53e division d'infanterie (France)

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53e division d'infanterie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1915 - 2e Bataille de l'Artois
1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de la Somme
1918 - 2e Bataille de Picardie
1918 - Bataille du Matz
1918 - bataille de Champagne et d'Argonne

La 53e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

Commandants[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

  • Infanterie :
319e régiment d'infanterie d' à
205e régiment d'infanterie d' à
236e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
329e régiment d'infanterie d' au (transféré à la 158e D.I.)
224e régiment d'infanterie d' au (transféré à la 158e D.I.)
228e régiment d'infanterie d' au (transféré à la 158e D.I.)
21e régiment de chasseurs tchécoslovaques du au
22e régiment de chasseurs tchécoslovaques du au
  • Cavalerie :
2 escadrons du 27e régiment de dragons d' à
2 escadrons (puis 1 escadron à partir de ) du 8e régiment de hussards de à
  • Artillerie :
1 groupe de 75 du 11e régiment d'artillerie de campagne d' à
1 groupe de 75 du 22e régiment d'artillerie de campagne d' à
1 groupe de 75 du 43e régiment d'artillerie de campagne d' à
3 groupes de 75 du 243e régiment d'artillerie de campagne de à
113e demi-batterie (batterie à partir de ) de 58 du 22e régiment d'artillerie de campagne de à
101e batterie de 58 du 243e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
5e groupe de 155c du 135e régiment d'artillerie lourde de juillet à
  • Génie :
compagnies 3/13, 3/19 et 3/24 du 3e régiment du génie
1 bataillon du 25e régiment d'infanterie territoriale d'août à

Historique[modifier | modifier le code]

Mobilisée dans la 3e région

1914[modifier | modifier le code]

 : engagée dans la bataille de Guise, combats vers Urvillers et Moÿ-de-l'Aisne.
 : continuation du repli, par Saint-Gobain, vers la région de Villiers-Saint-Georges.
 : combat vers La Boisselle.
17, 18 et  : attaques au nord de Maricourt et sur Mametz.

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front et repos vers Thézy. À partir du , transport par V.F. vers Doullens ; repos et instruction.
 : mouvement vers la région d'Avesnes-le-Comte.
3 -  : transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc, puis mouvement vers celle de Pierrefitte-sur-Aire ; repos.
17 -  : mouvement par étapes vers Le Mesnil-lès-Hurlus.
-  : attaques par des éléments sur la butte de Tahure.
-  : placée en seconde ligne. Puis occupation d'un secteur vers Tahure.
  • -  : retrait du front et repos au sud de Valmy. À partir du , transport par V.F. dans la région de Saint-Bandry ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre Pernant et Moulin-sous-Touvent.

1916[modifier | modifier le code]

  • 21 -  : retrait du front, repos vers Cœuvres-et-Valsery.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Tracy-le-Val et Moulin-sous-Touvent.
  • 2 -  : mouvement de rocade et occupation d'un secteur vers Hautebraye et la ferme Quennevières.
  • -  : retrait du front, mouvement vers la région de Verberie ; repos et instruction.
-  : mouvement vers Montididier, par Estrées-Saint-Denis et Maignelay-Montigny ; repos.
3 -  : mouvement vers Grivesnes ; repos.
 : attaque française et prise d'Estrées-Deniécourt.
10, 11, 13 et  : combats autour d'Estrées-Deniécourt.
  • 20 -  : retrait du front, repos vers Harbonnières et Guillaucourt.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Estrées-Deniécourt et Soyécourt.
1er août : attaque française en direction de Deniécourt.
  • 6 -  : retrait du front ; repos vers Montdidier.
  • 15 -  : transport par V.F. dans la région d'Estrées-Saint-Denis ; repos.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre Hautebray et la ferme Quennevières.
  • -  : retrait du front, puis à partir du , occupation d'un secteur entre Ribécourt-Dreslincourt et L'Écouvillon.

