Lamonzie-Montastruc

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Le Quartier-de-Villebois)

Lamonzie-Montastruc
Lamonzie-Montastruc
Le village de Lamonzie-Montastruc.
Blason de Lamonzie-Montastruc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Jean-Michel Dreuil
2020-2026
Code postal 24520
Code commune 24224
Démographie
Population
municipale
692 hab. (2021 en diminution de 3,22 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 44″ nord, 0° 35′ 37″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 162 ou 163 m
Superficie 20,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bergerac-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lamonzie-Montastruc
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lamonzie-Montastruc
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Lamonzie-Montastruc
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Lamonzie-Montastruc

Lamonzie-Montastruc est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Dans le sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune de Lamonzie-Montastruc est située dans l'aire d'attraction de Bergerac. Elle est traversée par le Caudeau et son affluent la Louyre, et bordée à l'ouest par son autre affluent la Seyze.

Entouré d'une végétation boisée, une centaine de mètres à l'est de la route départementale (RD) 21, le petit bourg de Lamonzie-Montastruc se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord-est de Bergerac et treize kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Lalinde. Il est implanté sur le coteau entre Louyre et Caudeau, à environ 200 mètres de leur confluence.

La commune est également desservie par la route nationale 21 sur toute sa bordure ouest ainsi que par la RD 32 au sud-est et la RD 21E1 au sud-ouest.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Lamonzie-Montastruc est limitrophe de six autres communes. Au sud-ouest, le territoire communal est distant d'environ 120 mètres de celui de Creysse et au sud-est de 250 mètres de celui de Mouleydier.


Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Lamonzie-Montastruc est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Lamonzie-Montastruc.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 48 m[5] au sud-ouest du lieu-dit Landrevie Basse, là où le Caudeau quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lembras et Saint-Sauveur et 162[5] ou 163 m[6] à l'extrême nord, en bordure de la commune de Saint-Georges-de-Montclard, à l'ouest du lieu-dit le Garry[5],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,66 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,67 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Caudeau, la Louyre, la Seyze, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[16]. Il traverse la commune sur six kilomètres du nord-est au sud-ouest, marquant la limite avec Saint-Sauveur sur plus de deux kilomètres.

La Louyre, d'une longueur totale de 25,51 km, prend sa source dans la commune de Val de Louyre et Caudeau (territoire de l'ancienne commune de Cendrieux) et se jette dans le Caudeau en rive gauche sur la commune, une centaine de mètres à l'ouest du bourg[17], après avoir traversé l'est de la commune sur trois kilomètres.

La Seyze (ou Galinat dans sa partie amont), d'une longueur totale de 9,58 km, prend sa source à Montagnac-la-Crempse et se jette dans le Caudeau en rive droite à Lembras, face à Creysse[18],[19]. Elle sert de limite territoriale à l'ouest avec Queyssac sur près de deux kilomètres et demi.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 10 km à vol d'oiseau[25], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[26],[27]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lamonzie-Montastruc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,2 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), terres arables (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lamonzie-Montastruc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Caudeau et la Louyre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988 et 1999[37],[35]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[38],[39].

Lamonzie-Montastruc est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lamonzie-Montastruc.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 62,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[45].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les premières mentions du village de « Lamonzie » remontent au XIIIe siècle sous les formes La Monzia puis La Monsia. Tiré de l'occitan « mongia » qui représente un couvent de moniales, le nom du village atteste l'existence d'un ancien établissement religieux[46]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de la Mongie[47].

« Montastruc » est également relevé au XIIIe siècle sous les formes Montastrucus et Rappayrium de Monte Astruco (repaire de Montastruc), qui indiquent la position surélevée du lieu (en occitan mont, provenant du latin mons). Astruc peut se référer soit à un nom de personne chanceuse, soit à la position favorable du lieu[46].

En occitan, la commune porte le nom de La Móngia de Mont Astruc[48].

Histoire[modifier | modifier le code]

Grottes au pied du château de Montastruc.

Des traces de présences acheuléenne[46] et moustérienne ont été découvertes dans la grotte du Gué de la Roque[49].

Des habitats troglodytiques sont présents sur le site du château de Montastruc.

Au début de la Révolution, l'ancienne commune du Quartier de Villebois fusionne avec celle de Lamonzie-Montastruc[50].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune de Lamonzie-Montastruc a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Bergerac dépendant de l'arrondissement de Bergerac. En 1973, le canton de Bergerac est scindé en deux et Lamonzie-Montastruc est désormais rattachée au canton de Bergerac-2[5].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

En 2002, Lamonzie-Montastruc intègre la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1802 Lescot Gay    
1802 1808 Jean Pech Peyrière    
1808 1814 Charles de Vassal    
1814 1815 Jean Rabier    
1815 1815 Jean Lescot    
1815 1817 Charles de Vassal    
1817 1819 Jean Rabier    
1820 1832 François Joseph d'Abzac    
1832 1835 Lescot Gay    
1835 1840 Jean Rabier    
1840 1846 Élie Géraud    
1846 mai 1852 Philippe Henry Montaud[Note 6]    
août 1852 1854 Jean Jacques Loreilhe    
décembre 1854 1864 Pierre Durand    
1865 1870 Philippe Henry Montaud    
1871 décembre 1871 Chord    
décembre 1871 avril 1879 Philippe Henry Montaud    
avril 1879 février 1882 Jean Gay-Lescot    
février 1882 mars 1885 Étienne Arnouil    
mars 1885 mai 1892 Jean Gay-Lescot    
mai 1892 mai 1896 Pierre Alary    
mai 1896 1923 Gabriel de Lostanges   Retraité
décembre 1923 décembre 1934 Désiré Mourot[Note 7]    
décembre 1934 mai 1935 Frut   Adjoint faisant fonctions de maire
mai 1935 mai 1945 Max Begouën    
mai 1945 avril 1967 Camille Dousset[Note 7]   Instituteur
mai 1967 décembre 1996 Pierre Broussoles[Note 7]   Agriculteur
janvier 1997[53] mai 2020 Alain Monteil SE[54] puis DVG Retraité
mai 2020 En cours Jean-Michel Dreuil    

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2012, Lamonzie-Montastruc est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[55] avec la commune de Saint-Sauveur au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure le cours préparatoire et la maternelle, les classes de cours élémentaire et de cours moyen s'effectuant à Saint-Sauveur[56].

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Lamonzie-Montastruc relève[57] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].

En 2021, la commune comptait 692 habitants[Note 8], en diminution de 3,22 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 027652735892982905968983998
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0021 007912840833796744694634
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
601684607530548522511522448
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
415351377407539531557563632
2014 2019 2021 - - - - - -
707694692------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête locale le .

Économie[modifier | modifier le code]

La carrière de calcaire du Gué de la Roque.

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 328 personnes, soit 45,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-sept) a plus que doublé par rapport à 2010 (vingt-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,2 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte soixante-cinq établissements[62], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, seize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, huit dans la construction, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie[63].

Entreprises[modifier | modifier le code]

La « SA Carrières de Thiviers » exploite une carrière de calcaire crétacé au lieu-dit le Gué de la Roque. La capacité d'extraction est de 350 000 tonnes par an[64].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église romane Notre-Dame de l'Assomption présente un portail à voussures du XIIe siècle et une coupole à la croisée du transept. À l'intérieur de l'église sur le sol git une clé de voûte qui pourrait être l'ancienne clé datant d'avant la reconstruction du clocher dans la première moitié du XXe siècle. Hormis le clocher, l'église a été inscrite aux monuments historiques en 1974[70],[71].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Au sud-est de la commune, un petit secteur d'une cinquantaine d'hectares situé au sud de la route départementale 32 fait partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II : la forêt de Liorac, refuge de la grande faune[72],[73].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lamonzie-Montastruc Blason
D'argent à la bande d'azur chargée d'un besant d'argent, accompagnée, en chef, d'une épée haute de gueules adextrée d'une étoile du même et, en pointe, d'un renard de gueules les pattes antérieures emportant un oiseau du même ; à la bordure d'azur chargée de huit besants d'argent[74].
Devise
1250 qui ne veut selle, Dieu lui donne bât 1993.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Démissionnaire.
  7. a b et c Décédé en fonctions.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Lamonzie-Montastruc » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Lamonzie-Montastruc » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Lamonzie-Montastruc », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. « 163 » sur Géoportail (consulté le 29 juin 2022)..
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lamonzie-Montastruc », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Lamonzie-Montastruc », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. Sandre, « le Caudeau »
  17. Sandre, « la Louyre »
  18. « Confluence Seyze-Caudeau au sud de la Ribeyrie » sur Géoportail (consulté le 6 août 2022)..
  19. Sandre, « La Seyze »
  20. « SAGE Dordogne Atlantique », sur gesteau.fr (consulté le ).
  21. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  23. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  24. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  25. « Orthodromie entre Lamonzie-Montastruc et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  26. « Station Météo-France « Bergerac-Roumanière » (commune de Bergerac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  27. « Station Météo-France « Bergerac-Roumanière » (commune de Bergerac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  28. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  29. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  31. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lamonzie-Montastruc », sur Géorisques (consulté le ).
  36. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  37. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  38. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
  39. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée du Caudeau » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le ).
  40. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  41. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  42. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  43. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  44. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  45. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  46. a b et c Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 188, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2).
  47. « la Mongie » sur Géoportail (consulté le 9 mars 2011)..
  48. Le nom occitan des communes du Périgord - La Móngia de Mont Astruc sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  49. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, p. 97, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3).
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Quartier de Villebois », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  51. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 5 septembre 2020.
  52. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 29 octobre 2020.
  53. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 20 août 2014.
  54. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 5.
  55. École primaire publique à Lamonzie-Montastruc sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 10 mai 2012.
  56. Agenda 2012 de la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois, p. 18, 20.
  57. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. Dossier complet - Commune de Lamonzie-Montastruc (24224) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 25 novembre 2018.
  62. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  63. Dossier complet - Commune de Lamonzie-Montastruc (24224) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 25 novembre 2018.
  64. Carrière de Lamonzie-Montastruc (archive) sur le site des Carrières de Thiviers, consulté le 28 septembre 2015.
  65. « Château de Bellegarde », notice no PA24000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 avril 2010.
  66. « Château de Montastruc », notice no PA00082601, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 avril 2010.
  67. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 158, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X).
  68. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 182, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X).
  69. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 122, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X).
  70. « Église de Lamonzie-Montastruc », notice no PA00082602, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 13 avril 2010.
  71. Marquis de Fayolle, L'église de La Monzie-Montastruc, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1897, tome 24, p. 51-54 (lire en ligne)
  72. Forêt de Liorac, sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017.
  73. Carte de localisation de la Forêt de Liorac sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».
  74. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=1995