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« Vaccin contre la Covid-19 » : différence entre les versions

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Similairement, aucun vaccin éprouvé n'existe contre le [[Syndrome respiratoire du Moyen-Orient|MERS]]<ref name="ShehataGomaa2016">{{Article |langue=en |nom1=Shehata |prénom1=Mahmoud M. |nom2=Gomaa |prénom2=Mokhtar R. |nom3=Ali |prénom3=Mohamed A. |nom4=Kayali |prénom4=Ghazi |titre=Middle East respiratory syndrome coronavirus: a comprehensive review |périodique=Frontiers of Medicine |volume=10 |numéro=2 |année=2016 |pages=120–136 |issn=2095-0217 |doi=10.1007/s11684-016-0430-6}}.</ref>. Quand il s'est répandu, les checheurs imaginaient que les recherches existantes sur le SRAS fourniraient un modèle pertinent pour développer des vaccins et des thérapies contre une infection par le MERS-CoV<ref name="JiangFutureVirology" />{{,}}<ref name="Butler3oct2013">{{Article |auteur1=Butler |prénom1=Declan |titre=SARS veterans tackle coronavirus |périodique=[[Nature (journal)|Nature]] |volume=490 |numéro=7418 |date=octobre 2012 |pmid=23038444 |doi=10.1038/490020a |bibcode=2012Natur.490...20B |pages=20}}</ref>. En {{date-|mars 2020}}, un vaccin MERS ([[Vaccin à ADN|basé sur l'ADN]]) a achevé sa période d'[[essais cliniques]] de phase I chez l'homme<ref>{{Article |auteur1=Modjarrad |prénom1=Kayvon |auteur2=Roberts |prénom2=Christine C. |auteur3=Mills |prénom3=Kristin T. |auteur4=Castellano |prénom4=Amy R. |titre=Safety and immunogenicity of an anti-Middle East respiratory syndrome coronavirus DNA vaccine: a phase 1, open-label, single-arm, dose-escalation trial. |périodique=The Lancet Infectious Diseases |volume=19 |numéro=9 |année=2019 |pmid=31351922 |doi=10.1016/S1473-3099(19)30266-X |pages=1013–1022}}</ref> et trois autres en cours, tous étant des vaccins à vecteur viral, deux à vecteur [[Adenoviridae|adénoviral]] (ChAdOx1-MERS, BVRS -GamVac), et un vecteur MVA (MVA-MERS-S)<ref>{{Article |auteur1=Yong |prénom1=Chean Yeah |auteur2=Ong |prénom2=Hui Kian |auteur3=Yeap |prénom3=Swee Keong |auteur4=Ho |prénom4=Kok Lian |titre=Recent Advances in the Vaccine Development Against Middle East Respiratory Syndrome-Coronavirus |périodique=Frontiers in Microbiology |volume=10 |année=2019 |pmid=31428074 |pmcid=6688523 |doi=10.3389/fmicb.2019.01781 |pages=1781}}</ref>.
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== Difficultés et risques ==
== Difficultés ==
Un risque théorique est représenté par deux phénomènes concernant des maladies virales, qu'elles soient ou non vaccinées : la « [[facilitation de l'infection par des anticorps]] »<ref>{{Article |prénom1=Ann M. |nom1=Arvin |prénom2=Katja |nom2=Fink |prénom3=Michael A. |nom3=Schmid |prénom4=Andrea |nom4=Cathcart |titre=A perspective on potential antibody-dependent enhancement of SARS-CoV-2 |périodique=Nature |volume=584 |numéro=7821 |date=08 2020 |issn=1476-4687 |pmid=32659783 |doi=10.1038/s41586-020-2538-8 |lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32659783/ |consulté le=2020-12-14 |pages=353–363 }}</ref>, et le phénomène de « [[péché originel antigénique]] » (aussi dit « effet Hoskins »)<ref>{{Article |prénom1=Walter |nom1=Fierz |prénom2=Brigitte |nom2=Walz |titre=Antibody Dependent Enhancement Due to Original Antigenic Sin and the Development of SARS |périodique=Frontiers in Immunology |volume=11 |date=2020-06-05 |issn=1664-3224 |pmid=32582200 |pmcid=7291596 |doi=10.3389/fimmu.2020.01120 |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7291596/ |consulté le=2020-12-14 }}</ref>. Selon un consensus d'experts tenu en mai 2020, ce risque n'empêche pas la recherche vaccinale, mais doit être surveillé lors des études cliniques en situation épidémique<ref>{{Article |prénom1=Paul-Henri |nom1=Lambert |prénom2=Donna M. |nom2=Ambrosino |prénom3=Svein R. |nom3=Andersen |prénom4=Ralph S. |nom4=Baric |titre=Consensus summary report for CEPI/BC March 12–13, 2020 meeting: Assessment of risk of disease enhancement with COVID-19 vaccines |périodique=Vaccine |date=2020-05-25 |issn=0264-410X |pmid=32507409 |pmcid=7247514 |doi=10.1016/j.vaccine.2020.05.064 |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7247514/ |consulté le=2020-12-14 }}</ref>.
Deux phénomènes rendent plus difficile le travail d'élaboration d'un vaccin fiable contre certains virus et notamment les [[virus à ARN]] qui mutent très vite : la « [[facilitation de l'infection par des anticorps]] », et le phénomène de « [[péché originel antigénique]] » (aussi dit « effet Hoskins »){{refnec}}.


Un risque est qu'une ou plusieurs mutations du virus interviennent entre le moment de la conception du vaccin et sa mise sur le marché, en le rendant moins actif ou inactif contre certaines souches mutées. Ce risque est d'autant plus important que le nombre de malades dans le monde est élevé{{refnec}}.
Une autre difficulté est qu'une ou plusieurs mutations du virus interviennent entre le moment de la conception du vaccin et sa mise sur le marché, en le rendant moins actif ou inactif contre les nouvelles souches en circulation. Ce qui nécessiterait un changement du vaccin, à l'instar de ce qui fait déjà pour la [[Vaccin contre la grippe saisonnière|vaccination contre la grippe.]]


