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Couzon-au-Mont-d'Or

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Couzon-au-Mont-d'Or
Couzon-au-Mont-d'Or
Couzon, vue générale.
Blason de Couzon-au-Mont-d'Or
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Patrick Véron
2020-2026
Code postal 69270
Code commune 69068
Démographie
Gentilé Couzonnais[1]
Population
municipale
2 452 hab. (2021 en diminution de 5,8 % par rapport à 2015)
Densité 788 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 43″ nord, 4° 49′ 47″ est
Altitude 175 m
Min. 168 m
Max. 498 m
Superficie 3,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
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Couzon-au-Mont-d'Or
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Couzon-au-Mont-d'Or
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Couzon-au-Mont-d'Or
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Couzon-au-Mont-d'Or
Liens
Site web http://www.couzonaumontdor.fr

Couzon-au-Mont-d'Or est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Situation

Couzon-au-Mont-d'Or, localement abrégé Couzon, est située en banlieue nord de Lyon à 9,6 km[2] de Lyon-centre, dans le Val de Saône, sur la rive droite de la Saône qui détermine sa bordure est. Bordée au nord par la commune d'Albigny-sur-Saône, à l'ouest par Poleymieux-au-Mont-d'Or et au sud par Saint-Romain-au-Mont-d'Or, Couzon se trouve sur le versant est des Monts d'Or.

Le point le plus bas est à 168 mètres de hauteur (la Saône)

Le point le plus haut est à 499 mètres de hauteur (limite de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Romain-au-Mont-d'Or et Couzon) [3].

Lieux-dits et écarts

Le hameau du Port rappelle batellerie et pêcheries.

L'Ecoran désigne le haut du village.

Communes limitrophes

Relief

Hydrographie

La Saône est une rivière navigable, assez calme[4], de régime pluvial. Si son débit moyen est de l'ordre de 400 m3/s, il peut cependant varier de 46 m3/s (juin 1976) à 2 820 m3/s (janvier 1955).

Pour faciliter la navigation et réguler les crues, un premier barrage fut construit vers 1870, barrant la Saône côté Couzon, avec une écluse du côté de Rochetaillée-sur-Saône. Cependant, les maisons en bordure du quai souffraient encore souvent d'inondations[5], imposant un dédoublement partiel du logis entre rez-de-chaussée et étage.

Vers 1970, pour accélérer la navigation par allongement des biefs, et pour mieux réguler les crues, la CNR construisit un nouveau barrage plus élevé et une nouvelle écluse, qui permirent la suppression du barrage de Thoissey en amont et du barrage de Île Barbe en aval, près de Lyon. La D51 qui traversait le bas de Couzon passe depuis en bord de Saöne, avec l'ancien quai comme soubassement.

Cependant, les bords de Saône sont encore parfois inondés, comme en 1994 ou en 2001[réf. nécessaire].

Climat

Voies de communication et transports

Desserte routière

L'axe principal de circulation est la route départementale 51, qui longe la commune en bord de Saône, et la relie à Lyon-Vaise, au sud, et à Anse (accès à l'autoroute A6) au nord.

Le pont sur la Saône permet de rejoindre à Rochetaillée la D 433, qui suit la Saône sur l'autre rive.

Une route secondaire monte dans la forêt et permet de rejoindre Poleymieux ou le Mont Thou.

Transports en commun

La commune est traversée par la grande ligne Paris - Lyon - Marseille, mais la gare de Couzon n'est desservie que par les TER Rhône-Alpes de la liaison Villefranche - Lyon-Perrache - Vienne.

La ligne 43 des TCL relie Couzon à Lyon-Vaise au sud, et à Neuville et Genay au nord (service spécial 40/43 en soirée).

Les couzonnais ont aussi la possibilité de traverser la Saône, comme ils le faisaient à l'époque du « tramway bleu Lyon-Neuville », pour emprunter à l'extrémité du pont les bus des lignes 40 à destination de Lyon-Bellecour ou 70 à destination de Lyon-Part-Dieu.

