Alzonne
Alzonne | |||||
Trompe-l'œil du château d'eau d'Alzonne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Carcassonne | ||||
Intercommunalité | Carcassonne Agglo | ||||
Maire Mandat |
Régis Banquet 2020-2026 |
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Code postal | 11170 | ||||
Code commune | 11009 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alzonnais | ||||
Population municipale |
1 595 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 15′ 18″ nord, 2° 10′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 108 m Max. 242 m |
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Superficie | 22,38 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Carcassonne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Malepère à la Montagne Noire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | alzonne.fr | ||||
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Alzonne Écouter(occitan : Alzona Écouter) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le Lampy, le Vernassonne, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau du Reboulidou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée du Lampy ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Alzonne est une commune rurale qui compte 1 595 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Alzonnais ou Alzonnaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Alzonne est située dans le Lauragais sur la D 6113 et la ligne Bordeaux - Sète au confluent du Fresquel et du Lampy.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bram, Montolieu, Montréal, Moussoulens, Raissac-sur-Lampy, Sainte-Eulalie et Saint-Martin-le-Vieil.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Alzonne se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le Lampy, le Vernassonne, le ruisseau de Rebenty, le ruisseau du Reboulidou, le ruisseau de Fontorbe, le ruisseau de Lascombes et le ruisseau du Trapadous, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[6].
Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[7].
Le Lampy, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune d'Arfons et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[8].
La Vernassonne, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune d'Arfons et s'écoule vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans le Lampy sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].
Le ruisseau de Rebenty, d'une longueur totale de 20,7 km, prend sa source dans la commune de Montréal et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[10].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 624 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ventenac-Cabardès à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée du Lampy »[18], d'une superficie de 9 555 ha, avec la Vernassonne, deux cours d'eau de régime méditerranéen. La qualité de l'eau permet à ces cours d'eau d'abriter une faune piscicole riche et variée, parmi laquelle plusieurs espèces d'intérêt communautaire : le barbeau méridional, la bouvière et la lamproie de Planer[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :
- le « cours aval du ruisseau du Lampy » (37 ha), couvrant 5 communes du département[21] ;
- les « gravières et plaine de Bram » (2 381 ha), couvrant 6 communes du département[22] ;
- la « plaine de la Bitarelle et pech Nègre » (262 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[20] : les « causses du piémont de la Montagne Noire » (8 830 ha), couvrant 20 communes du département[24].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Alzonne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,4 %), cultures permanentes (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), forêts (12 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), eaux continentales[Note 5] (0,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Alzonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Rebenty, le Fresquel, le canal du Midi, le Lampy et la Vernassonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1992, 1996, 1999, 2009, 2018 et 2020[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 724 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 724 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
La commune est en outre située en aval des barrages de Lampy et de Laprade, deux ouvrages de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom Alsona en 898 est emprunté au Fresquel. Il est basé sur la racine hydronymique alz-, « aulne, marais » (Dauzat, Nègre, Billy, Morvan) et le suffixe -onna.
Histoire
[modifier | modifier le code]Alzonne est dès le IXe siècle une ville de quelque importance, puisqu’elle était dès lors le chef-lieu de la viguerie du même nom, vicaria Ausonensis ; dès lors aussi Alzonne était comprise, in pago Carcassensi.
Ce fut un point stratégique lors de la croisade contre les Albigeois.
Autrefois fortifiée, la ville fut assiégée et prise trois fois pendant les guerres de religion du XVIe[36].
Un phare placé à environ 8 m de haut émettait la lettre Z en morse (pour AlZonne) dans les années 1920-1930 pour guider les avions des pionniers de l'Aéropostale en route vers Dakar.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune d'Alzonne est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Malepère à la Montagne Noire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[38].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 1 595 habitants[Note 7], en évolution de +2,7 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 644 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 360 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 890 €[I 2] (19 240 € dans le département[I 3]).
Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 4] | 6,8 % | 11,4 % | 14,2 % |
Département[I 5] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 874 personnes, parmi lesquelles on compte 68,5 % d'actifs (54,3 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 31,5 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 481 emplois en 2018, contre 430 en 2013 et 372 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 482, soit un indicateur de concentration d'emploi de 99,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,3 %[I 8].
Sur ces 482 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 176 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 76,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]94 établissements[Note 10] sont implantés à Alzonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 94 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
21 | 22,3 % | (8,8 %) |
Construction | 13 | 13,8 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
28 | 29,8 % | (32,3 %) |
Information et communication | 2 | 2,1 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,1 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 7 | 7,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
6 | 6,4 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
10 | 10,6 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 5 | 5,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 94 entreprises implantées à Alzonne), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :
- Necy, supermarchés (7 640 k€)
- SARL Razes Hybrides, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (5 223 k€)
- Traiteur Bareil, services des traiteurs (470 k€)
- Holding Bareil, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (405 k€)
- La Pujade, location de terrains et d'autres biens immobiliers (24 k€)
La toiture de la salle polyvalente de la commune est équipée de 1 214 m2 de panneaux photovoltaïques depuis 2010[44]. La transformation d'une ancienne décharge en centrale solaire photovoltaïque au sol d'environ 3 MW crête[45], développée par la société Valorem, obtient un permis de construire fin 2015 et fait l'objet d'une campagne de financement participatif sur la plateforme Lendosphere en [46]. Les permis ayant été délivrés fin 2017, le parc devrait être terminé mi-2019[47].
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[48]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[49].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 75 | 35 | 23 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 1 584 | 1169 | 1256 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 35 en 2000 puis à 23 en 2010[49], soit une baisse de 69 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[51]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 584 ha en 1988 à 1 256 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 55 ha[49].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église de l'Assomption-de-Notre-Dame d'Alzonne.
- Pont-canal de Rébenty
Sports
[modifier | modifier le code]La commune est fortement associée au rugby à XIII, en raison du projet de création d'un Centre Technique National sur son territoire. Un projet lancé en 2017[52] et validé par la Fédération française de rugby à XIII en 2020[53].
Néanmoins depuis le début des années 2020, la Fédération ne communique plus sur le sujet.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Dours (1809-1877), évêque de Soissons, est né à Alzonne.
- Jules Rouch (1884-1973), officier météorologue, compagnon de Jean-Baptiste Charcot en Antarctique (1908-1910), père de Jean Rouch, a grandi à Alzonne et a pris comme nom de plume pour ses romans Clément Alzonne.
- Antoine Gayraud (1910-1981), né à Alzonne, homme politique français, ancien député-maire de Carcassonne.
- Françoise de Veyrinas (1943-2008), née à Alzonne, femme politique française, ancienne député et secrétaire d'État.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Senestre d'argent par azur embrassé. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Alzonne sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Alzonne » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Alzonne » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Alzonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Alzonne » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Alzonne » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
- « Fiche communale d'Alzonne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le canal du Midi »
- Sandre, « le Fresquel »
- Sandre, « le Lampy »
- Sandre, « le Vernassonne »
- Sandre, « le ruisseau de Rebenty »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Alzonne et Ventenac-Cabardès », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ventenac-Cabardes » (commune de Ventenac-Cabardès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ventenac-Cabardes » (commune de Ventenac-Cabardès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Alzonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101446 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Alzonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « cours aval du ruisseau du Lampy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gravières et plaine de Bram » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « plaine de la Bitarelle et pech Nègre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « causses du piémont de la Montagne Noire » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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