Selon le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, le vaccin complète et ne remplace pas les autres mesures, car la quantité disponible de vaccins sera limitée au départ.<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr |auteur=Belga |titre=Coronavirus : Le patron de l'OMS prévient qu'un vaccin ne suffira pas |url=https://www.dhnet.be/actu/monde/coronavirus-le-patron-de-l-oms-previent-qu-un-vaccin-ne-suffira-pas-5fb260a19978e20e7059d601 |site=dhnet.be |date=16-11-20 |consulté le=16-11-20}}</ref>.
Selon le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, le vaccin complète et ne remplace pas les autres mesures, car la quantité disponible de vaccins sera limitée au départ.<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr |auteur=Belga |titre=Coronavirus : Le patron de l'OMS prévient qu'un vaccin ne suffira pas |url=https://www.dhnet.be/actu/monde/coronavirus-le-patron-de-l-oms-previent-qu-un-vaccin-ne-suffira-pas-5fb260a19978e20e7059d601 |site=dhnet.be |date=16-11-20 |consulté le=16-11-20}}</ref>.
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* {{Article |langue=en |prénom1=Ewen |nom1=Callaway |titre=The race for coronavirus vaccines: a graphical guide |périodique=Nature |volume=580 |date=2020-04-28 |doi=10.1038/d41586-020-01221-y |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/d41586-020-01221-y |consulté le=2020-05-01 |pages=576–577}}
* {{Article |langue=en |prénom1=Ewen |nom1=Callaway |titre=The race for coronavirus vaccines: a graphical guide |périodique=Nature |volume=580 |date=2020-04-28 |doi=10.1038/d41586-020-01221-y |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/d41586-020-01221-y |consulté le=2020-05-01 |pages=576–577}}
* {{Lien web|langue=fr|auteur=Nicolas Martin|titre=Peut-on vraiment espérer un vaccin ?|url=https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus-la-chronique/radiographies-du-coronavirus-direct-du-mercredi-29-avril-2020|site=France Culture|consulté le=2020-05-01}}
* {{Lien web|langue=fr|auteur=Nicolas Martin|titre=Peut-on vraiment espérer un vaccin ?|url=https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus-la-chronique/radiographies-du-coronavirus-direct-du-mercredi-29-avril-2020|site=France Culture|consulté le=2020-05-01}}
* {{Article |langue=en|prénom1=Azizul |nom1=Haque |prénom2=Anudeep B. |nom2=Pant |titre=Efforts at COVID-19 Vaccine Development: Challenges and Successes |périodique=Vaccines |volume=8 |numéro=4 |date=2020-12-06 |issn=2076-393X |pmid=33291245 |doi=10.3390/vaccines8040739 |lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33291245/ |consulté le=2020-12-11 }}
* <ref>{{Article |prénom1=Katie L. |nom1=Flanagan |prénom2=Emma |nom2=Best |prénom3=Nigel W. |nom3=Crawford |prénom4=Michelle |nom4=Giles |titre=Progress and Pitfalls in the Quest for Effective SARS-CoV-2 (COVID-19) Vaccines |périodique=Frontiers in Immunology |volume=11 |date=2020-10-02 |issn=1664-3224 |pmid=33123165 |pmcid=7566192 |doi=10.3389/fimmu.2020.579250 |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7566192/ |consulté le=2020-12-14 }}</ref>
*{{Article |langue=en|prénom1=Azizul |nom1=Haque |prénom2=Anudeep B. |nom2=Pant |titre=Efforts at COVID-19 Vaccine Development: Challenges and Successes |périodique=Vaccines |volume=8 |numéro=4 |date=2020-12-06 |issn=2076-393X |pmid=33291245 |doi=10.3390/vaccines8040739 |lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33291245/ |consulté le=2020-12-11 }}
== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Traduction/Référence|en|COVID-19 vaccine|947253022}}

Version du 15 décembre 2020 à 00:38

Selon l'OMS, 321 vaccins potentiels contre le coronavirus SARS-CoV-2, responsable de la maladie à coronavirus (Covid-19), sont à l'étude en . Environ 28 d'entre eux seraient en cours d'évaluation dans des essais cliniques sur l'homme, et dix seraient en phase 3 des essais cliniques. Les homologations n'ont eu lieu pour l'instant qu'en Chine et en Italie, mais deux homologations sont espérées en Europe et aux États-Unis avant fin 2020.

Différentes approches sont explorées pour forcer l'organisme à développer une réponse immunitaire permettant d'éliminer le virus SARS-CoV-2 : l'utilisation de formes atténuées ou inactivées du coronavirus, de virus anodins modifiés génétiquement pour exprimer une protéine du coronavirus, de protéines du coronavirus, ou d'acides nucléiques insérés dans des cellules humaines pour y produire des protéines virales[1],[2].

La Russie, la Chine et Cuba sont les premières à injecter massivement un vaccin et à le commercialiser. Le vaccin russe Spoutnik V (ru) est le premier au monde à être homologué, son nom faisant référence au premier satellite envoyé dans l'espace. La Chine aurait déjà vacciné 350 000 personnes début [3].

Le , Pfizer, qui mène la course dans l'industrie occidentale, annonce que le candidat vaccin contre la Covid-19 qu'il prépare en partenariat avec BioNTech est efficace à 90 %[4]. Cette nouvelle provoque un envol des bourses mondiales. Le , Moderna annonce à son tour que son vaccin est efficace à 94 %. Le , le vaccin Pfizer-BioNTech est approuvé par le MHRA pour le Royaume-Uni[5]. Quelques jours plus tard, le cofondateur de BioNTech expliquait que ce vaccin avait été conçu en quelques heures dès janvier 2020[6].

Efforts antérieurs de vaccination contre les coronavirus

Le génome du SARS-CoV-2 étant proche de celui du SARS-CoV, les chercheurs espèrent pouvoir bénéficier des recherches commencées sur le SARS-CoV, puis abandonnées quand l'épidémie s'est éteinte.

Plusieurs vaccins pour animaux ont aussi été produits contre diverses maladies à coronavirus, notamment contre le virus de la bronchite infectieuse chez les oiseaux, le coronavirus canin et le coronavirus félin[7]. Un vaccin contre le coronavirus de la diarrhée épidémique porcine, un alphacoronavirus, est disponible commercialement[8]. Et d'autres sont en cours de développement pour améliorer leur efficacité[9],[10].

Les projets de vaccins (dont vaccin nasal)[11] ont aussi concerné des coronavirus humains, dont le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).

En 2005-2006, de nombreux experts estimaient que le développement et la recherche de médicaments contre le SRAS et la préparation rapide de nouveaux vaccins contre le SRAS était une priorité pour les gouvernements et les agences de santé du monde[12],[13],[14]. De rares vaccins développés contre le SRAS[15],[16] n'ont toutefois pas été testés sur l'être humain. En 2020, aucun projet de vaccin curatif ou protecteur contre le SRAS ne s'est révélé à la fois sûr et efficace chez l'homme[17],[18].

Similairement, aucun vaccin éprouvé n'existe contre le MERS[19]. Quand il s'est répandu, les checheurs imaginaient que les recherches existantes sur le SRAS fourniraient un modèle pertinent pour développer des vaccins et des thérapies contre une infection par le MERS-CoV[17],[20]. En , un vaccin MERS (basé sur l'ADN) a achevé sa période d'essais cliniques de phase I chez l'homme[21] et trois autres en cours, tous étant des vaccins à vecteur viral, deux à vecteur adénoviral (ChAdOx1-MERS, BVRS -GamVac), et un vecteur MVA (MVA-MERS-S)[22].

Difficultés

Un risque théorique est représenté par deux phénomènes concernant des maladies virales, qu'elles soient ou non vaccinées : la « facilitation de l'infection par des anticorps »[23], et le phénomène de « péché originel antigénique » (aussi dit « effet Hoskins »)[24]. Selon un consensus d'experts tenu en mai 2020, ce risque n'empêche pas la recherche vaccinale, mais doit être surveillé lors des études cliniques en situation épidémique[25].

Une autre difficulté est qu'une ou plusieurs mutations du virus interviennent entre le moment de la conception du vaccin et sa mise sur le marché, en le rendant moins actif ou inactif contre les nouvelles souches en circulation. Ce qui nécessiterait un changement du vaccin, à l'instar de ce qui fait déjà pour la vaccination contre la grippe.

Selon le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, le vaccin complète et ne remplace pas les autres mesures, car la quantité disponible de vaccins sera limitée au départ.[26].