Urbanisme

Typologie

Couzon-au-Mont-d'Or est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[9] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39 %), forêts (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), prairies (1,8 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

Toponymie

La commune était anciennement appelée Coson (latinisé en Cosonis), puis Cozon et Couzon au début du XVIII° siècle ; elle a pris le nom de Couzon-au-Mont-d'Or en 1897 afin d'éviter la confusion qui existait entre Couzon (Rhône) et Couzon dans la Loire [16].

Son activité viticole a suscité des rêveries étymologiques faisant descendre ce nom de celui de l'île grecque de Cos dont on aurait amené des ceps dès l'antiquité [17].

Mais ce nom pourrait aussi dériver de la racine hydronymique pré-celtique *kus, kos que l’on observe dans les noms de rivières comme la Couzon, Couze, la Cuse, le Cousin etc.

Héraldique

Blason de la ville de Couzon-au-Mont-d'Or

Le Blason de Couzon-au-Mont-d'Or est composé de cinq parties :

Au centre, coupé en quatre sur couleur rouge et bleu, les symboles de l'activité couzonnaise, à savoir :

  • à gauche : la vigne en haut et les instruments viticoles en bas,
  • à droite : les carrières du Mont d'Or en haut et les outils du travail de la pierre en bas.

Derrière ces quatre symboles, est dessiné une ancre qui symbolise "le Port" (quartier toujours existant du village) et l'accès à la Saône. De manière héraldique, on pourrait alors définir le blason couzonnais ainsi :

écartelé de gueules et d'azur, le 1 à la grappe de raisin, tigée et feuillée d'argent, le 2 au mont d'or, le 3 à la serpe d'élaguement, à la serpe à long manche, et à la fourche d'or, le 4 au marteau, au burin et à l'équerre d'argent.

Histoire

Le château de la Guerrière illustré par Joannès Drevet (1854–1940).

La première mention de la commune remonte à 984, dans une charte dressée par l'archevêque Burchard II de Lyon qui mentionne la commune comme faisant partie des biens de l’Église de Lyon.

Sous l'Ancien Régime, Couzon était le siège d'une châtellenie des chanoines-comtes de Lyon. Jusqu'en 1789 Couzon relevait de la juridiction des chanoines de Saint Jean en premier ressort et par voie d'appel, du juge du comté et des juges royaux. La domination des comtes de Lyon fut assez douce, mais les droits seigneuriaux pesaient lourdement sur la population.

Couzon ne fut pas entouré de murailles, mais au XIVe siècle un château-fort avait été construit; les habitants étaient tenus de contribuer à son entretien. Cet ouvrage servait de refuge à la population en cas d'attaque. Au commencement du XVIIIe siècle, Couzon fut autorisé à nommer un procureur et un syndic dont les candidatures devaient être agréées par le chapitre des chanoines de Saint-Jean. Le syndic réunissait les habitants, les présidait et gérait les deniers publics ; le procureur défendait la communauté devant la justice.

Les famines qui désolèrent la France, à la fin du règne de Louis XIV, se firent cruellement sentir à Couzon ; celle de 1709, entre autres, décima une grande partie de la population ; de même pendant les premières années du règne de Louis XV

En 1790, Couzon est rattachée au département de Rhône-et-Loire, puis en 1793 au département du Rhône. Sous la Terreur, un comité révolutionnaire fut établi : sur son ordre on arrêta un certain nombre de citoyens suspects ; tout ce qui rappelait l'ancien régime fut condamné, les titres féodaux brûlés et les tours du vieux château fort en partie détruites.

Lors de la révolution de 1848 entrainant la fin du règne de Louis-Philippe des ouvriers lyonnais armés se rendirent à Couzon et incendièrent des métiers à tisser [18].

La viticulture était assez importante pour qu'au XIXe siècle, Nizier du Puitspelu signale l'existence à Lyon d'une chanson à boire intitulée la Couzonaise[19]. L'exploitation des carrières était également importante depuis le XVe siècle. [20]. Enfin, Couzon possédait des pêcheries et un petit port sur la Saône. On retrouve les symboles de ces activités sur l'emblème du village.

