arrondissement de St Denis). L'îlot boisé situé près du village de Colombes, anciennement dédié à la chasse puis à la promenade devient un village, déjà relié à Paris par trois lignes de chemin de fer. La proximité de la capitale favorise le développement de l'agglomération et devient rapidement un important village habité par des artistes, des savants, des commerçants et des employés. Au jour de son "indépendance" elle est déjà dotée d'une église, d'une école (Paul-Bert) et du plus grand marché des environs.
- 1896 - La commune nouvellement créée fait l'acquisition d'une partie de l'ancienne redoute de Gennevilliers, située sur le territoire d'Asnières, pour y établir son cimetière, il comporte un carré militaire pour les morts de la guerre 14-18.
- 1901 - Décès de Zénobe Gramme inventeur de la dynamo, le Conseil Municipal décide de donner le nom de l'électricien au "chemin de la Révolution" allant de l'avenue d'Argenteuil à l'avenue de Gennevilliers (future avenue de l'Agent Sarre).
- 1908 - Rattachement de la ville au canton de Colombes.
- 1910 - À l'instar des communes avoisinantes, Bois-Colombes connait les inondations liées à la crue de la Seine. Pendant cette crue les sinistrés du quartier des Quatre-Routes trouvent refuge dans le marché de Bois-Colombes.
- 1935 - Construction de l'actuelle gare dessinée par Urbain Cassan.
- 1935-1937 - Construction de la nouvelle mairie.
- 1943
- Le 9 septembre, la ville et le quartier des vallées sont bombardées par les alliés. L 'usine Hispano-Suiza, sous contrôle de l'occupant, est très certainement visée mais elle ne sera pas touchée. Les dégâts sont importants, une trentaine de bombes explosent, elles feront 13 victimes et en blesseront trente autres. Elles détruiront ou endommageront plus de 70 immeubles d'habitations.
- Le 15 septembre, la ville sera de nouveau bombardée. Plus de 230 bombes exploseront et feront 41 morts et 93 blessés. Elles détruiront ou endommageront près de 800 immeubles.
- Le 31 décembre, la ville connaîtra la dernière vague de bombardement de son histoire. Près de 200 bombes exploseront et feront 19 morts et 22 blessés. Elles détruiront ou endommageront près de 400 immeubles.
- 1957 - La vétusté de l'ancien marché, crée en 1891, justifiera une complète reconstruction, et un élargissement des rues formant accès.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d0/BoisColombesMairie.jpg/220px-BoisColombesMairie.jpg)
Pour les échéances électorales de 2007 Bois-Colombes fait partie des 82 communes[4],[5] de plus de 3500 habitants ayant utilisé les machines à voter.
Bois-Colombes se donne des maires de droite avec une grande régularité, malgré des querelles internes à ce camp, qui ont pu parfois tourner au règlement de comptes. Émile Tricon, maire pendant 33 ans (sénateur de 1986 à 1988), a laissé en septembre 1986 (après son accession au siège de sénateur des Hauts-de-Seine – en réalité pour permettre à Charles Pasqua de reprendre ce siège en 1988 – son siège en cours de mandat à son adjoint Jean-Jean-François Probst. Les ambitions nationales de celui-ci, il finira conseiller de Jacques Chirac, conduisirent les Bois-Colombiens, peu enthousiasmés par des projets qui semblaient devoir nuire à l'atmosphère provinciale de la ville, à l'éconduire lors des élections suivantes en 1989. Roger Blinière, qui lui succéda, perdra lui aussi son siège à la fin de son mandat au profit d'Yves Révillon, réélu en 2001, qui a également été élu conseiller général.
Bois-Colombes est lors des élections de 2007 totalement équipée de machines de vote électronique. D'ailleurs, 3 machines sont tombées en panne le 22 avril (Source : Le Parisien du 24 avril 2007) et les temps d'attente ont atteint des records, jusqu'à parfois deux heures.
Administration municipale
Liste des maires
Depuis 1953, quatre maires se sont succédé à Bois-Colombes :
Instances judiciaires et administratives
La commune de Bois-Colombes s'est dotée d'une police municipale à la fin des années 1990, les effectifs aujourd'hui sont d'une vingtaine d'agents assurant la sécurité sur la ville.