Efforts en œuvre pour l'année 2020

Développement technologique

Le développement des vaccins contre le SARS-CoV-2 utilise la plupart des méthodes connues de production de vaccins[27] :

  • vaccins à base de virus entier, vivant, atténué ;
  • virus entier inactivé (tué) ;
  • subunité (protéine ou groupe de protéines virales) ;
  • particule pseudovirale (antigène de surface naturel ou synthétisé) ;
  • vecteur viral (exemple adénovirus) ;
  • à ADN ;
  • à ARN ;

Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients[27] (voir la section stratégie vaccinale, choix du vaccin). Sauf les deux premières, toutes les méthodes ciblent la protéine S (spike ou spicule) principal antigène de surface du virus, et qui joue un rôle déterminant pathogène et de transmission.

Les trois premières méthodes sont des méthodes classiques du XXe siècle, alors que les quatre autres sont issues des nouvelles biotechnologies avec utilisation, depuis le début du XXIe siècle, de la bio-informatique. La fusion de ces nouvelles techniques permet d'accélérer la vitesse de fabrication des vaccins. Par exemple, l'utilisation de ces outils permet de[28] :

  • séquencer rapidement et massivement les génomes complets des microorganismes en suivant leur variété et évolution, et de les intégrer dans des bases de données.
  • identifier les structures moléculaires d'un microorganisme, susceptibles d'être à l'origine d'une réponse immunitaire.

L'ensemble de ces données est traité par une grande variété de logiciels qui permettent par exemple de classer les séquences génétiques, de donner la structure 3D d'une protéine virale, de comparer les épitopes, et de déterminer dans le cas du SARS-CoV-2 la glycoprotéine S (spike ou spicule) du virus, comme cible d'une réponse immunitaire[28].

Dans le futur, d'autres vaccins pourraient cibler d'autres protéines virales, comme la protéine N du virus. Dans le meilleur scénario, ce serait la production d'un vaccin universel contre les coronavirus[27].

Développement politique

Fin avril 2020, une nouvelle collaboration mondiale se met en place pour accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la COVID-19. L'évènement est coorganisé par le Directeur général de l’OMS, le Président français, le Président de la Commission européenne, et la Fondation Bill et Melinda Gates[29].

Ce dispositif général est appelé « accélérateur ACT » réunissant des gouvernements, des scientifiques, des entreprises, la société civile, des organismes philanthropiques et des organisations mondiales telles que (non déjà citées) la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), Fondation pour des outils diagnostiques nouveaux et novateurs (FIND), GAVI alliance, Le Fonds mondial, Unitaid, Wellcome, et la Banque mondiale[29].

Dans le cadre de cet « accélérateur ACT », la question des vaccins relève du dispositif COVAX, co-dirigé par l'OMS, le CEPI et la GAVI alliance. Son objectif est d’accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la COVID-19 et d'en assurer un accès juste et équitable, à l’échelle mondiale[30].

Du point de vue économique, le coût total de l'accélérateur ACT est estimé à 38 milliards de dollars ; en décembre 2020 il en manque encore 28,2 milliards. Selon un rapport du Groupe Eurasia (en) commandé par la Fondation Bill et Melinda Gates, la contribution de 10 pays économiquement avancés (Allemagne, Canada, Corée du Sud, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Japon, Qatar, Royaume-Uni et Suède) pourrait leur rapporter en retour des bénéfices qui s’élèveraient à 153 milliards de dollars en 2020 et 2021, et qui atteindraient 466 milliards de dollars en 2025, soit plus de 12 fois le coût total de l’Accélérateur ACT[31].

Principaux candidats vaccins

Covid-19 : principaux candidats vaccins en phase III des tests cliniques (novembre 2020)[32],[33],[34]
Pays d'origine Technologie de vaccin Début
tests phase III
Fin
tests phase III
Date possible de
mise sur le marché
AstraZeneca + Université d'Oxford Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Vecteur viral non réplicable
(ChAdOx1-S)
mai 2020 octobre 2020 Livraison Europe : mi-janvier 2021[35]
Moderna + NIAID Drapeau des États-Unis États-Unis Morceaux d'ARN
(mRNA-1273)
juillet 2020 octobre 2022 Admissible à demander une autorisation de mise sur le marché (AMM) Europe et Canada : 14 octobre 2020
Dépôt demande AMM : fin novembre 2020
Livraison Europe : février 2021[35]
Pfizer + BioNTech + Fosun Pharma Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Morceaux d'ARN
(3 LNP-mRNAs) (BNT162b2)
avril 2020 mai 2021 Admissible à demander une AMM Europe : début octobre 2020
Dépôt demande AMM : 1er décembre 2020 [36]
Livraison Europe : mi-janvier 2021[35]
Approuvé MHRA Royaume-Uni le 2 décembre 2020[5].

Approuvé FDA (États-Unis) : 11 décembre 2020
Livraison Canada: mi-décembre 2020[37]

Janssen
(groupe Johnson & Johnson)
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau des États-Unis États-Unis
Vecteur viral non réplicable
(Ad26COVS1)
juillet 2020 mars 2023 Début 2021 (pour utilisation en urgence)
Novavax Drapeau des États-Unis États-Unis Péplomère (spicule) recombinante
(NVX-CoV2373)
septembre 2020 NC Livraison Europe : février 2021[35]
Institut Gamaleya
Spoutnik V
Drapeau de la Russie Russie Vecteur viral non réplicable,
à base d'adenovirus
(rAd26-S+rAd5-S)
août 2020 mai 2021 Autorisé en Russie : septembre 2020[38]
Sinopharm
(2 vaccins)[39]
Drapeau de la République populaire de Chine Chine Virus inactivé
(cellules Véro)
juillet 2020 juillet 2021 Lancé en Chine : juillet 2020[40]
CanSinoBIO[41] Drapeau de la République populaire de Chine Chine Adenovirus recombinant
(Ad5-nCoV)
septembre 2020 décembre 2021 Approuvé en Chine pour usage militaire le 25 juin 2020[42]
Sinovac Drapeau de la République populaire de Chine Chine Virus inactivé (CoronaVac) août 2020 janvier à octobre 2021
selon les pays
Lancé en Chine : juillet 2020[40]
Bharat Biotech Drapeau de l'Inde Inde Virus inactivé (Covaxin ou BBV152B) 11 novembre 2020 NC
(étapes à 42 j et 1 an)
NC[43]
Covid-19 : principaux candidats vaccins en phases I et II des tests cliniques
(novembre 2020)[32],[33],[34]
Pays d'origine Technologie de vaccin Début
tests phase III
Fin
tests phase III
Date possible de
mise sur le marché
Sanofi Pasteur + GSK Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Morceau de virus (spicule) 2e trim. 2021 4e trim. 2021 Livraison :
Initialement prévue en juin 2021[44]
Repoussée fin 2021[45]
CureVac[44] Drapeau de l'Allemagne Allemagne ARN messager NC NC

Le SARS-CoV-2 a été identifié en comme étant la cause de la Covid-19[46].

Une pandémie s'est alors propagée dans le monde en 2020, entraînant des investissements considérables et des activités de recherche pour développer un vaccin[47]. De nombreuses organisations utilisent des génomes publiés pour développer d'éventuels vaccins contre le SARS-CoV-2[48],[49].

Dès , un vaccin est en cours d'élaboration en Russie[50],[51], et un autre est préparé par la firme pharmaceutique Johnson & Johnson, mais ne serait pas disponible avant un an[52]. Début février 2020, une équipe de recherche de l'Imperial College de Londres a fait une percée significative en réduisant une partie du temps de développement normal du vaccin « de deux à trois ans à seulement quatorze jours »[53],[54]. L'équipe de l'Imperial College était alors au stade de test du vaccin sur les animaux[53].

En , environ 35 entreprises et établissements universitaires sont impliqués[55] dont trois reçoivent en janvier-février le soutien de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), y compris des projets des sociétés de biotechnologie Moderna[56] et Inovio Pharmaceuticals, ainsi que de l'université du Queensland[57]. En , quelque 300 études cliniques étaient en cours[58].

Plusieurs équipes internationales travaillent à l'adaptation d'un vaccin, notamment en France[59],[60]. Même si l'épidémie de SRAS a été maîtrisée sans vaccin[61], la proximité moléculaire de SARS-CoV-2 avec SARS-CoV est un atout puisqu'au-delà d'indéniables différences entre ces deux virus[62], elle permet de capitaliser sur les connaissances acquises alors[63] (faisant au passage regretter que les recherches sur la mise au point d'un vaccin anti-SARS-CoV aient été interrompues lorsque ce premier virus a été considéré éradiqué). Dans le cadre d'une recherche vaccinale concernant le MERS-CoV en cours depuis 2012, l'institut Pasteur pourrait utiliser et adapter ces vaccins pour SARS-CoV-2[64].

Le , pas moins de 115 vaccins différents étaient en projet sur l'ensemble du globe, dont 78 activement ; 16 projets étaient entrés en phase pré-clinique et 5 en Phase I[60]. Au moins 9 approches technologiques différentes sont suivies dans l'ensemble de ces projets, mais les plus suivies dans les 16+5 projets engagés dans des essais cliniques sont les protéines recombinantes (6+1 projets), l'ARN (4+1 projets) et le vecteur viral non réplicatif (2+2 projets)[60]. Au , 95 vaccins étaient en cours de développement[65], dont plusieurs déjà en cours ou en cours d'essais cliniques, la plupart passant outre la phase I et deux « vaccins expérimentaux » se passant de phase II[66]. Début , un article de la revue scientifique Nature parle de près de deux cents vaccins potentiels[67]. Le , l'OMS affirme que 168 vaccins sont à l'étude dans le monde, à divers stades de développement: 28 auraient déjà été évalués dans des essais cliniques sur l'homme, et six seraient en phase trois des essais cliniques, avant l'homologation[68] ; à la mi-octobre, ce nombre était de 193, dont 10 en phase 3[32].

L'Institut Robert-Koch préconise en outre, comme protection indirecte, la vaccination contre le pneumocoque des personnes âgées, en particulier autour des foyers d'infection[69]. Plusieurs études sont démarrées pour vérifier si le BCG ne pourrait pas diminuer la gravité de la maladie[70].

Essais cliniques

  • CanSino Biologics (en) a publié des résultats concernant son étude sur 108 personnes[71]. Ils montrent une efficacité d'environ 50 % du vaccin, moindre sur les personnes les plus âgées, et avec des effets secondaires significatifs[72].
  • L'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a collaboré avec Moderna pour développer un vaccin à ARN[73]. Le candidat vaccin de Moderna porte le nom de code « mRNA-1273 ». Il s'agit d'un brin de ARN messager qui code pour la glycoproteine(s) qui hérisse l'enveloppe extérieure du SARS-CoV-2. Cet ARN messager est encapsulé dans des nanoparticules lipidiques en configuration de « pré-fusion »[74].
En , le NIAID a mené un essai clinique de sécurité et d'immunogénicité de phase 1 sur ce vaccin[75]. Le , l'étude humaine a commencé[75]. Cette étude a enrôlé 45 adultes en bonne santé âgés de 18 à 55 ans. Après environ un mois de tests, tous les volontaires ont développé des taux d'anticorps protecteurs[76].
Moderna lance l'étude phase 3 sur 30 000 personnes le 27 juillet 2020, avec comme objectif d'aboutir en octobre 2020[77].
  • Pfizer, associé à la biotech allemande BioNTech, lance une étude phase 3 fin juillet 2020[77].
  • Le candidat vaccin ChAdOx1 nCoV-19, développé par le Jenner Institute de l'université d'Oxford, est testé au Royaume-Uni, au Kenya[78] et en Afrique du Sud[79], dans des lieux tenus secrets[80]. Ce test portant sur 1 077 personnes a permis d’obtenir une réponse immunitaire avec la production de lymphocytes T et d'anticorps ciblant la protéine Spike qui permet au virus d'infecter les cellules[81]. Quelques effets secondaires (fièvre et maux de tête) ont toutefois été relevés.
AstraZeneca et l'université d'Oxford lancent l'étude phase 3 en [77].
Le vaccin AZD 1222 est entré en production en pour une livraison à partir de fin , mais un incident est annoncé le 8 septembre 2020[82]. Les essais reprennent peu après[83].
  • En Chine, 5 entreprises sont autorisées à faire des essais cliniques de vaccins anti-Covid. L'un de ces candidats vaccins s'appelle CoronaVac, développé par Sinovac Biotech. Il fait l'objet d'essais de phases 1-2 sur 743 individus. Des essais de phase 3 sont prévus au Brésil à l'institut Butantan de Sao Paulo[84].
  • En Israël, le , le ministre de la Défense Benny Gantz annonce que l'Institut de recherche biologique du ministère de la Défense à Ness Ziona va commencer à tester son vaccin contre le coronavirus sur des sujets humains à la mi-octobre. Il est déjà efficace sur les animaux[85].
  • En Russie, 2 vaccins sont en cours de tests cliniques :
    • Spoutnik V, développé par l'Institut Gamaleya (Moscou) : les résultats des études de phase 1/2 sur 76 participants sont publiés le [86]. Le vaccin utilise comme vecteurs des adénovirus (virus de rhume) recombinants rAd5 et rAd26 qui ne peuvent pas se reproduire. Le vaccin crée des maux de tête et des douleurs faibles dans environ 50 % des cas. L'inocuité est bien démontrée, ainsi que le déclenchement d'anticorps. Il n'est toutefois pas prouvé que la protection induite soit suffisante contre le virus[87].
    • Un vaccin développé par l'Institut Vector (Sibérie) serait entré en phase 2[88].
  • Sanofi a 2 candidats vaccins.
    • Le 1er, développé avec GSK, débute ses essais cliniques phases en  ;
    • Le 2e débute en [89].
  • CureVac lance fin une étude phase 2 au Pérou et au Paname, sur 690 personnes, et compte lancer une étude phase 3 avec 30 000 participants avant fin 2020[90].
  • Le , Johnson & Johnson annonce suspendre leurs essais cliniques après l'apparition « d'une maladie inexpliquée chez un participant »[91].

Rapports de recherche préclinique

  • En Australie, l'université du Queensland étudie le potentiel d'un vaccin à pince moléculaire qui modifierait génétiquement les protéines virales afin de stimuler une réaction immunitaire[92]. Ce potentiel vaccin utilisait une faible quantité de protéine du VIH, et a déclenché une réponse d'anticorps qui pouvait interférer avec le dépistage du VIH. Suite à des cas de faux-positifs, ce projet de vaccin a été abandonné[93].
  • Au Canada, le Centre international des vaccins (VIDO-InterVac), de l'Université de la Saskatchewan, a reçu un financement fédéral pour travailler sur un vaccin, dans le but de commencer les tests sur des animaux non humains en et les tests sur les humains en 2021[94],[95].
  • En , des efforts sont en cours au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies[96] et à l'université de Hong Kong[97].
  • Depuis le , Janssen Pharmaceutical Companies développe un vaccin oral avec son partenaire biotechnologique Vaxart[98],[99]. Le , Emergent BioSolutions a annoncé un partenariat de fabrication avec Vaxart pour développer le vaccin[100].
  • Inovio Pharmaceuticals met au point une vaccination à base d'ADN en collaboration avec une entreprise chinoise, annonçant des plans d'essais cliniques chez l'homme à l'été de l'hémisphère nord en 2020[101].
  • L'Institut Jenner de l'université d'Oxford développé un vaccin candidat basé sur un vecteur d'adénovirus chimpanzé et a signé un contrat de fabrication avec Advent[102],[103]. Il a annoncé son intention de commencer les essais sur les animaux en et les essais sur la sécurité humaine le mois suivant[104].
  • L'université Washington de Saint-Louis mène aussi des recherches sur un vaccin[105].
  • Le , l'United States Army Medical Research and Materiel Command à Fort Detrick et le Walter Reed Army Institute of Research à Silver Spring, tous deux dans l'ouest du Maryland, ont annoncé qu'ils travaillaient sur un vaccin[106].
  • Emergent Biosolutions s'est associée à Novavax Inc. pour développer et fabriquer un vaccin. Les partenaires ont annoncé des plans pour des tests précliniques et un essai clinique de phase I d'ici [107]. Ce projet reçoit une aide de 388 millions $ de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI)[108], la plus importante aide jamais attribuée par cet organisme.
  • Le , le ministère indien de la Santé a annoncé qu'il travaillait avec 11 isolats et que, même sur une voie rapide, il faudrait au moins un an et demi à deux ans pour développer un vaccin[109].
  • Le , la Commission européenne a proposé un investissement de 80 millions d'euros au sein de CureVac, une société allemande de biotechnologie, pour développer un ARNm vaccinal[110]. Quelques jours auparavant, The Guardian a rapporté que le président américain Donald Trump avait offert à CureVac de « grosses sommes d'argent » pour un accès exclusif à un vaccin pour la Covid-19 ; le gouvernement allemand s'est opposé à ce projet[111].
  • Le , la société pharmaceutique américaine Pfizer annonce un partenariat avec la société allemande BioNTech pour développer conjointement un vaccin à base d'ARNm[112].
  • Le , les responsables russes de la santé annoncent que des scientifiques russes commenceraient les tests sur les animaux avec six vaccins candidats différents[113],[114]. Les vaccins seront testés sur des furets et des primates[115].
  • Fin mars, des essais cliniques sont effectués dans divers pays (France, Allemagne, Pays-Bas, Australie) dans le but de tester les propriétés immunologiques du BCG, vaccin antituberculeux[116]. « Deux études menées chez les adultes montrent une réduction de 70 % des infections respiratoires grâce au BCG », indique au Figaro Mihai Netea, spécialiste des maladies infectieuses au Centre médical de l’université Radboud de Nimègue aux Pays-Bas[117].
  • Le , il est annoncé que le chercheur israélien Jonathan Gershoni[118] de l'université de Tel Aviv a obtenu du bureau américain des brevets un brevet concernant ses travaux sur le RBM (motif de liaison au récepteur) qui permet au coronavirus d’entrer et d’infecter une cellule-cible. La technologie développée pourrait permettre à un vaccin de reconstituer le RBM du SARS-CoV-2 et donc le système immunitaire pourrait apprendre comment bloquer le virus réel lorsqu’il pénètrerait dans le corps[119],[120].
  • Le , une prépublication porte sur la réactivité croisée antigénique des deux virus SARS-CoV et SARS-CoV-2 : Les anticorps sériques de patients infectés par le SRAS-CoV-1 de 2003 et d'animaux immunisés neutralisent de façon croisée le SARS-CoV-2[121].
  • Le , une prépublication montre que la protéine de fusion S1-Fc du SARS-CoV-2 (protéine recombinante ici produite par des cellules d'ovaire de Hamster) est très immunogène une fois inoculée chez la souris, le lapin et le singe ; elle génère des titres d'anticorps abondants au jour 7 et le virus est très attaqué par ces anticorps au jour 14 (chez des lapins vaccinés)[122]. En moins de 3 semaines et après 3 injections de cette protéine S1-Fc, deux singes ont même produit des titres neutralisants de virus plus élevés que ceux d'un patient Covid-19 récupéré dans un test d'infection SARS-CoV-2 vivant[122]. Les auteurs concluent que la protéine S1-Fc serait une bonne candidate pour un vaccin anti-Covid-19[122].
  • Début , des essais de provocation immunitaire, tant sur le modèle animal (singes macaques) que pour certains essais humains à un stade précoce (visant à tester la sécurité de vaccins) suggèrent qu'un candidat-vaccin mis au point par l'université d'Oxford permettraient d'éviter l'infection pulmonaire (et donc la pneumonie induite), mais sans bloquer l'infection ailleurs dans le corps (y compris dans les fosses nasales où la charge virale reste aussi élevée que chez les individus non-vaccinés et exposés au virus)[123]. Un tel vaccin anti-Covid-19 réduirait la sévérité des symptômes chez les personnes vaccinées, mais pas la propagation du virus[124].
  • La piste d'un vaccin universel contre tous les coronavirus émergents est également explorée[121].
  • Le 16 novembre 2020, la firme Américaine Moderna annonce le résultat de sa recherche concernant le vaccin contre le covid-19, celui-ci serait efficace à 94,5 %[125].

Fabrication et distribution

Lieux de production

  • Moderna fabrique aux États-Unis, à Norwood (Massachusetts), ainsi qu'en Suisse, où Lonza, partenaire de Moderna, met en place à Viège (Suisse) 3 lignes de production, dont chacune doit produire 2 millions de doses par semaine[127]. Moderna espère ainsi produire entre 500 millions et 1 milliard de doses en 2021.
  • Sanofi fabrique son vaccin d'abord à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et plus tard à Marcy-L’Étoile (Rhône), ainsi que dans d'autres usines du groupe en Allemagne, en Italie et aux États-Unis[128].

En outre, AstraZeneca, Moderna et Johnson & Johnson sous-traitent le conditionnement à Catalent, qui a une gigantesque usine à Bloomington (Indiana)[129],[130].

Conservation et logistique

Les vaccins traditionnels peuvent être conservés pendant 3 mois dans un réfrigérateur à une température de l'ordre de °C. Certains vaccins à ARN nécessitent des températures très inférieures, tandis que d'autres peuvent être conservés dans un réfrigérateur ordinaire :

  • Pfizer : −70 °C pendant 3 mois ; −20 °C pendant 15 jours ; 2 à °C pendant 5 jours[131]
  • Moderna Therapeutics : −20 °C ; 2 à °C pendant 30 jours[132]
  • Sanofi : −80 °C, mais la société espère améliorer la stabilité du vaccin[133].
  • CureVac : °C pendant 3 mois ; à température ambiante pendant 24 heures[133].

De ce fait, une logistique très particulière doit être mise en place pour transporter certains vaccins :

  • des avions et des camions réfrigérés à −80 °C ;
  • des hubs et des sites de stockage avec des salles froides à −80 °C : United Parcel Service a déjà investi dans les sites de Kentucky et des Pays-Bas[134] ; les hôpitaux doivent s'équiper de réfrigateurs de très basse température, d'un coût unitaire de 10 000 à 15 000 euros ;
  • des valises spéciales : Pfizer a déjà développé une valise pouvant transporter 5 000 doses et les conserver pendant dix jours, à condition de n'être ouverte que deux fois[134].

Pour les compagnies aériennes, dont les réseaux ont été considérablement réduits par la crise du Covid-19, le transport de ces vaccins est un challenge considérable[135].

Aux États-Unis, l'armée contribue à cette logistique exceptionnelle, sous la direction du général quatre-étoiles Gustave Perna[136].

En outre, des procédures administratives nouvelles doivent être créées concernant les contrôles aux frontières.

Stratégie vaccinale

La stratégie vaccinale consiste en un choix des populations à vacciner en priorité, et des vaccins à utiliser selon leur disponibilité.

Groupes prioritaires

Selon l'OMS, l'accès aux vaccins doit être le plus rapide possible en commençant par les personnes les plus à risques, en fonction de la situation épidémiologique. « Les groupes prioritaires ciblés sont, par exemple, les soignants en première ligne pour qui le risque d’infection est élevé, les personnes âgées et les personnes chez qui le risque de décès est élevé en raison d’affections chroniques, comme les cardiopathies ou le diabète »[137].

La commission européenne résume son point de vue comme suit : « Un vaccin particulièrement efficace contre le développement de la maladie doit être attribué en priorité aux publics les plus vulnérables tandis qu'un vaccin particulièrement efficace contre la transmission de la maladie doit l'être pour les publics les plus contaminants »[138]. Elle propose plusieurs groupes prioritaires : le personnel soignant, les personnes de plus de 60 ans (en particulier celles en établissements de long séjour), les personnes vulnérables atteintes de maladie chronique, les travailleurs essentiels en dehors du système de santé, les personnes dont le statut ou le travail ne permet pas une distanciation physique, les groupes de niveau socio-économique vulnérable et à autres risques[138].

Elle laisse à chaque état-membre le soin de préciser l'ordre exact des priorités. Cette liste doit être suffisamment souple pour permettre des adaptations et des mises à jour, au fur et à mesure de l'arrivée des vaccins et selon l'évolution épidémiologique[138].

  • En France, la HAS a retenu une stratégie vaccinale en plusieurs phases, qui consiste à vacciner en priorité les résidents d’établissements accueillant des personnes âgées et les personnels des Ehpad et Ulsd. Une deuxième phase concernera les personnes de plus de 75 ans[139].
  • Aux États-Unis, en octobre 2020, le comité des académies américaines propose de mettre en première priorité le personnel médical, les personnes à comorbidités, et les personnes âgées en établissements[140]. Le 11 décembre 2020, le comité officiel de vaccinations (ACIP, Advisory Committee on Immunization Practices) recommande, après l'autorisation de la FDA, de vacciner en première priorité, à la fois le personnel de santé et les personnes âgées en établissements de long séjour[141].
  • L'Allemagne mettrait au même niveau de priorité en première phase les individus présentant des comorbidités, et les personnes les plus âgées.
  • Au Zhejiang, première province chinoise où une vaccination de masse a commencé, la priorité va aux « personnes clés » et aux habitants de zones concernées par des clusters. Les personnes clés sont les personnes qui ont de nombreux contacts humains et donc susceptibles de diffuser la maladie : personnel médical et de santé publique, personnel des douanes et de contrôle aux frontières, personnel des quarantaines[142].

Cette stratégie fait l'objet de débats publics dans différents pays[143],[144]. La décision optimale ne peut résulter que de modélisations[145],[146],[147],[148],[149]assez complexes.

On peut grossièrement résumer le débat comme le choix entre :

  • la préservation immédiate d'un maximum de vies humaines (stratégies surtout rencontrées en Europe et en Amérique)
  • les stratégies de type « surveillance et endiguement », destinées à stopper les chaînes de contamination en priorisant aussi les zones de circulation les plus actives du virus[150] (stratégie surtout rencontrée en Chine).

Il n'est toutefois pas exclu de définir une stratégie permettant de concilier au mieux les deux approches[réf. souhaitée].

Efficacité d'un vaccin dans les sous-groupes à risque

Dans les études de phase 2/3 des laboratoires, peu de données sont disponibles sur l'efficacité des vaccins pour les plus âgés, car les premières études s'effectuent sur des sujets sains pour évaluer la sécurité[151]. Si un phénomène d'immunosénescence se traduit par une diminution de l'efficacité vaccinale avec l'âge[152], cela n'empêche pas de considérer les personnes les plus âgées comme groupe prioritaire, en fonction d'une balance bénéfice/risque.

Deux études publiées et un rapport sont disponibles en décembre 2020 :

Etude Astrazeneca : L'étude concernant le vaccin d'Astrazeneca montre la même efficacité au delà de 70 ans[151]. Toutefois, pour le groupe des plus de 70 ans, l'âge médian de cette dernière étude était de 73,5 ans alors que l'age médian des décès du covid dans la population générale est de 84 ans et qu'aucun patient de plus de 83 ans n'a été inclus, parce que cette première étude exclut les personnes avec comorbidités pour évaluer la sécurité.

Etude Pfizer : Selon le rapport du 10 décembre de la FDA concernant le vaccin de Pfizer, ce vaccin peut être efficace en prévention du Covid-19 chez les personnes de plus de 16 ans. Les bénéfices connus et potentiels l'emportent sur les risques connus et potentiels[153].

Ce rapport analyse l'étude publiée le même jour dans le NEJM indiquant une efficacité similaire, généralement supérieure à 90 %, dans les sous-groupes définis par âge, sexe, ethnie, indice de masse corporelle et présence de comorbidité[154]. Selon l'éditorial du NEJM : « Quoique l'étude n'a pas une puissance statistique suffisante pour évaluer les sous-groupes, l'efficacité apparait similaire entre les sujets à risques faibles et élevés, y compris à très hauts risques, et ceux de plus et moins 55 ans ». Ces résultats sont jugés encourageants et impressionnants[155].

Choix d'un type de vaccin

L'Agence européenne des médicaments n'a pas publié début décembre 2020 de données sur les études de phase 3, mais conformément à la directive Open Data 2[156], elle dresse régulièrement un état des lieux[157] avec des réunions ouvertes au public[158]

Les vaccins disponibles en décembre 2020, ou dans les premières semaines de 2021, sont :

  • des vaccins à virus entier inactivé (tué), comme le vaccin chinois Sinovac. Ces vaccins comportent le plus souvent des adjuvants. Leurs principaux avantages est leur sûreté (pas de risque d'infection par virus vivant atténué) et leur stabilité. Les inconvénients sont un risque supplémentaire d'inflammation du fait des adjuvants, et souvent la nécessité de rappels pour entretenir l'immunité[27].
  • des vaccins à vecteur viral, virus génétiquement modifié mais sans se multiplier (vecteur viral non réplicable) ; exemple Spoutnik V en Russie, AstraZeneca au Royaume-Uni. Leur avantage est de susciter une bonne réponse immunitaire humorale et cellulaire. L'inconvénient est que leur production est coûteuse à grande échelle, qu'ils peuvent être moins efficaces à cause d'une immunité préexistante au vecteur viral, et qu'ils présentent plus de risques chez les sujets immunodéficients[27].
  • des vaccins à ARN messager, comme les vaccins Pfizer et Moderna. Leur avantage, par rapport aux vaccins classiques à virus entier inactivé, est de mieux cibler la protéine S (spicule) du virus, et surtout de permettre une production rapide de grande capacité. Leur inconvénient est la nécessité d'une conservation à très basse température, et le manque de données sur la protection immunitaire à long terme du fait qu'il s'agit des premiers vaccins de ce type[27]

La Hongrie choisit le vaccin russe Spoutnik V à vecteur viral, plutôt que le virus britannique de même type AstraZeneca[159],[160].

