Izernore
Izernore | |
La mairie d'Izernore | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Nantua |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Bugey |
Maire Mandat |
Michel Colletaz 2014-2020 |
Code postal | 01580 |
Code commune | 01192 |
Démographie | |
Gentilé | Izernois |
Population municipale |
2 294 hab. (2014) |
Densité | 110 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 13′ 00″ nord, 5° 33′ 00″ est |
Altitude | Min. 380 m Max. 762 m |
Superficie | 20,86 km2 |
Élections | |
Départementales | Izernore |
Localisation | |
Liens | |
Site web | izernore.fr |
modifier |
Izernore est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes. Elle est chef-lieu de canton de l'Ain. Ses habitants sont les Izernois ou les Izernoises[1].
La ville est située à l'extrême nord du Haut-Bugey entre les Monts Berthiand et la Plastics Vallée. On y trouve une activité industrielle importante, avec des dizaines d'usines de plastiques installées dans le sud de l'agglomération. La commune bénéficie d'une vie associative florissante : plus d'une vingtaine d'associations[2] bénévoles aident le village à se développer. Depuis 1990, la population a plus que doublé passant de 967 habitants à 2 100 habitants. Les ruines du temple gallo-romain et le musée d'archéologie sont les principales attractions touristiques de la commune.
Géographie
Situation
Localisation
La commune d'Izernore est le chef-lieu du canton d'Izernore depuis 1827, elle contient sept hameaux : Bussy, Cessiat, Charbillat, Intriat, Pérignat, Tignat, le Voërle mais également des fermes isolés : Beauregard, la Grange du Mont, l'Allongeon, le Moulin d'Intriat-La Tournerie, les Trablettes, Surfontaine, la Tour, la Tuilerie et la Ferme des Prés.
La commune, qui s'étend sur 2 085 hectares, a son altitude qui varie entre 380 et 762 mètres au sommet du Molard aux Biches à l'est. La plaine a une altitude moyenne de 460 mètres et est le lieu des principales habitations, des industries et des terres cultivées. Les pentes aux reliefs karstiques sont recouvertes de forêt, d'espaces herbus et de masses rocheuses.
La commune est traversée par l'Oignin venant de Nurieux-Volognat par l'ouest, et par le ruisseau de l'Anconnans à l'est. L'Oignin est stoppée par la barrage d'Intriat, qui alimente l'usine électrique des Trablettes grâce à une conduite forcée. Elle descend ensuite vers la commune de Matafelon-Granges.
Climat
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.
La station d'observation pour Izernore est la station d'Arbent[3], située à une altitude de 534 m.
Voici un aperçu, dans le tableau ci-dessous, pour l'année 2007 :
Mois | Jan. | Févr | Mars | Avr. | Mai | Juin | Jui. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 3 | 6 | 9 | 13 | 18 | 22 | 24 | 24 | 21 | 14 | 8 | 4 | |
Températures minimales moyennes (°C) | -2 | -1 | 1 | 3 | 7 | 11 | 12 | 11 | 9 | 6 | 2 | -1 | |
Températures moyennes (°C) | 1 | 2 | 5 | 9 | 13 | 17 | 19 | 18 | 15 | 10 | 5 | 2 | |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 74 | 74 | 74 | 61 | 71 | 84 | 66 | 79 | 79 | 74 | 89 | 81 | |
Source: Météo France et Météo123[4] |
Voies de communication et transports
Le village se trouve à environ 6 km de l'entrée « La Croix Châlon » de l'autoroute A 404. Celle-ci rejoint l'autoroute A 40 en 6 km.
Izernore est desservie par trois routes départementales[5]. La route départementale 18 est la voie principale du village. Elle permet de rejoindre par le sud la route départementale 979 qui permet de rejoindre Bourg-en-Bresse en passant par le col du Berthiand. Les deux autres voies sont la route départementale 11 qui relie Cerdon à Matafelon-Granges en passant par le hameau Intriat, et la route départementale 85 qui permet d'aller à Oyonnax par la côte de Ceyssiat.
