Suffren (cuirassé)
Suffren | |
Photographie de Jane's 1914. | |
Type | Cuirassé |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Brest, France |
Lancement | |
Statut | Torpillé par le U-52 (en), le |
Équipage | |
Commandant | Lostende (1911-1912) |
Équipage | 730 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 128,8 m |
Maître-bau | 21,3 m |
Tirant d'eau | 8,6 m |
Déplacement | 12.750 tjb |
Propulsion | 3 hélices |
Puissance | 16 000 hp |
Vitesse | 18 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 × 2 canons de 305 mm 10 canons de 164 mm 8 canons de 100 mm 22 canons de 47 mm 4 canons de 37 mm 4 TLT de 450 mm |
Pavillon | France |
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Le Suffren est un cuirassé français, mis à l'eau en 1899 et coulé avec son équipage le , au large de Lisbonne. Il s'agit d'une amélioration de la classe Charlemagne.
Il fut nommé en l'honneur du vice-amiral Pierre André de Suffren.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1915, le Suffren était le navire amiral d'une escadre de quatre cuirassés français, commandée par le vice-amiral Guépratte, qui participa aux opérations navales dans les Dardanelles. Pendant l'attaque du Détroit des Dardanelles le , le Suffren, placé sous les ordres du capitaine de vaisseau Robert de Marguerye, fut gravement endommagé par l'artillerie ottomane qui causa des voies d'eau, rendant les canons inopérants. Le Suffren dut se rendre à Malte pour effectuer des réparations.
Après avoir participé aux opérations à Gallipoli et à Salonique, le Suffren, commandé alors par le capitaine de vaisseau Rodolphe Guépin, faisait route vers Lorient pour un grand carénage lorsqu'au large des côtes portugaises, près de Lisbonne, il fut torpillé par un sous-marin allemand U-52 (en), le . Les dégâts qui lui avaient été infligés aux Dardanelles ne lui permettaient d'aller qu'à 10 nœuds, mais le mauvais temps réduisait encore sa vitesse à 9 nœuds ; de plus il était sans escorte au moment de l'attaque. La torpille atteignit probablement l'une des quatre chaudières, ou peut-être même la sainte barbe (soute aux munitions). Le Suffren coula en l'espace de quelques secondes, emportant par le fond ses 648 membres d'équipage ainsi que des permissionnaires embarqués à Bizerte. L'équipage du U-boot pensera avoir coulé un navire britannique[1].
Le bâtiment sera nommé deux fois à l’ordre de l’armée, le faisant attributaire de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Suffren sur histomar.net.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Jean Kessle (conseiller scientifique) et al., Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p., 2 volumes : [1] A-G -- [2] H-Z. (ISBN 978-2-221-08751-0 et 978-2-221-09744-1).
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française, Rennes, éditions Ouest-France, , 427 p. (ISBN 978-2-7373-1129-1, OCLC 32311307)
- François Cochet (dir.) et Rémy Porte (dir.), Dictionnaire de la Grande Guerre 1914-1918, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1120 p. (ISBN 978-2-221-10722-5).