Alairac

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Alairac
Alairac
Le village circulaire d'Alairac.
Blason de Alairac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Marc Adivèze
2020-2026
Code postal 11290
Code commune 11005
Démographie
Gentilé Alairacoises, Alairacois
Population
municipale
1 364 hab. (2021 en augmentation de 3,1 % par rapport à 2015)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 06″ nord, 2° 14′ 29″ est
Altitude 190 m
Min. 158 m
Max. 422 m
Superficie 16,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carcassonne-3
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Alairac
Liens
Site web mairie-alairac.fr

Alairac Écouter est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Carcassès, un pays centré sur la ville de Carcassonne, entre les prémices du Massif central et les contreforts pyrénéens. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arnouze, le ruisseau de Malepère, le ruisseau de la Caune, le ruisseau de Régal, le ruisseau des Alauses et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « massif de la Malepère ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Alairac est une commune rurale qui compte 1 364 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Alairacois ou Alairacoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Germain, inscrite en 1948, la croix de saint Germain, inscrite en 1948, et la croix de Catuffe, inscrite en 1948.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Alairac est une commune de l'aire urbaine de Carcassonne construite sur un mamelon au pied du massif de la Malepère. C'est un village circulaire, ou circulade de l'an mil.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Alairac est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Arzens, Caux-et-Sauzens, Lavalette, Montclar, Montréal, Roullens et Villarzel-du-Razès.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Ce village domine la plaine où serpente le canal du Midi et la vue s'étend sur un panorama limité au nord par la Montagne Noire, à l'est on découvre la cité de Carcassonne et plus au sud, le massif de la Malepère, couvert de bois de chênes, domaine des sangliers et des ramasseurs de champignons.

La superficie de la commune est de 1 637 hectares ; son altitude varie de 158 à 422 mètres[2].

Alairac se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[4], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[5]. Elle est drainée par l'Arnouze, le ruisseau de Malepère, le ruisseau de la Caune, le ruisseau de Régal, le ruisseau des Alauses, la Bézengues, Rec del Fraïssé, le ruisseau de Jouvénes, le ruisseau de la Fontasse et le ruisseau de Saint-Pierre, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[6],[Carte 1].

L'Arnouze, d'une longueur totale de 15 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Carcassonne, après avoir traversé 3 communes[7].

Le ruisseau de Malepère, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Cavanac, après avoir traversé 4 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 732 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Carcassonne à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « massif de la Malepère »[16], d'une superficie de 6 158 ha, un site boisé présentant un intérêt biogéographique vu sa position intermédiaire sous les influences des climats méditerranéen et atlantique. De nombreuses espèces sont en limite d'aire. Il s'agit d'un site important pour des chauves-souris d'intérêt communautaire avec six espèces présentes : le Grand Rhinolophe, le Petit Rhinolophe, le Murin à oreilles échancrées, le Rhinolophe euryale, le Minioptère de Schreibers et la Barbastelle[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[18] : le « massif de la Malepère » (5 883 ha), couvrant 14 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Alairac est une commune rurale[Note 3],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (28,8 %), forêts (23,2 %), terres arables (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), prairies (6,3 %), zones urbanisées (3,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Alairac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Malepère et l'Arnouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009 et 2021[25],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alairac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 561 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 561 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Une borne miliaire datant de 282 ou 283 après J.-C. a été trouvée au lieu-dit Villesèque-Basse en 1846. On y lit le texte "Au prince de la Jeunesse, Marcus Numérius Numérien, notre très noble César, un mille." Cette borne n'était certainement pas positionnée ici durant l'antiquité et a certainement été déplacée depuis la voie d'Aquitaine[28].

Les premiers écrits sur le château apparaissent en 1063, construction probable de la circulade. Il appartient alors au comte de Foix, Roger Ier de Foix. Au cours des ans, il est échangé plusieurs fois entre le comté de Foix et la vicomté de Carcassonne, la famille Trencavel.

À partir du XIe siècle, le village est traversé par l'un des chemins de Saint Jacques de Compostelle dit "chemin du piémont pyrénéen", ce pèlerinage s'est poursuivi jusqu'au XVIIIe siècle.

Lors de la croisade des Albigeois, vers la fête de Pâques 1210, Simon de Montfort assiégea le château d'Alairac pendant onze jours au bout desquels les habitants, craignant d'être obligés de se rendre, s'enfuirent nuitamment. En 1309, le dernier parfait cathare connu, Guilhem Bélibaste, s'enfuit en Catalogne en compagnie de Philippe d'Alayrac. Ce dernier, lors de son retour au pays, après dix ans d'exil, fut sans doute repris et brûlé.

Panneau à l'entrée du village.

Sur le bruit de l'approche des grandes compagnie de Routiers, en 1366, les officiers de la sénéchaussée de Carcassonne ordonnèrent aux habitants du château d'Alairac, qui appartenait à Jean d'Armagnac, de se fortifier et de détruire les faubourgs. Ayant négligé d'exécuter cet ordre, le vicomte en colère mit le feu au château qui fut entièrement brûlé. Plus tard, le comte d'Armagnac céda la terre d'Alairac au marquis de Mirepoix (1404).