Précommandes de vaccins déjà passées

Alors que les candidats vaccins n'ont pas encore terminé les tests cliniques, différents pays ont déjà passé des commandes aux industriels producteurs, sous réserve que l'efficacité et l'innocuité des vaccins soient démontrés. Le nombre de ces précommandes dépasserait largement les 5 milliards de doses[161]. Au , le budget consacré à ces pré-commandes est de 12 milliards de dollars aux États-Unis et de 2,3 milliards d'euros en Europe[162].

Europe

Ainsi, l'Union européenne a passé des pré-commandes de 1,4 milliard de doses de vaccins à :

  • Sanofi-GSK : 300 millions de doses, le  ;
  • Johnson & Johnson : 200 millions de doses, et une option pour 200 millions de plus, le  ;
  • AstraZeneca : 300 millions de doses, et une option pour 100 millions, le  ;
  • CureVac : 225 millions de doses, et une option pour 180 millions, le  ;
  • Moderna : 80 millions de doses, et une option pour 80 millions, le [163].
  • BioNTech-Pfizer : 200 millions de doses avec une option de 100 millions, le [164].
  • La Commission européenne souhaiterait ouvrir les négociations avec un septième groupe[165].

Sur ces commandes groupées faites par l'Union Européenne, la France recevra au moins 100 millions de doses[166].

Principales caractéristiques des vaccins
précommandés en Europe[167]
Mode d'action Date de disponibilité Conservation Efficacité Principaux effets secondaires Contre-indications
Pfizer
BioNTech
ARN messager Janvier 2021 -70°
1 semaine à +4°
82% avec 1 dose
après 12 jours
95% avec 2 doses
Fatigue (63%)
Maux de tête (55%)
Courbatures (38%)
Frissons (31%), Douleurs articulaires (23%)
Fièvre (14%)[168]
Fortes allergies[169]
Moderna ARN messager 1er trimestre 2021 -20°
1 semaine à +4°
94,5% avec 2 doses
Johnson & Johnson (Janssen) Vecteur viral 1er trimestre 2021 +4°
AstraZeneca
Univ. Oxford
Vecteur viral mi-janvier 2021 +4° 62% à 90%
selon dosage[170]
Faibles pour la 2e dose
Faibles pour les personnes âgées[171]
Séropositivité[171]
CureVac ARN messager 2e trimestre 2021 +4°
Sanofi Pasteur
GSK
Protéine recombinante 4e trimestre 2021[45] +4°

États-Unis

Les États-Unis ont précommandé 700 millions de doses de vaccins, notamment à :

Autres pays

D'autres pays ont adopté ce schéma précontractuel :

  • Le Brésil a pré-commandé 100 millions de doses à AstraZeneca, et 120 millions de doses à Sinovac Biotech
  • La Grande-Bretagne a négocié 250 millions de doses auprès de 4 fournisseurs : AstraZeneca, Valneva, BioNTech/Pfizer et Sanofi (ce dernier pour 60 millions de doses)[176]. Elle a aussi passé ensuite une pré-commande à Novavax[177].
  • Le Japon pré-commande 490 millions de doses, dont 250 millions à Novavax.
  • Le Canada et la Suisse ont passé des accords de pré-commande avec Moderna. Le Canada a pré-commandé 76 millions de doses à Novavax[177]. La Suisse a pré-commandé 5,3 millions de doses à AstraZeneca[178], 3 millions de doses à Pfizer-BioNTech, et 7,5 millions de doses à Moderna[179].
  • En Asie, des milliards de doses auraient été précommandés au Serum Institute of India. L'Inde a aussi précommandé à Novavax[177].
  • L'Australie a passé une précommande de 33,8 millions de doses à AstraZeneca et de 51 millions de doses à CSL[180].
  • Le Maroc a adopté le vaccin de Sinopharm, et prévoit de le produire et de l'exporter vers certains pays africains[181].
  • L'Argentine vaccine dix millions de personnes à partir de décembre 2020 avec le vaccin russe Spoutnik V et le vaccin de Pfizer, et espère obtenir le vaccin AstraZeneca en mars 2021[182].
  • Israël a précommandé 1,5 million de doses du vaccin russe Spoutnik V[183].
  • La Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies a précommandé 300 million de doses à AstraZeneca pour le compte de pays pauvres[161].

Tableau récapitulatif des précommandes

Selon une étude de Duke University[184], le nombre de précommandes de vaccin serait le suivant au 11 novembre 2020 :

Précommandes de vaccins Covid (en millions de doses)
des principaux pays
Précommandes fermes Précommandes potentielles
États-Unis 1 000 1 600
Union européenne 1 200 780
Inde 1 000
COVAX[185] 500 200
Grande Bretagne 350 150
Indonésie 210 210
Canada 360 80
Japon 290
Brésil 200

Les principaux fabricants de vaccins auraient reçu les commandes suivantes[184] :

Précommandes de vaccins Covid (en millions de doses)
reçues par les principaux laboratoires
le 11 novembre 2020 (tous pays confondus)
Précommandes fermes
AstraZeneca + Oxford University 2 400
Novavax 1 300
Pfizer 610
Sanofi 530
Janssen 370
Gamaleya 260
Moderna 210
Sinovac 160

Les prix des précommandes sont confidentiels. Pour le vaccin de Pfizer et BioNTech, les américains paieraient ent 25 dollars la dose et les européens un peu plus de 18 dollars la dose. Pour le vaccin de CureVac, les européens paieraient 10 euros la dose[166].

Autres approches

L'immunisation passive (ou sérothérapie) est utilisable jusqu'à ce qu'un vaccin actif soit disponible. Contre le SARS-CoV-2 elle est considérée comme pouvant provisoirement protéger des groupes à risque, dont le personnel médical[186].

Les banques de sang du monde entier disposent de la technologie nécessaire et, dans de nombreux pays, elles possèdent déjà l'approbation d'organes réguliers pour un don direct de sérum humain d'un donneur convalescent à une personne réceptrice.

Campagnes de vaccination

États-Unis

D'après Moncef Slaoui, opération «  Warp Speed  », la campagne de vaccination contre le coronavirus doit démarrer dès le 11 décembre 2020. Le vaccin de Pfizer et BioNTech ont postulé le 27 novembre pour une réponse attendue au 10 décembre[187]. Le pays ambitionne d'atteindre une immunité collective au mois de mai.

Canada

Au Québec, environ trois vaccins peuvent être utilisés[188].

Campagnes de vaccination en Europe

Eu Europe, les vaccins candidats auprès de l'EMA sont ceux des sociétés Pfizer/BioNTech, Moderna et AstraZeneca/Université d’Oxford[189].

Une autorisation de mise sur le marché est attendue pour dès la deuxième moitié de décembre pour les vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna d'après Ursula von der Leyen, mais avant fin janvier d'après l'EMA[189].

Allemagne

En Allemagne 100 millions de doses ont été commandées. Les länder seront approvisionnés par l'État. Sont priorisés les personnes à risque, le personnel des maisons de retraite et les fonctions importantes[190].

