Estrées-Deniécourt
Estrées-Deniécourt | |||||
![]() La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC Terre de Picardie (siège) |
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Maire Mandat |
Gérard Guillemont 2020-2026 |
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Code postal | 80200 | ||||
Code commune | 80288 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
326 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 51 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 52′ 30″ nord, 2° 49′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 85 m |
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Superficie | 6,45 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ham | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Estrées-Deniécourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Elle est le siège de la communauté de communes Terre de Picardie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
La commune est située à l'est d'Amiens, dans le Santerre, au sud-ouest de Péronne. Elle est desservie par la route reliant Amiens à Saint-Quentin.
La commune est située à l'intersection des autoroutes A1 (Paris – Lille) et A29 (Le Havre – Saint-Quentin) et à proximité de la gare TGV Haute-Picardie, dont une partie est située sur le territoire communal.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes no 47 et no 59)[1].
Le relief de la commune est celui d'un plateau un peu encaissé au centre du territoire communal[2], dont le sol est argilo-siliceux et caillouteux au nord-est[2]. Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique était située à 15 / 20 mètres de profondeur à la fin du XIXe siècle[2].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
L'habitat de la commune est composé de deux entités, le village d'Estrées et la hameau de Deniécourt.
Détruits totalement au cours de la Première Guerre mondiale, les villages furent reconstruits dans l'entre-deux-guerres. Lieu de combats pendant la Bataille de France de 1940, Estrées en partie détruite fut reconstruite après 1945.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Estrées[modifier | modifier le code]
Estrée est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) qualifiant une « route ». Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[3]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[4]. Ici, la voie romaine est la chaussée Brunehaut.
L'abbé Decagny pour sa part, indique comme signification du nom strada, « lieux foulés aux pieds »[5]. Il indique également qu'en 1146, on trouve le nom de Starda en Stangters et que la carte de Guillaume Delisle indique Estrées ou Mailleu, Mallieux, Maillou.
Deniécourt[modifier | modifier le code]
On trouve plusieurs formes pour désigner Deniécourt, dans les textes anciens : 1010, Digniscourt ; 1110, Dignicurt ; 1265, un titre mentionne Deniécourt sous la forme de Sancti Dionisii curia ce qui rend vraisemblable l'existence à Deniécourt, d'une ancienne église sous le vocable de saint Denis[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Les fouilles archéologiques, effectuées lors de la construction de la ligne TGV Paris – Lille, ont révélé des vestiges de différentes périodes.
Préhistoire[modifier | modifier le code]
- Âge du fer
Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour les vestiges d'un établissement rural de l'époque de La Tène moyenne (second âge du fer), datant vraisemblablement du début du IIe siècle av. J.-C., avec un petit cimetière renfermant les restes d'une vingtaine de personnes[6].
Antiquité[modifier | modifier le code]
- Des fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges d'une ferme gauloise datant de la période d'occupation romaine (du Ier au IVe siècle)[6].
- La commune est traversée par l'ancienne voie romaine de Samarobriva (Amiens) à Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin), très rectiligne, nommée chaussée Brunehaut.
- Selon la tradition catholique, dans la seconde moitié du IIIe siècle, saint Quentin passa par Estrées en se rendant d'Amiens à Vermand.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
- Le domaine d'Estrées dépendait au Moyen Âge de la châtellenie de Nesle. En 1147, Ives de Nesle, comte de Soissons, avant son départ pour la deuxième croisade, accorda à Ernaud, abbé de l'abbaye Saint-Crépin de Soissons, les dîmes d'Estrées, proche de Péronne[5].
Époque moderne[modifier | modifier le code]
- Au XVIIe siècle, pendant la guerre de Trente Ans, Estrées fut ravagée par la soldatesque espagnole[2].
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Les deux communes d'Etrées et de Deniécourt, instituées pendant la Révolution française fusionnent entre 1790 et 1794 pour former celle d'Estrée-Deniécourt[7].
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, des habitants d'Estrées s'armèrent et tuèrent plusieurs Prussiens[2].

- En 1914, le village d'Estrées fut occupé par l'armée allemande, et, le , il ne restait plus que 39 habitants, dont le curé, sur 450. Les Allemands quittèrent la commune le après la bataille de la Marne. Mais, l'armée française se replie et les Allemands reprennent possession du village. Le 28 septembre, les hommes valides du village sont emmenés pour enterrer les morts. Le 30 septembre, les femmes, les enfants et les vieillards sont conduits à l'hospice de Déniécourt. Le , les femmes les plus jeunes et les enfants les plus âgés partent à pied pour Péronne. Le , douze hommes d'Estrées-Déniécourt, dont le maire, sont déportés en Allemagne.
- En 1915, le village d'Estrées et son église furent totalement détruits par l'artillerie allemande.
- En 1916, pendant la bataille de la Somme, la population de la commune dut évacuer Péronne pour le Nord du fait de l'offensive franco-britannique. Le , le 329e régiment d'infanterie entra dans ce qu'il restait d'Estrées. Le village changea quatre fois de main en deux jours. La reconquête par les Français se fit maison par maison jusqu'au . Les combats pour la reprise de Déniécourt durèrent du 4 au .
- En 1918, le , débuta l'offensive allemande du printemps ou bataille du Kaiser. Estrées-Deniécourt fut à nouveau occupée par les Allemands et les deux villages furent libérés en août 1918 par les troupes australiennes[8].