Communes limitrophes
(Bourg-en-Bresse, Barrage de Vouglans par D18) Matafelon-Granges |
(Oyonnax, Saint-Claude par D18) Samognat |
Géovreisset | ||
Sonthonnax-la-Montagne | N | Groissiat (Bellignat, Oyonnax par D85) | ||
O Izernore E | ||||
S | ||||
Nurieux-Volognat (Bourg-en-Bresse par D979) (Cerdon, Ambérieu-en-Bugey par D11) |
Béard-Géovreissiat, Montréal-la-Cluse Sortie: La Croix Châlon (A404) (Nantua par D18) |
Martignat |
Urbanisme
Morphologie urbaine
Logement
Le nombre total de logements dans la commune est de 666[6]. Parmi ces logements, 91,4 % sont des résidences principales, 5,7 % sont des résidences secondaires et 2,9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 77,8 % des maisons individuelles, 17,6 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 4,6 % sont des logements d'un autre type. La part d'habitants propriétaires de leur logement est de 56 %[6]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, la part de locataires est de 39,7 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[6]. On peut noter également que 4,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 2,6 % sont des studios, 10,2 % sont des logements de deux pièces, 15,4 % en ont trois, 38,1 % des logements disposent de quatre pièces, et 33,7 % des logements ont cinq pièces ou plus[6].
Héraldique
Toponymie
Le nom du village est attesté sous la forme Isarnodori au VIIIe siècle (glosé en latin par ferrae ostii)[8].
Du celtique (gaulois) isarnon (*isarno-), fer et duro-, porte (cf. breton dor « porte »), soit « porte de fer »[9]. La terminaison -ore s'explique plus précisément par le -o final d’isarno-, suivi de -duru-, d'où -o-duru-, puis amuïssement régulier du [d] intervocalique.
Histoire
Antiquité
L'histoire d'Izernore est indéniablement marqué par l'époque gallo-romaine.
En effet, durant cette période, la commune était l'un des principaux bourgs (que l'on nomme vici)[10] du Bugey. Le temple d'Izernore en est le témoin. Celui-ci était probablement dédié à Mars ou à Mercure. Des fouilles ont également permis de retrouver d'autres ruines ainsi que des monnaies séquanes, preuves que le site était habité à l'époque gauloise.
Izernore fait partie des sites retenus qui pourraient être le lieu du siège d'Alésia. Quelques auteurs, comme Jacques Maissiat en 1865 ou Férréol Butavand en 1930 ont essayé, en vain, d'en apporter la preuve.
Izarnodurum (ancien Izernore) se situe au croisement des voies romaines venant de Genève et de Lyon. Ce qui en fait une cité développée de l'époque. Des fouilles ayant notamment permis de mettre au jour l'emplacement de plusieurs villas gallo-romaines à Bussy et à Pérignat.
La commune a été la proie de plusieurs pillage suivant les siècles[11]. À la fin du IVe siècle, les Alamans incendièrent la ville. Cette époque est également marquée par la naissance des frères Saint Romain et Saint Lupicin dans le hameau de Cessiat. Ils sont les fondateurs de l'abbaye de Condat (aujourd'hui Saint Claude). Un autre habitant d'Izernore, né en 450 devint l'abbé de Condat, à sa canonisation, il devint saint Oyand.
Moyen Âge
Des pièces retrouvées ont permis de justifier le fait que la bourgade était encore développée à l'époque mérovingienne.
Au Xe siècle les Hongres ravage le bourg.
L'agriculture était la principale source d'activité de ce village au Moyen Âge. Il appartenait aux seigneurs de Bussy qui étaient les vassaux des sires de Thoire, puis est passée entre les mains des seigneurs de Matafelon au XVe siècle vassaux des ducs de Savoie.
Lors de la Révolution, le clocher de l'église fut abattu, on confisqua les cloches et détruisit le château du Voërle. De cette époque, cinq statues de bois ont été retrouvées en 1988 lors de travaux, dans le tombeau des prêtres situé sous le chœur de l'église. On suppose qu'elles avaient été « mises à l'abri » pour éviter leur destruction.
Époque contemporaine
- Le passage nazi
La région étant montagneuse et boisée, elle fut favorable à l'implantation des résistants et des maquisards. C'est pour cela, qu'en 1944, les Allemands exercèrent des représailles. Le château d'Intriat fut bombardé et partiellement détruit, mais ce fut une erreur, car l'objectif était la destruction du château du Voërle situé de l'autre côté de la vallée. Peu après il fut tout de même incendié, ainsi que plusieurs maisons du village.
Politique et administration
Tendances politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- élection présidentielle de 2007 : 70,80 % pour M. Nicolas Sarkozy (UMP), 29,20 % pour Mme Ségolène Royal (PS), 86,25 % de participation.
- élection présidentielle de 2002 : 74,38 % pour M. Jacques Chirac (UMP), 25,62 % pour M. Jean-Marie Le Pen (FN), 82,43 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- élections législatives de 2007 : 61,55 % pour M. Charles de La Verpillière (UMP) (Élu au premier tour), 53,02 % de participation.
