Université Paris-Diderot

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Modèle:Université L’université Paris Diderot[n 1] (nom administratif : Paris-VII)[1], est une université pluridisciplinaire située à Paris en France. Elle a été créé en 1971 suite à la scission de l'université de Paris, et membre du PRES Sorbonne Paris Cité depuis le [2]. Son campus principal se situe dans le quartier de Paris Rive Gauche.

Elle est spécialisée dans le domaine des sciences, des formations du domaine de la santé, des sciences humaines et sociales, ainsi que des arts, lettres et langues, et forme près de 25 000 étudiants.

Ses activités de recherche se concentrent autour de 102 équipes de recherche, dont près de 80 % sont associées à de grands organismes de recherche, et regroupent près de 2 300 doctorants encadrés par 2 000 chercheurs.

Historique

Création de l'université

Les mouvements de révolte survenus en mai-juin 1968 ont eu un impact sur le monde universitaire français. La loi Faure impose aux anciennes facultés de se diviser en UER avant de se recomposer en universités nouvelles. Lorsque Robert Mallet est nommé recteur de l'Académie de Paris en 1969, les anciennes facultés ne sont pas encore engagées dans la constitution d'universités pluridisciplinaires. Il essaie alors d'obtenir la création d'au moins une université de ce type[3].

La faculté de médecine est divisée en une douzaine d'UER. Jean Bernard, alors directeur de l'Institut de Recherche sur les Leucémies, et opposé à la séparation entre les Sciences et la Médecine, se rapproche du projet porté par Robert Mallet[4]. L'opposition au démantèlement est plus forte à la Faculté des sciences dirigée par le doyen Marc Zamansky. Robert Mallet obtient cependant du ministre de l'éducation Olivier Guichard que le projet d'université pluridisciplinaire se réalise si au moins 10% des enseignants de la faculté des science se prononcent favorablement au départ de certains de leurs membres pour la nouvelle université, et obtient après consultation 13%. Le ministère appuie alors de départ de ces enseignants[3]. La Faculté des lettres avait déjà été divisée entre les universités de Paris I, III, IV et V. Un groupe d'enseignants, principalement anglicistes mais aussi géographes, ne se retrouve pas dans les projets pédagogiques de ces universités et se joignent eux aussi au projet[5].

L'université voit la signature de ses premiers statuts dès le [6], et est officiellement crée le 1er janvier 1971[1]. L'université Paris 7 nait ainsi non seulement d'une simple scission administrative mais aussi d'une division politique et pédagogique au sein des chercheurs scientifiques issus des facultés de l'université de Paris. Elle est alors constituée d'un tiers de composantes médicales, dont les deux plus grosses structures de médecine de Paris avec les hôpitaux de Xavier-Bichat et de Lariboisière, d'un tiers de composantes issues du domaine des lettres, principalement implantées rue Charles V et à Censier, et d'un dernier tiers issu du domaine des sciences et resté sur le campus de Jussieu[7].

Débuts difficiles

Fichier:Place Jussieu.JPG
Le campus de Jussieu que l'université a longtemps partagé avec l'université de Paris VI

L'université doit faire face dès sa création à des problèmes de locaux concernant ses composantes scientifiques. Elles doivent partager avec l'université Paris VI le campus de Jussieu. L'UER de Mathématiques, qui ne dispose que de trois salles de cours avant la création des secteurs 24-34-44 du campus de Jussieu, doit héberger l'administration de l'université[8].

Des problèmes matériels s'ajoutent à cela, l'administration insuffisamment dotée en personnel ATOS par le ministère devant recourir à du personnel recruté hors concours administratif, et sur les crédits de fonctionnement de l’université. Cette situation crée des tensions avec d'autres secteurs de l'université, comme le domaine médical, mieux doté en personnel mais qui voit ainsi ses budgets baisser[8].

L'établissement doit aussi faire face peu après sa création à un projet de déménagement en dehors de la région parisienne, et la ville de Nice est un temps évoquée[8].