1840 voit la mise en service d'un pont suspendu entre Couzon et Rochetaillée-sur-Saône. En effet à partir des années 1830, Couzon a connu du fait du du développement de l'exploitatation des carrières de pierres, un accroissement de la population. La décision de construire fut prise par une ordonnance du roi Louis-Philippe le 19 février 1839. Les plans et le cahier des charges en furent dressés par l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du département du Rhône, Mondot de Lagorce. Il s'agissait d'un pont à péage au nom d'une compagnie concessionnaire dont l'un des actionnaires était maire de Couzon. Cette construction contribua à la création d'un marché à Couzon en 1841.

En 1884 le maire fut chargé par le préfet de procéder au rachat de la concession en vertu d'une loi votée en 1880, rachat assuré en partie par le département, en partie par la commune.

Le 3 septembre 1944 les Allemands le firent sauter comme tous les ponts de Lyon, mais il fut remis en service en 1945. Il a été l'objet d'une restauration approfondie en 1983. Il a une largeur de 5 m entre les garde-corps et est composé de deux travées ayant chacune 80 mètres de largeur [21].

Le 10 juillet 1854, le PLM ouvre la section Chalon-sur-Saône / Lyon-Vaise de sa ligne Paris-Lyon-Marseille, dotant ainsi Couzon d'une gare, alors qu'à l'origine la commune avait accueillit avec défaveur le chemin de fer. Mais la ligne passant en tranchée dans le bourg, sépare le centre du quartier de l'Ecoran, et nécessitera la construction de trois ponts. Cette tranchée détruit également les restes de la châtellenie.

A partir de 1855 l'ancienne église, très dégradée, fut démolie. Une nouvelle église de style néoroman fut construite selon les plans de Pierre Bossan (architecte de la Basilique Notre-Dame de Fourvière) et Wilhelm Léo, toutefois l'ancien clocher roman du XIIIe siècle fut conservé [22].

En 1877 fut construit en amont du pont, un barrage joignant Couzon à la commune de Rochetaillée-sur-Saône afin de retenir les eaux de la rivière pour les besoins de la navigation. Il s'inscrivait dans le programme d'aménagement du cours de la Saône entre Verdun et Lyon. Il comprend un système d'écluse et a été breconstruit en 1970 puis équipé d'une usine électrique en 1983 [23].

Bientôt, le phylloxera, et la desserte par le chemin de fer, amèneront la population à travailler à Lyon, les vignes étant reconverties en vergers.

En 1897, Couzon adopte le nom actuel pour éviter les confusions avec ses homonymes.

En 1908 est inaugurée la mairie actuelle qui comprenait également une école de filles et de garçons. L'architecte était le lyonnais Marc Desplagnes (1863-1931), qui est parti d'une maison préexistante qu'il a agrandi [24].

Le la communauté urbaine de Lyon (COURLY puis Grand Lyon).

Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon, à laquelle Couzon adhère. La commune quitte ainsi le département du Rhône[25].

Politique et administration

Administration municipale

La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Georges Villeneuve    
Pierre Véron    
Jean Raphanel    
Michel Sangalli DVD  
En cours Patrick Véron UDI Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

La commune fait partie du Val de Saône, une des neuf subdivisions de la communauté urbaine du Grand Lyon dont elle représente environ 0,60 % du territoire et 0,20 % de la population en 2007[Note 4]. Elle est également membre du syndicat mixte des Monts d'Or[26].

Budget et fiscalité

Le budget prévisionnel pour 2021 établit ;

- Des dépenses réelles de fonctionnement de 1 774 573 euros et des dépenses d'investissement de 2 085 103 euros

- Des recettes réelles de fonctionnement de 2 035 432 euros et des recettes d'investissement de 2 085 103 euros

En 2021 les taxes foncières (terrains bâtis et non bâtis) augmentent de 11% du fait de la surpression en cours de la taxe d'habitation [27].