- 1937, fin de la reconstruction de l'église d'Estrées.
- , mitraillage d'un groupe de reconnaissance du 14e régiment d'infanterie par les Allemands qui tenaient le plateau de Dompierre-Becquincourt. Le à 21 h, faute de munitions, les soldats français qui tenaient encore Estrées-Déniécourt cessèrent le combat. Les villages d'Estrées et de Déniécourt étaient une nouvelle fois détruits.
- La commune fut libérée le [9].
Le , eut lieu l'inauguration du tronçon Roye - Bapaume de l'autoroute A 1 (autoroute du Nord) avec l'échangeur de Péronne situé sur le territoire de la commune d'Estrées-Deniécourt.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[7]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune était le siège de la communauté de communes de Haute-Picardie, créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[10].
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[11],[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [15].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[16].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2018, la commune comptait 326 habitants[Note 1], en diminution de 5,78 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
L'école primaire locale est organisée au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal avec sept villages des alentours[25].
Économie[modifier | modifier le code]
L'économie de la commune reste dominée par l'agriculture. Quelques commerces de proximité subsistent dans le village d'Estrées.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Quentin, reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, en béton armé (1959).
- Église Saint-Gentien de Deniécourt reconstruite durant l'entre-deux-guerres, à l'emplacement de l'église précédente, ancienne chapelle du château alors situé à proximité de Deniécourt[26].
- Monument aux morts avec cette dédicace : « Aux enfants d'Estrées-Déniécourt morts pour la France » et la liste des vingt victimes de la commune, vingt soldats et vingt civils.
- Stèle au 339e régiment d'infanterie érigée le .
Panneau explicatif sur la commune pendant la Grande Guerre.
- Monument disparu
- Le château de Deniécourt, construit en brique et pierre par la famille d'Hervilly au XVIIIe siècle, a été détruit pendant la Grande Guerre[27].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Une charte de 1221 mentionne Pierre d'Estrées comme seigneur d'Estrées. Il porta bannière à la bataille de Bouvines, en 1214[5].
- En 1270, Raoul d'Estrées est cité parmi les chevaliers participant à la huitième croisade[5].
- Jean Ier d'Estrées, né en 1486 à Cœuvres-et-Valsery (Aisne), seigneur d'Estrées, de Valieu (Wailly), de Cœuvres et de Viérey, comte d'Orbec, baron de Doudeauville, vicomte de Soissonspremier grand-maître de l'artillerie, épousa en 1521, Catherine de Bourbon-Ligny. Il fut le père de Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV[5].
- Louis François César d'Hervilly (né à Paris le - décédé à Amiens le à 64 ans), Comte d'Hervilly, lieutenant-colonel des chasseurs à cheval de la Sarthe, chevalier de la Légion d'honneur, propriétaire du château de Deniécourt[28], conseiller général de Chaulnes et conseiller d'arrondissement, fut maire d'Estrées-Deniécourt[réf. nécessaire].
- Le docteur Gustave Gaujot, né à Estrées-Deniécourt en 1828, inspecteur des hôpitaux militaires de l'Algérie, après 1870, puis, directeur du Val de Grâce[2].
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Abbé Paul Decagny, Chaulnes et ses environs, 1865, reprise Paris, 1992, Le Livre d'histoire, Res Universis, Rassorts Lorisse (ISBN 2 - 87 760 - 916 - 2) (Monographie)
- Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, 2007, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 913 924 - 99 - 4).
- Francine François-Dejuine, 1935-1955, Mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, 2011, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 035 -8).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Santerre
- Chaussée Brunehaut
- Bataille de la Somme
- Zone rouge
- Campagne de France (1940)
- Liste des communes de la Somme
- Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Estrées-Deniécourt sur le site de l'Institut géographique national
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le 13 juin 2017).
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Notice géographique et historique sur la commune d'Estrées-Deniécourt, rédigée par M. Leroy, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
- John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, p. 506.
- Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
- Abbé Paul Decagny, Chaulnes et ses environs, 1865, reprise Paris, 1992, Le Livre d'histoire, Res Universis, Rassorts Lorisse (ISBN 2 - 87 760 - 916 - 2)
- Henri de Saint-Blanquat, Archéo-TGV, 450 km d'histoire, Paris, Casterman, 1992 (ISBN 2 - 203 - 23 303 - 6)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, 2007, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 913 924 - 99 - 4)
- Francine François-Dejuine, 1935-1955, Mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, 2011, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 035 -8)
- Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le 15 mai 2016).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
- « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le 10 juin 2017).
- « Les maires de Estrées-Deniécourt », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le 15 juin 2017).
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le 12 août 2008)
- « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le 9 juin 2014)
- « Gérard Guillemont reste à la tête d’Estrées-Deniécourt », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 11 janvier 2021) « Les 11 conseillers élus en mars 2020 ont renouvelé leur confiance à Gérard Guillemont, qui reste donc maire d’Estrées Deniecourt ».
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le 11 janvier 2021).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « La Haute Somme a son Guide du moutard », Courrier picard, , p. 2.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 240 (ASIN B000WR15W8).
- Christian du Passage, Chateaux disparus dans la Somme : ou histoire de 75 châteaux picards détruits... accompagnée de généalogies inédites..., Amiens, CRDP, , 150 p. (ISBN 2-86615-008-2), p. 94-95
- « Hervilly (d), Louis François César », base Léonore, ministère français de la Culture