Développements à partir des années 1990

Comme l'y autorise la loi, l'université commence en 1991 une procédure pour se doter d'un nom. Une première liste de noms est présentée par le conseil d'administration de l'université et par les directeurs d’UFR lors du CA du . Cette liste est ensuite soumise à un référendum auprès des personnels, et un premier résultat est présenté lors du CA du . Les noms de « Jussieu », de « Denis Diderot », puis d'« Albert Einstein » arrivent en tête de cette consultation. Afin de ne pas faire primer l'un des secteurs de l'université sur un autre, le CA vote finalement pour l'appellation de « Denis Diderot ». Le nom est officiellement adopté par l'université suite aux « journées Denis Diderot » organisées du 2 au 5 novembre 1994[9].

L'établissement se rapproche d'autres universités parisiennes à partir du milieu des années 2000 dans le cadre de la mise en place de pôles de recherche et d'enseignement supérieur et du plan campus. Un premier rapprochement est opéré en avec la création de l'association Paris Centre Universités, qui regroupe alors l'université avec celles de Paris 1 et Paris 5[10], alors que les autres universités parisiennes s'étaient unies autour du projet de Paris Universitas l'année précédente[11]. Les projets portés par ces premières réunions d'établissements ne sont pas retenus lors de la première phase du plan campus d', et de nouveaux rapprochements se forment[12]. Paris 7 intègre par la suite le projet Sorbonne Paris Cité qui rassemble aussi les universités de Paris 3, Paris 5 et Paris 13, ainsi que d'autres établissements d'enseignements supérieur comme Science-Po[13], et le PRES est officiellement créé le [14].

Création du campus « Paris Rive Gauche »

Les moulins dans leur environnement urbain
L'esplanade Pierre Vidal-Naquet introduisant les Grands Moulins de Paris, siège principal de l'université

Jusqu'en 2005, le campus de Jussieu compte près de 40 000 étudiants, soit le double de l'effectif prévu initialement, hébergeant simultanément trois établissements universitaires comportant locaux administratifs, laboratoires de recherche, amphithéâtres, salles de travaux dirigés et salles de travaux pratiques. Le manque de locaux devient alors un problème crucial d'autant que la durée problématique et imposante du désamiantage du « gril d'Albert » (10 ans minimum) impose la mobilisation d'une quantité considérable de locaux de substitution (appelés locaux tampons) : ces raisons expliquent l'échec du parachèvement du campus dans le cadre du plan « Université 2000 ». Après un relevé cadastral de ses locaux effectué en 1989, l'université n'a posé la question du déménagement du campus qu'au début des années 1990 : il s'est avéré que le coût final de location de locaux tampons aurait été aussi élevé que le coût de construction de locaux neufs.

En novembre 1995, Jean-Pierre Dedonder, alors président, présente le projet de déménagement aux autorités de tutelle. La dénomination Paris Rive Gauche (PRG) concerne non seulement le projet de déménagement mais aussi le site d'implantation définitif de la totalité des composantes (hors secteur santé). L'université, convaincue par le coût onéreux et long des travaux engendrés par de telles remises aux normes, poursuit alors sa politique de création de nouveaux bâtiments sur le nouveau campus, tout en permettant ainsi une meilleure clarification de la répartition des locaux avec sa consoeur l'université Paris 6 et l'Institut de physique du globe. Le conseil d'administration de l'université, réuni le , se prononce unanimement en faveur du déménagement.

Le projet de déménagement commence à se concrétiser fin 1999 par six opérations dans le cadre du « Contrat de Projet Etat Région » : rénovation des Grands Moulins de Paris et de la Halle aux Farines et construction de quatre bâtiments. La deuxième phase de construction ayant été lancée en 2010, l'université dispose aujourd'hui dans le prolongement du site PRG de 155 000 m² de locaux neufs ou réhabilités, dont la livraison finale par le groupement UNICITÉ (groupe Vinci) est attendue pour 2012 dans le cadre d'un partenariat public-privé : les bâtiments, loués pendant 27 ans pour un loyer annuel d'un montant inférieur à 10 millions d'euros hors-taxes (dont 15% assureront le financement des coûts de maintenance et d'exploitation) deviendront ensuite propriété de l'université. La première pierre des premiers bâtiments a été posée le [15] par François Fillon, alors Ministre de l'Éducation nationale[16], et celle des quatre derniers le par Valérie Pécresse, alors Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[17].