- élections législatives de 2002 : 71,11 % pour M. Lucien Guichon (UMP), 28,89 % pour Mme Éliane Drut-Gorju (PS), 49,13 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- élections européennes de 2004 : 18,14 % pour M. Jean-Marie Le Pen (FN), 17,90 % pour Mme Françoise Grossetête (UMP), 36,73 % de participation.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- élections régionales de 2004 : 40,62 % pour Mme Anne-Marie Comparini (LDR), 32,50 % pour M. Jean-Jack Queyranne (LGA), 59,81 % de participation.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- élections cantonales de 2008 : 59,08 % pour M. Michel Colletaz (UMP), 32,05 % pour M. Mario Borroni (DVG), 53,46 % de participation.
- élections cantonales de 2001[12] : 51,19 % pour Mme Laurence Jeanneret-Nguyen (DL), 48,81 % pour M. Michel Genoux (DVD), 60,42 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- élections municipales de 2008 : M. Michel Colletaz est élu pour un premier mandat de maire, résultats complets sur le site du ministère de l'Intérieur, 58,46 % de participation.
- élections municipales de 2001 : M. Jacques Dheyriat est élu pour un premier mandat de maire, - % de participation.
Élections référendaires :
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 43,07 % pour le "Oui", 56,93 % pour le "Non", 69,34 % de participation.
Administration municipale
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
majorité | |||||
opposition | |||||
opposition |
Liste des maires
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :
Pas d'adhésion à l'UMP, je vous prie de rectifier de suite l'inscription Je compte sur votre service M. Colletaz (SANS ETIQUETTE) et j'y tiens
Instances judiciaires et administratives
Après avoir occupé divers bâtiments privés, la gendarmerie d'Izernore s'est installée dans le bâtiment actuel en 1967. Elle se situe le long de la route départementale 18 à proximité du centre du village.
Jumelages
La commune n'a pas développé d'association de jumelage.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 294 habitants, en augmentation de 1,41 % par rapport à 2009 (Ain : 5,95 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Après 1970, qui correspond au tournant industriel d'Izernore, le besoin de main d'œuvre a permis une forte augmentation démographique, avec une population qui a quadruplé en une quarantaine d'années. La vie associative, les habitations se sont ainsi développées[19].
Pyramide des âges
Évolution de la pyramide des âges de la commune d'Izernore, comparaison entre l'année 1999 et 1982[20] :
Les pyramides graphiques de 1982 et 1999 permettent de remarquer qu'en moyenne, la population des 20 à 39 ans est la plus représentée dans la commun. Ceci est notamment dû au grand nombre d'emplois disponibles dans les entreprises de la commune. Une constante s'observe sur les graphique des années, la population par tranche d'âge observe une diminution au-delà de la catégorie 20 à 39 ans.
En 1999, on observait un déficit des femmes de moins de 19 ans, elles ne sont que 221 recensées alors que les femmes de 20 à 39 ans étaient 282.
Enseignement
Enseignement primaire
Avant le milieu du XIXe siècle, les écoles des garçons et des filles étaient séparées. Les garçons étant dans le presbytère et les filles derrière la mairie dans les dépendances de la maison Peloux[21].
Par la suite, une école est construite en 1956 et comporte 3 classes ainsi qu'un préau couvert. La croissance démographique de la commune a permis de développer le groupe scolaire à une dizaine de classes dont quatre sont des maternelles.
Collège et lycée
Le collège le plus proche d'Izernore est le collège Théodore-Rosset de Montréal-la-Cluse. Le département de l'Ain met à disposition un transport scolaire gratuit le matin et le soir qui passe par plusieurs arrêts dans les différents hameaux de la commune.
Il en est de même pour le transport jusqu'au lycée. Les différents lycées possibles sont le lycée Xavier-Bichat de Nantua, au Campus Arbez Carme de Bellignat ou Paul-Painlevé d'Oyonnax.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Il existe une pharmacie à Izernore, ainsi qu'un médecin et un cabinet d'infirmières. Ils se situent dans la Grande Rue.
Izernore se situe dans le secteur du centre hospitalier du Haut Bugey à Oyonnax. Ce bâtiment ouvert en 2007 a permis le regroupement des hôpitaux d'Oyonnax et de Nantua qui dataient de l'avant-guerre, mais également une mise aux normes de leurs infrastructures.
