61e division d'infanterie (France)

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61e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 61e division d'infanterie (France)
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - 1re Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - Bataille de l'Aisne
1916 - Bataille de la Somme
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Offensive des Cent-Jours
(Bataille de Somme-Py)
(Bataille de Champagne et d'Argonne)

La 61e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

Les chefs de la 61e division de infanterie

Révolution et Empire

De 1815 à 1848

Second Empire

De 1871 à 1914

Première Guerre mondiale

Composition au cours de la guerre

123e brigade d'infanterie :

124e brigade d'infanterie :

Éléments rattachés :

Historique

Mobilisée dans la 11e région.

1914 - 1915

  • 6 -  : transport par V.F. vers Le Bourget et Aulnay-sous-Bois ; instruction.
  • 25 -  : transport par V.F. dans la région d'Arras, puis mouvement vers le sud-est.
 : combat vers Ginchy et Sailly-Saillisel.
  • -  : repli sur Amiens. Le , transport par V.F. dans la région de Pontoise ; repos et travaux d'organisation défensive sur la rive sud de la Viosne. À partir du mouvement vers Mitry-Mory.
  • 7 -  : transport par V.F. dans la région de Nanteuil-le-Haudouin. Engagée dès son débarquement dans la première bataille de la Marne. Du 7 au , bataille de l'Ourcq combat vers Villers-Saint-Genest, le bois de Montrolles et le long du Betz. À partir du , poursuite par Crépy-en-Valois et Jaulzy en direction de Moulin-sous-Touvent.
  • -  : engagée dans la bataille de l'Aisne, combat vers Moulin-sous-Touvent ; puis stabilisation progressive du front.
  • -  : occupation d'un secteur vers Autrêches et la ferme Quennevières ( à partir d', guerre des mines).
  • 21,  : éléments engagés dans l'attaque de la 37e division d'infanterie, vers le bois Saint-Mard.
  • 6 ,  : attaques françaises vers la bascule de Quennevières et la ferme Touvent. Du 20 au , mouvement de rocade et occupation d'un secteur entre l'Oise et la ferme Quennevières, étendu à droite, le jusque vers Moulin-sous-Touvent et réduit à gauche le jusque vers Tracy-le-Val.

1916

1er juillet : prise de Fay.
 : prise du bois Foster.
  • 4 -  : retrait du front, stationnement vers Harbonnières.
  • -  : mouvement vers le front. Engagée à nouveau dans la bataille de la Somme, devant Estrées-Deniécourt.
 : attaque française
 : prise de l'îlot d'Estrées. En réserve du au , puis occupation d'un secteur vers Estrées-Deniécourt et Soyécourt.
  • 17 -  : retrait du front, transport par camions dans la région de Noyers-Saint-Martin ; repos.
  • -  : transport par camions dans la région d'Harbonnières. Engagée pour la troisième fois dans la bataille de la Somme, vers Estrées-Deniécourt et Soyécourt.
 : attaque française entre Estrées-Deniécourt et Soyécourt.
4, 5, 6 et  : attaques françaises sur Deniécourt.
  • 8 -  : retrait du front, à partir du transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts ; repos.
  • -  : transport par camions vers le nord et occupation d'un secteur vers Pernant et Hautebraye. Du au , mouvement de rocade, puis occupation d'un secteur vers Plessis-de-Roye et L'Écouvillon ; réduit à droite le jusqu'au massif de Thiescourt. À partir du , éléments envoyés à l'instruction dans les régions de Fayel et d'Arsy.

1917

  • -  : poursuite des troupes allemandes, lors de leur retrait stratégique durant l'opération Alberich. Mouvement en direction de Noyon, Chauny et Tergnier. Le , occupation de Tergnier.
 : attaque sur un front Moÿ-de-l'Aisne, Cerizy puis organisation des positions conquises, vers Cerizy et le nord de Vendeuil.
 : extension du front à gauche, jusqu'au nord de Vaudesson.
  • -  : retrait du front et repos vers Écuiry.

1918

 : retrait du front et repos au sud de Sainte-Marie-à-Py.
 : engagée à nouveau sur l'Arnes. Poursuite des troupes allemandes jusque sur la Retourne, atteinte le .
  • 12 -  : retrait du front et repos vers Mourmelon-le-Grand.
  • -  : mouvement par étapes vers la région de Rethel, puis occupation d'un secteur entre Thugny-Trugny et Ambly-Fleury, déplacée vers la droite les 23 et entre l'ouest d'Ambly-Fleury et l'ouest d'Attigny. À partir du , poussée vers la Meuse. Poursuite des troupes allemandes sur l'axe Amagne, Saint-Loup-Terrier, Poix-Terron ; le prise de Mézières. Combats dans cette région jusqu'à l'armistice.

Rattachement

  • Affectation organique :
mobilisation -  : isolée
août -  : 6e groupe de divisions de réserve
-  : 35e corps d'armée
-  : 11e corps d'armée
-
5 -
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2 -
6 -
  • Intérieur
2 -

L'entre-deux-guerres

Seconde Guerre mondiale

Drôle de guerre

La 61e division d'infanterie est une division de série B et de type nord-est, commandée par le général Vauthier elle dépend du XLIe corps d'armée de forteresse (9e armée). Selon le plan Escaut, elle doit défendre la position de résistance nationale de RocroiSigny-l'Abbaye, et selon le plan Dyle elle doit venir s'aligner sur la Meuse d'Anchamps à Vireux-Molhain en liaison au nord avec la 22e division d'infanterie (XIe corps d'armée) et au sud avec la 102e division d'infanterie de forteresse, couvrant environ 30 km de front[1]. Elle n'est pas entièrement dotée en matériel antichars et de déplacement[2].

Pour préparer chacune des deux hypothèses, les 248e et 337e régiments d'infanterie organisent la position sur la Meuse respectivement au nord et au sud correspondant au cas Dyle et le 265e régiment d'infanterie la position Rocroi – Signy-l'Abbaye correspondant au cas Escaut[2].

Bataille de France

Organigramme

Au [3] :
Infanterie :

Artillerie :

Génie

  • compagnie de sapeurs mineurs 61/1
  • compagnie de sapeurs mineurs 61/2

Transmissions

  • compagnie télégraphique 61/81
  • compagnie radio 61/82

Train

  • compagnie hippomobile 61/11
  • compagnie automobile 161/11

Intendance

  • groupe d’exploitation divisionnaire 61/11

Santé

  • 61e groupe sanitaire divisionnaire

L'après Seconde Guerre mondiale

Notes et références

  1. Bruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 2e éd., 349 p. (ISBN 2-7178-4149-0), p. 136-137.
  2. a et b Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 30-31.
  3. Mary 2009, p. 450.

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes