Transports dans le Cantal
Autoroutes | 50 km[1] | A75 |
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Routes nationales | 128 km[1] | N 9 N 122 |
R.D. et V.C. | 10 334 km[1] | |
Autocars interurbains | Cars Région Cantal |
Principales gares de voyageurs | Aurillac |
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Services voyageurs | TER Auvergne-Rhône-Alpes, TER Occitanie (liO), TER Nouvelle-Aquitaine, Intercités |
Principaux ports |
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Aéroports | Aurillac |
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Réseaux de transport en commun | Trans'cab (Aurillac) |
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Les transports dans le département français du Cantal sont, comme dans beaucoup de territoires ruraux et montagneux, peu performants. La lenteur des transports terrestres explique le sentiment d'enclavement de ce département et l'existence d'une liaison aérienne quotidienne entre Paris et Aurillac, bien que la préfecture du département compte moins de 30 000 habitants.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]La seule autoroute du Cantal est l'A75, qui dessert notamment Saint-Flour dans l'est du département.
Aurillac est relié à l'A75 par la route nationale 122, qui passe notamment par le deuxième tunnel routier du Lioran et Murat. Celle-ci, au même titre que la route départementale 120 (Tulle - Aurillac), la route départementale 121 (Saint-Flour - Chaudes-Aigues - Rodez), la route départementale 920 (Aurillac - Montsalvy - Rodez), la route départementale 922 (Bort-les-Orgues - Mauriac - Aurillac) et la route départementale 926 (Murat - Saint-Flour) — toutes d'anciennes routes nationales —, est importante pour le département mais conserve un trafic faible en-dehors des agglomérations (7 000 véhicules/jour au maximum[2]).
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A75 | Autoroutes A71 et A711 à Clermont-Ferrand | Massiac, Saint-Flour | Autoroute A9 à Villeneuve-lès-Béziers près de Béziers | Autoroute à 2x2 voies, gratuite et non-concédée. |
Route nationale 9 | Route nationale 7 à Moulins, vers Paris | Massiac, Saint-Flour | Frontière espagnole vers Barcelone | Progressivement déclassée en RD 909 dans le département au fur et à mesure des ouvertures de l'A75 (certains tronçons avaient brièvement été renommés RN 2009 avant leur déclassement). |
Route nationale 120 | Route nationale 20 à Uzerche, vers Limoges | Saint-Paul-des-Landes, Aurillac, Montsalvy | Route nationale 88 à Bozouls, vers Rodez | Déclassée dans les années 1970 en RD 920 au sud-est d'Aurillac, et en 2006 en RD 120 à l'ouest d'Aurillac. |
Route nationale 121 | Route nationale 120 à Espalion, vers Rodez | Chaudes-Aigues | Saint-Flour | Déclassée dans les années 1970 en RD 921. |
Route nationale 122 | Figeac (initialement : route nationale 88 à Gaillac vers Toulouse) |
Maurs, Le Rouget, Aurillac +
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Route nationale 9 à Massiac, vers l'autoroute A75 et Clermont-Ferrand (initialement : route nationale 89 à Laqueuille vers Clermont-Ferrand) |
Dans les années 1970, l'itinéraire de la RN 122 a changé au nord d'Aurillac : l'ancien itinéraire était déclassé en RD 922, tandis que la RN 122 reprenait entre Aurillac et Massiac des tronçons des anciennes RN 126 et RD 588. |
Route nationale 126 | Route nationale 20 à Caussade, vers Montauban | Aurillac, Vic-sur-Cère, Murat | Saint-Flour | La RN 126 possédait un long tronc commun avec la RN 122 de Villefranche-de-Rouergue à Aurillac. Déclassée dans les années 1970 en RD 926 entre Murat et Saint-Flour, tandis que le reste de son itinéraire cantalien était repris par la RN 122. |
Route nationale 588 | Route nationale 499 à Cistrières, près de La Chaise-Dieu | Massiac, Neussargues | Route nationale 126 (auj. RN 122) à Murat, vers Aurillac | Reprise par la RN 122 à l'ouest de Massiac dans les années 1970, tandis que le reste de la RN 588 était déclassé en RD 588. |
Route nationale 589 | Le Puy-en-Velay | Route nationale 121 à Chaudes-Aigues | Déclassée dans les années 1970 en RD 989. | |
Route nationale 590 | Le Puy-en-Velay | Saint-Flour, Pierrefort | Route nationale 120 à Arpajon-sur-Cère, près d'Aurillac | Déclassée dans les années 1970 en RD 990. |
Route nationale 600 | Route nationale 590 à Raulhac, vers Aurillac | Route nationale 88 à Barjac, vers Mende | Déclassée dans les années 1970 en RD 600 dans le département. | |
Route nationale 601 | Rodez | Lacapelle-del-Fraisse | Route nationale 120 à Lafeuillade-en-Vézie, vers Aurillac | Déclassée dans les années 1970 en RD 601. |
Route nationale 653 | Route nationale 120 à Laroquebrou, entre Tulle et Aurillac | Laroquebrou | Route nationale 21 à Fleurance, vers Auch | Déclassée dans les années 1970 en RD 653. |
Route nationale 663 | Route nationale 122 à Maurs, vers Aurillac | Saint-Constant | Decazeville | Déclassée dans les années 1970 en RD 663. |