Administration

Gouvernance

Comme tout établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), l'université est dirigée par un président élu à la majorité absolue des membres élus du Conseil d'Administration. L'actuel président est Vincent Berger, physicien élu le . Il est membre de droit des trois conseils administrant l'établissement. Les représentants des personnels (enseignants-chercheurs et IATOS) et les représentants extérieurs, siégeant aux conseils de l'université, bénéficient d'un mandat de quatre ans, les membres étudiants élus de deux ans.

Actuellement trois conseils administrent l'université :

  • Le conseil d'administration (CA), composé de 29 membres élus (dont 4 membres étudiants), institue la politique de l'établissement. Il est notamment responsable du vote du budget, de la répartition des emplois ainsi que de l'approbation des accords et conventions. Il se décompose en trois commissions permanentes : la Commission des Moyens (CM), qui étudie des demandes budgétaires, la Commission des Affaires Générales (CAG), chargée des points portés à l'ordre du jour, et la Section disciplinaire relative à l'article L712-4 du code de l'éducation.
  • Le conseil des études et de la vie universitaire (CEVU), composé de 30 membres élus (dont 12 membres étudiants), est un organe propositionnel au CA, chargé des questions relatives à la formation initiale et continue. Il oriente le CA en instruisant les demandes d'habilitation et les projets de nouvelles filières. Il se décompose en deux commissions permanentes : la Commission Pédagogique (CP), chargée de mettre en oeuvre l'évaluation et les réformes nécessaires à la délivrance des diplômes, et la Commission de la Vie Universitaire (CVU), concernant le cadre de vie général de l'établissement.
  • Le conseil scientifique (CS), composé de 40 membres élus (dont 4 membres étudiants de 3e cycle), est un organe propositionnel au CA, chargé des questions relatives à la recherche et à son orientation au sein de l'établissement. Assurant la liaison entre l'enseignement et la recherche, il est consulté sur les modifications apportées aux enseignements de 3e cycle, sur l'intitulé à emplois de recherche et sur les demandes d'habilitation. Il n'est composé que de la seule Commission d'Evaluation chargée d'examiner les dossiers proposés.

Présidences

Le président actuel, Vincent Berger, élu le , et le dixième depuis la création de l'université en 1970[18].

Composantes

L'université est structurée conformément au code de l'éducation, qui fixe l’organisation légale des universités en France. On y trouve des unités de formation et de recherche (UFR), des instituts, des départements, ainsi que des services communs[19].

Structures d'enseignement

L'établissement dispense ses formations par des UFR, des instituts, ainsi que des départements dédiés aux formations de 1re et 2e années de licence.

Les formations en sciences sont composées des deux départements de formation de Licence « Sciences de la Nature et de la Vie » et « Sciences exactes », de l'École d'ingénieur Denis Diderot, de l'IUT Paris Jussieu, de l'Institut de recherche sur l'enseignement des mathématiques, ainsi que des cinq UFR de chimie, d'informatique, de mathématiques, de physique et de « sciences de la Terre, de l'environnement et des planètes »[20].

Les formations en lettres et sciences humaines sont composées d'un département de formation de Licence « Lettres et Sciences Humaines », de l'institut de la pensée contemporaine, ainsi que de huit UFR d'études anglophones, d'études interculturelles de langues appliquées, « géographie, histoire, sciences de la société », de langues et civilisation de l'asie orientale, de « lettres, arts et cinéma », de linguistique, de sciences humaines cliniques, et de sciences sociales[20].

Les formations en santé sont structurées autour de l'institut universitaire d'hématologie, ainsi que de deux UFR d'odontologie et de médecine[20].

Écoles doctorales

L'université dispose d'écoles doctorales qui ont la charge du suivi des étudiants en troisième cycle universitaire, mais aussi de la gestion des habilitations à diriger des recherches. Neuf écoles ont pour tutelle principale l'université, et l'établissement dispose de convention avec 14 autres, rattachées à d'autres universités de la région. Un « Institut des Études Doctorales » coordonne ces études doctorales, et articule ses activités autour des deux secteurs de l’établissement, le secteur « Sciences et Santé » et le secteur « Lettres Langues et Sciences Humaines »[21].

Le secteur « Lettres Langues et Sciences Humaines » rassemble les écoles « Littérature, Image, civilisations et sciences humaines (domaines francophone, anglophone et d'Asie orientale) », « Économies, espaces, sociétés, civilisation, pensée critique, politique et pratiques sociales », « Géographie de Paris - Espace, Sociétés, aménagement », « Recherches en psychanalyse », et « Savoirs scientifiques : épistémologie, histoire des sciences, didactique des disciplines »[22].

Le secteur « Sciences et Santé » rassemble les écoles « Astronomie et Astrophysique de l'Île-de-France », « Biochimie, Biothérapies, Biologie Moléculaire et Infectiologie », « Biologie et biotechnologie », « Chimie physique et chimie analytique de Paris-Centre », « Génétique Cellulaire, Immunologie, Infectiologie, Développement », « interdisciplinaire "Frontières du vivant" » « Interdisciplinaire pour le vivant », « Matière Condensée et Interfaces Médicament, Toxicologie, Chimie et Environnement », « Particules, noyaux et cosmologie », « Physiologie et physiopathologie », « Physique de la région parisienne », « Physique et chimie des matériaux », « Sante publique : Épidémiologie et sciences de l'information biomédicale », « Sciences de l'environnement », « Sciences de la Terre » et « Sciences mathématiques de Paris Centre »[22].

Service commun de documentation

Le service commun de documentation, qui gère les fonds documentaires de l'université, a pris en 2009 la suite de la bibliothèque interuniversitaire scientifique de Jussieu[23]. Les différentes bibliothèques où sont disposés ces fonds présentent une durée d'ouverture moyenne de 45 heures par semaine avec quelques exceptions (60 heures pour les deux bibliothèques du secteur Santé, Bichat et Villemin, et 18 heures par semaine pour l’antenne Sciences humaines cliniques)[24]

La bibliothèque centrale est située sur le campus Paris Rive Gauche, dans le bâtiment des Grands Moulins. Elle occupe 8 000 m2 sur cinq niveaux, et dispose en 2011 de 1400 places, de 120 postes informatiques, de neuf salles de travail en groupe, de trois espaces de consultation des DVD de la bibliothèque et de deux salles de formation. Ses fonds, organisés en 4 pôles (« lettres et arts », « sciences humaines et sociales », « Histoire, géographie, ville », et « sciences »), comptent en 2011 quelques 180 000 documents (livres, thèses, cartes et DVD), 1 000 revues papier et 16 000 titres de périodiques électroniques, 925 livres électroniques et 101 bases de données[25].

D'autres bibliothèques sont aussi gérées en dehors du campus principal et couvrent les domaines des Lettres et sciences humaines, de la santé, ainsi que des sciences[26], ou encore des mathématiques, de linguistique et de langues, ou de sciences humaines et sociales[27]. Les étudiants de l'université disposent par ailleurs d'accès et de prêt gratuit dans d'autres bibliothèques parisiennes[28].

Implantations

Les Grands Moulins de Paris
Entrée principale du bâtiment Condorcet

L'université est principalement implantée dans le quartier Paris Rive Gauche[29], mais dispose aussi d'installations rue Charles-V (UFR études anglophones), dans l'Immeuble Montréal rue de Tolbiac (UFR GHSS et Sciences sociales), rue du Chevaleret (UFR Mathématiques et Informatiques) et rue de Paradis (UFR Sciences humaines cliniques).

Campus Paris Rive Gauche

Le campus universitaire Paris Rive Gauche, implantation principale de l'université depuis 2006, regroupe un complexe académique accueillant à la fois équipes, laboratoires, instituts de recherche, amphithéâtres et salles de travaux pratiques et dirigés : « Les Grands moulins », « Halle aux farines », « Buffon », « Condorcet », « Lamarck » et « Lavoisier ». La finalisation du déménagement de l'université se poursuit aujourd'hui avec la construction de quatre nouveaux bâtiments dans le cadre de la deuxième phase de construction, afin de réunir en 2012 toute l’université sur une superficie bâtie de 210 000 m²[30].