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 2 452 habitants[Note 5], en diminution de 5,8 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1249051 0441 0001 0891 1681 2091 2971 233
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1431 2601 2681 1881 1731 1381 125965980
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9399959909621 0931 3081 3311 2931 540
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 8101 9282 4342 4212 5642 6092 5702 5592 598
2018 2021 - - - - - - -
2 4722 452-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population s'accroît plutôt rapidement depuis les années 1960, à l'image de toute la vallée de la Saône au nord de Lyon.

Enseignement

Couzon-au-Mont-d'Or est située dans l'académie de Lyon.

Manifestations culturelles et festivités

La commune organise depuis 1994 et bisanuellement depuis 1995 des jeux interquartiers du type Intervilles, au cours desquels 5 quartiers (Carrières, Montagne, Paupière, Port, Village) s'affrontent. En 1994, de surcroît, il y avait une division en six quartiers ; pour des raisons d'organisation, les quartiers Piagerie et Massues se sont rassemblés en un seul quartier, Carrières[32].

Santé

Sports

La commune abrite le club de football Groupe olympique sportif couzonnais ou GOSC[33], un club de pétanque[34], le club de randonnées G.A.F[35],un club de tennis le TCC.

Cadre de vie

Un portail de services gratuits[36] a été créé par des couzonnais pour les habitants de Couzon au mont d'or. Il propose pour l'heure un annuaire, un service de petites annonces et des podcasts.

Associations

La commune abrite diverses associations culturelles et de loisirs, notamment la compagnie de théâtre Les Quidam's[37] et l'ACEL, club de ping-pong, échecs.Présence également d'un club de Danse Country : Jam's Country[38]

Environnement

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

  • La commune abrite de nombreux commerces, boulangerie, boucherie, salon de coiffure, institut de beauté, bureau de tabac-presse, petit super-marché, agence immobilière, tous situés au centre du village.

On peut trouver également plusieurs restaurants de qualité et notamment, le restaurant Le Cabestan, proposant une cuisine traditionnelle française, savoureuse, sur une magnifique terrasse ombragée au calme.

En 1864 a été créé à Couzon l'Œuvre Saint Léonard par le Chanoine Pierre Villion, ancien aumônier des prisons, qui inaugura sous le patronage de Saint Léonard, une fondation vouée à la réinsertion des prisonniers, par le travail. En 1868 par décret signé de l’empereur Napoléon III, l’association a été reconnue d’utilité publique. Elle est habilitée à recevoir les donations et les legs. Depuis 1967, l’association accueille des personnes en situation de handicap et comprend notamment un établissement et service d'aide par le travail (ESAT)[39].

Culture locale et patrimoine

Patrimoine architectural

  • L'église Saint-Maurice, en « pierre dorée » de Couzon, a été construite à partir de 1855 sur les plans de l'architecte Pierre Bossan et possède un clocher du XIIIe siècle, classé monument historique.
  • Le pont suspendu sur la Saône, construit en 1840, qui a résisté au temps et au modernisme.
  • Le barrage sur la Saône, en amont du pont, seul maintenu entre Villefranche et Lyon (ceux de Port-Bernalin au nord et de l'Île Barbe au sud ont été supprimés).
  • La statue monumentale de la Vierge, dite « Madone de Couzon », inaugurée en 1888 dans les bois dominant le village, sur le territoire de Bas Vinouve, au lieu-dit de la Vénagère.
  • Dans les hauteurs, quelques vestiges de l'aqueduc romain des Monts d'Or. La longueur de l'aqueduc sur le territoire de Couzon est estimée à 2 750 m environ, sur le parcours duquel 4 points (dont 2 visibles) ont été repérés. [40]
  • Les témoins de l'importante exploitation, aujourd'hui abandonnée, de la « pierre de Couzon », calcaire de la famille des « pierres dorées », largement répandues dans le Beaujolais voisin, et célèbres pour leur teinte caractéristique (fronts de taille, tunnels de carrière…).
  • Nombreuses croix le long des rues ou aux carrefours, dont certaines remontent au XVe siècle [41]
  • Le château de la Guerrière

