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Articles choisis[modifier le code]

    1. Le mythe grec de Prométhée vient en fait de la légende géorgienne d'Amirani, qui donna le feu aux hommes et qui fut enchaîné sur les montagnes du Caucase par Armaz, dieu des dieux.
    2. Selon les chroniqueurs occidentaux du Moyen Âge, la Géorgie tient son nom de saint Georges de Lydda, qui est connu pour être le protecteur du pays. Toutefois, on sait aujourd'hui que le nom vient du grec γεωργία, qui veut dire paysan, ou agriculteur. Les noms arabe, turc, persan, hébreu et russe du pays, Grouzia ou Gourdjistan, viennent de l'ancien arabe گرجی qui signifie Loup ou Pays des Loups.
    3. Le drapeau actuel de la Géorgie date du roi Vakhtang Gorgassal (Ve siècle).
    4. La devise géorgienne est ძალა ერთობაშია (dzala ert'obachia), signifiant « la force est dans l'unité », est la forme passive des devises belge et bulgare (« l'union fait la force »).
    1. Selon certains universitaires géorgiens les plus anciennes fibres textiles du monde, datant d'il y a 36 000 ans, ont été découvertes en Géorgie, en 2009.
    2. Même chose pour la plus ancienne mine d'or du monde, découverte en octobre 2009 aux alentours de Tbilissi et datant d'il y a plus de 5 000 ans.
    3. Même chose pour le plus ancien vase (amphore) du monde, retrouvé en Géorgie.
    4. Les premières traces de fabrication du vin ont été trouvées à Choulaveris Gora, en Géorgie. Elle datent d'environ 5600 avant notre ère.
    1. L'acier aurait été inventé par les Chalybes, une tribu géorgienne de l'Anatolie, dans la Haute-Antiquité.
    2. Le Faisan de Colchide (Phasianus colchicus) a été nommé ainsi en raison de sa découverte dans l'ouest de la Géorgie. Son nom scientifique vient quant à lui du Phase, ancien du nom du fleuve Rioni.
    3. La Géorgie est la troisième nation qui adopta le christianisme comme religion d'État. Sa conversion, opérée par sainte Nino de Cappadoce, se produisit en 337, quelques années après l'Arménie et l'Éthiopie. Toutefois, il existe des régions montagneuses dans le pays où le paganisme est encore pratiqué. Celles-ci sont la Svanétie et la Khevsourétie.
    4. L'imprimerie fut importée en Géorgie sous la demande du roi Vakhtang VI en 1709, tandis que le premier livre, le Chevalier à la Peau de Tigre [réf. souhaitée], fut imprimé en 1712.
    1. Durant la Seconde Guerre mondiale les Géorgiens ont combattu dans l'Armée rouge (mobilisation générale des Géorgiens de Géorgie), dans l'armée allemande (Géorgiens exilés en Allemagne durant les années 1920 et leurs descendants, Géorgiens faits prisonniers à l'Armée rouge et voulant échapper aux camps allemands), dans l'armée polonaise (officiers géorgiens exilés en Pologne durant les années 1920), dans l'armée française (Géorgiens exilés en France durant les années 1920 et leurs descendants) et plus ponctuellement dans les armées américaines et britanniques.
    2. Durant les années 1940, un parti monarchiste luttant pour l'indépendance de la Géorgie nommé l'Union des traditionalistes géorgiens fut fondé à Berlin par des nobles géorgiens immigrés depuis l'invasion soviétique de 1921 sous la direction d'Irakli Bagration-Moukhranéli. Il fut refondé en 1989 comme parti d'opposition à l'URSS.
    3. En raison de l'aspect stratégique du port de Batoumi, en Adjarie, Hitler envisageait d'intégrer la ville à l'Allemagne.
    1. Il est parfois considéré que la « dernière bataille de la scène européenne » durant la Seconde Guerre mondiale fut l'insurrection d'auxiliaires géorgiens sous le commandement des troupes soviétiques à Texel, aux Pays-Bas.
    2. C'est un Géorgien, Meliton Kantaria, qui hissa le drapeau soviétique sur le Reichstag à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le .
    3. Sept Lieutenant-Colonels d'origine géorgienne combattirent dans la Légion étrangère au sein des Forces françaises libres, dont Dimitri Amilakvari, Saint-cyrien et mortellement blessé à El-Alamein le 24 octobre 1942 (la 141e promotion porte son nom).
    1. Les conflits entre les autorités géorgiennes et les séparatistes abkhazes et ossètes datent de 1918, année durant laquelle les Bolcheviks russes incitèrent les anti-menchéviks locaux à proclamer leur indépendance.
    2. La constitution de la Géorgie n'est pas fédérative ; elle fait néanmoins référence à deux républiques autonomes (Abkhazie et Adjarie) et à une région de facto autonome (Ossétie du Sud). L'Ossétie du Sud est nommée par le gouvernement géorgien Samatchablo, reprenant ainsi son ancienne appellation du XVIIIe siècle, ou Région de Tskhinvali.
    3. Jusqu'en 1992, les Géorgiens représentaient 48 % de la population de l'Abkhazie, contre seulement 16 % d'Abkhazes. Après la guerre de 1992-1993, une dizaine de milliers de morts et le déplacement de près de 250 000 Géorgiens, ceux-ci ne représentaient plus que 21 % de la république séparatiste.