Sports et loisirs
Izernore compte plus de 20 associations[22] aussi bien dans les domaines culturels que sportifs ou de loisirs. Il existe des clubs de football, de tennis, de basket, d'hippisme, de gymnastique, de pétanque.
Voici la liste des autres associations culturelles ou de loisirs :
|
|
Le calendrier des manifestations[23] est également très remplie, ce qui fait d'Izernore une commune attractive et dynamique. On peut citer par exemple la fête artisanale chaque année en octobre ou la fête patronale aux alentours de la mi-août.
En 2005, le championnat de France de caisse à savon s'est déroulé à Izernore[24].
Médias
Le journal le Progrès propose une édition locale aux communes du Haut-Bugey. Il parait du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènement sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
Le journal La Voix de l’Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.
Personnalités liées à la commune
(par ordre chronologique de naissance)
- Saint Romain [Romain de Condat[25]] (Izernore v. 390 - monastère de la Balme, Saint-Romain-de-Roche auj. Pratz, Jura 460) : moine et abbé ; cofondateur, avec son frère Lupicin, des monastères de Condat (auj. Saint-Claude, Jura), Lauconne, et la Balme. Il fonda également le monastère de Romainmôtier (devenu, au XIe siècle, l'abbatiale de Romainmôtier, à Romainmôtier, dans le canton de Vaud, en Suisse).
- Saint Lupicin [Lupicin de Lauconne[25]] (Izernore v. 415 - monastère de Lauconne auj. Saint-Lupicin, Jura 480) : moine et abbé ; cofondateur, avec son frère Romain, des monastères de Condat, Lauconne et la Balme.
- Saint Oyand (Izernore v. 449 - monastère de Condat auj. Saint-Claude, Jura 510) : abbé ; accrut le rayonnement du monastère de Condat.
- Marcel Orfidan, né à Izernore en 1897, décédé à Oyonnax en 1979, fut champion de France du 110 m haies en 1920 et sélectionné, la même année, pour les Jeux olympiques d'Anvers, pour l'épreuve du saut en longueur.
Économie
Comme la plupart des communes de la région, l'agriculture était l'activité principale du village jusqu'à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, onze exploitations agricoles existent à Izernore[26].
Le début du XXe siècle voit la commune changée de visage est devenir petit à petit une cité industrielle. La première industrie de matières plastiques s'est implantée en 1920, elle confectionnait des articles de celluloïd tel des hochets, des boutons ou des articles de coiffure. Une seconde entreprise (Ets Jules Donier) s'installe en 1928, elle est la pionnière en France pour la confection de balles de ping-pong. Le travail à domicile est très répandu durant cette période.
Après 1970, avec les décentralisation des entreprises oyonnaxiennes, la commune voit son activité industrielle ainsi que sa démographie augmentée fortement. La plupart sont des usines de travail de matières plastiques ainsi que les secteurs qui en dérivent, mécaniciens moulistes, polisseurs.
Revenus de la population et fiscalité
Selon l'enquête de l'INSEE en 1999[27], les revenus moyens par ménage sont de l'ordre de 17 362 euros par an, alors que la moyenne nationale est de 15 027 euros par an. Par contre, aucun foyer n'est soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune.
Emploi
En 1999, la population d'Izernore se répartissait à 52,3 % d'actifs, bien supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 12,1 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national. On dénombrait également 26,6 % de jeunes scolarisés et 9 % d'autres personnes sans activité.
Les chiffres de l'emploi par secteur d'activité à Izernore démontre bien l'importance de l'industrie pour la commune, car 45 % de la population active est de la catégorie ouvrière.
Le taux de chômage, en 1999, n'est que de 5,1 % alors que la moyenne nationale est de 12,9 %.
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Izernore | 1,9 % | 8,1 % | 9 % | 17,1 % | 19 % | 45 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[27] |
Entreprises de l'agglomération
Les principales industries[28] en 2004 sont les entreprises « PLASTIBELL » et « GOIFFON » avec, respectivement, un chiffre d'affaires de 16 et 12 millions d'euros.
Sur les 109 entreprises recensées en 2004 à Izernore, le tiers, soit 36, sont des industries des biens intermédiaires, notamment spécialisées dans les matières plastiques. Les services aux entreprises sont également répandus puisque qu'il en existe 17 établissements. La part des commerces et des entreprises de construction est également importante.
Commerce
Izernore possède deux boulangeries, une boucherie, deux fleuristes, une épicerie, un hôtel-restaurant et entre autres une station-service, ce qui offre aux habitants une grande quantité de services.
Le bureau de poste actuel date de 1955, il a été construit à la place d'un ancien café par la mairie d'Izernore car celui-ci était sinistré depuis la guerre. La perception y était installée jusqu'en 1978[21].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments civils
- Le temple gallo-romain, classé au titre des monuments historiques par la liste des monuments historiques de 1840[29].
- Vestiges du château de Bussy
- Le château est bâti par les sires de Bussy qui sont connus depuis la fin du (XIIe siècle).
- Monument commémoratif en souvenir du premier atterrissage d'un Dakota en France occupée en juillet 1944.
Monuments religieux
L'église d'Izernore datant de la fin du XVe siècle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1926[30]. Son cœur gothique flamboyant a été restauré en 1988. On peut y observer un caveau avec des fresques, des cercueils et des statues de bois polychrome[31].
- Chapelle de Cessiat.
Patrimoine naturel
Patrimoine culturel
Le musée archéologique d'Izernore[32] se trouve au cœur du village, dans un bâtiment communal qui abrite également l'Office du Tourisme, à proximité de l'église. Il est labellisé « Musées de France ».
Son inauguration a eu lieu en 1912, mais les Allemands l'ont pillé en 1940 et s'y sont procurés un « butin de guerre ». D'autres musées archéologiques ont également emprunté des objets de la collection.
On y retrouve les divers objets découverts sur le site du temple et répertoriés depuis 1910. Pour la période pré-romaine, les visiteurs peuvent voire des armes, des outils, des bijoux, de la vaisselle en os mais également des matériaux comme du métal ou de l'argile. Pour la période gallo-romaine les objets en exposition sont des outils métalliques à usage domestique, des céramiques, des verreries, des panneaux de fresques, des fragments de mosaïques, des bijoux ainsi qu'une collection de pièces datant des époques séquanes à mérovingienne. Tout ceci provient de fouilles ou de découvertes fortuites.
Personnalités liées à la commune
- Saint Barnard de Romans ou Barnard de Vienne, évêque de Vienne et fondateur de l'abbaye Notre-Dame d'Ambronay serait né à Izenore vers 780.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Izernore, sur lion1906.com
- Les associations, sur izernore.fr
- Prévisions météorologiques d'Izernore, sur meteofrance.com
- Base de données météo par Météo123 (À Oyonnax) et Météo France
- Vue satellite d'Izernore, sur maps.google.ca
- Données INSEE compulsées par Linternaute - Logement à Izernore
- Armes d'Izernore, sur newgaso.fr
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 364b
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, Paris, 2003, p. 156.
- Vicus est un nom commun latin (vici au pluriel) qui signifie bourg, village ou quartier de ville.
- C. Baron, R. Bergeret, S. Gonnet, M. Gouilloux, P. Perruchot de la Bussière, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 54 (ISBN 2-907656-29-5)
- Les résultats de ces élections ne sont disponibles que pour l'ensemble du canton d'Izernore.
- Modèle:Liste officielle des maires de l'Ain
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/%28path%29/MN2014/001/001192.html
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Développement d'Izernore, sur izernore.fr
- Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
- C. Baron, R. Bergeret, S. Gonnet, M. Gouilloux, P. Perruchot de la Bussière, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 67 (ISBN 2-907656-29-5)
- Liste des associations d'Izernore, sur izernore.fr
- Calendrier des manifestations à Izernore, sur izernore.fr
- « Les championnats de France », sur le site du club de Velleron.
- Saint Romain et Saint Lupicin,sur carmina-carmina.com
- C. Baron, R. Bergeret, S. Gonnet, M. Gouilloux, P. Perruchot de la Bussière, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 52 - 53 (ISBN 2-907656-29-5)
- Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : le nom « emploi » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Recensées par linternaute.com "Industrie"
- Notice no PA00116413, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00116412, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Izernore »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le quid.fr
- Le musée, sur tourisme-izernore.com (Rubrique “À découvrir à Izernore” : “Le Musée Archéologique”)
Voir aussi
Bibliographie
- C. Baron, R. Bergeret, S. Gonnet, M. Gouilloux, P. Perruchot de la Bussière, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 50 - 79 (ISBN 2-907656-29-5)
- Georges Vicherd dir., « Izernore, Saint-Vulbas et Vieu-en-Valromey. Trois bourgades antiques dans l'Ain. Bilan archéologique et historiographique », Cahiers René de Lucinge, 31, 1996, 108 p., ill.