La seigneurie fut vendue au commencement du XVIIIe siècle, à un bourgeois de Carcassonne. Cette seigneurie s'est éteinte à la Révolution, en 1789.

Pendant la grande guerre 1914-1918, le village perdit dix-neuf de ses habitants dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts. Tous les ans, le , ce sacrifice est rappelé par la lecture de leur nom lors d’une cérémonie à laquelle sont associés les enfants des écoles.

Lors de la guerre d'Algérie, plusieurs jeunes gens d'Alairac furent appelés pour combattre. L'un d'eux y a perdu la vie. Tous les , un dépôt de gerbes a lieu pour commémorer la date de l'entrée en vigueur des accords d'Evian.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Alairac est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Carcassonne-3 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[30].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[31],[32].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs depuis le XIXe siècle
Période Identité Étiquette Qualité
1862 1871 Guilhem Louis    
4 janvier 1871 1871 Guilhem benoit    
8 mai 1871 1900 Fages Jean    
1900 1919 Guilhem Achille    
31 décembre 1919 1929 Fages Irénée    
5 juin 1929 1935 Vidal Gaston    
5 mai 1935 1945 Fages Irénée    
29 avril 1945 1952 Marcerou Urbain    
5 mai 1952 1953 Mouls André    
5 mai 1953 1971 Carrie Antonin    
5 mars 1971 2020 Adivèze Roger PS Retraité de la Fonction publique,
Conseiller régional de la Région Languedoc-Roussillon (1992→2004)
Officier de la Légion d'honneur (2000) [33]
28 mai 2020 En cours Adivèze Marc (fils du précédent) PS  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 1 364 habitants[Note 5], en augmentation de 3,1 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
394562628574580594614610636
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
605546512483530547574543496
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
506517507506513503510502415
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3913573595376187081 1071 2961 323
2021 - - - - - - - -
1 364--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
Rang de la commune dans le département 125 153 107 98 94 53 45 44
Nombre de communes du département 439 436 435 437 438 438 438 438

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Au total, cent cinquante enfants en 2012 sont scolarisés à l'école publique d'Alairac qui comprend d'une part l'école primaire[42] datant de 1935 et d'autre part l’école maternelle construite en 2002
  • À partir de onze ans, les enfants vont pour la plupart au collège de rattachement Varsovie, à Carcassonne.
  • Il existe une salle aux adolescents (12-17) organisée par le C.I.A.S de Carcassonne.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Bibliothèque Alain-Cazalis, associée à la bibliothèque de l'Aude
  • Mars, Printemps des notes, festival artistique et musical d'Alairac en Malepère,
  • Mai, animations De circulade en circulade, regroupant pièces de théâtre, conférences, groupes de musiciens locaux
  • Le premier dimanche de juin, fête de la chasse avec la messe de saint Hubert et bénédiction des meutes de chiens,
  • Le dernier week-end de juillet, fête du village,

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 503 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 235 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 870 [I 5] (19 240  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,8 % 10,2 % 11,7 %
Département[I 8] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 811 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 131 emplois en 2018, contre 136 en 2013 et 111 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 556, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,8 %[I 11].

Sur ces 556 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 94 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

65 établissements[Note 8] sont implantés à Alairac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 65
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
17 26,2 % (8,8 %)
Construction 6 9,2 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 16,9 % (32,3 %)
Information et communication 1 1,5 % (1,6 %)
Activités immobilières 4 6,2 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 12,3 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
12 18,5 % (13,2 %)
Autres activités de services 6 9,2 % (8,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 65 entreprises implantées à Alairac), contre 8,8 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :

  • Mecanique Et Automatismes Industriels Du Sud, ingénierie, études techniques (299 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[44]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[45].

1988 2000 2010
Exploitations 34 23 24
Superficie agricole utilisée (ha) 813 711 880

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole[Note 11] de 1988 à 23 en 2000 puis à 24 en 2010[45], soit une baisse de 29 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[47]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 813 ha en 1988 à 880 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 37 ha[45].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Philippe d'Alayrac, compagnon du dernier parfait cathare, Guillaume Bélibaste
  • André Mouls, homme de théâtre et poète occitan
  • Claude Brosset (1943-2007) acteur de cinéma. Il créa un restaurant à Carcassonne au début des années 90 et résida à Alairac.
  • Alain Cazalis (1950-2012), maire-adjoint, délégué à la culture, défenseur de « la culture en milieu rural », notamment créateur du Printemps des notes et initiateur de l'association De circulade en circulade
  • Roger Adivèze, maire de 1971 à 2020 et également président du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de l'Aude. Il a été nommé maire honoraire en 2020.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Alairac

Son blasonnement est : D'or au pal en trapèze diminué en chef de sinople..

D'or signifie que le fond (ou champ) du blason est jaune, le pal, en héraldique est une pièce honorable placée verticalement au milieu de l'écu et délimitée par deux lignes, sinople désigne la couleur verte.

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Alairac » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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