    4. Àprès la guerre russo-géorgienne d'août 2008, la Fédération de Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Il existe à Tbilissi une Entité provisoire d'Ossétie du Sud et une République autonome d'Abkhazie restées fidèles au gouvernement central géorgien.
    1. Lorsque la Géorgie restaura son indépendance, vis-à-vis de la République démocratique fédérative de Transcaucasie en 1918, elle fut reconnue par l'Allemagne et la Turquie ottomane. Après le fin de la Première Guerre mondiale, quelques mois plus tard, et après la mission géorgienne (présidée par Nicolas Tchkhéidzé) auprès des Alliés, ces derniers la reconnurent début 1921.
    2. L'Université d'État de Tbilissi, unique établissement universitaire de la Géorgie, fut fondée à la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918, devenant ainsi la première université du Caucase.
    3. Meri Chervachidze, une ancienne muse du poète Galaktion Tabidze, gagna le concours de beauté Miss Monde en 1921, l'année où elle fut exilée à Istanbul.
    1. À la suite de l'invasion du territoire géorgien par les armées de la Russie soviétique en février et mars 1921 et à la demande du Parlement géorgien présidé par Nicolas Tchkhéidzé, le gouvernement géorgien présidé par Noé Jordania s'exila d'abord à Constantinople, puis dans le village français de Leuville-sur-Orge.
    2. Les autorités géorgiennes en exil acquirent un domaine, surnommé le Château des Géorgiens et laissèrent un testament moral de retour de la propriété à l'État géorgien lorsque l'indépendance serait retrouvée.
    3. Quelques années plus tard, à la suite de dons de terrains à la commune de Leuville-sur-Orge par l'Association géorgienne de France, un carré géorgien fut instauré dans le cimetière communal : il accueille aujourd'hui plus de 500 sépultures.
    4. En 1929, une paroisse fut fondée par les Géorgiens exilés : elle existe sous le nom de Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris, dépendant de la juridiction du Patriarcat de Constantinople par l'intermédiaire de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, comme le veut le droit canonique.
    1. En 1978, les dissidents géorgiens de l'époque soviétique Zviad Gamsakhourdia et Merab Kostava ont été pressentis pour recevoir le prix Nobel de la paix. Toutefois, ce sont Anouar el-Sadate et Menahem Begin qui le reçurent.
    2. La Géorgie de Zviad Gamsakhourdia était, avec l'Afghanistan des Taliban, le seul pays qui reconnaissait l'indépendance de l'Itchkérie (Tchétchénie) vis-à-vis de la Russie.
    3. Depuis 1991, la Géorgie a connu un coup d'État, deux révolutions, deux guerres civiles, trois guerres séparatistes, une dizaine de mutineries et de nombreuses crises constitutionnelles.
    4. La Constitution géorgienne actuelle, adoptée par le Parlement géorgien le 24 août 1995 et amendée depuis, donne plus de pouvoir au Premier ministre. Elle était initialement inspirée de la Constitution de la République démocratique de Géorgie (1918-1921), qui était parlementaire, sans Président de la République, et limitant le mandat du Président de gouvernement à deux (d'une longueur chacun de 2 années).
    1. L'ancien président Edouard Chevardnadzé a été Premier secrétaire du Parti communiste géorgien de 1972 à 1981 et ensuite ministre des Affaires étrangères de l'Union soviétique sous Mikhaïl Gorbatchev.
    2. Il était surnommé par les médias occidentaux « le Renard blanc du Caucase », en référence à sa survie politique sous trois régimes politiques, soviétique , celui de la perestroïka (avec un rôle essentiel lors de la réunification de l'Allemagne) et celui de l'indépendance de la Géorgie (avec les premiers pas vers l'Otan), en référence également à son abondante chevelure blanche.
    3. L'ancienne présidente du Parlement Nino Bourdjanadzé a exercé deux fois la présidence de la République par intérim.
    4. De 1991 à 2008, les différents présidents de la Géorgie ont accédé au pouvoir suite à des révolutions, des guerres civiles ou des coups d'État. Ce ne fut plus le cas pour Mikheil Saakachvili le 5 janvier 2008 et Guiorgui Margvelachvili le 17 novembre 2013.
    1. La période comprise entre le XIIe et la première moitié du XIIIe siècle fut une suite incessante de guerres entre les Géorgiens et les Seldjoukides, conflits nommés Croisade géorgienne.
    2. La dernière guerre remportée par la Géorgie contre un ennemi extérieur date du règne de Georges V le Brillant (1314-1346) qui réussit à expulser les Mongols de son royaume. La dernière bataille remportée par la Géorgie date quant à elle du et se déroula à Aspindza.
    3. La tradition militaire géorgienne est forte. Durant l'époque contemporaine, des détachements de l'armée géorgienne ont opéré au Kosovo, en Afghanistan et en Irak en liaison avec les forces de l'Otan, au Mali en liaison avec les forces européennes (principalement françaises).