Espagne

En Espagne, la campagne de vaccination doit commencer en janvier 2021 et cibler en priorité les résidents des maisons de retraites et leur personnel. Le vaccin est gratuit[190]. Suffisamment de doses ont été prévues pour vacciner 47 millions d'habitants.

France

La France devrait bénéficier de 15% des doses acquises par l'Union européenne[189].

Royaume-Uni

En décembre le Royaume-Uni prévoit de démarrer sa campagne de vaccination si le vaccin de Pfizer et BioNTech est autorisé par l'agence nationale du médicament. 40 millions de doses ont été commandées pour ce vaccin parmi 350 millions de doses commandées par le Royaume-Uni[190].

Campagnes de vaccination en Amérique latine

L'Amérique du sud doit disposer d'un vaccin à partir de mars 2021 à l'aide du programme Covax de distribution par l'Organisation mondiale de la santé[191]. Ceci permettra d'obtenir des doses pour 10% à 20% de la population[191].

L'Argentine a signé des accords pour vacciner 28 de ses 44 millions d'habitants[191].

Le Pérou négocie pour pouvoir vacciner 24 millions de personnes pour une population de 31 millions d'habitants[191].

Le Venezuela doit recevoir 10 millions de vaccin Spoutnik-V au premier trimestre 2021 pour un début de campagne en avril[191].

Effets attendus de la campagne de vaccination

Selon Arnaud Fontanet, la campagne de vaccination doit permettre de revenir à une vie normale à l'automne 2021, si suffisamment de gens se font vacciner et si le vaccin est suffisamment efficace suffisamment longtemps et pour les personnes âgées, mais il sera nécessaire de s'assurer que des effets indésirables graves restent exceptionnels[192].

Transport aérien

Obligation et carnet de vaccination

Certaines compagnies aériennes souhaitent rendre obligatoire la vaccination de leurs passagers internationaux. C'est notamment le cas de Qantas, principale compagnie aérienne australienne.

« Nous envisageons de changer nos conditions d'utilisation pour les voyageurs internationaux, pour leur dire que nous demanderons aux gens de se faire vacciner avant de pouvoir monter à bord de l'avion »

— Alan Joyce, PDG

Actuellement, les gouvernements et les compagnies aériennes réfléchissent à l'instauration de carnets électroniques de vaccination[193].

Certaines compagnies aériennes, comme EasyJet, Japan Airlines et Ryanair, estiment qu'elles ne rendront pas une telle vaccination obligatoire.

D'autres considèrent que le vaccin ne sera pas obligatoire sur les vols intérieurs dans l'Union européenne.

De son côté, Air France s'engage à suivre les obligations édictées par les autorités internationales y compris françaises pour le transport de passagers.

« Nous nous attendons à ce que les gens qui viennent en Australie alors que le Covid-19 reste une maladie grave dans le monde soient ou bien vaccinés, ou alors placés à l'isolement »

— Greg Hunt, secrétaire australien à la Santé

Différents projets de passeport sont à l'étude:

Critiques concernant la vaccination au COVID-19

Polémique sur le caractère obligatoire de la vaccination

La vaccination contre le COVID-19 n'est actuellement obligatoire dans aucun pays du monde, en raison du faible nombre de vaccins homologués et fabriqués. Toutefois, elle peut devenir obligatoire dans l'avenir[195].

En France, plus du tiers de la population ne souhaite pas être vaccinée[196]. Le refus est plus élevé dans les CSP les moins favorisées[195]. Dans certains pays comme la France et l'Angleterre, le débat concernant l'importance d'une vaccination collective et la liberté individuelle de refus est ravivé[196],[197].

Suite à l'annonce du vaccin, Yannick Jadot, l'ancien candidat EELV à l'élection présidentielle, demande à ce que le vaccin soit obligatoire[198]. Emmanuel Macron déclare le 24 novembre « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire »[199].

Craintes concernant la sécurité du vaccin

Les tests de phase 3 d'un nouveau vaccin préalables à l'approbation durent en général de 12 à 18 mois. L'urgence sanitaire a obligé les autorités à raccourcir grandement le délai.

Mais le 10 octobre 2020, six associations en Europe déposent un recours en annulation devant la Cour de Justice de l'Union Européenne contre un règlement supprimant l'évaluation des risques liés aux OGM pour les vaccins à ARN contre la Covid 19.

Ce règlement 2020/1043 adopté cet été par l'Union permet en effet "aux producteurs de vaccins et de traitements anti-Covid19 contenant des OGM de se passer de produire une étude d'impact environnemental et de biosécurité avant le démarrage d'essais cliniques. Publié le 17 juillet, le texte a été adopté au parlement européen selon une procédure d'urgence, sans amendements, ni débats. Cette exception à la législation OGM est contraire au principe de précaution prévu dans le traité de fonctionnement de l'Union Européenne". Le rapport de Christian Vélot, généticien moléculaire à l’Université-Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, rappelle que les vaccins à ARN pourraient mener à des recombinaisons virales plus graves que les virus que l'on cherche à combattre, impactant la vie animale et la santé humaine[200].

Manque de transparence réelle

D'après le député européen Marc Botenga, l’ancien lobbyiste Richard Bergström et coordinateur des vaccins pour la Suède fait partie de l’équipe des négociateurs de la Commission européenne en charge des achats anticipés d’un vaccin contre le Covid-19[201],[202],[203]. Toujours d'après lui, la Commission refuserait de publier les noms des membres de l’équipe de négociation et, d'après des éléments des contrats ayant fuité, les entreprises pharmaceutique risquent de décider elles-mêmes du prix des vaccins malgré les subsides reçus et les contrats contiendraient une clause libérant les entreprises pharmaceutiques de toute responsabilité financière en cas d’effets secondaires[201].

Lors de l'audition de la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du , Sandra Gallina, Directeur général adjoint, DG Sante, Commission européenne, a effectivement confirmé les deux faits que Marc Botenga a mentionnés[204].

Immunité juridique des sociétés pharmaceutiques

Les sociétés et individus qui fabriquent, distribuent, administrent ou utilisent des produits médicaux (y compris les vaccins) contre la Covid-19 bénéficient d'une immunité juridique dans différents pays, dont les États-Unis, afin d'éviter d'être poursuivies en justice en cas d'effets secondaires, à l'exclusion des « fautes volontaires » [205],[206].

Rumeurs et théories du complot

Différentes publications sur les réseaux sociaux ont promu une théorie du complot affirmant que le virus provoquant la Covid-19 était connu et qu'un vaccin était déjà disponible. Les brevets cités par divers articles de médias sociaux font référence à des brevets existants pour des séquences génétiques et des vaccins pour d'autres souches de coronavirus comme le coronavirus du SRAS[207],[208].

En France, la controverse et l'opposition au vaccin sont menées depuis le printemps 2020 par différents polémistes conspirationnistes et personnalités apparentées au milieu des pseudo-sciences tels que Thierry Casasnovas ou Silvano Trotta[209].

La généticienne Alexandra Henrion-Caude indique qu'on ne connaît pas les effets secondaires d'un vaccin développé aussi rapidement et qu'il peut être dangereux de se faire vacciner si on a déjà eu le Covid-19. Cette prise de position a été dénoncée pour ses accents complotistes par une série de scientifiques ainsi que par l'INSERM[210].

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Voir aussi

Articles connexes