Locaux tampons en attente de finalisation du campus Paris Rive Gauche

L'établissement occupe différents locaux dans le 13e arrondissement de Paris.

Le 175 rue du Chevaleret est depuis 1999, à l'occasion des travaux de désamiantage du campus de Jussieu, le siège principal de UFR de Mathématiques et de l'UFR d'Informatique de l'université. Ces UFR seront définitivement transférées, à partir de juin 2012, dans le bâtiment M6A1 (19 et 21 Rue Croix-Jarry), qui héberge désormais l'UFR de Linguistique[31].

Le bâtiment Biopark (5 et 7 rue Watt) est l'implantation principale de l'UFR d'Études Interculturelles de Langues Appliquées (EILA) où se retrouvent à la fois les secrétariats et les laboratoires de recherche dans les domaines de linguistique appliquée. Il est par ailleurs le siège de l'IUT Paris Jussieu[32]. L'immeuble Montréal - Olympiades est un autre lieu d'implantation temporaire de l'université.

Sites hospitaliers et cliniques universitaires

L'hôpital Xavier-Bichat est utilisé pour les formations de l'université

L'université dispose de plusieurs sites pour ses formations médicales. L'hôpital Saint-Louis[33] et l'hôpital Xavier-Bichat[34] sont utilisés par les formations médicales. Les formations en odontologie sont regroupées rue Garancière dans le 6e arrondissement[35], et les formations en sciences humaines cliniques rue de Paradis[36].

Ces sites disposent de ressources propres comme des bibliothèques : une de 280 places sur le site Villemin[37] et une de 576 places à Bichat pour l'UFR de médecine, et une de 98 places[38] pour celle d'odontologie.

Enseignements et recherche

Formations

L'université Paris Diderot propose à la rentrée 2010 un total de 19 mentions de licence, 7 mentions de licences professionnelles, 155 diplômes universitaires/interuniversitaire, un diplôme d’ingénieur, un diplôme universitaire de technologie, ainsi qu'un diplôme de recherche technologique[39]. Dans le cadre du plan « Réussite en Licence » (PRL), l'université a déclaré avoir investi une dotation d'un montant total de 4,5 millions d'euro dont 2,1 millions d'euro provenant de la dotation gouvernementale afin de renforcer l'encadrement, la méthodologie, le suivi pédagogique et l'allongement des horaires des bibliothèques[40].

La licence générale est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités. Il est proposé dans l'université une licence Arts-Lettres-Langues, qui compte 4 mentions, une licence Droit–Économie-Gestion, qui compte une mentions, une licence Sciences Humaines et Sociales, qui compte cinq mentions, ainsi qu'une licence Sciences, Technologie, Santé, qui compte neuf mentions[41]. Lors de leurs évaluations par l'AERES, 13 de ces mentions ont obtenus la notation A ou A+, et cinq la notation B, et une la mention C[42],[n 2]. Par ailleurs l’université organise l’enseignement de 7 mentions de licences professionnelles[41].

De la même façon, le master est délivré dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités et éventuellement en parcours. Il est proposé dans cette université un master Sciences et technologies avec 4 mentions et un total de 16 spécialités[43]; un master Sciences de la vie, de la santé et de l’écologie, avec 11 mentions, et un total de 36 spécialités[44] ; ainsi qu'un master Sciences humaines et sociales, avec 13 mentions, et un total de 50 spécialités[45]. Dans une enquête d'insertion professionnelle menée par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche en 2010, 93.1% des diplômés de 2007 occupaient un emploi 30 mois après l'obtention de leurs diplômes, dont 90.9% pour le domaine de Sciences humaines et sociales, et 97.0% pour le domaine de Sciences, technologies et santé[46].