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Calcul basé sur les données de l'INSEE
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
  2. « Calcul de l'orthodromie entre Couzon-au-Mont-d'Or et Lyon », sur www.lion1906.com (consulté le ).
  3. Département du Rhône, Préinventaire des monuments et richesses artistiques, 26, Couzon-au-Mont-d'Or, 1998, page 6
  4. dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, César écrit : " Il est une rivière, l'Arar (la Saône), qui se rend dans le Rhône à travers le pays des Eduens et des Séquanes ; elle coule avec une incroyable lenteur, tellement que l’on ne saurait dire dans quel sens elle coule."
  5. on parlait de la règle des 3 trois : 3 jours de crue, 3 jours étale, 3 jours de décrue
  6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  16. Département du Rhône, Préinventaire des monuments et richesses artistiques, 26, Couzon-au-Mont-d'Or, 1998, page 5
  17. Dictionnaire illustré des communes du Département du Rhône Tome I, E. de Rolland, D. Clouzet, Lyon, C. Dizain Éditeur, A. Storck & Compagnie Éditeurs, 322 pages, 1901, page 187
  18. Dictionnaire illustré des communes du Département du Rhône Tome I, E. de Rolland, D. Clouzet, Lyon, C. Dizain Éditeur, A. Storck & Compagnie Éditeurs, 322 pages, 1901, page 187, 188
  19. Matthieu Varille, Le Mont d'Or lyonnais, 1925.
  20. Lyon, cité d'or ?
  21. Département du Rhône, Préinventaire des monuments et richesses artistiques, 26, Couzon-au-Mont-d'Or, 1998, page 53,54
  22. a et b Dictionnaire illustré des communes du Département du Rhône Tome I, E. de Rolland, D. Clouzet, Lyon, C. Dizain Éditeur, A. Storck & Compagnie Éditeurs, 322 pages, 1901, page 189
  23. Département du Rhône, Préinventaire des monuments et richesses artistiques, 26, Couzon-au-Mont-d'Or, 1998, page 57
  24. Département du Rhône, Préinventaire des monuments et richesses artistiques, 26, Couzon-au-Mont-d'Or, 1998, page 43
  25. Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
  26. « Syndicat mixte des Monts d'Or », sur le site officiel (consulté le ).
  27. https://www.couzonaumontdor.fr/ma-mairie/budget-municipal/
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « Présentation », sur le site web des jeux interquartiers (consulté le ).
  33. « Présentation », sur le site du club (consulté le ).
  34. « Présentation », sur le site du club (consulté le ).
  35. « Présentation », sur le site du club (consulté le ).
  36. couzon.net l'esprit village« couzon.net l'esprit village », sur le site officiel (consulté le ).
  37. « Présentation », sur le site de l'association (consulté le ).
  38. « jamscountry », sur le site officier (consulté le ).
  39. https://www.osl.fr/
  40. Département du Rhône, Préinventaire des monuments et richesses artistiques, 26, Couzon-au-Mont-d'Or, 1998, page 17
  41. Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, sous la direction d'André Pelletier, Editions HORVATH, 1980, page 330
  42. Impasse Jacquard, sur le site de la commune

Bibliographie

  • Essai de Grammaire du patois lyonnais, Jacques-Melchior Villefranche, Bourg-en-Bresse, Imprimerie J.-M. Villefranche, l89l; basé sur le parler couzonnais ; contient quelques contes locaux, comme Le sonneur
  • Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
  • Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (BNF 36598217)
  • Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (BNF 34017317)
  • E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF 34107275)
  • François-andré Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)
  • Bernard Colette, L’évolution économique et sociale d’un village de la banlieue lyonnaise : Couzon-au-Mont-d’ Or (XVIIIe - XXe siècles),
  • Fayard E., Notice historique sur le village de Couzon, Imprimerie de Pitrat Aîné,

Compléments

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