Il y a d'autre part une antenne de la gendarmerie nationale située rue Adolphe Guyot, qui assumait auparavant les tâches de service de l'ordre, mais qui aujourd'hui ne fait plus que des travaux d'identification.
La commune dépend pénalement du Tribunal d'Instance de Colombes pour toutes les affaires ordinaire, et du Tribunal de Grande Instance de Nanterre pour tout le reste.
Politique environnementale
La commune effectue le tri sélectif depuis plusieurs années, mais il est bien difficile de faire appliquer ce système dans l'ensemble de la ville, le problème revenant au ramassage non régulier, surtout dans des appartements anciens non équipés d'espaces pour stocker des déchets, quand on ne dispose que de 40 ou 50 m2, il n'est pas évident et bien difficile de posséder quatre ou cinq poubelles en permanence dans sa cuisine !
En 1995, l'adjointe au maire, Catherine Brigand, avait institué et mis en place des parkings vélos aux alentours de la gare, mais cela n'a duré qu'un printemps et pas suivi par le maire Yves Révillon.
Jumelages
Au 1er janvier 2010, Bois-Colombes est jumelée avec :
En 1965, le docteur Lang (1918-2007), maire de Neu-Ulm (commune de Bavière), membre le l'Union Internationale des maires, propose à Émile Tricon le jumelage de leurs deux communes, cela sera fait officiellement en juin 1966. Le Dr Lang était un homme sage, visionnaire et un humaniste ; Il avait compris, au sortir de la guerre, que les générations devaient apprendre à se connaître pour s’estimer et se respecter. Pour ce faire, les deux municipalités n’ont pas hésité à mettre en place les moyens matériels et humains pour que l’aventure du rapprochement franco-allemand initiée par le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer aboutisse. Progressivement les échanges se sont fait plus forts, près de 600 personnes se rencontrent chaque année en France ou en Allemagne. Toutes les générations et catégories socio-culturelles seront concernées au travers des associations des deux communes. À chaque réception à Neu-Ulm, le Dr Lang sera présent, se faisant un devoir de perfectionner son Français afin de mieux comprendre et se faire comprendre. À l’initiative de M. Émile Tricon, le Dr Lang sera fait citoyen d’honneur de Bois-Colombes. Sa dernière apparition à Bois-Colombes aura été lors des festivités du 40e anniversaire du jumelage des deux communes en 2006 (quelques mois avant son décès) [7].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Bois-Colombes comptait 27 809[8] habitants (soit une augmentation de 16,3 % par rapport à 1999). La commune occupait le 290e rang au niveau national, alors qu'elle était au 339e en 1999, et le 23e au niveau départemental sur 36 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bois-Colombes depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1962 avec 29 938 habitants. Modèle:Démographie2
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/timeline/aa6sd31ao0jkn04t8vpranstas29ha2.png)
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,7 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 24,6 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 14,6 %) ;
- 53,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 20,3 %).
Enseignement et établissements
Bois-Colombes dépend de l'académie de Versailles et dispose d'une structure scolaire assez importante pour une commune moyenne :
- Écoles maternelles
- Paul Bert, 25 rue Charles Duflos
- Pierre Joigneaux, 110 rue Pierre Joigneaux
- Jules Ferry, 61 rue Charles Chefson
- Gramme, 29 rue Gramme
- Françoise Dolto, 104 rue Henry Litolff
- La Cigogne, 11 rue du Moulin Bailly [11]
- Écoles élémentaires
- Paul Bert A, 62 rue Paul Déroulède
- Paul Bert B, 6 rue Auguste Moreau
- Jules Ferry, 67 rue Charles Chefsn
- Saint Exupéry, 89 rue Adolphe guyot
- Françoise Doto, 104 rue Henry Litollf
- Gramme, 29 rue Gramme
- La Cigogne, 11 rue du Moulin Bailly
- Collèges et lycées
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Médias
Cultes
- Paroisse catholique : Notre-Dame de Bon Secours ; l'église est située 31, rue du Général Leclerc, non loin de la gare SNCF et de l'hôtel de ville.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2002, la part des ménages dont le revenu net mensuel excédait 3 511 € était de 17,8 % contre 21,1 % pour le département.