Échanges internationaux

L’université compte pour l'année 2007-2008 quelques 5 152 étudiants étrangers scolarisés, soit 21,3% de sa population étudiante[47]. Ceux-ci sont inscripts pour 25% dans une formation en sciences, pour 29% dans une formation en santé, et pour 46% en lettres, langues, et sciences humaines, et sont pour 874 d'entre eux doctorants[48]. 927 de ces étudiants sont scolarisés dans le cadre d'accords bilatéraux (331 Erasmus, 596 hors Erasmus)[47]. L'année suivante, ce chiffre est passé à 1 159 étudiants, dont 782 américains[49]. Parmi cette population entrante, ceux issus d'un échange Erasmus représentent sur la période 2003-2008 entre 0,52 et 0,74 % des étudiants de l'université, ce qui a placé l'établissement entre la 52e et la 61e place des universités française pour ce type d'accord[50]

L'université dispose ainsi de plusieurs type d'accord d'échange avec des institutions étrangères, dont 200 conventions internationales de recherche, 750 accords Erasmus dont 230 provenant d'universités européennes[51]. Pour l'année 2007-2008, 378 étudiants de l'université ont effectués par ce biais des séjours d'études à l’étranger (212 en Europe, 113 en Amérique, 38 en Asie, 8 en Océanie et 7 en Afrique)[47]. La mobilité concerne aussi les enseignants-chercheurs, et l'équivalent de 161 mois d’invitation ont été alloués aux composantes et aux laboratoires en 2008-2009[48].

Aux échanges académiques, s'ajoutent de plus des visites ponctuelles de personnalités étrangères, comme l'inauguration d'un « jardin coréen » dans un patio des Grands Moulins par le premier ministre de Corée du Sud, Madame Han Myung-sook, en 2007[52],[53].

Recherche

Laboratoires de recherche

Les laboratoires de recherche à Paris Diderot sont répartis en 102 équipes de recherche, dont 25 dans le secteurs des Lettres et Sciences Humaines[54], 38 dans le domaine des Sciences[55] et 39 en Médecine[56]. Environs 80% de ces structures sont associées aux grands organismes de recherche français comme le CNRS, l'INSERM, le CEA, l'INRIA, ou l'Institut Pasteur.

L'université est par ailleurs partie prenante de programes de recherche liant plus autres établissements, et fait partie des fondateurs de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris qui inaugure son lancement au Collège de France le [57]. Elle est aussi à l'origine du campus spatial Paris Diderot le [58] en relation avec de nombreux organismes de recherche aérospatiale tels que l'IPGP, l'Observatoire de Paris ou encore l'ESA. L'université est elle-même à l'origine du Prix Diderot Innovation décerné depuis 2007 en partenariat avec le CNRS[59].

Environ 500 thèses[60] et 80 HDR sont délivrées par an[61]. Le taux d’enseignants-chercheurs publiants dépasse 80%, et 72% d'entre eux sont dans des unités classées A ou A+ par l'AERES[62].

Scientométrie

L’université figure dans plusieurs palmarès universitaires. En 2010, le classement de l'université Jiao-tong de Shanghai classait l’université entre la 101e et la 150e place mondiale, et plus particulièrement à la 47e place pour la recherche en mathématiques[63]. Le classement QS World University Rankings place en 2010 l’université à la 282e place mondiale et plus particulièrement à la 158e place pour les sciences humaines et les arts, à la 102e pour les sciences de la nature, et à la 244e place pour les sciences du vivant[64]. Le Ranking Web of World Universities place lui l'université en 2011 à la 1320e place au niveau mondial et à la 495e niveau européen[65].

Vie étudiante

Sociologie

L'université compte en 2009 24 737 étudiants, dont 11 590 inscrits dans des formations de 1er cycle, 10 943 dans des formations de 2sd cycle, et 2 204 dans des formations de 3e cycle[66]. Parmi ces formation, 1,5% des étudiants sont engagés dans des formations de Droit-Sciences Économiques, 42,5% dans des formations de Lettres-Sciences Humaines, 26,5% dans des formations de Sciences, et 29,5% dans des formations de Santé[67]

l’université compte en 2009 quelques 3 482 boursiers sur critères sociaux, ce qui est en proportion supérieur à la moyenne parisienne, avec un échelon 5 supérieur à la moyenne nationale[67].