1917[modifier | modifier le code]

  • 5 -  : retrait du front et repos au sud-ouest de Compiègne.
  • -  : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur entre Ribécourt-Dreslincourt et L'Écouvillon.
  • 16 -  : retrait du front, mouvement vers Chantilly.
  • -  : transport par camions sur l'Aisne, engagée dans la poursuite des troupes allemandes lors de l'opération Alberich, combat de Quierzy, avance jusqu'à Chauny.
 : prise de Moÿ-de-l'Aisne. Puis organisation d'un secteur vers Vendeuil et La Fère.
 : extension à gauche jusque vers Moÿ-de-l'Aisne.
  • -  : retrait du front, repos et instruction vers Rollot. À partir du , transport par V.F. de la région de Montdidier dans celle de Fère-en-Tardenois ; repos.
  • -  : occupation d'un secteur au Chemin des Dames, vers Courtecon et la ferme Malval.
  • -  : retrait du front et transport par camions vers Condé-en-Brie ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers le front et à partir du occupation d'un secteur au Chemin des Dames vers Courtecon et la ferme Malval.
 : avance jusqu'à l'Ailette.
 : front étendu à droite jusque vers la ferme Brunin.
  • 20 -  : retrait du front et repos vers Fismes.
  • -  : occupation d'un secteur vers la ferme Vauclerc et le nord-est de Chevreux.
  • 15 -  : retrait du front et repos vers Chéry-Chartreuve.
  • -  : occupation d'un secteur au Chemin des Dames, vers la ferme Brunin et le pont de Chevregny.

1918[modifier | modifier le code]

 : réduction du front à droite jusque vers Burnhaupt-le-Haut.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Affectation organique :

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  • groupement Pétain
14 -
  • G. Q. G.
9 -
  • Intérieur
2 -
3 -

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Drôle de guerre[modifier | modifier le code]

La 53e division d'infanterie est, en , l'une des deux divisions du XVIe corps d'armée (groupe d'armées no 1) qui est en Flandre, à la gauche du Corps expéditionnaire britannique[1]. Division de type nord-est et de série B, elle ne possède alors aucun canon antichar[1]. Pendant l'automne, elle renforce le secteur défensif des Flandres (qui devient ensuite le secteur fortifié des Flandres)[1].

En , le général Georges inspecte la 9e armée et reconnait sa faiblesse ; il envisage alors de lui donner la 53e DI pour renforcer la Meuse au niveau de Mézières[2]. La division se retrouve ainsi dans la région de Novion-PorcienLaunois-sur-Vence en réserve de la 9e armée, en cas d'attaque allemande elle est susceptible d'intervenir au profit de la 102e division d'infanterie de forteresse sur la Meuse ; en attendant elle organise le terrain[3].

Bataille de France[modifier | modifier le code]

Après les pertes subies lors de la percée de Sedan au début de la bataille de France, la division est réorganisée au camp de Mailly. Le , elle est renommée 53e division légère d'infanterie, de format réduit[4].

Composition[modifier | modifier le code]

Au [5] :
Cavalerie

Infanterie

Artillerie

Génie

  • compagnie de sapeurs mineurs 53/1
  • compagnie de sapeurs mineurs 53/2

Transmissions

  • compagnie télégraphique 53/81
  • compagnie radio 53/82

Train

  • compagnie automobile 53/11
  • compagnie automobile de transport 153/18

Intendance

  • groupe d'exploitation divisionnaire 53/11

Santé

  • 53e groupe sanitaire divisionnaire

La 53e DLI perd le 239e RI, dissous le pour renforcer les deux autres régiments d'infanterie, et le 222e RALD passé en réserve générale[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jean Beaux, Dunkerque : 1940, Presses de la cité, , p. 17 à 20
  2. Bruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 2e éd., 349 p. (ISBN 2-7178-4149-0), p. 174.
  3. Mary 2009, p. 32.
  4. GUF, p. 613.
  5. Mary 2009, p. 451.
  6. GUF, p. 819.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (BNF 35127448).
  • Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3).
  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Anonyme - Sur le front occidental avec la 53e division d'infanterie. 4 vol. : I - Paris, Berger-Levrault, 1932 ; II - Besançon, Sequana s.d.; III - Paris, Brodart et Taupin eds. s.d.; IV - Compiègne, Imprimerie du progrès de l'OIse [1938].
  • Service historique de l'Armée, Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]