    1. Des ambassadeurs géorgiens envoyés pour demander de l'aide aux puissances européennes contre les Turcs ottomans assistèrent au couronnement du roi français Louis XI le 15 août 1461. D'autres émissaires géorgiens touchèrent ensuite les rois français François Ier et Louis XIV. D'autres ambassadeurs géorgiens touchèrent ensuite les rois français François 1er et Louis XIV. Après la participation d'une délégation géorgienne, conduite par Nicolas Tchkhéidzé, président de l'Assemblée parlementaire, à la Conférence de la paix de Paris en 1919, une Légation géorgienne, conduite par Akaki Tchenkéli y fut ouverte en 1921, jusqu'en 1933, année durant laquelle la République française décida de ne plus reconnaître la nationalité géorgienne.
    2. Depuis 1993, cinq ambassadeurs de Géorgie en France se sont succédé, Gotcha Tchogovadzé (1993), Lana Ghoghobéridzé (2004), Natia Djaparidzé (2004), Mamuka Kudava (2007) et Ekateriné Siradzé-Delaunay (2013).
    3. Depuis 1992, sept ambassadeurs de France en Géorgie se sont succédé, Pierre Morel (résidant à Moscou), Bernard Fassier (1993-1997), Mireille Musso (1997-2003), Salomé Zourabichvili (2003-2004), Philippe lefort (2004-2007), Eric Fournier (2007-2012), Renaud Salins (2013).
    4. La diplomate française Salomé Zourabichvili, d'origine géorgienne, a la particularité d'avoir été détachée par la République française auprès de la République de Géorgie pour devenir ministre des Affaires étrangères (18 mars 2004 au 20 octobre 2005) : c'est elle quia conclu, avec son homologue russe Sergueï Lavrov l'évacuation des bases russes de Tbilissi, Batoumi et Akhaltsikhé qui sera terminée à mi-2008.
    1. Le premier roi de la Géorgie unifié Bagrat III est enterré dans la république sécessionniste d'Abkhazie, dont il avait été roi avant d'unifier le pays.
    2. Le poste de premier ministre de Géorgie date de 1101.
    3. Au Moyen Âge, la réputation de la reine Tamar la Grande (r. 1184-1213) s'étendait en Orient jusqu'en Inde tandis qu'en Occident, son image était vénérée jusqu'en Norvège et en Islande.
    1. La dynastie Bagration, qui régna en Géorgie pendant près de dix siècles, est la dynastie ayant la plus longue longévité en Europe.
    2. Avec ses 40 ans de règne (1355-1395), Bagrat V est le chef d'État géorgien qui exerça le plus longtemps. Mamia Orakhelachvili est quant à lui celui qui exerça le moins longtemps, en tant que président du Comité révolutionnaire de Géorgie (février-mars 1921)
    3. Il existe une communauté grecque-catholique géorgienne établie en Géorgie depuis le Moyen Âge.
    4. En raison du Traité de Guiorguievsk signé en 1783 et mettant les affaires étrangères de la Géorgie sous celles de la Russie, la Géorgie établit ses relations diplomatiques avec les États-Unis d'Amérique en même tant que Saint-Pétersbourg vers 1783.
    1. Avec un taux déclaré de 100 %, la Géorgie serait le pays au plus haut taux d'alphabétisation du monde.
    2. Avec ses 271,5 m de haut, le barrage hydroéléctrique de la rivière Ingouri serait le plus haut barrage voûte du monde.
    3. Le Parc national de Bordjomi-Kharagaouli, avec ses 5 300 km2 (soit 7,6 % de la superficie totale du pays), est considéré comme le plus vaste parc naturel du continent européen.
    1. La ville balnéaire russe de Sotchi faisait partie de la Géorgie jusqu'en 1919.
    2. À l'époque de Staline, lui-même d'origine géorgienne, les principaux leaders soviétiques étaient géorgiens. Ainsi, les conseillers de Staline étaient Lavrenti Beria (né à Sokhoumi), Sergo Ordjonikidze (de Karagaouli), Avel Enoukidzé, l'Abkhaze Nestor Lakoba et bien d'autres[réf. souhaitée].
    3. Mikhaïl Souslov, homme politique soviétique sous les magistratures [réf. souhaitée] de Staline, Khrouchtchev et Brejnev, avait annoncé les volontés de division de la Géorgie via l'Abkhazie par Moscou dans le but de garder le pays comme un centre de repos des généraux russes dès les années 1970, soit une dizaine d'années avant le début des tendances sécessionnistes des leaders abkhazes.
    4. Durant la perestroïka de Gorbatchev, la Géorgie se vit recevoir une autonomie plus grande qu'auparavant.
    1. Année 2014. Les cinq principaux partenaires de la Géorgie pour les importations ont été la Turquie (18%), l’Azerbaïdjan (9%), la Chine (9%), la Russie (8%) et l’Allemagne (7%) pour un total de 8,596 milliards de dollars (ce montant était de 1,139 milliard en 2003).
    2. Année 2014. Les cinq principaux partenaires de la Géorgie pour les exportations ont été l’Azerbaïdjan (14%), la Turquie (8%), les États-Unis (7%), la Bulgarie (7%) et l’Arménie (6%) pour un total de 2,861 milliards de dollars (ce montant était de 0,461 milliard en 2003).
    3. Année 2014. Le déficit de la balance commerciale géorgienne a été de 5,735 milliards de dollars (il était de 0,678 milliard en 2003).
    4. Source : Office national des statistiques de Géorgie.