Si Bois-Colombes se situe donc parmi les villes dont le revenu par habitant reste relativement peu élevé, ce chiffre de 17,8% est un des plus forts au nord du département. De plus, la population de Bois-Colombes est l'une des plus âgées du nord des Hauts-de-Seine.
Au sein même de la commune on peut distinguer deux zones géographiques assez distinctes dont la séparation, même si elle ne peut être clairement établie, pourrait être la rue Victor-Hugo. Ainsi la population du sud de Bois-Colombes, où se situent la mairie et le centre nautique, est constituée de ménages aux revenus plus conséquent qu'au nord. On remarquera d'ailleurs que le sud de la ville côtoie des villes plutôt aisées telles que Courbevoie ou La Garenne-Colombes tandis que le nord est très proche des Hauts-d'Asnières (anciennement quartiers nord) d'Asnières-sur-Seine ou résident des ménages aux revenus plus modestes. Si la politique d'embellissement de l'équipe municipale est surtout axée sur le quartier des Bruyères et sur le centre ville, une action de réhabilitation du quartier nord est entreprise par d'importants travaux de la place Jean Mermoz et surtout par la création d'un nouveau collège.
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 730 €, ce qui plaçait Bois-Colombes au 635e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[14].
Emploi
Entreprises et commerces
Situé dans le nord des Hauts-de-Seine, Bois-Colombes est une ville essentiellement résidentielle. La rue des Bourguignons (l'ancienne RN 309a), limitrophe d'Asnières-sur-Seine est la plus importante rue commerçante du nord de la presqu'île de Gennevilliers. La ville comptait plusieurs entreprises notables dans les cosmétiques (Payot), les roulements à bille (SKF) mais principalement dans l'aéronautique (Hispano-Suiza). L'impossibilité pour les entreprises de s'étendre et la valeur des terrains ont conduit à une désindustrialisation de la commune. Le départ d'Hispano-Suiza, qui fournissait le quart des recettes de la ville, a été vécu comme une catastrophe par les habitants. Cependant le site des Bruyères qu'occupait Hispano-Suiza, et les sièges sociaux qui s'y établissent semblent apporter un nouveau souffle à Bois-Colombes depuis 2004. Les sociétés IBM, Aviva ainsi que Colgate-Palmolive s'y sont récemment installé.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
L'ancienne soufflerie de l'usine Hispano-Suiza, aux Bruyères, est classée. Elle a été transformée en école lors de la désindustrialisation du site.
En dehors de la soufflerie, le monument le plus notable est l'hôtel de ville construit en 1937. Son beffroi vert-de-gris, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, sert souvent de point de repère aux Bois-Colombiens pour guider les visiteurs !
Patrimoine culturel
Bois-Colombes et le cinéma
L'hôtel de ville a été utilisé pour des tournages de films et de séries :
- 1980 : La Banquière de Francis Girod
- 1988 : Le Complot (To Kill a Priest) d'Agnieszka Holland
- 2007 : La Commune diffusée sur Canal +
- 2008 : Le Nouveau Protocole de Thomas Vincent avec Clovis Cornillac
- 2009 : Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet
Plusieurs scènes du film Le thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef ont été tournées dans les rues de Bois-colombes. Un épisode de "Joséphine, ange-gardien", et de "Sœur Marie-Thérèse.com", deux séries de TF1 ont également été tournés en partie à Bois-Colombes.
Personnalités liées à la commune
Naissances à Bois-Colombes
- Armand Bernard (1893-1968), comédien français ayant tourné plus de 130 films, il était aussi compositeur de musiques de films.
- Georges Schoeffter (1898-1997), un des derniers poilus, il reçoit la Légion d'honneur en 1995.
- Lucien Jamault (1899-2001), le dernier poilu du Cher, il a participé aux JO de 1920 à Anvers (décathlon et 4x400m), il reçoit la Légion d'honneur en 1996.
- Henri Cordreaux (1913-2003), acteur et directeur de théâtre.
- Yves Vallette (1920-), ingénieur, explorateur, cartographe des régions polaires dès 1946 avec une mission au Spitzberg, il convaincra Paul-Émile Victor de mettre au point une mission vers Terre Adélie.
- Jean-Claude Brisville (1922-), acteur, auteur et scénariste de cinéma.
- Robert Amadou (1924-2006), historien, philosophe, parapsychologue, fondateur de la revue « La Tour Saint-Jacques ».