Monde associatif

Les activités associatives sont portées au niveau institutionnel par un bureau de la vie étudiante, et par un vice-président étudiant, poste mis en place lors de l'application de la loi LRU. Les projets menés dans ce cadre associatif peuvent être reconnus dans le cadre des études à hauteur de trois ECTS, une seul fois dans le cadre d'un diplôme. Un financement peut être assuré par un fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes pour les différents projets associatifs, qui en 2007 s'élève à 231 000 [68], et couvre plus de 80 projets[69].

Plus de 50 associations sont actives sur le campus[69]. Elle disposent dans l’hôtel Berlier et jusqu'en 2012 d'un local situé en marge du campus rive gauche, date à laquelle elles doivent aménager dans une maison des associations, bâtiment prévu dans la deuxième phase du projet PRG[68].

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

Modèle:Démographie2

Personnalités liées

Enseignants et anciens enseignants

Le Prix Nobel George Fitzgerald Smoot, enseignant de l'université

Plusieurs personnalités politiques ont enseigné à l'université, comme Claude Allègre, ministre français de l'éducation nationale de 1997 à 2000, Luc Ferry, ministre français de l'éducation nationale de 2002 à 2004, l'eurodéputé français Jean-Luc Bennahmias, ou encore le ministre estonien Jaak Aaviksoo[70].

Dans le domaine scientifique, des personnalités comme le Prix Nobel de physique 2006[71] George Fitzgerald Smoot[72],[73],[74], ou le Prix Nobel de médecine 1980[75] Jean Dausset ont enseigné à l'université, de même que le membre de l'Académie des sciences Jean-Michel Savéant, l'astrophysicien découvreur des anneaux de Neptune André Brahic, le recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie Bernard Cerquiglini, ou encore le premier président du Comité consultatif national d'éthique Jean Bernard.

Étudiants

Plusieurs étudiants de l'université se sont illustrés dans le domaine des arts, comme le prix Médicis 1995 Pascal Bruckner, ou le réalisateur coréen Jeon Soo-il. Des journalistes comme le prix Albert Londres 1984 Jean-Michel Caradec'h, des philosophes comme Gilles Dowek, Grand Prix de Philosophie 2007, ou encore des politiques comme l'eurodéputé allemande Evelyne Gebhardt ont étudié à l'université.

Docteurs honoris causa

Lors de la cérémonie de remise des titres de docteur honoris causa le en Sorbonne, Benoît Eurin, alors Président de l'université, décerne, en présence de Maurice Quénet, la distinction à neuf personnalités[76] : Aravind Joshi, Stephen K. Krane, Goverdhan Mehta, Edward Said Reinhart Koselleck Henry P. McKean, Salman Rushdie, Livio Scarsi et Tatsuo Suda.

Sources

Notes

  1. nom d’usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d’administration. Le précédent nom d'usage adopté en 1994 était « université Denis Diderot»
  2. L'AERES évalue les diplômes en quatre catégories, A+, A, B, et C

Références

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées décret de création
  2. PRES Sorbonne Paris Cité - Etablissements membres, consulté sur www.sorbonne-paris-cite.fr le
  3. a et b « Robert Mallet, Recteur de l’Académie de Paris de 1969 à 1980 », 7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990, pp. 5-8 et 23-24, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 15 juillet 2010
  4. « Jean Bernard, professeur d’hématologie clinique de l’université Paris 7 de 1970 à 1980, membre de l’Académie française », 7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 15 juillet 2010
  5. « Antoine Culioli, professeur de linguistique à l’université Paris 7 de 1971 à 1992 », 7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990, pp. 9-11, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 15 juillet 2010
  6. Statuts de l'Université Paris VII approuvés par arrêté ministériel en date du 14 décembre 1970, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le
  7. « Michel Alliot, premier président de l’université Paris 7 », 7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990, pp. 9-11, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 15 juillet 2010
  8. a b et c « François Bruhat, professeur de mathématiques à l’université Paris 7 de 1970 à 1989 », 7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990, pp. 15-18, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 15 juillet 2010
  9. « 1994, Paris 7 choisit le nom de Denis Diderot. », Le document du mois, juillet 2006, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le 15 juillet 2010
  10. « Paris Centre Universités », Journal de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Juin 2006, p. 5, consulté sur www.univ-paris1.fr le 24 janvier 2011
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Bibliographie

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