Route nationale 678 | Route nationale 120 à Laguenne près de Tulle | Mauriac, Riom-ès-Montagnes, Condat | Route nationale 9 à La Sauvetat, vers Clermont-Ferrand | Déclassée dans les années 1970 en RD 678. |
Route nationale 679 | Limoges | Champs-sur-Tarentaine-Marchal, Condat, Allanche, Neussargues | Saint-Flour | Déclassée dans les années 1970 en RD 679. |
Route nationale 680 | Brive-la-Gaillarde | Pleaux, Salers | Murat | Déclassée dans les années 1970 en RD 680 (puis renommée RD 3 dans les années 1990 entre Le Chaumeil et Murat). |
Route nationale 680A | Mauriac | Route nationale 680 à Ally, vers Argentat | Déclassée dans les années 1970 en RD 681. | |
Route nationale 682 | Aubusson | Route nationale 678 à La Besse (commune de Mauriac), vers Aurillac | Déclassée dans les années 1970 en RD 682. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]Le Cantal est desservi par le réseau régional de transport routier Cars Région, dont le réseau du Cantal compte une vingtaine de lignes régulières.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Le Cantal dut attendre les années 1860 pour voir s'ouvrir sa première ligne de chemin de fer, reliant gare d'Aurillac à Clermont-Ferrand au nord et Figeac au sud. Le réseau d’intérêt général du département, développé dans le département par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et plus marginalement par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne (Midi), est toujours resté limité à quelques lignes, en raison du relief et du faible intérêt apporté par les compagnies à ce département peu peuplé et peu industrialisé. À la veille de la Première Guerre mondiale, le chemin de fer d’intérêt général atteignait notamment Allanche, Aurillac, Laroquebrou, Massiac, Mauriac, Maurs, Murat, Neussargues, Riom-ès-Montagnes, Saint-Flour, Vic-sur-Cère et Ydes.
La ligne de Béziers à Neussargues a été électrifiée en 1932 par le Midi. Régulièrement menacées de fermeture, les rares lignes ferroviaires desservant le Cantal sont presque toutes restées ouvertes jusqu'aux années 1990, quand les lignes reliant Bort-les-Orgues à Neussargues et Aurillac ont cessé d'être desservies.
Le Cantal n'a jamais été desservi par les chemins de fer d’intérêt local.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]Le transport ferroviaire est peu fréquenté dans le Cantal, une seule gare dépassant les 50 000 voyageurs en 2019 (Aurillac avec 120 000 voyageurs)[3].
Le Cantal est principalement desservi par l'axe ferroviaire Clermont-Ferrand - Aurillac - Toulouse, parcouru par des TER des deux régions. Aurillac est également relié par TER à Brive-la-Gaillarde. La ligne de Béziers à Neussargues, si elle séduit les touristes ferroviaires grâce à ses caractéristiques et à ses ouvrages d'art (dont le célèbre viaduc de Garabit), n'a plus qu'un trafic extrêmement limité dans le Cantal.
Ligne de Béziers à Neussargues (ligne des Causses) |
Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Figeac à Arvant | Ligne non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, à voie unique sauf entre Aurillac et Viescamp-sous-Jallès où elle est à double voie. |
Ligne de Souillac à Viescamp-sous-Jallès | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs dans le département. |
Ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues | Ligne non-exploitée. |
Ligne de Bourges à Miécaze | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de Beaumont-Loriat à Saint-Flour | Ligne déclassée. |
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aéroport d'Aurillac est l'un des moins fréquentés de France métropolitaine parmi ceux proposant des vols réguliers (38 000 passagers en 2019[4]), mais sa liaison quotidienne vers Paris-Orly est vitale pour une ville qui ne bénéficie pas d'une liaison ferroviaire ou routière performante vers la capitale.
L'aérodrome de Saint-Flour - Coltines est quant à lui réservé à l'aviation légère de tourisme et de loisirs.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]La communauté d'agglomération du bassin d'Aurillac est la seule autorité organisatrice de la mobilité du département[5]. Elle organise un réseau de transport baptisé Trans'cab, composé de lignes régulières urbaines, de lignes régulières périurbaines et de transport à la demande desservant toutes les communes de son ressort territorial.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Sentiers de grande randonnée
[modifier | modifier le code]Le GR 400 permet de faire le tour du volcan. Il rassemble 5 boucles distinctes[6].
Le GR 4 traverse le Cantal.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- « Statistiques annuelles, Aéroport de Aurillac », sur le site de l'Union des aéroports français (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).
- « GR® 400 : le tour du volcan cantalien - Mon GR® », sur www.mongr.fr (consulté le )