- Georges Bardoux (1914-1944), résistant fusillé le 24/07/1944 à Kerbourden.
- Jacques Legras (1924-2006) [15], acteur de cinéma et de théâtre, membre de la troupe des Branquignols, célèbre dans la Caméra invisible.
- Claude Lanzmann (1925-), journaliste, écrivain et cinéaste.
- Nicole Maurey (1925-), actrice de cinéma ayant fait carrière en France et aux USA.
- Jacques Lanzmann (1927-2006), écrivain, parolier, producteur, scénariste, journaliste.
- Michel Descombey (1930-), danseur, chorégraphe et maître de ballet.
- Jacques Tauran (1930-2002, éditeur et homme politique d'extrême droite, membre fondateur du FN.
- Gilbert Guillaume (1930-), juge, conseiller d'état, diplomate, président de la Cour internationale de justice.
- René Maillard (1931-), musicien, compositeur, directeur artistique, prix de Rome 1955.
- Roger Kahane (1932-), scénariste et réalisateur de cinéma.
- Jean-Paul Colbus (1932-), dessinateur, illustrateur de bandes dessinées.
- Pierre Potier (1934-2006), pharmacien, chercheur, chimiste, inventeur de deux médicaments anti-tumoraux de notoriété mondiale (Navelbine ®, Taxotère ®), Médaille d'or du CNRS en 1998, membre de l'Académie des sciences.
- François Jeannequin (1935-), auteur, illustrateur publicité et jeunesse.
- Michel Mourlet (1935-), écrivain, chroniqueur, théoricien du cinéma, directeur de la revue « Présence du cinéma ».
- Ludmila Mikaël (1947-), actrice de théâtre et de cinéma.
- Catherine Millet (1948-), écrivain, critique d'art, fondatrice de la revue Art Press.
- Michel Rousseau (1949-), nageur, vice-champion du monde, champion d'Europe, 32 victoires aux championnats de France
- Bruno Moynot (1950-), homme de théâtre et acteur, ancien membre de l'équipe du Splendid (M. Preskovic).
- Dominique Besnehard (1954-), producteur, agent artistique, acteur.
- Pascal Picq (1954-), Paléanthropologue et maître de conférence au Collège de France où il collabore avec Yves Coppens.
- Didier Dufresne (1957-), instituteur, auteur de livres pour la jeunesse.
- Anne Gavarni (1959-), peintre, graveuse, arrière petite-fille de Paul Gavarni (Sulpice-Guillaume Chevalier), aquarelliste et lithographe du Second Empire.
- Yoann Sover (1980-), comédien et animateur de télévision, a participé au doublage de nombreuses séries et dessins animés.
- David Baron (1973),combattant spécialiste en judo qui a pris part au circuit MMA.
- Bernard Mabille (1947), humoriste français et journaliste
Décès à Bois-Colombes
- Louis-Adolphe Le Doulcet de Pontécoulant (-1882), officier de Napoléon et littérateur, il servit l'Empereur de 1812 à 1814 avant d'émigrer au Brésil, il était le fils de Louis-Gustave, homme politique.
- Henri Charles Litolff (1818-1891), pianiste virtuose, compositeur de nombreux concertos, opéras et opérettes (une rue porte son nom).
- Pierre Joigneaux (1815-1892), journaliste et homme politique d'extrême-gauche, ancien député, sénateur et conseiller général de la Côte-d'Or (une rue porte son nom).
- Zénobe Gramme (1926-1901), électricien, ébéniste, inventeur du concept de la première dynamo (une rue porte son nom).
- Gustave Wettge (1844-1909), compositeur, chef de la musique de la garde républicaine.
- René Gerville-Réache (1871-1912), ingénieur civil des Mines, administrateur de plusieurs compagnies en France et en Argentine.
- Auguste Bain (1856-1916), inventeur du rasoir mécanique, de la tondeuse de coiffeur, de la machine à aiguiser, mécène, conseiller municipal de Bois-Colombes de 1896 à 1910 (Une avenue porte le nom de son fils Robert mort à 13 ans).
- Charles Autran (-1952), orientaliste, écrivain, pensionnaire de l'Institut Français du Caire.
- Geneviève Dinand (1927-1987), pianiste française, lauréate du concours Bellan, professeur aux conservatoires de Grenoble et d'Orléans.