Rendu sur la page[modifier le code]



Importations. Exportations

Entre 2014 et 2018, le commerce extérieur (en millions de dollars) a varié de la manière suivante :

  • importations de 8 601 à 9 136,
  • exportations 2 861 à 3 356.

Il convient de noter que la monnaie nationale géorgienne (le lari) s'est dévaluée de 51,4% durant cette période (Source : National Statistics Office of Georgia. Monetary Statistics).


Pour les 10 premiers mois de l’année 2019, les principaux partenaires ont été

  • importations : la Turquie (17,7%), la Russie (10,6%), la Chine (9,8%), l’Azerbaïdjan (5,8%) et l’Allemagne (4,9%)

— 1,8% provenant de France —,

  • exportations : la Russie (13,5%), l’Azerbaïdjan (13,2%), l’Arménie (10,2%), la Bulgarie (7,6%) et l’Ukraine (6,6%)

— 0,7% vers la France —.

Source : National Statistics Office of Georgia. External Trade


Investissements directs étrangers

Entre 2014 et 2018, les investissements directs étrangers ont baissé de 1 813 à 1 265 millions de dollars.

En 2018, ces investissements provenaient principalement d'Azerbaïdjan (19,5%), des Pays-Bas (16,7%), de Grande-Bretagne (14,1%), des États-Unis (8,1%), de Chine (5,9%), de Panama (5,8%), de Russie (5,5%), de Turquie et du Luxembourg (3,9%)

— 1,9% provenant de France —.

Source : National Statistics Office of Georgia. Foreign Direct Investments