- André Le Gall (1917-1974), artiste et comédien
- Max du Veuzit (1886-1952), pseudonyme d'Alphonsine Vavasseur-Acher Simonet, auteur et écrivain de langue française.
- Aimé Giron (1836-1907), écrivain et homme de lettres.
Liens avec Bois-Colombes
- Marc Birkigt (1878-1953), ingénieur suisse, pionnier de l'aviation et de l'automobile, fondateur de la société Hispano-Suiza, il installe une usine de production à Bois-Colombes en 1914 (une rue porte son nom).
- Gaston Lane (1883-1914), joueur international de rugby à XV, il a fait partie de l'AS Bois-Colombes au début des années 1900, puis au Racing club de France, il fut tué en 1914 sur le front de Moselle.
- Georges Candilis (1913-1995), architecte et urbaniste grec, il a réalisé à Bois-Colombes, entre 1957 et 1960 un ensemble d'habitations et le marché couvert.
- Hubert Védrine (1947-), homme politique, ancien ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin, il a été élève au lycée Albert Camus.
- Jean-François Probst (1949-), homme politique, ancien conseiller de nombreuses personnalités (Chirac, Monod, Pasqua et Tibéri), il a été maire de Bois-Colombes de 1986 à 1989.
- Daniel Balavoine (1952-1986), chanteur, il a été élève au lycée professionnel (qui porte aujourd'hui son nom).
- Francis Freundlich (1953-), historien, il enseigne au Lycée Albert Camus.
- Jean-Louis Mougeot alias François Valery (1954-), chanteur, il a habité rue du Capitaine Guynemer.
- Maroussia Klimova, écrivain et traductrice, chevalier de l'Ordre des Arts et Lettres, elle a écrit « Maison à Bois-Colombes » en 1998.
- Lilian Thuram (1972-), footballeur international, il a été élève à l'école Paul Bert.
- Martin Solveig (1976-), DJ français, spécialisé dans la House Music.
- Stéphane Guillon (1963-), humoriste, acteur et chroniqueur, il a vécu à Bois-Colombes durant son adolescence et a étudié au lycée Albert Camus jusqu'à son renvoi en classe de 2nde
Héraldique, logotype et devise
Les armes de Bois-Colombes ont été adoptées par arrêté du Préfet de la Seine, en date du 20 juin 1942, sur proposition de la Commission d'Héraldique du département.
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : De gueules au chêne arraché d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois colombes essorantes d'argent. |
Le chêne d'or évoque le souvenir des bois disparus. En chef, les armes de Colombes, trois colombes d'argent sur fond d'azur.
Pour approfondir
Bibliographie
- Asnières et Bois-Colombes à la Belle Époque - Lucienne JOUAN (Lauréate de l'Académie Française) - UNAL Asnières 1980
- Colombes - Daniel Legros - Éditions Alan Sutton 1995
- Le patrimoine des Communes des Hauts-de-Seine - Flohic Éditions - 1994
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 - Bois-Colombes », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Fiche communale d'occupation des sols », sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France, (consulté le )
- [PDF] Site municipal - Histoire de Bois-Colombes
- La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
- Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le )
- Bulletin municipal n° 72 d'octobre 2007
- « Populations légales 2008 », sur Insee (consulté le )
- « Évolution et structure de la population à Bois-Colombes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- après la fermeture du site d'Hispano-Suiza, la soufflerie a été classé aux monuments historiques, l'école à pu voir le jour et s'intégrer dans l'ensemble
- L'établissent possède une piscine et sept gymnases, il a vu éclore de nombreux champions de France de trampoline
- Auparavant, l'établissement ne portait pas de nom propre, il était désigné par le nom de la rue qui l'hébergeait, le nom de Daniel Balavoine donné au lycée a été voté en conseil municipal par l'ensemble des élus, à noter que c'est le premier établissement qui porte le nom de l'artiste disparu en 1986.
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le )
- Il y a un certain doute sur le lieu de naissance exact de Jacques Legras, certains sites disent Bois-Colombes (minoritaires), d'autres donnent la ville de Nantes (majoritaires), l'info est donc donnée sans aucune garantie, et avec le droit de retrait si quelqu'un est dans la mesure d'apporter plus de précision sur l'acte de naissance du comédien.